La fragilité, quelle beauté

Alexander ce matin là en avait profité pour dormir un bon moment. Le jeune blond était exténué tout les soirs par l'ardeur de son travail en tant que jardinier. Son pouvoir puisant dans ses réserves d'énergie, il était très souvent crevé en fin de journée, et pour tout dire, son familier n'arrangeait pas les choses avec ses bêtises. Le jardinier n'en pouvait très souvent plus. Cependant, ce matin là c'était très différent. Le personnel avait le droit à sa journée de congé, et cela permit au jardinier de dormir jusqu'à 9h, lui qui d'habitude était déjà debout à 7h.

En se levant il allait directement sous la douche. Celle ci le mettrait de bonne humeur et le réveillerait. Il baillait encore un peu en allant sous celle ci. Il se lavait entièrement, puis se rasait, n'aimant pas avoir de poil dur sur le visage, surtout que les poils le vieillissait, lui qui n'avait que 22 ans. une fois sortit de celle ci, il regardait le temps à l’extérieur du studio. Il faisait beau, et semblait faire chaud. Il enfilait alors un t-shirt simple noir, pour une fois qu'il ne faisait pas attention a son matricule, avec un bermuda noir et gris, ainsi que des petites chaussettes et une paire de converses.

Une fois près, il sortit de son studio, son chat flottant a ses coté le taquinait un peu, mais Alexander ignorait parfaitement celui ci. Il sortait du bâtiment annexe, montant dans le bâtiment principal pour se rendre directement sur la terrasse. De celle ci on pouvait largement observer les jardins et profiter du soleil. En arrivant sur celle ci, son regard se posait directement sur une jeune femme accroupit au sol près du parterre de fleurs qu'il avait aménagé le jour précédent.

« Et mince... Zut alors! »

Alexander l'avait entendu parler. Elle semblait un peu troublée, c'est alors qu'il s'approcha de celle ci, et comprit rapidement qu'elle avait écrasé ses fleurs. Il rit un peu, maintenant accroupi à coté de la jeune femme, alors qu'il déposa son doigt sur le sol du petit parterre, et une lueurs verte vint entouré celui ci, revigorant toutes les fleurs qui avaient été écrasées.

« Je me suis permit, vous sembliez être embeter »

C'était d'un beau sourire que le blond adressa la parole à la jeune femme plutôt jolie dans ses habits blancs. Il se relevait et tendait sa main vers celle ci pour l'aider à se redresser.

« Alexander Keiling, jardinier, pour vous servir ~ »

Dit il en se présentant, toujours muni de son beau sourire.

La fragilité, quelle beauté

La jeune femme était d'une beauté assez enivrante. Alors qu'il aidait celle ci à se redresser, puisqu'elle était toujours au sol, il ne lâchait pas son regard envoutant de celui de la jeune femme dont il n'avait encore aucune idée du jolie nom qu'elle pourrait porter. Il ne réalisa pas plus qu'elle qu'il lui tenait encore la main.

« Merci, je m'appelle Naomi Asano. Je suis la secrétaire du pensionnat. Ravie de vous rencontrer. »

Naomi. Naomi Asano. Quel beau nom, la jeune femme le portait à ravir, Alexander ne pouvait le nier. Il n'arrivait pas à lâcher son si beau regard. Dieu non, il n'avais jamais été aussi enivrer par une seule femme. Celle ci lui lâcha la main peu après. Dieu sois loué se geste ramenait le beau blond sur terre qui se concentrait à nouveau.

« Votre nom vous vas à ravir Naomi, je ne suis pas ici depuis bien longtemps, pour tout dire je n'ai rencontre que peux de personne depuis ma présence dans le pensionnat ~ »

Le blond gardait une voix et un regard naturellement charmeur. Son coté dragueur prenait le dessus il fallait dire qu'avec une femme d'une telle beauté devant lui, il était dure de rester concentré.

