Beau temps au RDV. Sors ton maillot o/ Il va faire très chaud ~ 35 ° à prévoir en après-midi.

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☼ Sayuri Hesediel & Izaya Kanzoku → "Miss Hesediel traine avec d'autres garçons dans le dos de son mari... Elle a été surprise dans les bras d'un homme blond, elle pleurait et semblait bien le connaitre. Serait-ce son amant ?"
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☼ Izaya Kanzoku → On raconte que le bureau du professeur d'anglais a été saccagé par une explosion et un effondrement de toutes les surfaces métalliques. Mauvais coup ou vengeance personnelle?
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 Un pari est un pari ... Rendez-vous improbable entre colocataires ! [Alecto]

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MessageSujet: Un pari est un pari ... Rendez-vous improbable entre colocataires ! [Alecto] Un pari est un pari ... Rendez-vous improbable entre colocataires ! [Alecto] Icon_minitimeLun 16 Juin - 3:18


Invitation forcée.




Ma sortie hier soir pour me changer les idées m'avait semblé être une bonne idée. En fin de compte, j'aurais jamais dû envoyer un message au Commando. Je me retrouvais avec un pari à la con sur les bras, un mal de crâne intense, une humeur de chien parce que le soleil et le bruit de fond m'avaient réveillée, et parce que j'avais mal au dos. Je me souvenais de presque tout ce qui s'est passé cette nuit. Et de la soirée d'hier. Mouais, comme je m'y attendais, ce n'était malheureusement pas un cauchemar. Oh et puis merde, j'avais pas envie de bouger. Je tirais l'aile de Mikhail sur moi. Il dormait encore ce gros volatile … Stupide soleil. Vu la luminosité, il devait être vers les dix heures. Ou onze. J'étais pas à une heure près, surtout que je n'avais pas cours aujourd'hui. Peut-être serait-ce le cas de Kintaro et d'Alecto. Ou seulement de l'un d'eux. Ou même aucun … Chose que je n'espérais pas vraiment. Je fermais de nouveau les yeux en grognant et pestant contre le mal de crâne. J'aurais peut-être dû moins boire. Non seulement ça m'aurait évité cette gueule de bois, mais en plus je suis certaine que j'aurais eu des preuves de la tricherie d'Aaz et de Stan aux cartes. Enfoirés, vous me le paierez, je le jure. Jamais je n'aurais dû vous parler de ce qui s'était passé, et encore moins le passage avec Alecto et sa belle nuisette violette en satin. Humpf, cette pensée associée à l'image de mes souvenirs me fit frissonner un peu. Je la chassai en secouant la tête et en me blottissant encore plus cotre mon familier qui me tenait chaud.


Bon, il semblerait qu'Aaz me surveille avec mon ombre aujourd'hui. Et j'étais certaine que ce crétin traînera Stan avec lui pour qu'ils se moquent en direct, mais de loin, de moi. Tsssk. J'espère pour vous que vous serez trèèès bien planqués, parce que si je vous vois en train de vous marrer, j'vous éclate en public. Oh je me maudissais de leur avoir parlé. Et ça se dit être vos amis, c'est du joli. Puisque j'avais perdu de façon très louche aux cartes, et qu'on avait parié quelques conneries, je devais inviter Alecto à sortir avec moi toute une journée en ville. Et Aaz, ce vil sadique, avait précisé que je devrais être GENTILLE et AGREABLE avec elle. Lui faire des compliments, lui sourire, tout ça tout ça. Conneries ouais ! J'avais encore du mal à digérer la destruction de mon lit et l'invasion de mon espace vital par mes deux nouveaux colocataires. Même si ma colère était retombée, ma mauvaise humeur par rapport à ça s'entassait avec celle que j'avais à cause de mon réveil prématuré. Chose qui m'irritait actuellement et m'empêchait de dormir. Et comme je n'arrivais pas à me rendormir, encore un peu fatiguée, ça m'énervait davantage. Vous avez dit cercle vicieux ? Tout à fait.


Au bout d'une demi-heure peut-être, à bout de nerf et toute ma patience ayant été utilisée, j'abandonnai. Je m'extirpai de l'étreinte de Mikhail, toujours endormi, et me dirigeai vers le studio en m'étirant. Quel chanceux ce gros tas volant … Lui, quand il dormait, impossible de le réveiller. J'aimerais avoir cette chance. Un rien me réveille, excepté lorsque les planètes sont alignées un soir d'éclipse totale et qu'auparavant j'ai mangé une pizza tout en faisant le poirier et que … Bon ok, pas la peine d'en rajouter, c'était rare que je dorme si profondément que rien ne me réveille. Je priais pour qu'Alecto et Kintaro soient partis. J'entrais dans le studio sans avoir eu besoin de déverrouiller la porte. Naturellement, je pensais que l'un d'eux avait sciemment laissé ouvert pour moi. Ou peut-être pas. Après avoir refermé en silence la porte, j'examinai les lieux, d'un air embrumé. Il ne semblait y avoir personne … Tant mieux. Je marchais en direction de ma chambre, tout en traînant des pieds. Je n'avais même pas fait attention à s'il y avait quelqu'un ou pas. Je pris mes affaires, et alla dans la salle de bain. J'avais besoin d'une douche pour me réveiller. Là encore, sans faire attention, je commençai à me déshabiller, face à la porte, et donc sans voir ce qu'il y avait derrière moi, par habitude. Et mon dieu, j'aurais dû faire attention. Ce n'est qu'après avoir lentement fait tomber ma robe, détaché mes cheveux, enlevé mes chaussettes hautes et que j'avais commencé à enlever mon soutien-gorge qu'une sensation très, TRES désagréable me saisit. Je me retournai et buguai quelques secondes, fixant Alecto, qui se tenait là, devant moi, en train de me regarder. Je clignais des yeux. Un énorme blanc s'installa entre nous, avant que je commence à bafouiller, gênée.



« Que … Mais … Mais qu'est-ce … Pourquoi t'es ici !? Mais me mate pas bordel ! »


Ma voix était un étrange mélange de panique, d'embarras et un peu de colère. Pas contre la jeune femme cependant, mais contre moi et ma stupidité. Eh voilà Zero, tu as trop pris tes marques, tu as baissé tag arde, et te voila en train de faire un strip-tease involontaire à une collègue. Ca, plus les événements d'hier soir, bravo. BRAVO. En même temps que j'avais prononcé ces mots, je me couvris par réflexe l'entrejambe et la poitrine, bien qu'elles soient toutes les deux masquées par mes sous-vêtements noirs en dentelle. Je cherchai une serviette des yeux, et la saisit avant de m'enrouler dedans, et de sortir de la pièce en claquant la porte. Mon dieu mon dieu mon dieu. Je m'adossai au mur juste à côté et me laissa glisser tout le long, jusqu'à m'asseoir au sol. Je me tapais un peu le crâne. Oh qu'est-ce que je m'en voulais d'avoir été si imprudente … J'avais le visage écarlate de honte et de gêne. Finalement, après m'être un peu reprise quelques instants plus tard, j'adressai la parole à Alecto par porte interposée.


« Préviens-moi quand t'as fini, j'ai envie de me laver. Et j'en ai besoin, alors si tu pouvais te grouiller un peu ... »


Je me relevai et alla vers la table du salon, sur laquelle était entreposées quelques viennoiseries restantes. Hum. Mon ventre se manifesta à cet instant. J'en pris une ou deux, prenant place là où je m'installais d'habitude. Et toutes sortes de questions m'assaillirent l'esprit. Qu'a-t-elle pensé en me voyant en train de me déshabiller devant elle, comme ça, sans crier gare ? Pourquoi elle ne s'est pas manifestée avant ? Et si elle m'avait laissé faire justement pour se rincer l’œil à son tour ? Ou encore, me prenait-elle pour une exhibitionniste ? Je priais de toutes mes forces pour que ce ne soit pas le cas. Mais d'ailleurs, pourquoi ça m'affecte autant, ce qu'elle pense !? C'était juste une simple erreur, je ne savais pas qu'elle était encore là ! Mais qu'elle ne se fasse pas de fausses idées sur moi, quand même. Si elle se mettait à parler, les rumeurs circulaient très vite à Tadakai. J'étais encore assise, perdue dans mes pensées contradictoires lorsqu'elle m'informa que la salle de bain était libre. Je lui lança un regard que je voulais assuré, mais au final il fut fuyant et gêné.


