C'était une belle fin d'après-midi, avec un soleil couchant, j'avais choisis de faire le tour du pensionnat et mon dévolu avait été jeté sur ce beau lac tranquille qu'était celui de Tadakai. J'y trouvais un silence des plus paisible et j'étais ravi de pouvoir me promener dans un endroit aussi calme à Tadakai. En effet j'étais nouveau dans le pensionnat et cela ne faisait que quelques jours que je l'avais intégré. J'avais rejoint la classe 1 et l'on m'avait donné une chambre pour moi seul dans le couloir numéro 2 des 4/5/6 ème années. Encore une fois j'y trouvais de la tranquillité, ce que je recherchais après la dur séparation avec  mon amie et ma grand-mère. Mais le temps de mon enfance était passé et je devais faire fasse à mon futur. J'espérais faire des rencontres et pourquoi pas m'intégrer un peu plus dans le pensionnat.

Je me promenais donc au bord du lac, avec mon familier Nico, un petit bonhomme de neige avec un nez en forme de corne dorée, étant en réalité un chien; tout en regardant autour de moi pour visiter. Je lui parlais de mon passé, car je n'avais pu l'invoquer qu'à mon arrivée au pensionnat et je ne le connaissais donc pas depuis toujours. Mais il semblait régner entre nous une bonne complicité et celui-ci était l'un de mes seuls amis. Il ne savait pas parler mais il avait l'air de me comprendre et moi je n'avais pas trop de mal à le comprendre non plus grâce à ses gestes et à ses petits bruitages.

Nous marchions lentement, admirant le paysage magnifique, baignant sous le couché de soleil, je prenais quelques photos et Nico mangeait des bonbons à côté de moi. Je me mis alors au bord de l'eau pour y pencher ma tête et voir comment l'eau était et si il y avait des poissons. Un peu plus tard, je m'assis, toujours sur le bord et pris Nico dans mes bras. J'attendais que le temps passe, nous aurions pu rester des heures à regarder l'eau défilée sous nos yeux et aussi le temps qui passait sans s'en rendre compte. Il y avait aussi d'autres élèves qui s'y promenais et je pensais qu'il s'agissait de l'un des endroits les plus reposant et les plus attirant du pensionnat. En effet le lac était un véritable havre de paix où tout le monde s'entendait, rigolait et passait du temps au bord de l'eau. J'hésitais justement à parler avec quelqu'un pour me rapprocher un peu plus des élève ou de me faire peut être un premier amis mais j'avais du mal à oser, à cause de mon passé que j'avais mal vécu, rejeté de ma classe, je n'avais pas le courage d'engager une conversation. C'est alors que Nico m'expliqua, je ne sais trop comment, que si je n'osait pas, ce n'était pas grave, quelqu'un allait déjà venir me voir, me demandais qui j'étais et prendre connaissance avec moi. C'est justement ce que j'espérais, cela allait être tellement plus simple. Je décidais alors d'attendre que quelqu'un vienne...

Un nouveau dans le pensionnat.

En cette fin de journée j'avais décidée de me promener au bord du grand lac  Tadakai. L'atmosphère était paisible, il n'y avait aucun bruit à part le chant des oiseaux annonçant la fin de journée. Dans le ciel bleu et orangée le soleil fatigué se couchait paisiblement tandis que la lune se manifestait déjà pour prendre sa relève.  Les nuages apparaissaient de couleur blanche et d'autres orangée suite au reflet du soleil. Les cigales chantaient et le vent emportait d'un coin à l'autre le pollen.  Je me penchais au bord du lac pour observer les poisson. L'eau était limpide et très propre, il y avait plusieurs petits poissons qui dansaient dans les courants. J'entendais le doux son du ruissèlement de l'eau qui m'apaisais après une journée de cours bien remplie. Mon familier Arlequin avait passé sa journée au bord du lac à pécher, protégé de l'ombre par les épaisses feuilles d'un grand arbre il s'était confortablement installé sur une chaise. Sur l'herbe à côté de lui il avait posé un panier avec de quoi manger tout au long de la journée. A sa gauche se trouvait un grand seau d'eau avec beaucoup de poissons.
Il remballa toute ses affaires, plia la chaise puis prit le sceau de ses deux mains pour me rejoindre. Je le regardais venir en souriant, il me fixais et répondais à mon sourire.