« Désolée pour les plantes, j'étais venue à la terrasse pour me reposer et j'étais en train de bouquiner. Comme je n'aime pas arrêter am lecture sans finir les chapitres je lisais en marchant et manque de pot il y avait vos si jolies plantes... »

Le blond lâchait un petit rire naturel. Une grande lectrice, elle devait beaucoup passer de temps dans les bibliothèques. Lui ne lisait jamais pour tout dire, il n'était pas grand fan de lecture, cependant il en avait certaine connaissance, n'étant pas inculte pour autant.

« Il n'y a pas de mal voyons, je suis la pour réparer ses pauvres petites choses qui de toute façon fanent avec le temps.. »

Il prit un petit air mélancolique. Il détestait voir ses si belles créations mourir un peu plus chaque jour.

« C'est dommage que leurs beauté sois si éphémère .. »

Il regardait la jeune femme qui semblait déjà vouloir s'éloigner de lui. Il lui souriait cependant toujours de la même façon, ce sourire ne s’effacerait pas de si tôt. Il observait la jeune femme de haut en bas, observant chacune de ses courbes et de ses vêtements. Son sac à main signifiait surement qu'elle devait faire une course.

« On pourrait s'asseoir, histoire de parler un peu, qu'en dîtes vous?»

Le jardinier fut cependant un peu surprit de la proposition, et pourtant si ravi qu'elle le lui propose. Cela lui ferait de la compagnie, une excellente compagnie même. Il tendit son bras à la jeune femme tel un gentleman. Ayant vécu en Angleterre jusqu'à la découverte du pensionnat, il avait le style anglais parfais, malgré son éducation peu .. conventionnelle. Les enfants des rues n'avait pas se style si bien entretenu.

« C'est avec plaisir jeune demoiselle, votre compagnie me ferait un immense honneur. »

La jeune secrétaire avait l'air si sympathique, que pour rien au monde il aurait refusé de passer un peu de temps en compagnie de la ravissante jeune femme.

La fragilité, quelle beauté

Alexander souriait toujours. Il suivait donc la jeune fille du nom de Naomi jusqu'à une table où semblait déjà être installé un animal. Un chat. Il suivait donc celle ci, qui semblait être relativement à l'aise en présence du blond qui lui regardait la terrasse. Son premier jours de congé, il comptait bien en profiter, pour une fois qu'il n'avait pas à réparer les bêtises des élèves qui détruisaient son pauvre jardin en piétinant ses petites protégées ou encore en les arrachant.

La jeune fille entamait la conversation alors que le blond était légèrement plongé dans sa mélancolie habituelle à propos des fleurs.

« Alors dîtes moi, vous avez un pouvoir intéressant, est-ce celui de la maîtrise des plantes ? »


Alors qu'ils arrivèrent près de la table, le blond regardait l'animal qui y était allongé et qui semblait garder la place.

« C'est à peu près sa, en réalité mon pouvoir consiste a controler tout ce qui vient du sol. Je peux faire pousser tout ce que je désire, d'une petite fleurs à un énorme chêne, cependant, plus je choisis de faire gros, plus je serais faible. »

Le blond se posait en face de la jeune personne, tandis que le chat vint se poser soigneusement en face d'Alexander qui devina par sa présence qu'il s'agissait du familier de la jeune secrétaire.

« Oh, suis-je bête, j'ai oubliée de vous présenter Yukio mon familier. »

Alexander glissa alors une main sur le doux pelage de l'animal, souriant finement ensuite en le caressant avec délicatesse. Lui même avait un chat, mais celui ci devait encore dormir, c'était un paresseux fini, et le peu qu'il était réveillé lui servait à embêter le monde qui l'entourait.

« Je m'en serais douté »

Ajouta le blond qui souriait toujours à la jeune fille présente en face de lui.

« Enchanté toi aussi Yukio. Mais dites moi Naomi, en quoi consiste votre magie ? Je n'ai pas encore eu la chance de voir votre pouvoir ~ »

Demandait celui ci à la jeune fille. Il était tout aussi curieux de savoir quelle genre de magie pouvait bien appartenir à la jeune personne. Mais il était toujours en train de caresser le familier de celle ci, que le siens ne tarda pas à montrer le bout de son nez démoniaque. En un rien de temps un chat plutôt maigre au pelage gris et au sourire jusqu'aux oreilles vint se déposer sur la table. Il était apparut comme par " magie " après tout, son animal était doté d'un pouvoir d'apparition et disparition continuelle, se rendant constamment invisible et faisant tourner en bourrique ses victimes.

