L'ennuie...C'était tout ce que ressentait je ressentais. Je détestais vraiment le dimanche, il y avait jamais rien à faire et je ne voulais pas spécialement croiser du monde. Le temps se gâtait et je ne savais plus quoi faire. Je finit par tourner autour du pensionna en chantonnant des chansons. Il y avait trop de monde, il fallait que je trouve un endroit ou me réfugier. J'avais choisi d'aller dans le grenier poussiéreux du pensionna.
Je pouvais entendre de petit pas rapide, sûrement ce de souris. La poussière recouvrait certaine caisse en bois. Il y avait des toiles dans certains coin de mur. Contrairement à certaine fille, je n'avais pas peur des araignée et petite bête dans ce gens. Il y a peur de chose dont j'ai peur d’ailleurs... Sans le vouloir, je pris un air étrange et froid. Puis, j’entendis du bruit, comme un chat, je me redressa rapidement et m'approcha furtivement vers le son. Il y avait une pile de caisse devant moi et j’en profita pour regarder par dessus.
Il y avait une jeune fille qui c'était ramassé par terre en trébuchant sur une ficelle tendu. Je me déplaça vers cette ficelle et la détacha. En réalité, c'était moi qui l'avait mit pour entendre si quelqu'un serait rentré.

Tient! Ça a marché.....

Je connaissait déjà la suite... Elle allait se lever me dire que je ne vais pas bien que je devrais m’excuser. A la force, je les connais toutes. Bien sûr, je me retenais de rire au éclat en voyant cette pauvre victime affalé sur le parquet sale.
Elle me faisait vraiment pitié, et je ne pu m'empêcher de pousser un petit rire narquois. Je lui tendis la main et lui dit:

Reste pas ici! Relève toi! On dirait une chenille.

Quand elle releva la tête, je vis ces yeux rouge sang qui me donna un choc. Je n'avais jamais encore rencontré de personne ayant le même problème, c'était vraiment bizarre... Je me mis à rigoler, un rire toujours un peu moqueur et dit s'en attendre:

Toi aussi t'a les yeux rouge! T'en à pas souffert?

Je nu aucune gène d'en parler comme ça, déjà que d'habitude je ne lui aurais même pas parler, c'était peut-être le fait que la jeune fille avait les mêmes yeux...Non, c'était trop stupide.

-A vrai dire je ne sais pas pourquoi ils sont de cette couleur si particulière...Je n'en ai pas vraiment souffert...j'avoue que quelques gens rare me dévisageaient, mais c'était tellement rare que je l'avait oublié. Pourquoi, tu en as souffert, toi ?

À vrais dire je n'en ai pas souffert mais, j'en souffre mais, je ne vais pas lui dire... Je n'en ai plus besoins.

Bha...c'est une longue histoire d'toute façon...C'est juste que...Non laisse tomber.

On aurait dire une fugitive pris sur le fait, je rigola sur le coup et repris la ficèle qui m'avait servit de piège pour entendre si quelqu'un viendrait ici. C'est temps si, j'avais l’impression d'avoir sauté un chapitre quand j'étais jeune. Comme si j'avais oublié quelque chose mais, je ne voyais pas ce que cela pouvait être. Un rat? Une petite bête poilu passa devant nous. Je me mis à la suivre du regard jusqu’à ce qu'il aille se réfugié en dessous d'une caisse en bois. On pouvait trouver des tas de chose dans ce grenier: Ballon, vieux portable, fleure fané... Sur cette caisse, il y avait un rose fraichement coupé qui avait dut être abandonné. Peut-être un jeune homme qui avait été découragé de donner cette rose à l'élu de son cœur. Je la pris, et dis avec un sourire narquois:

Quelle dommage de laisser ce genre de chose ayant d'autre utilisation, dis-je en la lâchant.
J'écrasai cette rose avec mon pied. Une rose si magnifique pourtant mais, inutile à mon avis. Il est vraie que je suis assez spécial et que j'agis parfois bizarrement et le regard des autres m'importe peu.

Je déteste le rouge, dis-je en souriant narquoisement.

gomen:

 

______POUR QUI TU ME PRENDS?_______

-Pourquoi réagis-tu de cette façon ? Pourquoi es-tu si étrange ?

Et voilà, cette question qui me hante depuis longtemps mais, au-lieu d'être vexé, je lui adressai un regard froid et plein de haine et plein de désespoir. Comment peut-on oser parler comme ça? Il est vraie que je suis étrange, on me l'a répété un nombre incalculable de fois...

-Que répondre à une question aussi idiote, je suis ce que je suis et il n'y a pas d'explication.

Elle ramassa la rose et la senti toute en la posant dans sa poche. Après on dit que c'est moi qui est étrange. J'aurais tellement voulu rester seul mais, on m'a obligé du jour au lendemain à m'adapter au monde et vivre en colocation avec des idiots. Depuis toute petite, on m'enfermait dans ma chambre pour que personne ne puisse voir le déshonneur de la famille et du jour au lendemain  je me retrouve dans une école. J'ai toujours crue que je n'aurais jamais du existé et que le monde serai mieux sans moi et même si quelque personne mon aidé, je ne peux pas me permettre de penser autrement.

