Libère toi mon ami.

Kagari faisait de la batterie depuis ses 10 ans. Il avait appris à s'évader en faisant toutes sortes d'activités extra-scolaires mais sa passion la plus tenace est la musique. Il écoute différents styles. Ce qu'il préfère jouer et le Pop rock, mais il sait jouer de tout. En passant par le jazz, le punk et même quelques fois du métal. La musique l'aide à oublier. Oui, car malgré son aire toujours joyeux il cache un malheurs qu'il ne peut oublier. Il a des jours où jouer de la batterie est indispensable. Ce jour là était l'un deux.

Il était assez tard pour que les activités des clubs soient finit. Le jeune roux parcourait le couloir du premier étage baigné de la lumière du crépuscule. Il se dirigeait vers la salle de musique, les mains dans les poches, vêtu de son uniforme, son sac sur l'épaule avec deux baguettes qui dépassaient. Il savait que le club de musique avait finit leurs activités car il n'entendait plus aucun bruit venant de la salle. Il s'arrêta devant la porte et pria pour que celle si s'ouvre. La main sur la poignet il poussa celle si, elle s'ouvrit. Kagari entra dans la pièce. C'était une très grande salle, au moins deux fois la taille d'une salle de classe, plusieurs instruments étaient disposés. Un piano à queue trônait devant l'estrade. Comme le pensait le jeune homme, la salle était vide. On peut être poussé à croire que Kagari cherchait à éviter les membres du club de musique mais en réalité il hésitait juste à y entrer. Peut-être que ce club n'était constitué que de fils à papa avec leurs pianos, leurs contrebasses ou autres instruments d’orchestres. Ce n'est pas qu'il méprisait les orchestres mais il n'avait connut que des fils à papa prétentieux qui en faisaient partit. Il savait qu'il ne devait pas prendre ce cas pour une généralité mais cela suffisait pour qu'il s'en méfie.

Kagari s'approcha d'une batterie qui semblait laissée à l'abandon dans un coin de la pièce. Elle était recouverte d'une couche de poussière. Le jeune homme se mit à l'étudier attentivement, observant les peaux des tomes, les cymbales. Elle semblait être en bonne état malgré cette poussière. Il s'installa derrière les tomes, sur le petit tabouret qu'il avait dépoussiéré avant ça. Il prit ses baguettes dans son sac. Le jeune homme tendit alors les bras, les baguettes bien en main, devant lui et ferma les yeux. Il prit une longue inspiration. Ses muscles se tendirent, puis il souffla. Sa tête était vide, ses yeux fermés et son esprit ailleurs. Il frappa. Les peaux des tomes vibraient au rythme des baguettes. Les cymbales sonnaient. Kagari adopta un rythme entraînant. Il improvisait totalement mais tout ce que ses baguettes créaient avaient un sens. Une oreille extérieure entendrait un simple rythme mais les oreilles de Kagari perçoivent beaucoup plus que ça. Était là l'entrée de son monde. Le rythme qu'il imposait à celui si. Le jeune homme avait toujours les yeux fermés mais cela importait peut. Il connaissait la position des tomes, des cymbales qu'il recréait dans son esprit sous forme d'onde. Autour de lui dansaient des ondes, comme quand on lance un cailloux à la surface de l'eau. Il se sentait libre de ce malheurs fardeau inoubliable.