« ...Faut que j'te parle après ma douche. C'est important. Oh et puis non, je te le dis maintenant. »


Quitte à se débarrasser de ce foutu pari, autant le faire maintenant … Ca m'emmerdait dans ce cas précis, mais j'avais beaucoup de fierté et d'honneur. Même s'ils avaient triché, j'avais parié, et jem e devais de l'honorer. Qu'on me protège pour ce que j'allais dire …


« Alecto, est-ce que tu … veux bien sortir avec moi ? Enfin j'veux dire … Sortir en ville quoi. Ne va surtout pas t'imaginer quoi que ce soit d'autre. Je … veux … juste passer une après-midi en ville. Et j'me suis dit du coup, pourquoi pas t'inviter pour … essayer de repartir sur de meilleures bases … J'te laisse réfléchir pendant que je me douche. Et t'en fais pas pour le lit, il sera livré de toute façon devant le studio, alors on peut s'absenter, rien que toi et moi. »


Je me levai en vitesse et me précipitai vers la salle de bain, dans laquelle je m'enferma à double tour. Bordel c'était un échec total. Non, pire, échec monumental et honteux. Et puis, c'était quoi ce "rien que toi et moi" niais au possible !? Qu'on me tue  là, maintenant, tout de suite. Non seulement je n'avais pas été moi-même, mais en plus je me suis embrouillée, je l'ai peut-être embrouillée également … Et surtout, j'avais eu tellement l'air mal à l'aise et gênée … Putain ! Je DEVAIS me reprendre urgemment. Qu'est-ce qu'il m'arrivait !? Je crois que je préférerais affronter la mort plutôt que cette sensation bizarre et franchement désagréable. Je fis couler l'eau, me déshabillant entièrement, jetant un œil à la porte pour être sûre que cette fois j'étais bel et bien seule, puis je m'installai dans la baignoire, sous le jet d'eau. Je prenais un peu de temps, pour retarder l'échéance. Tout était un prétexte pour gagner du temps, et donc en passer moins avec elle. Pitié, que ma torture se termine rapidement … Je mis vingt bonnes minutes, peut-être même une demi-heure à me doucher et me sécher corps et cheveux. Me brossant les dents, puis les cheveux que je nouai également avec mon ruban noir, je m'habillai, avant de sortir de la pièce, le cœur lourd et pleine d'appréhension. Alecto était toujours là … Mon portable vibra sur le meuble à côté. Un message d'Aaz je parie … Bingo. Troll de m… Il était en train de nous espionner le petit enfoiré ! « Allez Pétunia, il faut SOURIRE 8D ». Voilà son message. Aazlaaroth Finnegan, demain, on te reconnaîtra plus. Serrant la mâchoire, puis fixant Alecto, j'inspirai un bon coup, puis expirai, longuement, doucement. Finalement, je fis une esquisse de sourire en direction de la jeune femme aux cheveux violets, qui me regardait. Je soutenais son regard cette fois. D'une voix qui se voulait la plus bienveillante possible – et vu ma tension actuelle, je doute fort que le résultat ait été probant – je m’enquérais de connaître sa réponse à ma proposition.


« Alors, tu veux venir avec moi ? »


Alecto, je t'en supplie, refuse. Si tu veux que je te vénère, refuse sur-le-champ. Mais évidemment, comme la chance ne m'a jamais souri, et que je pense que t'es trop gentille et naïve pour refuser, tu vas accepter, hein ? Je crois qu'au fond, j'ai peur que tu dises oui. J'ai peur de ces sensations bizarres. Et ça me donne des fourmis dans les bras, les mains et les jambes. Aaah, quelle vie de merde.

© CN.JUNE, NEVER UTOPIA
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MessageSujet: Re: Un pari est un pari ... Rendez-vous improbable entre colocataires ! [Alecto] Un pari est un pari ... Rendez-vous improbable entre colocataires ! [Alecto] Icon_minitimeMar 17 Juin - 14:18

Un pari est un pari ... Rendez-vous improbable entre colocataires ! [Alecto] 820893Sanstitre2


 A brand new world!
Pv Alecto| Zero



En rentrant j'avais pu parler un peu avec Kintaro, avec tout le chahut d'hier nous n'en avions pas vraiment eut le temps à vrai dire. Nous avons fait un peu connaissance, échanger des banalités, parler des élèves etc. Lui aussi était relativement nouveau, il était arrivé il y a peu et avait donné son premier cours dans la semaine. Pour ma part je commençais les cours dans trois jours, j'avais tout préparé pour être prête et donner mon maximum. Espérons que je serais meilleure prof que colloc' et que j'arriverais à me faire entendre par ses adolescents. Sinon je serais forcée de leur montrer une facette peu reluisante de ma personnalité.

Kintaro  partit se laver puis il se rendit à ses cours. Je m'assis sur le canapé ou Daxter avait décidé de faire la grasse mat' a priori. Qu'allais je bien pouvoir faire aujourd'hui? Je ne connaissait personne à part mes colloc' alors pour une sortie c'était un peu rapé. Et puis sortir toute seule c'était pas très amusant. En même temps pas sûr que Kintaro veuille faire les boutiques avec une fille, surtout après sa journée de boulot. Quant à Zero elle n'était pas rentrée et avait dormi dieu seul sait où...J'espère qu'il ne lui était rien arrivé. En fait je ne devais pas trop m'en faire,  je devais plutôt plaindre la personne qui oserait l'attaquer, surtout si elle n'a pas de pouvoirs magiques  pour se protéger.

Au bout d'un moment à fixer le vide d'un air absent, je décidai qu'il était temps de prendre une bonne douche! J'attachais mes cheveux en chignon serré, ôta ma nuisette satiné et passa sous le jet d'eau. J'étais optimiste, comme je n'avais rien à faire aujourd'hui, je rangerai mes affaires, préparerai le repas pour mes collègues, ferait un peu de ménage et je discuterais avec Daxter de son attitude. J'enfilais une robe d'été violette et blanche, oui je sais j'aimais le violet et alors, acheva mon maquillage puis mit mes vêtement d'hier dans la bannette à linge sale. C'est alors que je fut surprise par l'entrée de Zero. Je n'avais pas mit le verrou, me pensant seule. Elle aussi se croyait seule on dirait, elle commença à se déshabiller et je fut vite mal à l'aise.

-Wow wow wow!!! Je suis là je te signale!

Elle se figea et je cru que j'allais recevoir un cataclysme en pleine figure. D'abord hier elle m'avait regardée étrangement toute la soirée, comme si ma présence la dérangeait, et maintenant elle se désapait devant moi. On a quand même pas élevé les cochons ensemble à ce que je sache! Et cette fois ce n'était pas de ma faute! Contrairement à ce qu'elle pouvait dire, je ne matais pas ni rien, je l'avais juste sous les yeux en ptite tenue en dentelle. Je ferma les yeux par reflexe, prête à m'en prendre une, m ais je fut la porte qui claqua. Quand je rouvris les yeux, ma colloc avait disparue, on aurait presque pu croire que j'avais rêver mais non. Elle allait encore plus me mépriser à présent!! Je m'appuya surle lavabo, face au miroir et me donna l'ordre suivant :

-Allez Alecto, tu es forte, tu va lui tenir tête! Va la voir et ne t'excuse surtout pas! Sois imposante.

Je sortit de la salle de bain, tentant de me contrôler et de me donner de la contenance. Je dit d'un ton neutre que la salle de bain était libre si elle le souhaitait. Ce à quoi elle me répondit qu'elle avait besoin de me parler. Pour m'engueuler encore? Sérieux, cette fille me mettais la pression non stop, j'allais exploser si ça continuait. oh ? Elle me proposait elle même de faire les magasins? J'avais la berlue ou quoi ? Elle passe du chaud au froid comme ça sans explications... Elle avait perdu un pari ou quoi?

-Euh oui, oui je crois que ça me ferais très plaisir mais...Je pensais que tu me détestais alors je suis un peu étonnée.

Elle parti sous la douche avant que je pu vraiment formuler une réponse définitive. Alors je m'étais trompée à son sujet...Elle était peut être simplement énervée hier soir, de plus Daxter lui avait manqué de respect ouvertement alors elle avait craqué. Au point de nous exploser littéralement la figure, mais elle devait juste être démonstrative. Je souris enfin, ma journée allait être sympa et puis j'apprendrais à connaitre Zero et nous pourrions devenir amies! Elle sortit de la sale de bain et me demanda une réponse définitive à laquelle je ne put que répondre un grand OUI.

-Je suis d'accord, je suis contente que tu m'accorde une seconde chance! Promis j'essayerai de ne pas être trop maladroite, et je laisse Daxter ici. D'ailleurs il a l'air d'être parti pour dormir pendant un moment. Alors tu m'emmène où? Je n'ai pas souvent fait les boutiques, je me contentais de dire ce dont j'avais besoin et on me l'apportait. C'est cher ici? Et on y va à pied, en métro, à dos de dragon? J'ai jamais...Oh pardon...Je parle trop c'est ça? Mais je suis tellement contente! Vous avez un labo à visiter?