-Comment t'appelle tu ?

Ses paroles me ramenèrent à la réalité et me sortie de mes pensés, j'aurais bien voulu lui donner un vent ou un faux nom mais je n'avais pas envie de m'amuser et de la provoquer. Malgré cela, je restai froide en donnant qu'une réponse à approximative:

- Mon nom... le nom d'une fille étrange veux-tu? D'une fille d'on le nom à été souillé et enfermé... Je m'appelle Minaku, Minaku Tashiti.  

Je ne lui donnerais aucune autre information, elle ne m'inspire pas confiance cette fille. Je donnerai n'importe quoi pour qu'elle parte et que je me retrouve seule. Je n'ai appris qu'à me méfier et à rester seul. Il y a une faillie entre mon monde et la réalité, une faillie si grande....si grande... Je voudrai lui dire "T'as pas autre chose à faire que me tourner autour?" ou alors, "Le chien! repars à ta niche" mais, j'ai promis à Shima d’essayer de changer alors je vais évité d'être désagréable:

-Je suppose que t'as un nom non?

Logique? Bien sûr même si je n'ai pas envie de passer pas un interrogatoire, j'en ai assez eu petite. J'entendis un grognement à côté de moi et entrevu Ryu, mon familier qui voulait se faire voir.

-Qu'es que tu fais là toi? T'as faim? Il y'a d'la bouffe dans la chambre, t'à qu'a aller te servir!

Il disparue pour aller se servir à manger dans ma chambre. Quelle idiot, il m'embête juste pour manger et le reste du temps m'ignore, ça à toujours été comme ça et cela restera  ainsi.

______UNE AVALANCHE DE POUSSIERE_______

Pendant que la jeune Rikku s'amusé avec les objets du grenier, Minaku avait envie de dormir. Elle était fatigué et la jeune femme ne face d'elle l'irrité légèrement. Elle plissa les yeux ayant bien que Rikku ne comprenait pas son comportement avec son familier. Mais comment être gentille avec quelqu'un qui ne t'a jamais donné sa confiance.
Minaku est très perspicace et aime bien en jouer. Elle comprenait très bien que Rikku s'en méfiait et ce n'est étrange.  Elle finit par lui parler.

-Bon...je m'excuse, je n'aurai pas voulu que ça se passe comme ça. Veut-tu que l'on reprenne à zéro ?

À ses mots, la jeune femme rigola narquoisement. Elle ne se moquait pas vraiment. Elle croisa ses chambres comme une reine sur son trône. Elle avait l'impression de l'avoir dans la main. Elle prit un morceau de chocolat qu'elle croqua en appréciant chaque bouché. Elle finit tout de même par lui répondre:

Parce que tu crois que je suis énervé là? Nan...Je suis toujours comme cela. Tu as peut être de mauvaise idée de moi, mais, ce n'est pas réciproque. Ah oui, si sa peux te rassuré, je ne suis pas du genre à humilier les gens avec des rumeurs, je n'ai pas que ça à faire.

Bien sûr qu'elle avait comprit sa "crainte", elle n'a rencontré que peu de personne avec une peur si étrange. Mettre des rumeurs, comme si Minaku avait envie de faire ce genre de chose. La jeune femme s'allongea sur les cases, malgré quelle soit poussiéreuses.  Elle admira son collier qu'elle avait acheté il n'y a pas longtemps. Il était très simple mais le geai qui se trouvait à la place de la pièce lui rappelait la liberté.

Ah...En fait, par rapport à mon familier, il ne m'a jamais aidée en quoi que se soit, il m'a toujours fait mal, il m'a toujours mordu. Il est donc normal que je lui rende la pareille. Si j'étais gentille, il croirait que je suis soumise à lui!

Elle voulu se redresser, mais les caisses qui étaient maintenant fragile cassèrent son poids. Pas que Minaku était lourde, non, bien au contraire d'ailleurs, il suffisait qu'elle rentre son ventre pour voir ses os.  Au choque de sa chute, toute la poussière se releva et on ne pouvait à peine distinguer les jeunes femme.

Encore...Sérieux, j'en ai marre de tomber ou me prendre quelque chose...

Minaku se releva et donna un coup de pied dans ce bois. Elle toussa à cause de la poussière et se rassise par terre.

Accalmie

Elle se mit à ricaner et à prendre un air hautain, comme une princesse vantarde l'aurait fait. Je me demandais si c'était de la moquerie... Elle croqua dans un morceau de chocolat qui me donnait envie avant de me répondre :

-Parce que tu crois que je suis énervé là? Nan...Je suis toujours comme cela. Tu as peut être de mauvaise idée de moi, mais, ce n'est pas réciproque. Ah oui, si sa peux te rassuré, je ne suis pas du genre à humilier les gens avec des rumeurs, je n'ai pas que ça à faire.

Je voyait que c'était le genre de personnes qui sait comprendre et décrypter les humeurs et les pensées des gens. Peut-être est-ce son pouvoir ?

