Je n'ai jamais vraiment connue mes parents, ils sont mort ou m'ont abandonner avec ma soeur quand j'était tout petit, du coup, c'est ma soeur qui est devenue ma mère. Des fois je ne savais pas comment la traiter, comme une amie? Comme ma soeur? Ou comme ma mère? J'ai longtemps chercher comment lui faire plaisir, mais je n'ais pas eu le temps. Elle finit par m'envoyer dans un pensionnat. Me retrouvant encore plus seul, je ne pensais qu'au passé, les moments vécus, la façon dont je les avais vécu, mes anciens amis... ça à beau faire 5 ans que je suis dans le pensionnat, je n'ai toujours pas trouver de personne à qui me confier, disons que je passe souvent inaperçus, et que personne ne prête forcément attention à moi. Mais vint un soir, où je n'arrivais vraiment pas fermer les yeux, trouver une quelconque envie de continuer ainsi. Personne ne m'appréciais, et je ne prêtais à force plus attention aux autres.

Je me suis alors pris en main. Je me suis levé, ayant pris des vêtements que j'aimais bien. Une simple chemise noir, avec un T-shirt blanc trop grand qui ressortait en bas. Un vulgaire Jean bleu et mes chaussures, et finalement ma veste noir en faut cuir. Il faisait frai cette nuit, le soleil venant de se coucher à ma fenêtre. Je me lève, et prend la direction du troisième étage, là où il y avait la terrasse, un coin parfait pour vivre sa dernière nuit. La lune est pleine, les étoiles scintillent du plus fort qu'elle peuvent et un vent peu fort venait porter l'arôme des fleures jusqu'à moi. j'inspirais profondément, gouttant une dernière fois à cette odeur exquise qui appartient aux fleures du jardin que je côtoyais depuis 5 ans. Mais, alors que je me dirigeais vers la rambarde, me préparant à l'enjamber, une douce voix parvint jusqu'à mes oreilles. Une voix portée par le vent. Je décidais alors d'aller voir d'ou venait cette voix. Remontant dans le sens opposé du vent qui soufflait en permanence sur la terrasse.

Après avoir passé le premier virage, je pouvais apercevoir une fille, vêtu de rouge et de blanc, appuyée contre la rambarde en train de chanter. Alors que je comptais en finir, sa voix m'avais apaisé, ma faisant oublié pendant un court instant ce que j'étais venu faire sur la terrasse. C'est la que le vent fit s'envoler ses cheveux, mais laissant entrevoir son visage et la, le temps s'arrêta pour moi, je ne savais pas pour quoi, mais j'avais une drôle de sensation dans le ventre... Je me cachait alors derrière le mur, l'écoutant chanter encore et encore, sans me lasser. ce ne fut que lorsqu'elle s'arrêta, que je décidais d'aller la voir, je me suis alors levé, mais je n'arrivait pas à m'approcher d'elle, une étrange sensation dans mon torse vint me stopper net. Mon coeur se mit à battre très fort pendant un court instant... Du moins, jusqu'à que je me remet derrière le mur, ne pouvant plus la voir. Une fois mon coeur calmé, je pouvais la voir, en me cachant toujours derrière le mur, avec juste un oeil. Elle était la, appuyée gracieusement contre la barrière, les yeux toujours fermée.

J'ai alors eu une idée, lui faire une présent, pour m'avoir permis de rester un peu plus longtemps. Je mit alors une de mes main devant moi, droit vers elle, et matérialisa, du mieux que je le pouvait, une rose rouge derrière elle, mais avec cette distance qui nous séparait, j'ai dut utiliser beaucoup de magie pour la créer correctement, créant une lumière intense pendant deux ou trois secondes, mais j'était content d'avoir pu l'entendre, d'avoir pu entendre une si jolie voix une dernière fois. Je me relevais donc, rebroussant un peu chemin, et me dirigeant vers la barrière, prenant mon souffle, et fermant les yeux, réfléchissant à ce que je faisais. Et si, en l'abordant, elle serait d'accord de faire connaissance avec une personne qu'elle à surement déjà croisée mille fois sans y faire attention? Surtout qu'elle avait l'aire d'avoir le même âge que moi. Qu'est-ce que je vais faire? Enjamber et sauter? Ou bien continuer de n'exister aux yeux de personne? Je me suis alors mis, coude contre barrière, et tête levée vers le ciel, admirant les étoiles qui étaient de plus en plus nombreuses à entourer cette belle nuit de pleine lune.