J'enfilais des bottines tout gaie. Puis prit une veste  assortie à ma tenue et enfin mon sac à main. Je déposais un baiser sur le front de Daxter et prit la direction de la sortie. J'avais tellement hâte de découvrir la ville. Je n'aperçut pas Mikhail en revanche, avait il dormit avec sa maitresse? Dans ce cas il n'avait peut être pas survécut à la nuit. Non, je devais arrêter de penser comme ça! Nous sortîmes du pensionnat et arrivèrent assez rapidement dans le centre ville. Ce n'était pas si loin du pensionnat en fin de compte! Un grand centre commercial se dressait devant nous, je le pointais du doigt en disant :

-On commence par là?  J'ai envie de m'acheter de tout! Et toi, tu veux acheter quoi?


Codée par Pomette

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MessageSujet: Re: Un pari est un pari ... Rendez-vous improbable entre colocataires ! [Alecto] Un pari est un pari ... Rendez-vous improbable entre colocataires ! [Alecto] Icon_minitimeVen 20 Juin - 0:06


Faites que ça s'arrête. Vite.




Je ne la sentais pas du tout cette journée. Commencer par un mal de crâne, un pari à deux balles à faire alors que je n'en ai strictement aucune envie, un strip-tease involontaire à une fille certes jolie, mais que je ne connaissais que depuis une journée, même moins … Ouais, ça sentait la journée pourrie. Bon, au moins elle aura eu la décence de ne pas me mater quand je m'étais déshabillée. De toute façon, pour le coup, je n'étais pas en colère contre elle, mais contre moi. Cela dit, je lui offrais un point bonus pour avoir fermé les yeux. Par contre, son faux air neutre et froid, ça ne lui allait vraiment pas. Ca se voyait comme le nez au milieu de la figure qu'elle se donnait un genre. Déjà, je la sentais surprise par ma proposition, et assez enthousiaste. Cette fois, c'était clair et net, j'étais foutue. Elle allait dire oui.


Dans la salle de bain, je pus en profiter pour prendre un cachet contre le mal de tête, et en prévision, des médicaments contre ma maladie mentale. Si je surmontais cette épreuve, je jure que je ne parierai plus jamais quand j'ai trop bu. La douche me fit un bien énorme. Au calme. Je la faisais durer le plus longtemps possible, sans trop abuser sinon Alecto allait encore s'inquiéter et ça allait vite me gonfler. J'étais maintenant totalement réveillée, le mal de tête s'en allait petit à petit … Parfait. J'enfilais une robe identique à celle que je portais d'habitude, mais rouge cette fois. Un peu de changement dans les couleurs c'était bien aussi. Et quand je revins vers elle, mon faux air amical sur le visage, je savais déjà sa réponse. Je détestais faire l'hypocrite. Mais là, j'étais liée par la loi sacrée du pari perdu. L'honneur, c'est l'honneur …


… et effectivement, le moulin à paroles se lança. Une seconde chance ? Je crois que tu rêves un peu là, ma grande. Et évidemment que tu laisses ta putain de bestiole ici, tu crois quand même pas qu'on va l'emmener en ville, si !? C'était un coup à se faire choper ça. Et quand un mage se fait repérer, c'est le bordel pour réparer ses conneries … Quant à ta maladresse, tant que tu ne me refais pas le même coup que mon lit aujourd'hui, ça me va. Bon sang, si jamais tu explosais une allée entière dans un magasin, on allait encore en parler pendant des plombes à Tadakai. Où je t'emmène, où je t'emmène, mais j'en sais rien moi ! Et arrête de débiter autant à la seconde … T'as jamais … Ma parole coupa ma pensée.



« … Et si tu te la f…. Alecto s'il te plaît, doucement sur le débit de paroles. Oui, exactement, tu parles trop là. Ca dépend de quel labo tu parles, mais c'est pas là qu'on va aller pour l'instant, hein. On va juste se contenter d'aller tranquillement en ville et de … de … faire les magasins, je suppose. Et de manger un truc en fin d'après-midi. Et éventuellement après être revenues pour installer le lit ... »


Je pris une grande inspiration. Je débitais ça en mode automatique, mais là, ce qui allait sortir, j'avais percuté que ça allait sortir. Et mon dieu, c'était dur. Que JE dise ça, c'était le pompon. A tous les coups, j'allais recevoir une pluie de messages toute la journée de la part d'un troll puant, me rappelant ce moment et se permettant de me dire quoi faire. Du genre « Et oublie pas de payer tout surtout ! ». Ouais ouais, la ferme, ou tu te prendras une correction que tu seras pas prêt d'oublier.


« … on ira peut-être manger un truc à un restaurant. 'fin on verra pour ça hein. Ca dépendra. »


Bon, c'était lancé. Au moins, on ne pouvait pas me reprocher de jouer la gentille. Dommage que ce soit contre mon gré. Je ne me reconnaissais vraiment, mais alors vraiment pas. Et quelque part, ça me pesait d'être hypocrite. Ca me créait un petit cas de conscience aussi, parce qu'Alecto allait penser des choses qui seront fausses. Non, je ne te donnais pas de seconde chance. Non, je n'étais pas gentille au fond. Oui, je vais continuer à t'en mettre plein la tronche dès demain si tu m'énerves. Oui tu ne comprendras pas et ça va te paumer. Mais quitte à ce que ça se produise, je t'avouerais que c'était un pari perdu, tu me détesteras et je m'en ficherais. Tu ne seras pas la seule, ni la première, encore moins la dernière. Parce que tu ne me connaissais pas. Tu ne savais pas ce que j'ai traversé, pourquoi je suis comme ça, et ce qui m'arrivera. Et bien sûr, ne compte pas sur moi pour te le dire. Quelque part, j'en voulais à Aaz et Stan de m'imposer ça. Et aussi à moi-même. Je ferais certainement mieux de tout avouer là maintenant, avant que la journée n'ait commencé. Mais c'était trop tard. A présent, Alecto avait de trop grosses attente et semblait toute heureuse. Autant essayer de lui donner une bonne journée. Tant pis pour demain et l'avenir, si jamais elle doit me détester, elle me détestera et puis voilà, ça ne me fera pas pleurer, ça ne me fera strictement rien. En soupirant, j'enfilai moi aussi mes chaussures, mais pas de sac. J'avais deux poches dans cette robe, à l'intérieur. J'y glissai carte bancaire et téléphone, avant de rejoindre ma colocataire dehors. La porte fermée à clé, je lui adressai la parole.


« Surtout, joue-la cool quand on sera sorties du pensionnat. Si on te voit utiliser ton pouvoir, c'est terminé. Mais ça, tu dois t'en douter. »


Je fus silencieuse tout le long du trajet. De toute façon, je ne savais même pas quoi dire. Peut-être que je devais essayer de m'intéresser un tant soit peu à elle. Ca ferait un sujet de discussion. Oui, mais voilà,je ne savais pas quoi demander. Ce quej e savais déjà me suffisait. Alecto. Cheveux violets. Tatouage en forme de III sur le front. Colocataire. Familier très emmerdant. Le reste, soit ça ne m'intéressait pas, soit je n'avais pas envie de me poser la question. La seule chose qui me titillais l'esprit, c'était pourquoi lorsqu'elle s'est présentée à nous la première fois, elle avait dit s'appeler Three et non pas Alecto. Mais mon instinct me disait que ce n'était pas le moment de lui demander ça. Après tout, je devais être « gentille ». Sans avoir pu lui parler un minimum, nous arrivâmes vite au centre commercial de Nara. Eh bien soit, ce serait là qu'on irait en premier … Elle voulait s'acheter de tout. Ouais ben j'espère que ton compte en banque est suffisamment fourni pour ça. Quoi que j'allais peut-être être forcée de qui payer une ou deux choses … Si jamais ça arrivait, je connaîtrais les coupables. Qu'est-ce que je veux m'acheter … Un flingue pour me tirer une balle et en finir le plus vite possible avec ce pari ?


« J'en sais rien. Faudrait peut-être que je me rachète quelques vêtements et sous-vêtements. Le reste, on verra. Vas-y, j'te suis. »


J'avais presque oublié la règle d'or de cette journée. Ma première phrase avait été dite d'un ton neutre, la deuxième d'un air sympathique, avec en bonus un petit sourire. Je suivis donc Alecto jusqu'au premier magasin. Un magasin de vêtements justement. Génial. Me voilà à faire la vraie fille qui emmène une copine faire les boutiques. Je grinçai des dents intérieurement, souriant à l'extérieur. Surtout, rester calme. Vu que j'avais pris des cachets pour ça, ça devrait aller … Tant qu'elle ne me crée pas un cataclysme et qu'elle me détruit quoi que ce soit.


