Un nouveau?! Annonça-t-il à haute voix tandis qu'il était chargé de faire le ménage dans sa salle de classe. En faisant sa corvée il laissait son ouïe se balader librement dans le lycée lorsqu'il entendit une voiture déposé une personne qui sembler être chargé. C'était incontestablement un étranger. Il suivit avec curiosité le bruit des pas incertain de l'inconnu. Yoshino s'était toujours demandé où était la limite de son pouvoir d'un point de vue de la loi, c'est à quel moment qu'il outre-passe l'intimité des personnes ? Il avait un peu honte, mais la tentation d'en apprendre plus était trop forte.

Il s'assit tout de même sur une chaise, se concentra et téléporta sa vue jusqu'à son ouïe. En quelques minutes il sut où ... Elle, se trouvait. Il la regarda, il fut alors étonné par sa longue chevelure verte et ses yeux écarlates, des yeux qui rappelaient avec amertume un ancien ami à lui. Un ami peut-être mort, il chassa cette vielle et sombre idée de la tête. Une simple réminiscence désagréable.

C'est alors qu'il vit dans son regard sa détresse, bizarrement il fut soulagé par cela. Malheureusement il devait finir cette pièce et il ne possédait aucun moyen pour communiquer avec elle, elle devra faire preuve de patience.   Assise sur sa mignonne valise, en train d'écouter une quelconque musique, yoshino lui trouva un air étrange. Non pas mauvais ! Juste étrange, avec une curiosité neutre, sans apriori.

Elle semblait certaine que quelqu'un allait de toute manière arriver. Peut-être pensait-elle que le claquements contre le sol allaient résonner dans les dédales de Tadakai et arriver jusqu'aux oreilles d'un bienfaiteur inconnu. Pourtant, elle avait raison, mais elle avait aucun moyen de le savoir. Avait-elle simplement la fois ?. Il ramena ses sens à lui et voulu finir sa tâche ingrate. C'était d'un ennuie infernal, alors il s'activa pour y mettre fin rapidement. Un quart d'heure plus tard, il avait fini, il alla ensuite laver ses mains souillés de poussières aux plus proches toilettes pour homme. Il n'avait pas croisé âme qui vive. Il détestait avoir les mains sales, il se lava longuement et soigneusement, tel un chirurgien se préparant à son travail. Une fois propre, il se mit en chemin, et tenta de la retrouver vaille que vaille.

Il lança sa vue jusqu'à elle et la trouva de nouveau, elle n'avait pas bougé, peut-être commençait-elle à s'impatienter, après tout, elle n'avait aucun moyen de savoir qu'une personne arrivait. Il était loin d'elle, encore un peu de patience, se dit-il. Assurément, et si quelqu'un passait avant lui, tant mieux. Sa vue retrouva ses prunelles émeraudes. Après bien des couloirs traversés, il ouvrit une porte à la gauche d'Aiko et il la rejoignit.

Sa marche était assurée, il était muni de son sac où se trouvait Oeuf et il portait l'uniforme de l'école. Il se dirigea vers elle, sans aucune hésitation, il semblait heureux et excité. Asano se posta finalement devant elle, s'accroupit pour se mettre à son niveau et lui jeta un doux regard vert. Il donnait assurément l'impression qu'il était au courant de sa présence et de sa perdition, simplement parce que c'était le cas. Puis il ouvrit la bouche, il parla beaucoup, mais lentement, on sentit un brin d'allégresse et d'exaltation imprégnaient le ton de sa voix. Un ton mûrement réfléchit.

Je t'ai vu et entendu, désolé du retard j'étais en train de nettoyer la salle de classe à l'autre bout du bâtiment, dit-moi ! C'est la première fois que je te vois ! Tu ne serais pas nouvelle ? Si ?! Arf ! Je manque à toutes les politesses, moi c'est Yoshino Asano de la classe 4, mais tu peux m'appeler Yoshi, Shishi ou même Asano ! Je ne suis pas arrivé il y a longtemps non plus, mais je vais essayer de répondre à toutes tes questions. Si tu en as !

Il ignora le fait qu'il est dit l'avoir vue et de ne jamais l'avoir vue, puisque c'était la première fois qu'il la voyait sans ses pouvoirs. Étrange, mais il aimait passer pour étrange

En la voyant sauter, ou plutôt sursauter, Yoshino se dit qu'elle était une personne stressée. Il pouvait comprendre cela, il s'était relevé et après les formalités d'usages, avec concentration, il l'écouta en faisant fit de son regard étrange envers sa personne. Il apprit qu'elle se prénomma Aiko, facile à retenir ! Le '' ou presque, Yoshi '' sonnait à ses oreilles comme un avertissement. Elle lui apparut finalement comme une personne strict. Elle ne serait pas de la classe Quatre, assurément. Ni de la Une, aucun de la Une ne s'assoit par terre comme elle le fait. Ils ont plus de retenu. La Deux quant à eux, auraient fais preuves de sagesses et ceux là, se seraient renseignés sur la position de la salle d'accueil avant d'arriver dans un lycée méconnue. De la Trois ou de la Cinq donc !