-Je n'ai pas vraiment peur des rumeurs, c'est juste que je n'aime pas ça. Les gens qui font ce genre d'actes ne cherchent qu'à humilier et rabaisser la personne en cause. Je trouve ça ignoble.
lui avouai-je.

Minaku se rapprocha de caisses empilées au coin de la pièce pour s'y asseoir. Dés qu'elle fut assise elle contempla son collier dont je ne voyais pas les motifs. La musique était toujours là, je l'entendait à peine.

-Ah...En fait, par rapport à mon familier, il ne m'a jamais aidée en quoi que se soit, il m'a toujours fait mal, il m'a toujours mordu. Il est donc normal que je lui rende la pareille. Si j'étais gentille, il croirait que je suis soumise à lui !

J'aurait dût penser plus tôt que certains familiers ont un fort caractère. Mais au point de mordre son maître...J'avais jamais vu ça. Comment était-elle au courant de mes pré-accusations dont je n'avais dis aucun mot ? L'expression de mon visage était-elle aussi lisible ?

A peine avait-elle finit sa phrase que les caisses se brisèrent sous son poids. Un nuage de poussière s'envola et m'empêchait de voir Minaku.

"Je vais devoir prendre une bonne douche..."
pensai-je.

Je me retins de rire en voyant Minaku après la dissipation du nuage de poussière. La jeune femme était recouverte de poussière et je me doutait qu'il en était de même pour moi.

-Encore...Sérieux, j'en ai marre de tomber ou me prendre quelque chose...
soupira-t-elle.

Elle se leva avant que je lui propose mon aide et frappa d'un coup de pied dans les caisses brisées pendant que j'essuyais un miroir recouvert de poussière qui traînait par là. Je m'y observais et remarquai que je n'avais pas eu tort. Je me mis à tousser à cause de toute cette poussière et secouai mes vêtement ainsi que mes cheveux.

Je m'assis à côté de Minaku pour lui montrer que je n'avais aucune intention désagréable. Je voulus lui poser une question qui me rongeait et m'intriguait depuis quelques minutes.

-Pourquoi tout à l'heure quand je t'ai demandé ton nom tu as prononcé les mots "souillé" et "enfermé" ? ...Pardon pour cette question, il faudrait que j'arrête d'être trop curieuse sur des trucs qui me regarde pas...

Ne sachant pas quoi faire pour changer de sujet, je regardais les cheveux de Minaku devenus gris. Je m'apprêtais à poser une question mais elle finirait par s'énerver et je dois faire attention à ce que je dis avec elle. Minaku a beau avoir un caractère assez fort, je voudrais apprendre à la connaître. Je suis sûre qu'elle a un bon fond.

Je sorti la rose que j'avais gardé dans ma poche pour l'humer à nouveau. Une vielle poupée traînais sur le sol elle aussi. Je la pris dans mes mains pour mieux la voir et m'aperçus qu'une clé était dissimulée dans son dos. Je la tournai dans le sens des aiguilles d'une montre pour activer le mécanisme. Dés que je l'eus tourné, La mélodie commençai. J'eus un pressentiment étrange.

-Je connais cette musique, mais je ne sais pas d'où...
balbutiai-je en fronçant les sourcils.

Je fouillai rapidement dans mon passé comme si je lisais un livre et que je voulais en revoir le début. Mes pressentiment se vérifient toujours, comme un sixième sens.

-Je n'aime pas quand je ne me rappelle plus des choses...

______MUSIQUE MYSTERIEUSE_______

Après la "chute" de Mina, elle avait quelque trouve au niveau de la vue et avait un peu de mal à voir. Elle s'éssuya lentement les yeux pour vérifié s'il ne s'agissait pas du nuage de poussiere . Alors que Rikku "s'admirait" dans un miroire, Mina s'assit sur le sol corquant un dexieme bout de chocolat...miaaam....quelle délice! Elle observa la jeune femme qui avait l'air de se préocuper d'elle. Il était d'ailleur normal, car son visage était remplie d'une poudre grise. D'ailleurs, Mina s'en fichait peut-être, mais ses magnifiques et longs cheveux blanc s'était sombris.

-Pourquoi tout à l'heure quand je t'ai demandé ton nom tu as prononcé les mots "souillé" et "enfermé" ? ...Pardon pour cette question, il faudrait que j'arrête d'être trop curieuse sur des trucs qui me regarde pas...

La jeune femme soupira lentement repenssant à toutes ses horeurs qu'elle avait rencontré jusqu'à présent, elle n'en avait aucune envie à les raconter à la première venue! Elle fonca légèrement les sourcils éssayant de trouver une solution, l'odeur de la pièce n'était pas très agréable à sentir et aurait pu le donner la nausé! Elle regarda par la seul fenêtre que l'on pouvait trouver et plia légèrement les yeux. Alors que la musique tournait toujours, Rikku changea soudenement de suget pour laisser place à une remarque
impertinente:

-Je connais cette musique, mais je ne sais pas d'où...