« Tu sais ce qui t'intéresse ? J'suppose que t'as jamais fait les boutiques alors je vais quand même te dire un truc qui risque de te sauver la vie. T'as des cabines pour te changer. Fais juste gaffe à pas entrer dans une déjà occupée. Et si tu le savais déjà, excuse-moi. »


Mieux valait prévenir que guérir de toute façon. Je me contentais de suivre Alecto dans les rayons, de jeter des coups d’œil anecdotiques aux vêtements présents. Je n'avais qu'une seule envie : rentrer. Mais ça n'allait pas être tout de suite … On était parties depuis une vingtaine de minutes. Midi approchait. Encore un peu plus de douze heures à tenir … Allez Zero, courage. Si tu arrives à surmonter ça, plus rien ne te résistera. Je fis quelques compliments plus ou moins honnêtes à Alecto quand elle me montrait des robes. Curieusement, j'étais plus emballée lorsqu'elle me montrait du violet.


« Ouais, ça te va bien. Ca s'accorde avec tes cheveux. »


Mon portable vibra. Allez, encore du troll je parie. En levant les yeux au ciel, j'y jetai un coup d’œil rapide. « Ca s'accorde avec tes cheveux, sérieusement ? Mais c'est nul ça, on est certains que tu peux mieux faire, allez, fais un effort 8D ». Ha. Ha. Ha. Le seul effort que je vais faire c'est celui de te faire ressembler à un tableau de Picasso, Aazlaaroth. Alecto me montra autre chose, violet encore. Ok, tu veux voir du compliment ? Prenez-vous ça dans la tronche.


« C'est super ça ! Essaie-le, je suis certaine que t'auras l'air d'une déesse avec. Mais il m'a peut-être l'air d'être trop grand … Au pire tu prendras la taille en-dessous. »


J'avais totalement feint l'engouement. Certes, cela lui allait bien. Même très bien. Sauf que voilà, je n'étais clairement pas démonstrative. Quelque chose me plaît chez quelqu'un ? Je le gratifie juste d'un « pas mal ». Même si j'adore. Au moins, la personne en face ne prend pas le melon et ne me prend pas le chou. Tant de légumes dans la même pensée … On sentait l'heure de manger qui approchait petit à petit. Bref. Laissant Alecto dans une cabine, je m'attardais sur les sous-vêtements. Je n'en avais pas spécialement besoin, mais bon. La dentelle me faisait un peu le même effet que la nuisette de ma colocataire. Je pris deux ou trois ensembles, un noir et rouge, un noir simple et un autre violet. Pourquoi violet d'ailleurs ? Je n'avais rien de violet dans ma garde-robe. Sûrement un effet Alecto ça … Tss. Je vis également un débardeur blanc avec un motif floral sur tout le côté, noir, qui me plaisait, ainsi qu'une jupe longue assortie. Ca me plaisait bien … Pourquoi ne pas l'essayer ? Je regagnai une cabine, celle qui se situait collée contre celle de ma coloc'.


Je fermai du mieux que je pouvais le rideau, puis commençai à retirer ma robe. J'entendis le rideau à côté de l'autre cabine s'ouvrir, puis se refermer à nouveau. Peu de temps après. Bon, peut-être qu'elle avait changé d'avis ou qu'elle voulait réessayer … Ou que quelqu'un lui avait pris sa place. Alecto, ne te trompe pas. Ne va pas dans cette cabine. Ni la mienne, surtout qu'elle n'est pas totalement fermée, la faute à ce foutu rideau d'ailleurs. Mais comme il n'y avait presque personne dans l'allée … Ca devrait aller. Evidemment, le miroir de ma cabine était cassé, j'allais donc devoir sortir pour voir ce que ça donnait. Je soupirai, et me retournai, tirant un peu le rideau. Et là, je tombai nez à nez avec elle. J'espère pour elle qu'elle ne se rinçait pas l’œil ...



« Tu sais, si tu voulais la cabine, t'étais pas obligée d'attendre à même pas un mètre devant. Enfin bref. Je vais voir ce que ça donne, je reviens. »


Je refermai derrière moi le rideau, par habitude. Heureusement qu'il y avait un miroir de plein pied dehors, à côté des cabines. Ouais, ça m'allait bien … Hum … Moi qui étais partie dans l'optique de ne rien prendre, me voilà avec un débardeur et une jupe … Et j'avais laissé les sous-vêtements qui s'ajouteront probablement à la liste. Je rejoignis ma cabine, et tomba nez à nez avec Alecto. Je l'observais, sans trop comprendre.


« … Je peux savoir ce que tu fous ? Je t'ai dit que je revenais … T'aurais pu attendre, mer… quand même. M'enfin, tant pis. Ferme les yeux s'il te plaît. »


J'étais assez incommodée des regards des autres, alors j'avais envie de me changer en vitesse. Je me sentais plus habillée avec ma robe tout de même. C'était stupide, mais je me sentais plus protégée, plus en sécurité. Me déshabillant, sans vérifier si Alecto me regardait ou non, j'enfilai à nouveau ma robe rouge. J'essaierai les sous-vêtements plus tard. Je sortis, et attendis qu'elle en fasse de même. Je sentis un peu de rouge sur mes joues, et mon cœur battre un peu plus vite. Cette proximité soudaine et intime, encore une fois, sûrement. Rah, va au diable ! J'ai pas demandé à ressentir des trucs, et c'est ta faute ! La prochaine étape c'est quoi ? Que tu me pelotes et que j'en fasse de même ? Pitié, faites que ça n'arrive jamais.

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MessageSujet: Re: Un pari est un pari ... Rendez-vous improbable entre colocataires ! [Alecto] Un pari est un pari ... Rendez-vous improbable entre colocataires ! [Alecto] Icon_minitimeVen 20 Juin - 10:43

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 Shopping Madness
Pv Alecto| Zero




J'avais essayé de me calmer et de parler un peu moins, je ne voulais pas saouler Zero de mon flot de parole. mais j'était contente. Même si j'vais l'impression qu'elle se forçait et qu'elle n'était pas très naturelle, ça me faisait plaisir. Personne ne passait de temps avec moi en dehors du "travail" avant. Je n'éprouvais pas le besoin ni l'envie de sortir dehors et tout enfant, j'étais souvent allitée ou malade à cause du traitement. En plus, mon pouvoir étant très instable j'avais toujours peur de le manifester devant une foule d'humain normaux. Que me serait il arrivé s c'était le cas? Encore des expérience? J'étais un cobaye malgré tout. Même si un écho se faisait entendre en moi "Je suis une personne, Alecto est une personne". Et on allait au restaurant!

-C'est vrai on va aller au restaurant?! Super! Il faut que je m'achète une belle robe alors, parce que je suis allée peu de fois dans ces endroits mais les gens étaient toujours habillés, moi on me prêtais la robe d'une collègue.

Je soupirais de joie, Zero devait me trouver bizarre à être aussi heureuse pour pas grand chose, mais le simple fait qu'on m'accepte suffisait à mon bonheur. Faire les magasins, aller au restaurant, discuter, j'avais manqué ça auparavant? Pourtant je n'ai jamais eu l'impression d'être malheureuse ou de manquer de quoi que ce soit. Comme c'était étrange... C'est comme je j'avais d'une vie dans une autre, et l'ancien temps me paraissait loin, si loin. Peut être que ma colocataire se montrait aussi gentille pour se faire pardonner d'hier. Il fallait que j'arrête de l'encenser comme ça où j'allais vraiment la mettre mal à l'aise. Et puis j'allais rencontrer d'autre personne alors mon point de vue allait se relativiser. Mais j'ai assez d'une Zero!

C'est marrant quand je parlais à ma nouvelle amie, j'avais l'impression qu'elle voulait dire quelque chose mais que c'était une autre phrase qui sortait de sa bouche, contrairement à hier ou elle débitait des horreurs en bloc. Peut être qu'elle avait un passé difficile, ou encore qu'elle subissait un traitement lourd qui lui pesait sur le moral. J'avais très envie d'en savoir plus sur elle, qu'elle me parle un peu de sa vie, de son passé, de sa rencontre avec Mikhail. Je voulais apprendre à la connaitre tout comme je voulait connaitre Kintaro. Ensuite je pourrait me faire pleins d'ami et les connaitre tous. Mais comment réagiront il à mon histoire? Déjà le fait que j'ai été achetée, il vont peut être pas comprendre...Alors le reste j'ose pas imaginer. J'ai l'impression que ça pourrait déranger des personnes.