Et me voila, debout, admirant la lune, bordée de milliers d'étoiles, toute plus ou moins scintillantes, mais se battant pour rester en vie, une chose que je ne voulait plus faire désormais. Je posais mes mains sur la barrière, prenant appuie pour passer de l'autre coté, mais un vent glacial vint m'arrêter dans ma course, comme si on essayait de me faire attendre, me donnant en même temps un frisson qui parcourait mon dos. J'avais envie d'y aller, mais en même temps, je ne le voulais pas... Tout se chamboulait dans ma tête, comme si une chose ne tournait pas, un des rouage d'une machine avait déraillé, ou s'était enclenché, qui sait?... Je reprit alors un appuie ferme contre le sol, repassant tous les moments qui ont marqués ma vie. Après quelque secondes, ce fut la vision de cette jeune femme sur la terrasse, à dix au quinze mètres de moi, qui m'est apparut.

Je me suis alors demandé pour quoi je l'ai vu, avait-elle une importance pour moi que je ne connaissais pas encore? Ou bien était-ce juste un stratagème de mon cerveau pour rester en activité plus longtemps? Au même moment que ce doute qui m'envahie, je pouvais de nouveau entendre la belle et douce voix de cette inconnue, parvenir jusqu'à moi, mais cette fois-ci les paroles était différentes :

La lumière disparaît petit à petit de mon coeur
Ne laissant derrière elle qu'une trace de rancœur.
Mon passé me fait oublier mon bonheur
Me rappelant toujours mes erreurs.
Ne suis je qu'un fardeau ?

Était-ce mon imagination qui me jouait des tours? Je regardais alors autours de moi, cherchant la jeune femme du regard, finalement elle se tenait la, figée, comme effrayée, mais tenant ma rose en main. Elle ne pouvait pas la rater aussi, portant presque la même couleur que ses cheveux qui m'ont inspiré de leur flamboyante couleur accentuée par le couché de soleil. J'eu alors à la fois un sourire, mais également un frisson. M'a-t-elle vu me préparant à sauter? Elle pouvais très bien se demander qui lui avait offert cette fleur. Voyant son visage éclairé par la lumière douce mais suffisante de la Lune, je me suis rendu comptes que je l'avais déjà croisé dans le pensionnat, pendant plusieurs mois déjà, je n'avais d'yeux que pour elle, mais comme à mon habitude, je n'avais eu, ni la force d'aller la voir, restant transparent au yeux de tous. Mais je ne savais pas qu'elle venait ici pour chanter, mais tout simplement qu'elle chantait et qu'elle avait une voix si douce.

Mais il faut que je me reprenne, cela faisait maintenant quelque secondes que, ni elle, ni moi, n'avions fait le moindre geste,  Je me suis alors retourné de-nouveau vers le vide, posant mes mains sur la barrière, fin-prêt à la passer, mais son regard posé sur moi m'en empêchait... Pourtant, et j'en suis sur, je le voulais, je le voulais au plus profond de mon être, en finir avec cette vie d'ignorance et de mépris, mais à chaque fois que je me disait "Allez, c'est le moment" L'image du visage de cette femme me revenait, et me figeait sur place. Mais une de mes tentative fonctionna, mais qu'à moitiés, je n'ai pu seulement passer mes pieds de l'autre coté, le reste de mon corps ne suivait pas, mes mains restant fermement attacher à la barre. Que re-voila l'image de cette femme qui vint de nouveau me figer, mon cœur battant de plus en plus vite et fort. J'eu alors du mal à respirer normalement un court instant. Puis lâchant un dernier regard à cette femme qui se tenait toujours la, debout à même pas dix mètres de moi, avant de prendre mon inspiration, de fermer les yeux, et de laisser la prochaine brise de vent m'emporter avec elle.

"Au moins j'aurais pu la voir..."