Comme si elle pouvait deviner à sa place...Serieusement, pourqoi continuait-elle ansi son monologue? Bon, il est vrai que Mina faisait souvent pareille. Il lui arriver, par exemple, de parler au mur en les insultants... Ridicules n'est-ce-pas? Mais, il était vrai que cette musique lui disait quelque chose. Elle ferma les yeux pour l'écouter plus en détail et ne rien manqué de cet merveilleurse symphonie. Elle s'approcha du disque pour voir si des inscriptions était notée du le dos....Il y avait un magnifique violon avec des morceaus de glace. Du violon, c'était l'instrument principale du morceau, on pouvait bien sûr en entendre des percutions en arrière plan. La musique n'avait pas l'air si vielle que ça.

-Je n'aime pas quand je ne me rappelle plus des choses...

Au lieu de parler, elle devrait mieux écouter et essayer de s'en souvenir! Il était dommage du gacher une aussi belle musique. Mais oui! Elle sorta (très) vieux portable qu'elle avait eu  à ses 10 ans. Elle l'avait acheté en cachette, même si d'ailleurs, elle n'avait jamais eu de contact. Elle se pressa pour cliquer dans ses enregistrements... Il y'en avait beaucoup, surtout des musiques qu'elle avait enregistrer avec le micro, petite. A chaque fois qu'elle en entendait une, elle s'empresser à la mettre car chez elle, dans sa chambre, il n'y avait aucune chance qu'elle puisse en avoir, alors elle le faisait en cachette. Elle chercha rapidement, et tomba sur un titre contenant trois point d'interrogation. Elle mit le son à fond, étaigna celle du poste. C'était exactement la même, la qualité était peut-être un peu plus médiocre mais il n'y en avait aucun doute.

Un truc qu'est sûr, je l'ai déjà entendu, dit -elle neutrement.

Elle serra un peu plus son portable, se rappelant légèrement de cette période détestable. Minaku ne le montra cependant pas extérieurement, elle n'avait pas à le raconter à la première idiote se prenant dans ses filets. Elle ramenna légèrement ses cheveux en arrière et soupira légèrement.

Bha, ce doit-être juste une musique qui était anciennement connue et puis c'est tout....

.

Mélodie de mon enfance oubliée

La musique était principalement composée de violons et de percussions. Nous écoutions attentivement cette musique jusqu'à ce que Minaku ai l'air d'avoir une illumination, ce qui n'a pas l'air de lui arriver souvent. La "princesse" sortit son téléphone portable qui devait dater, comme si elle n'avait que ça à faire. Elle tapota sur les touches jusqu'à ce qu'une mélodie sort des mini haut-parleurs de sont portable. Elle était totalement identique à celle de la poupée.

-Un truc qu'est sûr, je l'ai déjà entendu.

Je ressentis que Minaku manifestait de la nervosité quelle tentait à mon avis, de ne pas faire apparaître. Elle poussa un léger soupir en remettant ses cheveux en place. Je continuais à faire marcher mon cerveau à la recherche du moindre souvenir.

Bha, ce doit-être juste une musique qui était anciennement connue et puis c'est tout....

Contrairement à Minaku, je ne tirais pas de conclusion rapidement. Je pris mon temps et m'obstinais à trouver des réponses. J'étais sûre d'avoir déjà entendu cette musique...Mais où ?

-Non, je n'écoutais aucune musique avant. Pourtant...

J'avoue que les seuls moment de ma vie avant d'arriver au pensionnat où j'ai écouté de la musique c'est quand j'avais environ dix ans. C'est marrant, je peux des fois me souvenir de trucs tout bêtes qui datent de je ne sais combien de temps, et là je trouve rien. Ça m'énerve quand ça se passe ainsi. Je poussai un long soupir.

J'écarquillai les yeux, je revis ce moment de ma vie que j'avais oublié depuis si longtemps. Je le revis en détails tel un flash-back de film.

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♦ Retour en arrière ♦

Je devais avoir dix ans quand cela s'est passé. J'étais dans la rue à faire quelques courses, je devais avoir quelques légumes et fruits dans mon sac  que j'avais acheté avec les seules pièces que j'avais eus à mon dernier anniversaire. J'avis fais ce geste pour faire plaisir à ma mère étant donné que l'on était sur la paille niveau argent. Je me dépêchais de rentrer pour voir son sourire lorsqu'elle aurai vu ce que j'apportais. C'était le jour de marché et on pouvais entendre les marchands vanter la qualité de leurs produits à voix hautes afin d'attirer des clients. Je couru et arrivai à un croisement du village. J'eus à peine le temps de rentrer sur la grande place que je me heurtai à une jeune fille qui devais avoir le même âge que moi. Nous étions toutes les deux sur le sol au milieu des nombreux passants. Mes courses aussi comprises s'étaient éparpillées puis écrasées. Et c'est à ce moment là que cette fameuse mélodie entre en scène, venant d'une des nombreuses boutiques aux vitrines illuminées. Je me levai difficilement à cause de ma déception. J'avais eue l'espoir de voir le sourire de ma mère s'illuminer et me remplir de bonheur, mais cet espoir était à présent réduit à néant et impossible. J'aidais la jeune fille qui était encore sur le sol à se lever. J'avais eu peur de lui avoir fait mal. Je m'assurai qu'elle n'avais aucune plaies.