Alors, la récolte me semble bonne non?

De sa petite frimousse il hocha la tête avec un grand sourire joyeux presque forcé. J'observai les poissons dans le grand sceau, il y en avait beaucoup se qui ne m'étonnai pas. Arlequin était très doué pour pêcher, en plus de notre passion partagée pour la cuisine il adorait la pêche. Il se réjouissait de préparer un bon petit plat coloré avec tous ses beaux poissons. Après m'avoir montré ses poissons il repris le sceau en mains et nous longeâmes le lac d'un pas lent.
De mon sac de classe je sortis un petit gilet beige que je posai délicatement sur mes épaules. J'enviai le doux et soyeux pelage beige et gris de Arlequin pouvant s'adapter au différentes saisons. Mon familier était un peu comme une grande peluche, je pouvais me coucher sur lui sans qu'il ne rouspète et j'adorais le brosser pour rendre son pelage doux et élégant.
Je regardais autour de moi il n'y avait plus beaucoup de monde au lac, je voyais juste quelques groupes de personnes qui bronzaient, d'autres parlaient autour d'un pic-nic et certains lisaient adossés contre les tronc des arbres mais mon regard s'était posé sur un beau jeune homme au cheveux argentés qui semblait pensif. Il regardait l'eau et semblait être admiratif devant le beau paysage qu'offre le pensionnat. Il n'était pas seul, dans ses bras il tenait un petit familier ressemblant à un bonhomme de neige. Il y avait beaucoup de nouveaux au pensionnat ses derniers temps et je ne m'étais pas fait beaucoup d'amis depuis mon arrivée. Et si je faisais le premier pas? Il était seul et en plus il ne devait pas bien connaître les lieux. J'étais assez ouverte pour aller vers les gens, j'ai toujours aimée faire de nouvelles connaissances. Je marchais calmement vers lui en l'interpellant:

Bonjour, je m'appelle Aya, bienvenue au pensionnat Tadakai!

J'étais devant lui, le sourire au lèvres. Je passai lentement ma main dans mes cheveux pour dégager mon visage. Arlequin généralement timide et craintif m'avais rejoint, il regarda le jeune homme et le salua respectueusement.


       

Bonjour, je m'appelle Aya, bienvenue au pensionnat Tadakai!

Une jeune fille à côté de moi m'interpella, elle me sortit de mes pensées à l'aide de sa belle voix. il y avait aussi un gros lapin juste à côté d'elle qui me salua également. Ils avaient l'air sincère, je les salua alors à mon tour et je fis signe à Nico de le faire aussi.

Bonjour, moi c'est Kiyo Asano, je suis nouveau comme vous l'avez remarqué!

Cela faisait longtemps que je n'avais plus eu besoin de me présenter. Elle était la première personne à qui je parlais depuis que j'avais quitté la maison de Cornélia et que ma grand-mère était morte. Puis quand je regardais mieux cette Aya, j'eus une drôle de sensation. En effet, il me semblait que je la connaissais, ou du moins que je l'avais déjà rencontré. Elle était belle, sa voix douce, d'un air gentille et sincère. Après réflexion, j'avais l'impression de voir la belle Cornélia devant moi, celle qui m'avait apprit ma magie, Aya lui ressemblait beaucoup, je me sentis alors tout de suite en confiance. Aya allait certainement devenir ma première amie ici et je sentais que je n'aurai pas de mal à lui parler et à engager des conversation. Je continuais alors de parler:

Tu veux qu'on aille faire un tour?

Après quelques temps de discussion encore, nous nous mîmes sur le chemin, longeant le lac. Nous marchions tout les quatre, en parlant de nous, de notre magie et de notre arrivée au pensionnat avec tout les moments que nous avions déjà passés. C'était en effet une belle soirée, une atmosphère paisible, pour faire connaissance, discuter et rigoler. Je n'avais plus vécu cette sensation depuis mon enfance et cela me faisait du bien de pouvoir à nouveau me confier. Nico, mon familier avait donc raison en me disant tout à l'heure que si je n'osais pas faire le premier pas pour parler à quelqu'un, alors quelqu'un d'autre oserait venir me parler, me rencontrer. Rien n'était fait par hasard, cette fille était apparut dans ma vie et le fait qu'elle me rappelle Cornélia était pour moi un incroyable soulagement. J'apprenais de plus en plus sur elle et je lui parlais de moi, de mon arrivée, de mes goût... Je lui demandais alors:

Et toi qu'est ce que tu préfère faire?