-Il me faut une belle robe pour les sorties, un maillot de bain car je n'en ai pas. Et puis aussi un nouveau pull parce que j'ai laissé le seul que j'avais emporté à Daxter.  Pour les vêtements ça devrait suffire, après tout je n'ai pas encore eut de salaire!

Je commençais à sélectionner plusieurs tenues avant de m'attaquer aux maillots. C'est dingue il y avait tellement de choix, et c'était bien mieux de pouvoir voir les vêtements en vrai. Au centre, je faisait toutes mes commandes par catalogue ou par Internet. Où alors on allait m'acheter deux trois trucs quand ça pressait. Là je pouvais prendre mon temps pour choisir, toucher les matière, examiner les couleurs etc. Ma colocataire n'avait pas l'air aussi enjouée que moi, elle devait avoir l'habitude de faire les boutiques et du coup elle n'était plus aussi emballée que moi. Elle me dicta les règles de bonne conduite des cabines d'essayage, c'est vrai que je pouvais essayer les vêtements! Oh lala mais ça allait me prendre des heures pour me décider et pour tout essayer. J'avais sélectionné un panel de robes : La classique robe noir, deux blanche assez sage, et deux violettes. Il fallait que je me sorte de ces deux couleurs mais je n'y pouvais rien, j'aimais accorder ses deux couleurs ensemble et puis à cause de mes cheveux, on me disait toujours que ça m'allait bien. C'est sûr que quand on avait une telle couleur de cheveux, on me pouvais pas porter du bleu ciel, du orange, ou je ne sais qu'elle couleur.

Je reposais deux robes et n'en prit que 3 en cabines, Le compliment de Zero avait était adorable. On ne m'avait jamais complimentée sur ma beauté, ou peut être dans la rue les rares fois ou je sortais. Mais là c'était franc et direct. J'essayais de ne pas rougir et suivit mon amie en cabine. Celle ci vérifia que j'étais bien au bon endroit avant de bifurquer dans un autre rayon. Quant à moi, place aux essayages. J'enfilais la petite robe noir, un modèle simple et passe partout avec de la dentelle. En faisant un demi tour je vis que le bas de la robe était très court. Je me penchais un peu en avant et bingo, on avait une belle vue sur ma culotte. Je l'ôtais et essayais la blanche. Ce qui est bien avec le blanc c'est que peut importe la couleur de vos sous vêtement, on les verra.  Si vous n'en mettez pas, ça se verra aussi. En plus elle avait un décolleté plongeant que j'avais bien du mal à remplir.  J'essayais de donner du volume à ma poitrine en  la serrant avec mes mains mais rien à faire, j'étais mal pourvue.

Je pris alors la violette et sortit de la cabine pour attendre Zero devant la sienne. Elle sortit et me fit une remarque que je n'avais pas bien saisit. Je ne faisais que l'attendre je ne me voyais pas aller me perdre à l'autre bout du magasin pour ça. Elle sortit avec une tenue qui l'adoucissait. Si je lui disais ça elle ne voudrait peut être pas la prendre, alors je me contentais de lui sourire. Je jetais un regard a la robe qu'il me restais, c'était quand même bête de ne pas l'essayer. Je filais alors dans la cabine et l'enfila. Impeccable! Elle marquait ma taille, partait en évasé ce qui mettait mes jambes en valeur et le haut était bustier. Parfait pour quelqu'un comme moi, qui ne pouvait pas remplir un décolleté décemment. Je remit ma tenue du jour et Zero revint juste après. Nous nous retrouvâmes nez à nez à nouveau. Elle me demanda de fermer les yeux le temps que je me change...Ça fait quand même deux fois dans la même journée qu'elle se déshabille devant moi, j'allais finir par croire qu'elle le faisait exprès mais bon, ça non plus j'allais pas lui dire.

-Tu sais je pouvais sortir tout  simplement hein.

J'avais l'impression d'être une enfant qui joue à cache cache. J'entrouvris un oeil et vit qu'elle n'avais pas terminer, je le refermais aussitôt. Elle en avait de la chance elle, elle était bien faite de partout. Mis à part son caractère un peu colérique. Oh mais maintenant que j'y pensais, elle serait vraiment bien dans la robe blanche décolleté! Elle pouvais l'essayer au moins. Quand elle eut fini et sortit de la cabine je lui dit

-Tiens, j'ai essayé celle ci mais je n'ai pas assez de poitrine pour la mettre...Par contre je pense qu'elle t'irait bien! Le blanc est une jolie couleur pour toi et tu as des formes plus généreuse que les mienne.

Je lui tendis la robe ne sachant pas si elle voulais l'essayer ou pas. Je regardais un peu les maillots et les pulls mais rien ne me tapait dans l'oeil. Arrivée à la caisse il était temps de payer les achats. Je ne pensas pas que faire du shopping était aussi cher, 100 Kamas pour une robe de soirée...Bon il fallait bien en passer par là, je mis la main au porte monnaie et prit mon sac. Mission suivante, les chaussures.

-Zero, il me semble que la boutique là bas à une collection été très variée, on trouve des chaussures et des maillots! On peut y aller?

Pour le pull je pouvais laisser tomber, en période estivale j'aurais du mal à en trouver un. Tant pis ça attendra l'hiver. J'entrai donc dans la boutique qui proposait des chaussures de plages, mais aussi quelque paires plus chic. Dans le fond du magasin se trouvaient des maillots et quelque sous vêtements. Je ne pensais pas qu'il existait autant de modèle différents pour des maillots de bain! Des une pièce, bikini, trikini, décolletés devant, derrière, échancrés, shorty, string, brassière etc. Je pris des modèles qui me plaisaient et parti en cabine en emportant Zero pour avoir son avis.

-Je ne vais jamais me baigner, je sais juste nager...Tu préfère lequel?

Je faisait un véritable défilé de couleur, de forme, de matière même. Je ne pouvais pas me résoudre à choisir, entre les pois, les rayés, les unis, les motifs tout était trop joli. D'ailleurs il me semble qu'au pensionnat il y avait un lac, une piscine, des sources thermales... Pleins d'endroits pour me baigner.

-Tu va en essayer Zero? Ou tu en a déjà un? Je vais complexer si tu te met en maillot à coté de moi! Le choix est vraiment compliqué ceci dit...

Entre 20 et 30 kamas le maillot, je n'avais pas trop  le choix, il fallait que j'en choisissent un, et que je sois raisonnable. Après tout j'avais bien envie de me payer une paire de chaussure aussi. et pourquoi pas un sac. Non!! Rai-so-nable j'ai dit et puis je devais garder des sous pour le resto !






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MessageSujet: Re: Un pari est un pari ... Rendez-vous improbable entre colocataires ! [Alecto] Un pari est un pari ... Rendez-vous improbable entre colocataires ! [Alecto] Icon_minitimeLun 23 Juin - 13:43


Round 2, ready ? NOSEBLEED !




Ma patience s'épuisait petit à petit. Ce n'était pas forcément de la faute d'Alecto, mais voilà. Faire les magasins contre mon gré, pour honorer un pari, en recevant des messages intempestifs sur mon téléphone, plus les sensations désagréables que je ressentais faisaient souffler la cocotte minute, qui n'allait pas tarder à exploser. Ce qui voulait dire que je n'allais pas honorer mon pari, et que donc mon honneur ne prendrait un sacré coup. Et ça, je ne le permettrais pas. C'est donc une fois de plus à contrecœur que je pris quelques pilules, en attendant qu'Alecto sorte à son tour de la cabine. Ca m'éviterait de créer une tornade hurlante en plein magasin. J'eus le temps de repenser à ce qu'elle m'avait dit un peu plus tôt. On lui prêtait des affaires ? Encore une sombre histoire avec son passé, ça. Je profiterais de l'éventuel restaurant pour lui poser ces questions … Ou à un autre moment, cela dépendrait de l'ambiance.