-Pardon de t'avoir faite tombée, je ne t'ai pas fais mal ?
m'inquiétai-je en prononçant ces mots de ma voix de gamine.

Son visage avis l'air froid et elle possédait des yeux couleurs sang, comme les miens. Je m'étonnai quand une bande d'enfants viennent la traiter de démon. Pourquoi la traitai-t-elle ainsi ? Je possédais des yeux rouges mais ce n'est pas pour autant qu'on m'a traité de la sorte ! Je fixais ces énergumènes pour leur montrer la faute qu'il avaient commise. Malheureusement, cela n'eu aucun effet et ils partirent. La jeune fille avait l'air d'avoir l'habitude et de trouver ça banal, du fait que l'on devait lui répéter souvent. La jeune fille ne prononçait aucune parole à un tel point que je me demandais si elle n'était pas muette. J'aurais voulu la réconforter, mais je n'osais pas étant donné que je ne la connaissais même pas. Je repartis vers ma maison la boule au ventre, laissant l'autre petite fille au milieu de tout ces gens.

A ce moment là, je l'ignorais encore mais en rentrant chez moi, je trouverai le corps inanimé de ma mère sur le sol.
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Je retournai à la réalité, sous le choc. J'étais figée sur place à regarder dans le vide. Je m'étais étonnée moi même, je ne pensais jamais que j'aurai une telle vision, je ne m'attendais vraiment pas à ça. Je me remis de mes émotions puis me tournai vers Minaku. Je la pris par les épaules, le sourire aux lèvres.

-Minaku, nous nous sommes déjà rencontrées ! Vers nos dix ans, le marché, la bousculade, ça ne te rappelle rien ?
dis-je telle une folle en la secouant légèrement en insistants sur certains mots.

______LAISSE-MOI_______

D'un coup, comme cela, Rikku se mit à ne rien dire... Que lui arrivait-il? Minaku avait de plus en plus de mal à comprendre la situation. Notre "blanche" resta là à ne rien faire, regardant bêtement la jeune femme dont la couleur de ses pupilles ressemblaient étrangement au siennes. Elle laissa notre demoiselle dans sa bulle, ses rêves, ses pensés ne sachant pas se qu'il pouvait se tramer dans sa cervelle. Une pensée sinistre traversa l'esprit de Minaku: Et si...et si Rikku venait de mourir? Pas question, la jeune femme ne voulait pas de sa mort sur sa conscience. Non, il fallait être réaliste, elle ne pouvait pas mourir comme cela, c'était impossible. Minaku se sentait vraiment bête, comment une pensé aussi sotte avait telle put lui arriver. Heureusement qu'elle n'avait pas paniquer!

-Minaku, nous nous sommes déjà rencontrées ! Vers nos dix ans, le marché, la bousculade, ça ne te rappelle rien ?

Minaku fut secoué par cette existé et en resta abasourdie. Elle venait de lui éclater sa belle bulle. D'un coup comme ça, elle qui était, il y a quelque seconde, un corps sans âme, elle venait de se réveiller. Mais le principal était les paroles qu'elle avait prononcé aussi contente qu'un petit chien. Minaku prit du temps avant de le réaliser! Mais...Elle ne se souvenait de rien, de rien. Elle réfléchit encore, fouillant dans sa pauvre tête en surchauffe et conclu: Si c'est vrai, si je suis sorti à 10 ans, je dois m'en souvenir! Elle ferma les yeux en se frottant le menton, la jeune femme n'avais pas trop apprécié la secousse que notre existais avait commis. Elle se recula légèrement de Rikku pour pouvoir respirer, elle s’absenta de lui faire une remarque. Les lieux devenaient sombre mais peu importé pour notre demoiselle à la chevelure argenté. La jeune femme n’acceptait pas beaucoup les tendresses amicales, être serré dans les bras d'une autre ou simplement une approche la mettait sur ses gardes! Et puis, qui aime se faire secouer de la sorte?  La "blanche" observa Rikku essayant de voir si son visage lui rappelait un souvenir. Notre héroïne n'était pas du genre à se souvenir ou même vouloir se souvenir d'évènement. Mais si à se moment là, elle avait pu s'enfuir de son chez-soi, se devait être un supers moment! Enfin, façon de parler mais, la jeune femme ne pouvait jamais sortir...alors si les seuls moments ou elle à pu, elle oubli, ça devient grave...

Heu...