Son cerveau réfléchissait avec célérité, l'appartenance de sa classe était une petite énigme. Ce mystère fut résolu lorsqu'elle lui posa ses questions. Aux prunelles émeraudes de Yoshino les gens de la Trois se manifestaient avec calmes, des élèves qui n'exigeaient rien à des inconnus prévenants tel que Yoshino. De la Cinq donc, le petit magicien les savait instable, et il espérait qu'elle ne savait pas lire dans les pensées. Faire preuve de tact était témoignage de bon sens avec ce genre de personne, mais Yoshino était-il, lui, raisonnable ? Le mystère résolu, il flatta sa joue d'un revers de la main, et son sourire s'aiguisa un instant tel un carnassier, pour finalement reprendre l'instant d'après sa forme originel.

Voyeur ! C'est exactement ça, même si je n'aurai pas appelé ça comme tu l'eus fait. Rien avoir avec la voyance, non ! Si j'étais voyant tu m'aurais aperçu dès ton entrée ici. En tout cas, je suis ravie de voir que les deux questions soient à mon propos. C'est assez flatteur. Donc ... Bon, peut-être as-tu le droit à une explication ... Bien ! J'ai le pouvoir de voir et d'écouter des sons et des images qui se produisent à des kilomètres du lieu où je me trouve. C'est plutôt pratique, mais parfaitement inoffensif pour autrui. Cela me permet finalement de balader mes sens autour du lycée à la recherche de nouveau venu.

Nouveau venu ... Il annonça ainsi cela pour ne pas dire intrus, ça serait en quelque sorte avouer à cette adolescente ses craintes. Yoshino Asano n'était pas ainsi, il ne dévoile pas son âme. En tout cas, il fit mine de chercher la suite de son histoire, il se gratta le menton quelques secondes en grimaçant, ses grands yeux vert détaillèrent la valise d'Aiko et il s'exclama finalement comme s'il avait retrouvé la suite de son histoire. Ah ! Il voulait être sûr qu'elle avait compris chacune de ses phrases, et pas l'inonder de mots tel une lettre d'encre. L'excès de mot rend obscure le plus intelligent des messages, pensait-il.

J'ai beaucoup de mal à effectuer des loisirs lambda lorsque j'agis ainsi, par exemple, je ne peux lire sans ma vue. Ne devrais-je pas me mettre au braille ? ... Alors en cours, j'envoie ma vue, et puis le reste du temps j'envoie mon ouïe. Bizarre, tu as dit ? … Ah ! Pour te rassurer disons que je veille toujours à ne pas jouer les indiscrets. En y pensant, il est stupide d'espionner des mages et des magiciennes ! Les boules de feu fusent ici ! Littéralement je veux dire.

Enfin, il lui adressa un grand sourire et la désigna poliment de la main. Il était certain que monopoliser la parole était un signe distinctif d'impolitesse et d'égoïsme. Il aurait été fâcheux de se montrer ainsi à une nouvelle, même de la classe cinq. Alors comme voulait la bienséance et sa curiosité affûtée, il s'intéressa à elle. Il parla avec moins d'énergie et sa voix se fit de miel.

Dit-moi ! Maintenant, Aiko-chan, que je t'ai avoué impunément l'intimité de mon pouvoir, quel est le tiens ? Et d'où viens-tu ? Ah j'allais oublier … Bienvenu et sache que je suis enchanté de cette rencontre.

Il vit Aiko s'adoucir et même rire, lui qui l'a pris pour un être strict. Peut-être est-ce l'humeur de Yoshino qui avait influencé celle de cette fille. Dans tous les cas il était content de cet heureux changement d'humeur. Il écouta attentivement la jeune fille parler de son pouvoir et inscrit dans sa mémoire chaque information qu'il trouva utile. Il fallait se méfier de ceux qui sont capables, avec désinvolture, de torturer psychologiquement ses camarades. Par orgueil, Yoshino fut nullement impressionné par cette capacité, il se dit simplement qu'elle ne pouvait pas lui montrer plus d'horreur qu'il n'en avait déjà aperçu.

Elle ne semblait pas être de ces méchantes personnes qui usent et abusent de leurs facultés. Yoshino pensa que c'était peut-être de la naïveté de la croire ainsi. Il vit à travers une fenêtre que la nuit était déjà bien tombé, Ils avaient le temps de bavarder et de se balader avant le couvre-feu, mais si elle voulait voir quelque chose dans le lycée, il fallait se mouvoir. Il reprit la parole avec son éternel sourire, sa voix était délicate, elle n'avait pas l'aigu des femmes et n'était en rien lourde.