La soirée défilée, je ne voyais pas le temps passé, mais nous étions là, tout les quatre, faisant connaissance au bord du lac si paisible.

Ma voix le sortit aussitôt de ses pensées. Je le regardai toujours avec un grand sourire gracieux et amicale. Il se leva, posa son familier à terre et ils répondirent à nos salutation.

Bonjour, moi c'est Kiyo Asano, je suis nouveau comme vous l'avez remarqué!

Il paraissait timide mais j'avais l'impression qu'il avait vite pris confiance. Nous nous regardions, il me regardais comme si il me connaissais déjà auparavant , ce qui me mis un peu mal à l'aise. Je détournai le regard de peur de rougir puis voyant ma réaction il sortit à nouveau de ses pensées il proposa:  

Tu veux qu'on aille faire un tour?

Oui je veux bien.

Maintenant le soleil s'était bel et bien coucher et la lune était déjà bien haute dans le ciel, ce dernier vêtu de quelques étoiles étincelantes. Les lampadaires s'allumaient les uns après les autres et les moustiques à la recherche de cette belle clarté dansaient gaiment au dessus de cette source de chaleur. Il faisait nuit noir autour du lac et le silence régnait à l'extérieur du pensionnat, nous étions seul au lac. Tous les autres élèves avaient rejoins l'intérieur du pensionnat. Je voyais de la lumières dans différentes pièces des grands bâtiments , principalement dans le bâtiment annexe où se trouvait les dortoirs.
Nous marchions autour du lac sur une petite allée fleurie, je marchais à côté de lui. Nous parlions de beaucoup de choses; notre arrivée au pensionnat, nos gouts et habitudes, nos pouvoirs et notre enfance. Derrière nous nos deux familiers faisaient eux aussi à leur manière connaissance. Je fus amusée par la différence de taille entre Nico et Arlequin. Nico devait sans doute mesurer pas plus de cinquante centimètres alors que mon cher Arlequin devait atteindre près dès un mètre quatre-vingt. Ils s'arrêtèrent un instant, Arlequin posa son sceau contenant ses poissons pour les montrer à Nico. Il était fier de lui et le familier de Kiyo semblait tout aussi passionné.
Kiyo m'avais raconté sa triste enfance, j'étais très touchée et je voyais de la tristesse au fond de ses yeux. Pour le réconforter je posai ma main sur son épaule et j'affichai sur mon visage un léger sourire rassurant. Je sentais qu'en me racontant son histoire il se sentait mieux, il devait sans doute avoir besoin d'en parler, de se confiait à quelqu'un de compréhensif. A son tour il répondit à mon sourire puis changea de sujet en me parlant de ce qu'il aimait faire et principalement de sa passion pour la musique.

Et toi qu'est ce que tu préfère faire?

Moi, j'aime beaucoup lire, cuisiner de bons petits plats mais aussi de délicieux desserts. Et mes parents m'ont fait aimer les plantes et le jardinage.

Le temps passaient hélas trop vite il fallait absolument retourner dans les dortoirs. Pour aller plus vite Arlequin prit le petit Nico sur ses épaules, nous courûmes et subitement je trébuchai sur un caillou ,je tombai pour me retrouver dans le lac.
Les familiers effrayaient se rapprochèrent du bord paniqués...