Ce fut les seuls mots qu'elle eut prononcé... Elle n'avait plus l'inspiration pour entamer une autre discutions. Petit à petit, tous se remettait en place et elle se souvenait, pour son grand malheur, son enfance qu'elle essayait désespérément d'oublier! Elle dut remonter loin...très loin, si loin que sous toutes ses horribles visions du en couler une larme. A 10 ans, elle s'était enfui...Une douce musique...Des insultes...Et une jeune fille au même yeux qu'elle. Trop triste et abasourdi pour répondre à ses bièvres esxuse. Son air était neutre, elle ne voulu pas exposer sa douleur, elle avait appris à le faire grâce (ou a cause) de ses parents. Elle ne voulu rien dire à la vu de la petite fille, les autres se moquaient d'elle...Quand la petite Rikku partie, Minaku cru qu'elle s'enfuyait comme les autres et pleura par la suite avant de rentrer chez elle et se faire battre car elle avait quitté sa chambre. La petite fille oublia rapidement cette évènement sous  le sang qui coula sur son crane.
Minaku se mit à trembler, une certaine haine venait de rentrer en elle. A cause de la réaction de Rikku, petite, la jeune femme s'énerva légèrement. Elle essuya la petite la larme coulant le long de sa joue. Comment avait-elle put s'enfuir? Mais bon, elle avait maintenant l'habitude de ce genre de comportement... Pour elle, la petite fille qu'elle avait bousculé dans la rue l'avait évité comme les autres!  Ils sont tous pareille!  Le tremblement était légers et difficile à voir. Minaku se leva de sa caisse de bois rejetant de ses bras celle qui avait la chevelure ébène. Son regard était froid, encore plus froid que d'habitude montrant une certaine haine. Elle aurait voulu s'enfuir, courir le plus loin possible et ne jamais la revoir. Elle recula de quelque pas, les yeux dans les yeux, un véritable combat du regard! Malheureusement, elle ne vu pas les escalier qu'il y avait et y tomba d'une chute fatal.

Elle ouvrit les yeux, son crane avait percuté contre une pointe. Elle y posé sa main dessus pour regarder le sang y couler, elle ferma son poing sur le sang. Les quelques marchent qu'elle n'avait vu lui auront laissé une sacré marque. Le plus important était cette jeune femme qui avait pu voir toute la scène, elle allait sûrement se poser des questions, Mina n'en voulait pas, elle voulait juste disparaitre et se fondre dans l'obscurité et ne plus apparaitre à son regard. Elle se recula toujours au sol ne voulant pas qu'elle s'approche.   aurait-elle voulu lui crier mais elle se retena ne voulant ne pas attirer l'attention.  Minaku ne savait plus quoi faire, ni trop quoi dire d'ailleurs... Elle se leva petit à petit, titubant légèrement ne voulant recevoir aucune aide de la personne se trouvent en face d'elle! Pourquoi tant de haine? Pourquoi tant de tristesse ? Pourquoi tant de peur? Tous ses sentiments qui, en elle, ne faisait plus qu'un. Elle se souvint de toutes ses choses horrible et ne pouvait le pardonner! Que devait-elle faire? Faire comme ci de rien n'était ou lui gueuler dessus comme une mouette? Et puis, qu'elle importance maintenant? Il n'y avait plus rien à dire... La "blanche" aurait voulu avoir des ailes, ou alors, se transformer en meuble pour que tout le monde l’oubliassent. Elle était perdu, perdu comme quand on rentre dans un labyrinthite et qu'on ne trouve plus la sortie, on cherche, on cherche et on s'épuise tout seul . Elle avait perdu tout repert et ne savait plus quel chemin prendre. Celui de la fuite ou de l'affrontement? Deux chemins relativement opposé! Elle resta paralysé face à la vu de Rikku, ces yeux plongeaient dans les siens, deux yeux de démon...Devrait-elle nier sont comportement? C'était sûrement la solution la plus raisonnable. Elle se leva, essayant de jouer au mieux la comédie.

Ah...Je me suis emporté, non...Je m'en souviens pas, tu dois te tromper de personne!

La menace d'une tueuse

La jeune fille se frotta le menton, les yeux fermés l'air de réfléchir. Je me doutais que elle n'allait pas s'en souvenir comme ça, d'un coup. Je lui laissai le temps de fouiller dans sa tête. Le temps me paraissais long, mais pour moi c'était une chose trop importante pour interrompre Minaku dans ses pensées et ses réflexions. Elle rouvrit les yeux puis me repoussa. Mon geste n'étais pas le bienvenu pour une fille dans son genre, j'ai dû y aller un peu trop fort sur le coup...Peut-être lui avais-je fais mal dans ma secousse qui ne valais pas la peine d'être faite à pars pour me mettre mal à l'aise après le mépris de Minaku. La jeune femme aux cheveux blanc observa les lieux, me faisant remarquer qu'il commençait à y avoir une obscurité trop importante. Malheureusement aucune source de lumière se trouvait dans la pièce à moins que... Je vis une ampoule au plafond et me mis à la recherche d'un interrupteur. Ne distinguant plus grand-chose, je passais mais mains sur les murs pour trouver l'interrupteur. Je parvins à le trouver et appuyai dessus. Manque de chance, aucune lumière ne vint éclairer la pièce. Je devais avoir l'air idiote de me préoccuper du cadet de mes soucis alors qu'une conversation (si on peut appeler cela ainsi) importante était en cours. La jeune albinos toujours en train de chercher dans ses souvenirs, prononça un seul mot, un seul qui ne me fut pas vraiment utile :

-Heu...