« Laissez moi vous présenter Cheshire, mon familier ~ »

Défini le blond à propos du chat qui vint rejoindre son maitre.

La fragilité, quelle beauté

Alexander continuait de caresser le chat de la jeune fille, son familier qui s'installait sur les genoux de son maitre, regardant d'un mauvais oeil le chat au poil soyeux, un peu le contraire de Cheshire qui était beaucoup trop maigre et maléfique pour s'entretenir réellement. Il regaardait cependant la jeune fille. Elle avait une rose dans les cheveux, et Azraël en claquant des doigts fit pousser une rose jusqu'à la table où les jeunes gens étaient posé, et il déposa soigneusement la rose qu'il coupa net dans le petit vase présent sur la table de la terrasse. Il venait de demander en quoi consistait la magie de la jeune personne.

« Mon pouvoir se nomme "The book of darkness" C'est un livre constitué de 666 pages me permettant de créer ce que je désire comme par exemple une tour ou bien un animal sauvage et féroce. Chaque page contient une formule qui me permet d'attaquer. Cependant je ne peux pas invoquer d'armes ou de sentiments. Le problème c'est que ce livre me draine de la magie même quand je ne me bas pas donc j'ai rapidement des coups de fatigue et j'ai dus mal à dormir la nuit... Sinon je maîtrise aussi la magie des soins ce qui est pratique quand je ne me sens pas bien... »

Le livre des ténèbres.. 666 pages. 666 ? Ce numéro il le connaissait plus que bien, puisqu'il l'avait tatouer sur l'avant bras. D'ailleurs celui ci était visible puisqu'il était en t-shirt. Il se demandait si la jeune femme y avait fait attention. 666 était le chiffre du diable, et pourtant il l'avait en tant que matricule. Les gardiens de prison qui l'avait tatouer, avaient volontairement choisis pour lui, vue la quantité de personne qu'il avait assassiné.

« C'est une magie assez impressionnante je trouve. Et elle ne doit pas être simple à vivre a ce que vous dite. Cependant le pouvoir de guérison peut s’avérer très utile je pense »

Le blond compatissait un peu. une si belle femme avec une telle magie, cela relevait de la torture. Une femme se devait d'avoir de beau pouvoir, et non une magie qui puise dans son énergie. Cependant le fait qu'elle puisse soignée des gens était beaucoup plus utile que la magie d'attaque.

Peu après qu'il est présenter son chat le jardinier sourit a la remarque de la jeune personne.

« Il est original ce chat ! »

Effectivement il l'était. Il avait sourire marqué jusqu'aux oreilles de félins qu'il possédaient toujours bien dresser sur sa grosse tête ronde. Il s'étirait un peu, alors qu'il caressait par moment le petit pelage aux poils court de son animal à lui qui ronronnait un peu. Le familier du blond n'était pas spécialement à l'aise et calin avec d'autres familier, surtout lorsque le familier de quelqu'un d'autre était plus soyeux que lui. Alexander le forçait à prendre des bains pour qu'il soit plus propre qu'à son habitude.

La fragilité, quelle beauté

Alexander continuait de caresser son animal tandis qu'il avait dit une petite remarque sur la magie de la jeune fille. Les manches de son t-shirt retombait légèrement sur son tatouage, tandis que la jeune femme posait ses yeux dessus. Le jardinier qui ne la lâchait pas du regard vit bien qu'elle cherchait a savoir quel numéro se cachait sous sa manche. Elle n'y avait donc pas fait attention précédemment. Le plus impressionnant c'était que le tatouage portait le même chiffre que la magie de la jeune femme.

« Vous permettez~ »

Le jeune blond regardait alors la surveillante se lever. Puisqu'elle s'approchait de son chat qui était encore sur les genoux du blond, l'animal se levait pour se poser sur la table à coté de la leurs et continuer sa sieste un peu plus loin. Elle soulevait sa manche et observait alors le numéro. Vue le regard de la jeune personne, elle ne s'attendait pas du tout à un tel numéro ainsi tatouer.