Une larme vint couler le long de mon visage au moment où je me suis dis cela, une larme de joie surement, comme je n'en avais pas eu depuis bien longtemps... Mes mains se resserrent sur la bar, contre ma volonté, faisant passer un des courant d'aire qui aurait pu m'emporter...  Dois-je remercier le destin de m'avoir permis de rester plus longtemps? Je ne sais pas... Mais une chose est sur pour moi, je n'ai pas la force pour mettre à l'œuvre mes intentions. Lâchant un petit soupir, je claquait alors des doigts, laissant un énorme pouf apparaître derrière moi, tout en me laissant tomber en arrière. Plusieurs larmes se mirent-à couler le long de mon visage, le pouf se détruisant progressivement, afin de me poser au sol en toute délicatesse. Au moins une chose que je savais faire, faire des trucs inutiles... J'étais alors là, allongé sur le sol, les deux mains derrière ma tête, le pieds droit toujours posé sur la barrière, à contempler le ciel. Puis je me suis rappelé de la présence de l'autre fille, jetant un rapide coup d'œil pour voir si elle était toujours là. Elle n'avait pas bougée...

Je me suis alors redressé, me tournant pour m'appuyer contre la barrière, essuyant les larmes qui ne cessaient de couler... La c'est sur, elle m'a vu vouloir le faire, mais ne pas pouvoir, comment paraître comme un moins que rien un soir pareil, autrement que comme ça? Aucune idée, mais c'est surement après avoir vu son visage que j'ai perdu toute envie de le faire. Est-ce donc grâce à elle si je suis toujours là? Ou à cause d'elle?... Je ne pouvais pas lui en vouloir, la regardant en penchant la tête sur le coté, l'aire songeur... Je mit alors une main vers elle, matérialisant une autre rose identique à la première, mais cette fois-ci, la laissant tomber par terre une fois son apparition finit. Je me suis alors relevé, mettant mes mains dans les poches, me dirigeant lentement vers la porte qui se trouvait être à coté d'elle, les yeux baissés, les larmes cessant peu à peu de couler et d'humidifier mon visage, mais tombant encore et toujours au sol, laissant comme une traîné de sang à mon passage, un sang contenant toutes mes émotions...

Alors que je venais finalement d'abandonner l'idée d'en finir avec ma vie, je me dirigeais vers le porte pour m'en aller de la terrasse, cependant, la porte se trouvait derrière la fille au cheveux de feu. Je devais donc lui passer à coté pour pouvoir m'en-aller. J'essuie alors mes larmes, et me dirigeais vers cette porte en fer froid, comme mon âme en ce moment. La seul chose qui me réchauffait un peu, était la présence de cette femme, vêtue de rouge et de blanc, s'accordant très bien avec la couleur de ses cheveux et de ses yeux. En arrivant presque à sa hauteur, j'ai du me retenir de la regarder, baissant la tête, les mains dans les poches de ma veste. La Lune éclairait fort, une pleine lune se trouvait juste au dessus de nous à ce moment. Elle éclairait si fortement, qu'une ombre pouvait être devinée sous moi, et sous l'autre fille aussi. En ne fixant que le sol, je pouvais donc voir ces ombres. N'arrêtant pas de marcher.

J'arrive finalement à sa hauteur, pouvant sentir dans le vent un doux parfum, le sien surement. Mais, en ayant presque finit de la dépasser, mon souffle s'arrêta, mon cœur aussi par la même occasion, pendant quelques petites secondes. Elle venait de m'attraper par le poignet, me fixant de ses grand yeux rouges "Il ne faut pas... C'est pas..." sont les seul mots que j'avais put entendre, peut-être qu'elle en avait prononcer d'autre, mais je ne les avais pas entendue. Mon visage commençait à devenir chaud, et donc, je rougissais. Heureusement pour moi, elle baissa la tête et prit du recul, après m'avoir lâchée le poignet. J'étais figé pendant quelque secondes par son action. Mais je me suis repris, et me dirigeais lentement vers elle, avec un petit sourire, je dois l'avouer. J'ai alors pris sa main, avec laquelle elle m'avait arrêté dans mon élan. Je lui ouvrit, puis posa mon poing dessus. Après quelques secondes, et une fine lumière qui en émanait, j'avais finit de matérialiser le nouvelle objet que je voulais lui donner.