Je la fixa d'un air accusateur. Je me demandais si elle réfléchissait vraiment comme elle avait l'air de le faire apparaître. Peut-être n'avait-elle pas envie de s'embêter à faire fonctionner son cerveau... Elle ne devais pas l'utiliser souvent vu son attitude constamment méfiante. Il fallait vraiment pas être très futile pour croire que tout le monde lui veut forcément du mal. En l'observant, je remarqua une larme couler le long de l'une de ses joues. Cela me surpris, je ne pensais jamais voir ça mais je ne dis rien pour ne pas la blesser, j'avais peur de dire une parole déplacée, maladroite comme je suis ! La jeune femme essuya la larme, changea d'humeur et se leva de son trône telle une reine. Elle me repoussa d'un geste violent qui failli me faire trébucher. Quel caractère si lunatique ! Elle me regarda dans les yeux d'un regard de glace, méprisant et rempli de haine. Je ne devais pas détourner le regard, sinon ça serais montrer une infériorité par rapport à elle, c'est à dire ce qu'elle désire sûrement. Ce doit être une de ses techniques habituelle qu'elle doit utiliser quand elle ne sais pas quoi dire...Elle fit seulement quelques pas en arrière, mais ne vit pas que les escaliers si trouvaient. Elle fis une chute jusqu'en bas des escaliers faisant un bruit infernal à chaque choc. Je me précipitai en sa direction, descendant les escaliers à une allure fulgurante. Mon inquiétude était à son point culminant, ce qui n'en valait peut-être pas la peine.  


Arrivée en bas, je vis Minaku écrasée sur le sol. Elle déposa sa main sur le dessus de sa tête dont les cheveux avaient pris une teinte rougeâtre. J'hésitai à m'approcher d'elle. Elle avait besoin de soins et d'aide, mais le fait qu'elle m'en veuille n'arrangeait en rien la chose. Mais pourquoi toute cette haine ? L'albinos fixa sa main tachée de sang et la referma. Je me rendais compte petit à petit que cette chute dans les escaliers lui servait en quelque sorte de leçon et elle le méritait pleinement. Malgré mes hésitations, je m'approchai d'elle qui reculait après chaque pas que je faisais en sa direction. Lui aurai-je fais quelque chose de grave qui l'aurai blessée à un tel point ? Plusieurs dizaines de questions se formèrent dans ma tête. Elle me fuyait du regard avec lequel je tentai de décrypter ses émotions. Elle ne savais plus quoi faire, comme bloquée, bloquée par un mur invisible. La jeune fille aux yeux semblables aux miens osait enfin me regarder en face. Elle se leva avec le peu de force qui lui restait après cette chute, puis changea l'émotion de son visage pour qu'il soit neutre.

-Ah...Je me suis emporté, non...Je m'en souviens pas, tu dois te tromper de personne !

Je comprenais bien qu'elle mentait, malgré qu'elle essaye de le cacher, tout cela était apparent. Pourquoi ne pas être franche comme le fait si bien d'habitude ? Pourquoi ne pas tout simplement dire la vérité ? Mon visage montrer que sa tentative avait échouée, que je ne la croyais pas. Si elle avait quelque chose à me reprocher, qu'elle me le dise ! Comme ça on serai au clair ! Mais non, il a fallu que la "reine" ne veuille pas me dire les choses en face, qu'elle fasse la menteuse. Je cherchais pourquoi elle m'en voulais tant...Mais j'en avais assez de tout ça. Mon sentiment de doute laissa place à celui de la colère. Alors, comme toute personne qui en a marre, je ne pus me retenir de péter les plombs (ce qui n'arrive pas souvent, heureusement) et de lui hurler dessus. Cette fille avait réussi à me mettre les nerfs en pelote, et elle jouait avec comme un chaton.

-Tu me saoule, dis-le moi en face si tu as quelque chose à me reprocher ! Qu'est ce que je t'ai fais pour que tu réagisse ainsi ?
braillai-je en m'approchant d'elle, avançant d'un pas après l'autre au fur et à mesure que je prononçai ces mots.

Elle en devait en avoir après moi, ce qui est même certain. Je remontai quelques marches pour récupérer la ficelle du piège mis en place par Minaku avant mon arrivée. Je n'aimais guère faire ça, mais je n'avais pas le choix. Avant de faire un tel geste, je me remémorais le flash-back pour ne pas faire de choses irréversibles. Mais j'étais sûre de ce que j'avançais, il n'y avais vraiment aucun doute. Me retournant vers elle, j'affichais un regard de tueuse. Un regard comparable à celui d'une tueuse juste avant de prendre en otage une victime ou avant de faire le coup fatal et tragique avec un couteau ensanglanté. En tout cas, c'est ce que l'on devais penser de moi dans ce cas-là. Utile pour la prévenir d'une prochaine menace qui allait lui paraître assez désagréable et également pour renforcer la chance qu'elle avoue ce que j'attendais.

-Si tu ne me dis pas ce que j'attend, tu peux être sûre que je vais te ficeler comme un saucisson ! Et qui sais je te mangerai peut-être....

______LAISSE-MOI_______

-Tu me saoule, dis-le moi en face si tu as quelque chose à me reprocher ! Qu'est ce que je t'ai fais pour que tu réagisse ainsi ?