« D'où avez-vous ce tatouage? »

• Je me demandais si elle viendrai cette question ~ • Se dit le jardinier tandis qu'un sourire un peu malsain s'installait sur ses lèvres. Non loin de lui, son chat qui ne dormait que d'un œil tira le même sourire abominable. Voulait-elle réellement savoir ? Voulait-elle réellement confronter à un tel homme ?

« Ce tatouage ? ~ »

Il laissait un blanc, fixant de ses yeux jaunes vif tel un serpent, le regard de la jeune fille qui avait les yeux baissés sur son livre. Oserait-elle le regarder ? Écouter tout son passé ? Le blond se racla la gorge.

« Et bien.. C'est mon matricule. J'ai été désigné par ce numéro, lorsque je suis allez en prison. »

Il regardait toujours la jeune femme alors qu'il souriait de la même façon malsaine.

« J'étais payé pour assassiner. Lorsqu'on ma arrêté à Londres il y a 6ans, les gardiens on décidés de me poser se matricule, disant que j'étais le diable incarné. Ce n'était pas spécialement faux à cette époque, mais ma remise en liberté à changer mon .. mon mode de vie ? »

Il regardait la jeune fille, le coude sur la table, sa main tenant sa tête sans lâcher la jeune personne du regard. Resterait-elle en sa compagnie ? Partirait-elle en courant ? Cela l'amusait un peu qu'on lui pose cette question, bien qu'il avait réellement changer, il ne cherchait plus d'argent, ni de monde à tuer.

« Je suis navré que se sois un peu brusque, mais une question, entraine toujours une réponse ~ »

La fragilité, quelle beauté

Alexander fixait alors la jeune femme. Elle ne répondait pas, ne parlait pas. C'était une vérité lourde à apprendre. Certain partait en courant en sachant le passer du jeune homme. Il avait grandit dans des rues, l'argent pour lui était le seul moyen de pouvoir se payer un peu à manger. Et puis, être tueur à gages était bien payer, c'est d'ailleurs grâce à cet argent qu'il put partir pour le Japon et commencer une nouvelle vie.

« Pourquoi, comment cela se fait il que tu ai tué des innocents? »

Naomi semblait toute retourné, alors qu'Alexander la regardait, sans sourire désormait, juste une expression neutre, et ses yeux cachant un peu de tristesse.

« J'ai grandit dans les rues les plus pourris de Londres. Ma mère est morte à ma naissance, et mon père à dut mourir alcoolique. Ce sont des gamins de la rue qui m'ont élever. La dure lois des rues Londonienne oblige ceux qui sont les plus forts à tuer les plus faibles. C'est la lois du plus fort. J'ai appris à être l'un des forts, quand on est gamin on prend sa pour un jeu " Ouais je t'ai tuer ", mais jamais on ne se relève. J'ai tuer, beaucoup de gens, des innocents sans doute, beaucoup de corrompus et encore des sans cœurs. Quand on veux survivre, on est sans conscience, près a tout pour rester encore, et toujours dans ce monde, peu importe les enjeux. »

Il avait expliquer tout cela sur un ton calme, regardant la jeune personne dans les yeux qui laissait échapper une larme sur sa joue. Peut-être avait il parler trop brusquement. Le blond ne c'était jamais demander pourquoi il n'avait rien ressentit. L’ignorance par rapport à ceux que peut-être une famille, des proches ? Il n'avait jamais été proche de quelqu'un, pas de câlin, ni d'émotions, rien, tuer pour lui ne signifiait rien, lorsqu'il avait commencer.

« Quand on grandit sans famille, sans amis, on ne c'est pas ce que c'est qu'un proche, on ne se demande pas si on manque à quelqu'un. Quand j'ai tirer pour la première fois sur quelqu'un, j'étais trop jeune pour me demander si ce que j'avais fait était juste ou non. Je l'ai fait, c'est tout. C'était sa, ou moi même j'y restais. »

Il sortit de sa poche un paquet de mouchoir, et en tendit un à la jeune femme au regard craintif. il l'avait surement trop bousculer, par rapport aux propos qu'il avait dit. Il en était désolé, mais c'était comme ça, et pas autrement.