Alecto avait vraiment la folie acheteuse … C'était dingue le nombre de tenues qu'elle me sortait au visage. Et vas-y que j'veux une robe, et vas-y que j'veux aussi un pull et un maillot de bain … Claque un mois de salaires en fringues tant que t'y es … De toute façon on trouvera le moyen de te faire obtenir une avance. Cette situation devenait malsaine à mes yeux. Ce pari allait trop loin. Je ne sais pas pourquoi, mais je sentais que cette fin de soirée allait sacrément me peser sur la conscience. Et ça ne me ferait absolument pas rire. La pauvre, elle était si … naïve … Elle ne se doutait probablement même pas des vraies raisons qui m'ont poussées à l'inviter. C'était triste pour elle. Je commençais un peu à culpabiliser, et les médicaments que j'avais ingurgité ne m'aidaient pas à me sentir mieux. Elle me tira de mes pensées en revenant vers moi, et en me tendant une robe blanche. Effectivement, à en juger par sa poitrine et le modèle qu'elle avait pris, niveau rembourrage, elle allait avoir du mal. Je haussai les épaules et pris la robe. Pourquoi pas l'essayer, pour lui faire plaisir … Mais vu le décolleté … Je veux bien porter des trucs sexys, mais y'avait des limites. Je l'examinai après l'avoir dépliée, mais une vibration me fit grogner un coup. Sortant mon portable, je pus constater que j'allais devoir la prendre, qu'elle me plaise ou non, pour « faire plaisir à Alecto, et qui sait, l'utiliser pour une soirée olé-olé ». Cette dernière idée me fit gravement tiquer. Elle et moi ? En pleine action ? HA ! Ha, ha, ha, ha …



« ...ha ha ha ha ... »


Je riais nerveusement à voix haute, en remettant mon portable à sa place. Quelle idée à la con … Mais elle me dérangeait plus qu'elle ne le devrait. Me reprenant, un peu gênée, je me dirigeai vers la cabine et ferma le rideau. J'enfilai en vitesse la robe, comme il faut, soigneusement. La vache ce que c'était plongeant. Je fronçai les sourcils en regardant en détail cette robe. Excepté le décolleté, elle me plaisait bien. Non mais franchement … Il attirait tout de suite les regards. C'était dérangeant. Mais de toute façon je n'avais pas le choix et j'allais devoir la prendre … Ca me ferait trois vêtements d'achetés. Je sortis tout de même avec la robe, pour montrer à Alecto ce que ça donnait. J'espérais juste qu'elle ne fixerait pas ma poitrine trop longtemps. Ou même qu'elle la fixe tout court, en fait. Je tournais sur moi-même pour lui faire voir derrière.


« Alors ? J'pense que je vais la prendre. »


Après qu'elle ait fini de me faire part de ses commentaires, je retournai m'habiller. Direction la caisse cette fois. Nous payâmes nos achats, et ma colocataire me fit part de ses envies d'aller voir les chaussures et les maillots. Bon, elle était moins chiante que ce que je pensais, tout de même. Je m'attendais à l'archétype de la fille fan de mode, mais pas vraiment en fin de compte. Tant mieux, j'aurais pas supporté un deuxième round sinon. Faire les boutiques, j'aime bien, mais pas longtemps et à petite dose. Avec cette journée, ça allait être l'intoxication pour le mois.


« Ouais, si tu veux. »


Et voilà, je me laissais encore emmener. J'étais toujours réticente, mais moins qu'au début cela dit. Je savais qu'Alecto faisait de gros efforts pour être agréable avec moi. Je ne lui rendais pas vraiment justice puisque je me cachais derrière une fausse « joie », si on peut appeler ce truc immonde dont je faisais preuve actuellement comme tel. Booon, ok, j'allais faire un effort supplémentaire. Elle me traîna une fois de plus vers les cabines, pas loin des maillots de bain. Je n'en avais pas, parce que je n'allais jamais me baigner. Les seuls moments où j'allais dans de l'eau, ailleurs que dans mon bain, c'était quand je tombais dans un lac ou quelque chose de la même famille. Souvent à cause de Mikhail d'ailleurs. Pourquoi ne pas en prendre un … Au cas où. J'en pris trois, un tout noir, très simple en deux pièces, un blanc une pièce ouvert sur le ventre et les côtes, ainsi qu'un autre de la même couleur, arborant un motif floral rouge sur le bonnet droit. Heh, au moins, le côté droit sera assorti … Je pourrais commencer un bouquet. A peine eus-je le temps de sourire devant ma propre stupidité que la jeune femme aux cheveux violets me tira avec elle dans la cabine. Mais … Pourquoi ? Juste pourquoi ? J'avais un peu bugué sur le coup, je devais l'avouer. Soit c'était moi, soit on se retrouvait souvent depuis ce matin dans des situations assez intimes et qui pourraient porter à confusion. Le fantasme des cabines d'essayage, c'était commun à pas mal de monde à ce qu'il paraît. Heureusement que personne ne nous avait vu rentrer ensemble … Excepté deux crétins, mais s'ils disaient quoi que ce soit, je leur botterai le cul si fort qu'ils iront embrasser la face cachée de la Lune.


Elle me fit un vrai défilé, mais ce qui attirait le plus mon œil valide, c'était surtout sa silhouette. Et son parfum me distrayait. Cette sensation horrible me reprenait. J'avais des fourmis dans les mains et dans les jambes. J'essayais de me concentrer un maximum sur ce qu'elle me montrait. Je ne fis même pas attention à l'information qu'elle m'avait donnée sur le fait qu'elle savait juste nager, mais qu'elle ne se baignait jamais. J'étais juste obnubilée par … Par je ne sais quoi d'ailleurs. Un long silence s'était installé entre sa question et ma réponse, que je formulai maladroitement en bredouillant un peu.



« Ah, euh … Beuh … Le jaune en shorty, j'aime bien, il te va bien et … Le noir échancré aussi, le violet décolleté est super sex … Heum … Te va super bien ... »


Mon dieu ça n'allait plus. Je me sentais rougir, en imaginant un vrai essayage. Evidemment on ne pouvait pas les essayer directement, elle les avait juste posé sur elle. Mais mon imagination travaillait activement en la dénudant et en la laissant uniquement en maillot. Maillot string … Oh. Là. Là. Je crois qu'Alecto devait faire face à une absence de ma part. J'imaginais sa peau, ruisselante d'eau, je la voyais en train de nager, dans tous les maillots qu'elle venait de me montrer. Je crois qu'en dehors de mes pensées, dans la réalité, je saignais du nez. Ascenseur émotionnel, avec les nerfs tantôt à vif, tantôt reposés, ça ne faisait pas vraiment un bon mélange. Effectivement, je sentis un peu de sang couler de ma narine, ce qui me tira de mes divagations. Et j'avais remarqué que le bout des doigts de mes deux mains touchaient sa taille, de part et d'autre de sa silhouette fine, directement sur sa peau. Cela avait dû être un contact doux parce que je ne l'avais même pas ressenti. Oh merde, merde, merde. Je retirai ma main vivement, et bredouillais dans un charabia incompréhensible des excuses. Ok Zero, c'est l'heure de dégager et de te recentrer.


« … Je reviens. Bouge pas, deux secondes ... »


Je sortis en vitesse, et chercha un mouchoir dans ma poche. J'en avais toujours un paquet, dans l'éventualité où mon pouvoir s'activerait quand il ne le fallait pas. Pour le coup, c'était mon imagination qu'il fallait blâmer. Je m'assis quelques instants sur un banc proche, et pressa ma narine avec le mouchoir pour stopper le saignement. Mon cœur battait plus vite, ma respiration s'était accélérée, et mon visage était chaud. Qu'est-ce que tout ça voulait dire ? C'était Alecto qui me mettait dans cet état ou quoi !? J'avais la trouille. J'identifiais toutes ces sensations désagréables comme étant une terreur panique. Je crois que je commençais à y voir un peu plus clair … Je crois que j'étais attirée physiquement par Alecto, et que j'étais terrorisée par cette attirance, parce que je ne connaissais rien à ce domaine, et que je ne m'y étais jamais intéressée. J'avais peur de m'attacher au final à elle, et que ce soit réciproque. J'allais mourir, et si une autre personne qu'Aazzlaaroth et Stanislav s'attachaient à moi, ça créerait plus de peine que nécessaire. Je ne méritais pas qu'on verse une larme pour ma disparition.


Le saignement se stoppa. Je rejoignis la cabine, où elle m'attendait. Je redoutais de la revoir avec tous ces maillots, mais au final, ça se passa plutôt calmement. Ce fut à mon tour d'essayer mes prises. Silencieusement, je les examinais sur mon corps, par-dessus mes vêtements. Ils me plaisaient tous les trois … J'allais les prendre. Je les montrais tout de même à ma colocataire en même temps.



« Je te paierai tes maillots. Pas la peine de dire quoi que ce soit ni de me rembourser. Pour le peu de kamas que je balance dans les vêtements, autant que ça serve. »


Un ton qui ne laissait aucune protestation possible, en restant courtois et plus ou moins doux. Tout dépendait du point de vue j'imagine.


« Je ne vois pas pourquoi tu devrais complexer, Alecto. On s'en fout sérieusement de la taille des seins. Ok, les miens sont plus gros, et alors ? Ta taille de poitrine me convient parfaitement. »


Attends, quoi ? « Me » convient ? Fait chier, rattrape-toi Zero, ou elle va vraiment suspecter un truc !