Elle resta debout, le regard dans le vide, n'ayant presque pas écouté le monologue de la jeune femme en face d'elle. La demoiselle regretait maintenant d'avoir réagit comme cela, elle aurait du rester, comme d'habitude, d'une tranquillité légendaire. Mais sa réaction avait été naturel, sans contrôle, juste la surprise d'un flash black si soudain. Elle devait oublier tout cela, c'était finit, elle devait se calmer. Minaku ne répondit pas, elle se frotta les yeux en soupirant, elle devait être plus logique, on change en grandissant.

-Si tu ne me dis pas ce que j'attend, tu peux être sûre que je vais te ficeler comme un saucisson ! Et qui sais je te mangerai peut-être....

Etait-elle sérieuse ? La demoiselle la regarda en levant un sourcil avec cet air in crédible. La ficeler ? Sérieusement ? Elle avait la ficelle de son piège entre ses mains. De toute façon, que ce soit une blague ou pas, Mina était prête à se défendre. Les sourcils légèrement foncé, elle avoua un légers soupira. Minaku s'étira, elle était dans une impasse, elle dit froidement.

Tu n'as rien fais ! Je me suis simplement emporté, ça arrive !

Elle soupira, Minaku n'avais pas envie de passer un questionnaire de commissaire, la demoiselle détestait cela et aurais aimé qu'elle laisse tomber sa réaction rapide et non réfléchie. Elle se repris un bout de chocolat presque en l'ignorant, la laissant avec mon bout de ficelle dans les mains, un courant d'air en gros. Il faisait sombre mais qu'importe pour notre jeune femme ayant vecu 16 ans de sa vie dans la nuit.

J'ai eu une réaction non-réfléchie, mais je n'ai rien contre toi. Dis-je d'un calme presque parfait.

Mission évasion

"C'est ridicule... Elle s'obstine à rester dans le mensonge...c'est pourtant voyant qu'elle à quelque chose à cacher."

J'en avais plus qu'assez de cette fille. Ce que j'avais vu ne pouvait être le fruit de mon imagination, un visage choqué, montrant une certaine haine.

-Vu que tu as l'air de tant le désirer, je m'en vais !
prononçai-je en m'apprêtant de descendre les escaliers.

Une ombre se voyais clairement sur le mur du bas des marches. Des bruits de pas retentirent sur les marches de l'escalier de bois. Je revins sur mes pas, tentant de faire le moins de bruit possible.

"M****...C'est sûrement un pion."

Je me dissimulais derrière le tas de caisses, et grâce à l'obscurité, il aurait du mal à me trouver. J'observais la scène de ma cachette. La silhouette qui s'agitait dans l'obscurité appuya sur l'interrupteur afin d'y voir plus clair, mais comme quand moi aussi j'avais tenté d'allumer la lumière, celui-ci ne fonctionna pas.  Lors de mes mouvements précédents, la poussière s'était dispersée dans l'air. En l'inhalant inconsciemment, je ressentis d'importantes démangeaisons au nez. Je me retins d'éternuer une première fois mais la deuxième fus incontrôlable.

-Aaaa....Aaaa...Atchoum !

Je m'en voulus par la suite de m'être fait repérée.

-Qui est là ?
demanda une voix que je reconnu comme celle d'un surveillant.

Je cherchais un plan pour sortir d'ici en observant la pièce. Mon regard s'arrêta sur la petite fenêtre. J'avais déjà mis au point mon plan "d'évasion". Je marcha lentement et précautionneusement pour ne pas faire craquer les lattes de bois du parquet. Dans le noir, je pouvais me déplacer n'importe où sans que l'on m voit. Quant au sort de Minaku, celui-ci m'importait peu. C'est tout ce qu'elle méritait.

Je m'approchai de la lucarne mais la lueur de la Lune et le bruit de l'ouverture de la petite fenêtre m'avaient trahi. Sachant que le pion m'avaient vue, je sauta par la fenêtre. J'était sur le toit, je regardais le ciel d'un noir bleuté qui était comme pailleté d'étoile. La lune était pleine et était comme l'actrice principale de la nuit. Mais je n'étais pas ici pour admirer les constellations. Je me penchai légèrement en avant, voyant la terrasse d'en dessous comme un bon moyen pour descendre. Je me glissa au bout du toit du grenier pour m'accrocher rapidement sur le rebord d'une des fenêtres du 4ème étage et ce, sans quelques éraflures. Je manqua de tomber mais restais fixement agrippée. Je me plaça au-dessus de la fameuse terrasse du 3ème étage et lâcha précautionneusement le rebord. Je roulai et parvins à me glisser par l'une des fenêtres qui était restée malencontreusement ouverte. Je pris les escaliers et descendis les étages un par un sans prendre la peine de regarder si on continuait de me poursuivre.

J'ouvris une porte au hasard et rentrai dans une pièce qui m'était inconnue. C'est ici que je vis le portail dont j'avais vaguement entendu parler.

"C'est le portail menant à Hybriland...Voilà un bon moyen d'échapper au pion..."

Je m'en approchai sans hésiter et fus téléportée.