La fragilité, quelle beauté

La jeune femme avait son maquillage qui coulait le long de ses yeux. Il en était désolé de la bouleverser de cette manière. Mais vivre à Londres sans la moindre parcelle d'argent était beaucoup trop dur, pour tout le monde. Il y avait tellement de gens qui ne voyait pas la vrai vie dans cette horrible ville de l'enfer. Il avait eu de la chance, enfin si on peut dire. En prenant du recul ce n'était pas du tout la vie qu'il avait imaginer, mais le voila libre, il avait payer en peine de prison, et maintenant sa nouvelle vie commençait. La jeune femme se remaquillait un peu tandis qu'elle enchaina.  

« Mais pourquoi ne pas avoir fuit à cette époque ou bien demander de l'aide? »

Encore une question. Et la jeune femme posait des questions sur la vie qu'il aurai pu envisager si il n'avait pas tuer. Demander de l'aide ? c'etait sans doute une blague, la-bas le mot " aide " ne faisait pas du tout partit de leurs vocabulaires.

« De l'aide ? C'est inutile à Londres, personne ne vous écoute si vous n'êtes pas vêtu d'un costume Gucci ou encore Armani. Personne n'est la, vêtu de haillons vous êtes le rejet de la société. Demander la moindre pièce et vous recevrez une claque. La ville de Londres est l'enfer incarné pour les démunis. »

Le blond savait très bien de quoi il parlait. Il avait eu l’audace une fois de demander une petite pièce, et ce fut un de ses policier Londonien qui lui colla une gifle, en lui rappelant que les déchets n'adresse pas la parole aux gens de la haute société. Il avait retenu la leçon, les gens de la hautes société il les avait massacré. Cependant il n'avait pas fait ça pour le plaisir, mais pour survivre, et enfin avoir une vrai vie.

Il ne quittait pas la jeune femme des yeux, tandis que les siens aussi jaunes vifs qu'il soit cachaient à la fois de la terreur et de la tristesse. Il en avait eu peur de se passé, et le nombre de fois ou il avait tenté de s'en échapper, toutes avaient mal tournées. Ainsi lorsqu'il fut arrêté, il avait en réalité été trahi, il ne faisait donc plus confiance, plus assez pour être tranquille avec des personnes sans être méfiant.

La fragilité, quelle beauté

Le jardinier avait tout balancé sur son passé, tout ces horribles souvenirs qu'il s’efforçait de rejeter. Il le savait, qu'être un meurtrier lui vaudrai un lourd passé et des problèmes, mais au Japon, personne, personne ne connaissait ses souvenirs, pas les moindres, il était libre ici, et c'est pour cela qu'il y était venu. Par moment la curiosité était un vilain défaut, mais si il ne parlait pas relativement tôt de son passé aux gens qu'il fréquentait, il les perdrait sans doute pour ses atroces choses.

Naomi se relevait, Alexander lui, ne la quittait pas des yeux. Il se demandait ce qu'elle allait faire. Partir ? peut-être. Mais, il resta figé quelques instants lorsque celle ci déposait ses bras autour de lui. Il ne l'aurai jamais cru, qu'un jour il aurai un tel contact physique. Il n'était pas méchant, loin de là. Le blond toujours figé, fini par déposer sa tête contre l'épaule de la jeune femme, restant calmement posé dans le creux de celle ci.

« Ca a dut être affreux pour toi, je comprend mieux à présent mais maintenant tout a changé. Tu n'auras plus jamais besoin de tuer pour être accepté. »

La jeune femme avait raison. Plus besoin de tout cela désormais car sa nouvelle vie venait de commencer. Il déposa alors une mains dans le dos de celle ci puis releva la tête se reculant un peu pour pouvoir la regarder dans les yeux. Son regard était quelque peu humide, tant d'émotion après tant d'années seul, c'était trop.