Un pouvoir magnifique ! Tu peux donc offrir des visions incroyables à tes ennemis et tes amis, Oui, dévoiler la nature de tes images est problématique, Chaque pouvoir à ses défauts, j'imagine, mais elles ont toujours effets non ? Cependant, ce défaut n'est rien face à des pouvoirs qui se transforment en véritable handicap. J'espère vraiment qu'avec le temps tu maîtriseras mieux tes pouvoirs. De toutes façons, nous sommes tous ici pour ça. Oh ! Et ne t'inquiète pas, on s'habitue vite à vivre dans un certain luxe. Tu habitais où ? Tokyo ? Je ne suis jamais allé à Tokyo, et la plupart des autres villes du japons d'ailleurs. Un peu ridicule pour un japonais. Enfin quoi qu'il en soit, on a du t'affecter à une chambre, et tu aimerais assurément la rejoindre non ? À moins que tu veuille voir la cantine, ta salle de classe ou même toute autre chose ? Dit-toi que je suis à ton service pour les deux heures qui suivent, demande moi n'importe quoi !

Il ria de ses propres mots, un rire clair, éclatant comme du cristal. Il singea une révérence malhabile. Se mettre ainsi au service d'une inconnue était bien dans son genre. Comme il a dit, il était prêt à répondre à toutes questions et lui montrer tous lieux connus, malheureusement, il avait la franchise du menteur et les questions trop indiscrètes trouverons cette vérité là.

Tout en écoutant les vibrations féminines de son interlocutrice, Yoshino maudit sa maladresse et son étourderie. Son sourire disparu . Pourquoi en était-il venu à parler de cela ? Généralement s'en suivait de dérangeantes questions à propos de ses voyages. Oui, c'est cela ! C'était sa curiosité fertile qui l'avait poussé à révéler se fait établit. Heureusement elle n'avait pas poser de question à se propos cependant, il ne contait pas lui laissait une nouvelle initiative, une nouvelle chance  e lui poser une question sur les lieux qu'il a parcouru dans sa vie.

Elle lui dit qu'elle ne désirait pas être confondu dans la masse, après un soupir qui semble être causé par Yoshino elle rajouta que bien des gens la fuyaient à cause de son pouvoir et laissa un  doute planer avant de rire doucement. Son sourire étincelant revint sur les lèvres du jeune garçon. Il la vit réfléchir un instant, et s'en que cela ne l’étonne, il se rendit compte qu'il avait mal jugé cette nouvelle élève. Elle est une jeune fille tout à fait normal et hormis l’espièglerie qui avait envahis ses dires un peu plus tôt, elle n'est en rien infréquentable ou sauvage.  Elle est une simple personne, un de ces étudiants qui portent leur croix et leurs lots de joies.

Enfin, finalement, elle dit à son camarade qu'elle aimerait faire le tour du lycée. Ils avaient largement le temps pour faire une balade et, lui, voulait de toute manière  passer par le CDI, il avait des livres à rendre et à prendre. Il tapota son sac pour se rassurer, son livre était bien présent ! Inquiet de ne pas laisser la demoiselle parler à loisirs il fut tout ce temps silencieux. Il n'était pas question de lui  couper la parole. Maintenant, il pouvait commenter libre ses mots. A son terrible habitude, il avait bien des choses à dire et  il emprunta une voix enjoué pour lui parler, dans ses yeux brillaient un plaisir certain à ainsi converser.

Oui un guide, je peux être un guide Ah ! Évidement, évidement ! Tu as sûrement raison pour mes origines. Moi je n'ai pas l'air de te fuir, si ? Ah ah ah ! Je suis peut-être lâche, mais pas assez pour courir partout, les bras levés et la gorge déployée en ta présence. Ceci dit, je me demande,  plutôt, j'imagine, ou je conçois que cette réaction est normal si tu montre d'horrible image aux gens qui t'entourent. Cependant si tu leurs montrais quelque chose de beau, un spectacle sortie de ton imagination, les gens auraient moins peurs ! Ils te demanderaient même de leur offrir une de tes visions en guise de cadeau d’anniversaire, ou de non-anniversaire. Ah … Tu pourrais même devenir une artiste ! Imagine ! Aiko la fabuleuse ! Autrefois fui et prochainement aimé de tous !!! Ah, ah, ah, ah, ah, ah … Je suis sûr qu'à partir de là il me serras impossible de t'approcher et de jouer les guides. En plus, tu serrais à la fois unique et entouré ! Certain en rêve, mais peut-être ce n'est pas ce qui te convient ? Blablablabla et bla !  Je me perds en blabla, où nous étions … Euh … Je … peut-être que ? …. Ah voilà ! Un guide, oui, oui, je suis un guide ! On dit qu'il suffit parfois de se convaincre de quelque chose pour l'être, on va voir si cela est assez pour moi. On va faire un tour rapide du lycée, ta classe, le réfectoire et le dortoir. Avant je dois passer par le CDI, j'ai un bouquin à rendre …

Le jeune homme arrêta soudainement de parler, il fit mine de  réfléchir. Il se dit alors qu'il s'était peut-être trompé sur la classe de la dénommé Aiko. Il lui posa alors la question dans le doute.

Tu ne saurais pas de quelle classe tu es ?