Nous avions déjà passé beaucoup de temps ensemble et je connaissais de plus en plus de choses sur Aya. C'était magnifique de pouvoir avoir une amie pareille. J'étais heureux, arrivé dans ce pensionnat, à peine je me faisais des amis. Elle me parla de sa passion pour la cuisine après que je lui ai parlé de ma passion pour la musique, elle m'expliqua aussi que ses parents l'ont fait aimer les plantes et le jardinage.
Mais tout à coup, Aya trébucha sur une grosse pierre et dévala jusqu'à tomber dans le lac de Tadakai. Il faisait déjà nuit noire et nous devions rentrer mais elle était tomber et il fallait la sortir de là. Les familiers regardaient la scène tout effrayés, ne sachant quoi faire. Mais je me mis alors à m'approcher du bord du lac moi aussi pour tenter de la sortir de là. Elle ne devait certainement pas y voir très clair avec tout les reflets de la lune et l'obscurité qu'apportait cette dernière en contre partie. Alors je faisais du mieux que je pouvais pour tendre ma main et la sortir de là. Un peu après plusieurs efforts nous réussîmes à la sortir et la faire aller sur la rive. Aya était trempée, en plus, l'eau du lac n'était surement pas très chaude à cette heure ci. Elle grelotait, surtout que ses vêtements n'était pas les plus chauds qu'elle devait avoir dans sa garde de robes. Je lui demandais alors:

Ca va, tu n'as pas trop froid?

Je voyais bien en effet que si elle restait là elle prendrait froid. Alors, je me mis à sortir mon stylo de lumière de ma poche pour écrire un mot dans le ciel afin de la réchauffer:

Script Solid!!! Fire!!

J'avais inscris le mot "feu" dans le ciel pour qu'il puisse y avoir une flamme autour de nous et ainsi pouvoir réchauffer et donner plus de confort à Aya après sa chute dans le lac Tadakai. Pendant que ses vêtement séchaient, nous attendions, assit au bord mais tout en pensant que nous devrions bientôt rejoindre nos chambre. Alors pour savoir où devais-je la ramener je lui demandais:

Ta chambre, c'est laquelle?

Un nouveau dans le pensionnat

C'était avec peine que j'étais ressorti de l'eau. Kiyo m'avait tendu sa main pour que je puisses m'agripper et ressortir plus facilement. J'avais maudit ce caillou qui m'avait fait trébucher pour plonger dans le lac. Malgré la chaleur étouffante et la force des rayons du soleil dans la journée, la grande surface d'eau n'était pas très chaude et encore moins quand la nuit était tombée.

Ca va, tu n'as pas trop froid?

J'étais frigorifiée et je tremblais, mes habits étaient trempés. Kiyo et les familiers étaient autour de moi pour essayer de me réchauffer, Kiyo voyait bien que cela ne suffisait pas alors il sortit de sa poche un stylo de lumière avec lequelle il écrivit quelque chose dans le ciel.

Script Solid!!! Fire!!

J'étais épatée, grâce à ce petit stylo il avait pu écrire un mot dans le ciel qui permettait de me réchauffer. Il avait prononcer les mots "script solid", je fis rapidement le rapprochement: une écriture solide. Son pouvoir permettait donc d'écrire quelque chose qui devenait solide. Kiyo était un garçon très intelligent qui devait sans doute connaître un tas de langues pour maîtriser ce pouvoir.
Mes habits séchaient très rapidement et même les familiers profitaient de ce doux feu pour se réchauffer. Nous étions assez loin du sort, je ne voulais même pas imaginer les dégâts que cela pouvait produire avec un simple contact de la peau.
Il fallait impérativement rentrer au dortoir avant que le couvre-feu soit annoncé. Kiyo avait l'air inquiet au propos de ma chute, il me demanda:

Ta chambre, c'est laquelle?

La chambre 6 couloir numéro 1

Je m'étais foulée la cheville, je n'arrivais plus à me lever. Kiyo m'aida à me relever puis Arlequin me porta. Nous marchions en direction du bâtiment annexe pour rejoindre les chambres. Arlequin me posa devant les portes du bâtiment. Je regardai Kiyo en le remerciant de m'avoir aidée à ressortir de l'eau. Nous montions les escaliers, puis lorsque nous fûmes devant ma chambre je le remerciai de m'avoir raccompagner. Je le regardai, je rougissais.

Bonne nuit Kiyo.

Arlequin prit dans ses bras le petit Nico, il le serrai contre lui, ils devaient sans doute bien s'apprécier tous les deux  ce qui me fis plaisir.
Kiyo et Nico nous souhaitèrent aussi une bonne nuit, Arlequin les salua d'un grand geste de la main. Kiyo et Nico disparurent dans le silence et l'obscurité du grand couloir...
Le beau jeune homme paraissait encore mystérieux à mes yeux mais il était très séduisant et attirant. J'avais hâte de le revoir le lendemain lors d'une journée de classe.

[RP terminé]