« C'est pour cela que je suis venu ici, au Japon, pour oublier toute cette histoire. »

Le blond prit une des longues mèches rose-rouge de la jeune femme, et y approcha ses lèvres, pour y déposer un baiser. Il la regardait a nouveau dans les yeux ensuite.

« Merci, vraiment, de ne pas être partit, désolé encore de vous avoir fait pleurer .. »

Il l'a regardait avec un petit regard désolé, voulant vraiment s'excuser d'avoir causé tant de peine ou de surprise à la jeune femme qui l'acceptait tel qu'il était.

La fragilité, quelle beauté

Alexander regardait la jeune femme regagner sa place tandis qu'elle glissait sa mains dans ses cheveux rose-rouge. Il reprit un léger sourire tandis qu'il venait de s'excuser d'avoir causer du tord à la jolie jeune femme. Il regardait un peu aux alentours, personne n'avait fait attention à leurs discussion, et heureusement d'ailleurs, il n'avait pas réellement envie de mettre tout le pensionnat au courant de son incroyable et horrible passé.

« Que d'émotions, ce n'est pas un problème. Je pense que nous devrions nous tutoyer, qu'en pensez-vous? »

Naomi avait raison, ils avaient tout au plus deux ou trois ans d'écart, et étant tout deux membres du personnels, il était bien convenu que les deux personnes ce tutoient désormais. Il affichait maintenant un petit sourire paisible. L'ambiance était revenu à la normal, il pouvait se concentrer pleinement sur la jeune femme.

« Oui je pense que c'est une bonne idée Naomi ~ »

Le blond lui souriait alors avec à nouveau un peu de charme, tandis que son abominable familier revint sur les genoux de son maitre. Il demandait des caresses, choses qu'il n'avait pas eu de la journée ou presque, vue les quelques minutes plus tôt où le chat était encore sur les genoux du beau blond. La jeune femme relança de suite une nouvelle question.

« Mais sinon comment êtes vous arrivé dans ce pensionnat? »

Le blond réfléchis un instant, pour bien se remémorer tout les détails de son arrvié à Tadakai. Il prit un petit air concentré en grattouillant la tête poilu de son chat qui ronronnait très silencieusement, n'étant pas comme tout ses chats ordinaires qui ne faisait que ronronner fort.

« Comment ? Et bien.. il me semble que c'était après mon arrivée au Japon. Je cherchais un appartement convenable, mais ne connaissant rien au pays, je me suis perdu. J'ai passer le portail au fond d'une ruelle sombre, et la première chose que j'ai vue était Cheshire, qui m'a conduit jusqu'à l'admission ou j'ai postuler pour devenir le jardinier du pensionnat ~ »

Et oui, depuis qu'ils s'étaient rencontrer, l'animal et son maitre ne c'était pas quitté. Cheshire bien qu'il était doté d'un caractère désagréable, surveillait toujours son maitre, veillant à ce que celui ci ne manque de rien. Ces deux la étaient très complices, le chat pouvant parler, ce n'était pas la conversation qui manquaient entre eux.

« Et toi Naomi ? Comment as-tu trouvé le pensionnat ? »

La fragilité, quelle beauté

Alexander regardait la jeune femme, puis les élèves aux alentours qui s'amusaient à faire toute sorte de conneries, comme tout le monde à cet age. Il prit une cigarette dans le paquet qui se trouvait dans sa poche, et l'allumait. Un de ses grands défaults était d'être accro à la cigarette. Il s'étirait un peu, tirant une première bouffée de fumée, caressant la tête de son chat tout en regardant à nouveau la jeune femme dans cette paisible ambiance redevenu parfaitement calme. Il venait de demander à la jeune personne comment elle avait trouvée le pensionnat, et c'est ainsi qu'elle répondit.