« Enfin j'veux dire, je trouve que ça te correspond très bien, hein. Tu es très bien comme tu es. »


Un silence pesant planait sur la cabine. Est-ce qu'elle se doutait de quelque chose ? Est-ce qu'elle m'en voulait de l'avoir touchée ? Qu'est-ce qu'elle avait ressenti ? J'avais l'impression d'être une putain d'adolescente toute émoustillée et anxieuse à l'approche de son fantasme actuel de prince charmant. Je me détestais encore plus en cet instant. J'étais différente, j'étais fragile, j'étais mal à l'aise … Comme si j'avais la sensation d'agir naturellement, mais sans me reconnaître. C'était vraiment infect comme sensations et sentiments. Il fallait que je trouve de quoi m'échapper de cette intimité. Je crus voir une lueur différente dans les yeux de ma coloc, ce qui m'inquiétait encore plus. Ca y est, j'étais cramée, finie, terminée. Pitié, faites qu'elle n'ait pas compris et que sa naïveté la rattrape …


« Bon, euh … O-on y va ? Je croyais que tu voulais voir les chaussures ... »


Je voulais partir de cette cabine. Je voulais mettre une distance de sécurité entre Alecto et moi. Là, devoir rester à moins de trente centimètres d'elle, respirant son parfum et fixant son corps bêtement, c'en était trop. Et pourtant, je restais paralysée, je ne bougeais plus. Pourquoi ? POURQUOI BORDEL DE MERDE !? MAIS SOOOOORS, ZERO, SORS ! LA CLEPSYDRE, ALERTE !

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MessageSujet: Re: Un pari est un pari ... Rendez-vous improbable entre colocataires ! [Alecto] Un pari est un pari ... Rendez-vous improbable entre colocataires ! [Alecto] Icon_minitimeVen 27 Juin - 14:55

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 Physiquement
Pv Alecto| Zero



Me voila là donc de nouveau face à face avec un terrible ennemi : mon reflet. Non pas que je me trouvais belle ou moche, grosse ou maigre, petite ou grande. En fait je n'aimais juste pas me voir, et subir ce renvoi forcé de mon image. C'était bizarre de se voir dans un miroir, parce qu'on prend alors conscience que l'on existe au yeux des autres, que l'on véhicule tel style, tel apparence, et que notre visage donne telle ou telle expression. Je reflétais souvent peu d'expression d'ailleurs, on me le reprochait souvent au centre. "Sourit Three", "Ai un peu l'air contente", "Tu n'es ni triste, ni joyeuse, comme c'est étrange". Je m'en fichait du physique et des expressions tant que j'étais utile à quelqu'un. C'est le plus important pour moi.

Des ses maillots de bain qui plus est, j'observais chaque partie de mon corps. Les hommes sont tous fait à peu près de la même façon. Mais pourquoi y a t'il autant de différence chez mes femmes? La couleur des cheveux, la longueur, la coupe. Oui violet ce n'était pas banal, mais je m'étais simplement trompé en voulant faire une couleur car mes cheveux blanchissaient prématurément. La couleur à raté et je me suis retrouvée avec les cheveux violets. Mais tout le monde trouvais que ça m'allait bien, ça me distinguait des autres. Quand je sortais on m'appelais Violet (à l'anglaise). J'avais l'impression d'être quelqu'un avec une vraie personnalité.

Il y avait ensuite les formes. Certaines femmes étaient pulpeuse comme Zero, avec une poitrine généreuse, des lèvres charnues, et de belles hanches gracieuse. D'autre était des ptites crevettes comme moi. Peu pourvues en haut, pour rebondie des hanche et du fessiers, mais menue donc ça passait inaperçu. Et enfin il y avait les planche à pain. C'est comme ça qu'on les appelaient, les femmes dépourvue de formes, plates de partout, sans poitrine, sans hanche, sans chute de rein, sans fessier. Finalement je me situais au milieu, et l'avantage c'est que j'entrais dans tout. J'ouvrais le rideau pour avoir l'avis de Zero. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle avait l'air mal à l'aise, comme si elle s'étouffait avec rien.

-Zero ça va tu es sûre? Tu es toute rouge, tu veux prendre l'air?

Elle avait les joues enflammées, du mal à parler comme si elle suffoquait! Oh non, si ça se trouve elle était asthmatique, où elle faisait une allergie à quelque chose. Peut être avait il refait la peinture et elle était sensible aux composants? Pour cacher son problème elle me fit une avalanche de compliment qui du coup, n'était peut être pas mérité? Je ne sais pas trop. Bon je prendrais le noir pour changer du violet! N'empêche en regardant bien j'aurais pu penser que Zero présentait les symptôme d'un personne amoureuse. Les mains qui tremblent, les joues rouges, la voix qui bégaye, le front un peu suant. Elle avait peut être remarqué un bel homme pas loin et je l'avais gênée d'un coup, sacré Zero!

Moi je n'étais jamais tombée amoureuse. Je n'en avais pas eu spécialement l'occasion et puis je me fichais un peu de mes sentiments. En fait je n'étais pas intéressée par les choses de l'amour. J'étais curieuse de tout mais pas de ça. Je préférais des choses concrètes à expérimenter, des choses réelles qu'on pouvait toucher, observer, enfermer. L'amour c'était si vaporeux, si abstrait. Une simple notion que l'on à raccordé à un sentiment pour excuser la présence impie de désir sexuel. C'était une chose qui m'était inconnue et pour laquelle je n'attachait ni intérêt, ni enthousiasme. Après un bref contact physique Zero parti en trombe du magasin me laissant perplexe avec mes maillots.

-Euh...Bon. Je vais me rhabiller alors.

Quand Zero revint, elle avait reprit des couleurs plus habituelle, elle devait être un peu étourdie. Avec la chaleur, les magasins, le ventre vide, pas étonnant qu'elle est eu un pti coup de mou. Je remarquais un peu de sang sous sa narine. Elle avait saigner du nez? C'était peut être plus grave que ce que je pensais. Il fallait que je la ménage un peu au lieu de la faire courir partout pour céder à tout mes caprices! Je ne devais pas oublier qu'elle était malade, même si je en connaissais pas tout les détails. Il faudrait qu'elle m'en dise plus à ce sujet, que j'évite de trop m'en faire et que je sache comment m'y prendre avec elle en cas de pépins.

-C'est très gentil de payer, ça me gène un peu mais si tu insiste. Je suis contente qu'on s'entende aussi bien toi et moi, mais tu es sûre que ça va hein? Tu me dis si tu veux rentrer parce que tu as l'air mal au point. Sans vouloir t'offenser.

Bon apparemment elle était ok pour continuer mais mo je culpabilisait un peu pour le coup. Tant pis pour les chaussures on verra ça un autre jour, allons plutôt manger un morceau ou rentrer au studio parc e que la elle ne me rassurait pas. Je me voyais mal appeler Kintaro pour m'aider si elle faisait une syncope, encore moins Mikhail. "Oui bien sûr j'appelle son dragon pour qu'il vienne la chercher. Vous pouvez ouvrir le toit du centre commercial?". Bah voyons.

-Je pense qu'on ferais mieux de sortir un peu! Tu veux aller manger maintenant ou repasser à l'appart voir si le lit a été livré? Ils m'ont dit "assez tôt" au téléphone. On fait comme tu veux.

Après tout j'avais déjà fait des achats qui m'allaient très bien, j'ai de quoi me baigner au cas où et de quoi paraître présentable pour les occasions! N'empêche, à peine arrivée, déjà dans les boutiques. Une vraie fille, je n'avais pas eu de mal à m'habituer à ma vie de loisirs. Restait à voir comment je m'en sortirais avec ma vie de professeur. Mlle Noctis, ça claquait quand même. Je me demandais si Zero était aussi terrifiante avec ses élèves. Mon dieu les pauvres, ils devaient en prendre plein la tête. Kintaro devait être plus doux je pense. En souriant, je suivit ma colocataire qui m'emmenait vers notre nouvelle destination.


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MessageSujet: Re: Un pari est un pari ... Rendez-vous improbable entre colocataires ! [Alecto] Un pari est un pari ... Rendez-vous improbable entre colocataires ! [Alecto] Icon_minitimeSam 28 Juin - 5:40


Quelle conne je suis.




Il se passait tellement de choses dans ma tête que c'était devenu un vrai capharnaüm. Le bordel à l'état pur, le chaos, l'anarchie, tout ce que vous voulez. Alecto semblait tellement être à des milliers … Non, des milliards d'années lumières de se douter de ce qui se tramait dans ma tête. Elle semblait neutre, et très peu expressive. Ca contrastait tellement avec son enthousiasme du moment … Est-ce que c'est lié à ce qu'elle a vécu, ou simplement qu'elle a toujours été comme ça ? J'étais curieuse, bien plus que d'habitude. C'était forcément lié à l'effet qu'elle avait sur moi. Je crois vraiment que pour la première fois depuis fort longtemps, j'avais la trouille. Une peur panique. Et le hasard a voulu que ce soit probablement l'une des personnes les moins effrayantes du monde. David et Goliath le remake … Je devais vraiment avoir l'air bizarre. Et surtout elle ne devait pas comprendre la différence d'attitude que j'avais entre hier et aujourd'hui. En même temps, rien n'était logique. Hier, je voulais l'éjecter, pour ne pas dire la tuer. Aujourd'hui, je copine avec. Il y a de quoi se poser des questions légitimes.