En rouvrant ma main toujours posée sur la sienne, j'avais un sourire sur le visage, mais accompagné de larme qui ne cessaient de couler... Je lève ma main, et laissant l'objet éclairé par la lumière de la Lune apparaître au creux de sa main. Quand j'avais fait cela, j'était hors de moi, ne contrôlant que ma magie, mais me laissant porté par des sentiment que je ne connaissait pas. La lune brillait de toute son éclat sur nos deux personnes, le petit objet illuminé. je pris alors à mon tour du recul, lâchant sa main, une fois l'avoir refermé sur le pendentif que je venait de lui donner. Ses mains étaient douce et réchauffait les miennes qui devaient être gelée... Le pendentif avait une couleur rouge, plus intense encore que la rose qu'elle tenait dans son autre main. De plus, il avait une forme en cercle, pouvant s’ouvrir en deux. Il était attaché à une chaînette de couleur rouge elle aussi. Elle avait une couleur brillante, comme laquée, le rouge laissait refléter les différent éclats de lumière, provenant, à la fois de la petite lampe attaché au mur au dessus de la porte, mais également de la pleine Lune qui éclairait toujours plus intensément la terrasse.

Sans dire un seul mot, juste un sourire aux lèvre, je me suis retourné après avoir fais quelque pas en arrière, pour reprendre la direction de la porte, après lui avoir fait un petit signe de la main. Des larmes continuaient de tomber au sol, je n'arrivais décidément pas à les arrêter. Je m'essuyait le visage une dernière fois, perdant du temps avant de devoir ouvrir la porte, reprendre la direction de ma chambre, et laisser, encore une fois, l'occasion de faire connaissance avec quelqu'un, me passer sous le nez. En posant ma main sur la poignet de porte, je me suis arrêter, regardant en bas, puis tournant la tête pour arriver à l'apercevoir du coin de l'œil.

"Merci pour ta chanson de toute à l'heure, tu chantais bien..."

Puis j'ouvris la porte, commençant à rentrer à l'intérieur du pensionnat...

Je venais de lui offrire un objet que je n'avais jamais créer, jamais imaginé, c'est juste une représentation qui m'est venue quand jela regardais. Je suis maintenant à la porte, afin de retourner dans le pensionnat. La femme au cheveux ardent avais l'aire figée, de froid? De peur, je ne sais pas, mais en tous cas, elle me dit quand même une phrase, la première depuis le début, mis à part les chants qu'elle avait fait. Même si sa phrase était sacadée, j'ai put l'entendre, la comprendre, ce qui me fit m'arrêter sur place, voulant me retourner pour lui afficher, ne serait-ce qu'un sourire, elle prit un ton plus sérieux, me disant :

"Rendez vous demain soir dans le jardin... Vous n'aurez qu'à suivre le chant de l'espoir."

Elle me donne rendez-vous? A moi? Elle ne c'est pas trompée de personne? Mon souffle se coupa en entendant sa demande. Bien-sur que j'allait accepter, j'allais même être en avance! Mais que voulait-elle dire par ces mots "Suivre le chant de l'espoir" ? Voilait-elle dire qu'elle chanterait de nouveau, mais dans le jardin cette fois, pour ainsi, me guider comme elle avait fait plus tôt dans la soirée? Mais immédiatement après m'avoir donnée ce rendez-vous, elle se mit à courire vers les barrières, l'enjambant, et sautant de la vide après avoir écrit une petite phrase sur un carnet.

Je me suis alors précipiter à l'endroit de son saut, la voyant atterrire sur un pouf géant. Elle pouvait donc matérialiser elle aussi? Je sent que la soirée de demain va être des plus extra. Faut-il encore que je la trouve demain soir. J'ai alors afficher un sourire, les larmes ayant arrêter de couler sans même que je les remarque. Une chaleur au niveau de mon torse, une chaleur que je n'avais jamais sentis vint me réchauffer de cette nuit fraiche. Je pouvais sentir mon cœur battre, comme je ne l'avais jamais sentis avant cette soirée.

Je suis finalement rentré dans le pensionnat, une fois qu'elle avait disparut de mon champ de vision. J'ai pris la direction de ma chambre, m'arrêtant à chaque fenêtre pour voir si elle refaisait une apparition. En vain, elle c'était volatilisée. Mais ce n'est pas si grave, elle m'a donné rendez-vous dans le jardin, demain soir. J'arrive dans ma chambre, m'endormant quelque temps après, l'image de son viage accompagnant ma nuit.