La jeune femme avait expliquée toute son histoire au jardinier. Elle semblait avoir passée une bonne enfance, du moins, jusqu'à ce que ses parents ne l’envoie dans cette horrible école ou les fautes était punis de violence physique. Quelle horrible chose que de frapper un enfant. De toute ses victimes, Alexander n'avait jamais tuer une seule femme, ni un seul enfant. En tant qu'Assassin c'était un code d'honneur que de ne jamais toucher ni femme ni enfant. Le jardinier fut parcourut d'un frisson lorsqu'elle parlait de vouloir tuer ces parents, mais qu'elle n'en avait pas eu l'audace, ni la force. Il soufflait un peu de fumer, ne la coupant pas, attendant qu'elle est fini de parler pour reprendre. Elle continua, expliquant qu'elle avait réglée le problème en se mettant de même accord avec ses parents, finissant par avoir son bac, et déménager à Nara, où elle postulat dans le pensionnat.

« Tu as été très courageuse, d'avoir pu leurs parler, malgré ce qu'il ton fait. J'admire ta personne, vraiment »

Prononça le blond, ne voulant pas revenir sur le sujet de meurtre ou encore de violence physique. Il n'y avait rien de plus traumatisant pour un enfant que d'être battu, surtout lorsque celui ci était suffisamment grand pour ce rendre compte de ce que cela signifiait.

« Je ne sais pas si j'aurai eu le même courage pour la même situation »

Il écrasait sa cigarette qu'il venait de finir,  se penchant un peu vers la jeune femme, coude poser sur la table et sa main tenant sa tête; il la regardait attentivement, lui affichant un sourire charmeur mais admiratif, pour l'acte qu'elle c'était retenu de faire, pour ce qu'elle avait eu le courage de faire.

La fragilité, quelle beauté

La jeune femme venait d'énoncer toute son histoire au jardinier qui l'avait écouté avec attention et compassion. Elle non plus n'avait pas eu une jeunesse très enviable, malgré le fait qu'elle avait des parents qui c'était plus ou moins occupés d'elle durant sa jeunesse. Cependant, elle ne semblait pas très en accord avec le jardinier qui trouvait cela admirable que d'avoir réussit à énoncer le problème plutôt que d'y mettre fin en assassinant froidement ses géniteurs.

« De mon côté je ne trouve pas ça tellement admiratif, c'est plutôt une marque de faiblesse tu ne penses pas? »

D'ailleurs Naomi en énonça le problème. Une marque de faiblesse ? la faiblesse. Ce mot avait plus d'une fois résonné des nuits entières dans la tête du jardinier. Il était faible que de n'avoir pu se tirer plus tôt d'affaire, faible de ne pas avoir essayé de trouver une autre solution pour survivre. Bien qu'il n'y avait pas eu le choix, il s'en sentait faible.

« Non. Je ne suis pas d'accord. La faiblesse revient plutôt à être lâche. Tu as été forte. Imagine, tes parents assassinés par ta propre main. Aurai-ce été la meilleure solution ? Ils seraient mort, et tu aurai encore été dans ce pensionnat horrible parce qu'aucun autre adulte aurai prit la peine de t'en sortir. Alors, pour toi est ce réellement une faiblesse que d'avoir oser parler à tes parents du mal qu'il t'ont fait ? Moi je trouve cela admirable. Je ne connais personne qui sois aussi courageux pour oser affronter ses parents. »

Le blond gardait son regard sur la jeune femme. Et oui, peu importe ce qu'elle pouvait penser, le blond était bien décidé à la considérer comme courageuse et non comme faible. Il retourna la tête aux alentours vérifiant qu'aucun élève ne s'attarde sur leurs conversations. Après tout, les rumeurs et les potins naissaient plutôt vite dans une école. La jeune femme en regardant le jardinier relança la conversation.

« Et sinon qu'est ce que tu aimes faire durant ton temps libre? »

Le blond fut assez surpris. D'ailleurs rien que ses yeux qui s’écarquillaient en montrait l'étonnement. Ce qu'il aimait faire ? Il n'y avait jamais pensé, à vrai dire, il n'avait jamais eu réellement de temps rien que pour lui, ou alors, le peu qu'il avait lui servait quand même pour son jardin.