Alecto me fit remarquer ma couleur de visage. Rouge sang, évidemment. Vu ma pâleur habituelle, ce changement de couleur était très visible chez moi, quand il se produisait. Ma raison ne fonctionnait plus correctement. Je ne pouvais plus réfléchir convenablement, et aligner des mots était devenu une véritable épreuve. C'était la peur combiné à cette nouvelle chose que je pouvais ressentir qui me faisait parler. M'éloigner me permit de me recentrer et de me tempérer un peu. Je tremblais. Tout mon corps était électrisé. Ca ne pouvait plus durer, je ne tiendrais plus très longtemps. En plus j'avais faim. Tout partait en vrille, je ne maîtrisais plus la situation. Au final, je suis clairement moins douée pour gérer l'inconnu que ce que je pensais …


M'isoler hors de la cabine fut bénéfique pour ma pauvre tête. Je tentais d'analyser ce qui se passait, calmement. C'était indéniable qu'Alecto m'attirait physiquement. Cela dit, ça fait vingt-quatre heures que je la connais, donc on oublie l'amour direct. Je ne crois pas, mais alors absolument pas au coup de foudre.Ne parlons même pas de coucher avec elle, j'étais encore vierge, et je comptais le rester jusqu'à m'être posée avec quelqu'un et que ça fonctionne bien avec. Oui, j'avais un côté romantique extrêmement profondément enfoui. Le premier qui rigole, je l'égorge, vu ? Je n'avais même encore jamais embrassé qui que ce soit, c'est dire. Alors quelle était cette attirance physique ? Je savais que j'avais peur de m'attacher à elle et que ce soit réciproque, vu le sort qui m'attendait. Cette peur trouvait naissance dans l'inconnu de mes sentiments et sensations. C'est vrai que jusqu'ici, je n'avais pas rencontré de femme qui me plaise autant physiquement que ma colocataire aux cheveux violets. C'était peut-être ça, en fin de compte. Puisqu'elle me plaisait, j'avais peur que cette attirance se transforme en quelque chose de plus intime … Mon dieu et en plus on allait probablement dormir ensemble. Je crois que cette nuit sera un passage important pour le futur … C'est à ce moment que je revins dans la cabine. Je crus capter de l'inquiétude dans ses yeux, qui se confirma dans sa voix.



« Sois pas gênée. Et oui, ça va. T'en fais pas pour moi, mais plutôt pour toi. Je sais me gérer, la preuve étant que je suis encore en vie après vingt-sept ans. Je vais bien, c'est juste la chaleur de la cabine qui a fait claquer des vaisseaux sanguins. Occupe-toi plutôt de toi. »


Je lisais dans ses yeux que mon discours n'avait eu aucun effet. Elle s'en faisait toujours pour moi. Je soupirai intérieurement. Alecto, t'es vraiment trop gentille. Fais juste gaffe à pas te faire bouffer, le monde dans lequel tu es maintenant est loin d'être aussi tendre que ce que t'as sûrement vécu jusqu'ici. Ici, c'est rempli de charognards et de renards. Penser ça revenait à se foutre de la charité, puisque j'étais moi-même en train de la tromper sur mon honnêteté. Cela dit, j'étais contrainte d'avouer qu'elle était plus supportable que ce que je pensais hier. Chose étonnante d'ailleurs, bien que ne pas dîner ce soir avec elle en tête à tête ne me posait aucun souci particulier, j'avais quand même envie de mener à bien ce projet. Egoïstement, puisque c'était pour mener à bien ma curiosité sur elle et mieux comprendre d'où venait mon attirance pour elle, mais je le souhaitais quand même. Je n'en pouvais plus de lui mentir. Nous étions sorties de la cabine, avec nos maillots que nous allions acheter, marchant l'une à côté de l'autre, nos bras se frôlant à chaque pas. Elle me dit qu'elle préférait sortir un peu, certainement pour me permettre d'aller à l'air frais. Tss. Elle proposait même carrément de rentrer, pour le lit. Bonne idée cela dit … Je pourrais me verser de l'eau sur la tête.


Dans une allée vide, soudainement, je la plaquais contre le mur, doucement, et la regarda droit dans les yeux, de mon œil rouge valide. Je la tenais fermement par les bras. Mon visage était proche du sien. Les deux autres guignols n'allaient certainement pas louper ça, mais là, je m'en foutais. Cette situation pouvait être interprétée de façon romantique, mais là, ça allait être l'opposé.



« Bon écoute, faut que je t'avoue un truc. J'en ai marre d'abuser de ta naïveté, et de pas être totalement franche avec toi. J'ai perdu un pari voilà pourquoi on fait les boutiques ensemble. »


Je marquai une petite pause, pour lui permettre d'éventuellement encaisser le choc. Je repris après un léger blanc.


« MAIS ! Chose vraiment étrange de mon point de vue, ça me déplaît pas plus que ça. Et avant que tu penses n'importe quoi, tout ce que je t'ai dit, c'était sincère. Surtout vis-à-vis de ton physique et des tenues que tu m'as montrées. Voilà, c'est tout. »


Je la lâchai et m'éloignai de son visage, l'air honteux, tournant la tête pour ne pas la fixer.J'étais un monstre d'avoir joué avec elle jusque là. Maintenant, j'avais remis les choses au clair.


« Tu devrais faire quelque chose pour ta naïveté. Ca t'empêchera de te faire avoir dans le futur par d'autres gens encore moins scrupuleux que moi. On va rentrer en passant prendre à manger. Cela dit, encore autre chose … Le dîner, ça faisait pas partie du pari. Et si t'as quand même envie d'y aller, ça tient toujours. Parce que tu m'intéresses quand même. »


Tout n'était pas mis à plat, mais ça ira pour le moment. Je n'allais pas lui parler de mon attitude quand j'étais proche d'elle physiquement, à moins qu'elle me le demande. J'en avais assez de ne pas jouer la carte de l'honnêteté avec elle. Ca se voyait clairement dans mon attitude que je regrettais de m'être comportée comme ça. Mon portable vibra, mais cette fois, j'ignorai le message. Tant pis, j'avais fait ma part du marché. J'avais emmené Alecto en rendez-vous pour faire les boutiques. Comme convenu, je lui ai payé ses affaires, et nous partîmes, en prenant au passage à manger. Là encore, j'avais avancé la monnaie. C'était le moins que je puisse faire. Elle me détesterait sûrement, mais ça n'allait pas me tuer. L'une comme l'autre, nous étions silencieuses. Je me demandais ce qui se passait dans sa tête. Quoi que … Mieux ne valait pas savoir. Lorsque nous arrivâmes devant mon … non, notre studio, le lit double était bel et bien là, livré avec un matelas. Bien …


« Bon, on va le monter. D'ailleurs, si cette nuit et les quelques suivantes, tu veux dormir seule, je comprendrais, et je te laisserai la place. On verra pour la suite. »


Nous le fîmes rentrer dans la pièce. Kintaro ne semblait pas être revenu, il devait don avoir cours. Tant mieux. Bon, on n'allait quand même pas monter ce lit dans le plus grand silence … Point positif, mon implosion de tout à l'heure avait calmé ces sensations désagréables. Examinant le plan, je sortis les outils nécessaires de leur place.


« Bon ...Chacun sa moitié, on réunira le tout après. Parle-moi un peu de ton passé, si t'en as envie. Ca m'intéresse. Si tu veux pas m'en parler, j'te force pas. Je crois que j'ai assez fait de conneries comme ça aujourd'hui ... »


Je grommelai un peu. Je ne lui avais pas encore présenté mes excuses. Je le faisais tellement peu d'ailleurs … Mais là, je n'avais pas envie de la blesser plus que ce que je ne l'avais déjà fait. Etrange.


« … et d'ailleurs, je m'en excuse. »


C'était chose faite maintenant. Si ça se trouve, j'étais moi aussi à des kilomètres de savoir ce qu'elle pensait. Et si elle ne m'en voulait même pas un peu ? Mouais, ne rêve pas trop, Zero. Ne rêve pas trop ...

© CN.JUNE, NEVER UTOPIA
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Un pari est un pari ... Rendez-vous improbable entre colocataires ! [Alecto]

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