« Ce que j'aime faire.. à vrai dire je n'y est jamais penser, je n'ai jamais eu la réellement de temps libre, comme tu l'appelles. Le soir si je m'ennuis je vais travailler au bar dansant de la ville en tant que barman. La journée, je suis constamment dans mon jardin, je n'ai jamais fait d'autre chose depuis que je suis ici, pour tout dire. Le jardinage est quelque chose à plein temps.. La moindre petite fleurs fanée doit être rétablie, sinon elle souffre, je surveille toujours toute mes fleurs. »

Comme il venait de le dire, le blond était constamment à l'affut de la moindre petite fleur blessée ou fanée. Hors de question pour le jardinier que de laissé ses pauvres créations mourir. Mais hélas, l'hiver approchait, et bientôt plus aucune fleur ne pousserai, mis-à-part dans la serre, heureusement d'ailleurs, le jardinier avait besoin de verdure autour de lui, et la saison d'hiver, était tellement longue et horrible pour lui.

« Et toi ? Qu'aimes tu faire ? As tu des passions ? »

Demandait le blond curieux envers la jeune femme. En la regardant, elle et son livre, elle devait adorer lire, mais quoi d'autres ?

La fragilité, quelle beauté

Alexander venait de décrire ce qu'il avait pour habitude de faire. Comme dit, à par s'occuper de son jardin ou encore allez faire des cocktails le soir venu il ne faisait rien. Parfois dans sa chambre il s'occupait tout particulièrement de son familier. Il était très souvent seul, de plus n'étant pas réellement là depuis longtemps il ne connaissait que très peu de membre du personnel. Depuis qu'il était dans les jardins du pensionnat il avait rencontré quelques élèves et une professeur, rien de plus. Cela lui faisait du bien de discuter avec une adulte, mature, sensible et très belle qui plus est. Il n'avait eu de contact physique auparavant alors celui que la jeune femme lui avait donné était une grande nouveauté pour lui. Maintenant qu'il avait fini d'expliquer tout cela, il demandait la même chose à Naomi, curieux de savoir ce qu'elle pouvait bien faire de ses journées libres.

« J'aime l'art comme le dessin et la musique. Je joue du piano et du violon mais avec tout ça je n'ai plus jouée depuis 1 ou 2 ans je crois... J'aime beaucoup la lecture et je pourrai passer des heures à lire dans un salon de thé. De plus j'apprécie les balades dans les parcs mais je n'aime pas trop les congés. En général je prend des heures supplémentaires pour finir le rangement dans mon bureau... On me le dit souvent mais effectivement je suis maniaque. »

Alexander écoutait attentivement. Deux ans sans faire de musique, il se demandait si il était dur de reprendre après autant de temps. Lire, il s'en serait douté, puisque leur rencontre était du à la distraction que la jeune femme avait eu en pleine lecture. Cependant, il rit un peu. Maniaque ? Elle n'en avait pas du tout l'air.

« Est ce que c'est dur de reprendre la musique après autant de temps sans l'avoir pratiquer ? Personnellement j'adorerais t'entendre jouer du piano ou du violon ~ »

Il lui sourit de façon gentille et amicale. Il n'avait jamais entendu de vrai musique, jouer au piano en direct devant lui. Et ce serait une grande nouveauté pour ce jeune homme qui commençait à peine à vivre pleinement, il avait encore tout a apprendre malgré qu'il est déjà 22ans. Il caressait toujours son chat, légèrement qui au bout d'un petit temps assis sur son maitre se relevait pour ensuite disparaitre, et ne pas réapparaitre là ou les deux jeunes gens étaient. Il était surement rentrer au studio, comme il en avait l'habitude lorsqu'il s'ennuyait.

« Est ce que tu dessine ? ou tu aimes regarder ce que les autres gens font ? »

Demandait-il curieux. Il la considérait comme une artiste, une artiste a plusieurs facette peut-être. Il aimait bien regarder les gens dessiner, il trouvait ça fascinant de voir que l'on pouvait faire des merveilles avec un coup de crayon. Cela lui rappelait d'ailleurs que la petite Kumi avait dessiner quelques unes des fleurs de son jardin, et qu'elle en avait fait une merveille.