Kagari agitait ses baguettes comme un chef d’orchestre. La batterie lui répondait à chacun de ses mouvements. Le rôle d'un batteur est d'instaurer un rythme. Il est comme les fondations d'une maison. Impose le rythme et les autres musiciens brodent autour. Kagari est celui sur qui tous les instruments se reposent. Ce sentiment d'être indispensable le rassurait. Il était comme en transe lorsqu'un bruit survient. Au début il ne fit gère attention mais se bruit l'avait perturbé et le tira de sa transe. A cette heure l'établissement devait être vide, ou presque à l'exception des femmes de ménages, or il savait que ce bruit ne venait pas de sa batterie. Le jeune homme ouvrit alors ses yeux et conclu son morceau par un coup de cymbale. Il y avait un petit bruit venant de l’extérieur de la pièce. Il se leva et reposa ses baguettes dans son sac. Avait-il été espionné ? Ou alors c'est un fantôme ! Son cœur fit un bon ! Non pas qu'il est peureux, bien au contraire Kagari est plutôt quelqu'un de courageux, mais la situation actuelle affecterait n'importe qui. Il se dirigea alors vers la porte la crainte au ventre. Il posa une main sur la poignet quand d'un coup la porte s'ouvrit. Il eu un petit sursaut mais se calma de suite quand il vit une très jolie jeune fille accroupie par terre. Ses longs cheveux ondulés jouaient avec la lumière du soleil couchant. Il poussa un soupir de soulagement. Kagari en fut comme ébloui. Il remarqua également qu'elle était de la classe 1 or il avait une certaine méfiance envers eux. Cependant le petit visage de la jeune fille l’apaisait. Celle si le regardait avec de grands yeux ors, un peu plus claire que les siens.

-Tu veux bien m'aider à me relever s'il te plait ?

Cette phrase le tira de sa contemplation. La jeune fille avait ramassé ses cahiers et attendait simplement une action de la part de Kagy. Celui si lui fit un beau sourire et lui tendit la main. Il ne refuserait aucunement d'aider une personne en détresse. Surtout si celle si était si mignonne.

-Bien sûre jeune demoiselle, permettez ? Lui dit-il d'un ton charmeur.

L'atmosphère de la pièce semblait changer à chacun des mouvements de la demoiselle. C'était comme si elle jetait un sort au soleil rendant l'endroit plus éblouissant encore. Elle était petite, plus jeune que Kagari il en était conscient mais elle semblait si fragile. Une petite poupée en porcelaine était la comparaison parfaite !

La jeune fille prit délicatement la main de Kagari. Celui si exerça une pression pour l'aider à la relevé. Comme il le pensait elle était incroyablement légère. Elle était également petite mais sûrement dans la moyenne pour son âge. Son âge que Kagari estimait à 13 ou 14 ans puisqu'il pensait qu'elle était en première année. Il aimait être serviable, surtout auprès des jeunes filles, ça lui permettait de créer des liens très importants par la suite. Oui car ces liens lui permettrons d’évoluer sans difficultés dans la vie. Pouvoir être entourer est indispensable. Cela permet de ne jamais se sentir seul et la solitude est une chose que Kagari déteste plus que tout au monde. Une fois debout il lâcha la main de la jeune fille. Et recula pour la laisser reprendre ses esprits. Le roux remarqua qu'elle rougissait légèrement.

-Tu joues super bien... Moi j'ai fais 3 ans de violon.

Du violon ! C'était bien là le fameux cliché que c'était fait Kagari à propos de la classe 1. Des intellos prétentieux avec leurs petites flûtes traversières... Cette classe avait l'habitude d'éviter tout contacte avec la classe 4 ou 5. La petite au violon était la première personne de la première classe à lui avoir adressée la parole. Elle avait été très polie et lui avait même complimenté sur sa manière de jouer bien qu'il savait qu'elle ne connaissait sûrement rien à la batterie. Ce compliment l'avait tout de même touché. Kagari se sentit alors obligé de s’intéresser au moins un minimum à son intérêt pour le violon.      

-Je te remercie, d'ailleurs je trouve que le violon est un très bel instrument même si il ne se marie pas très bien avec la batterie, au moins nous avons un point en commun.

Kagari était sincère et avait même fini sa phrase sur le ton de la plaisanterie ce qui était une façon de dissiper le fausser entre les élèves de la classe 1 et 4.

-Excuse-moi j'ai oublier de me présenter! Je m'appelle Arisawa Megumi ! Enchanté.

Le jeune roux sourit, Arisawa Megumi était un très jolie nom. Il se demanda si il pourra plus tard l'appeler « Ari ». Elle avait une petite tête d'enfant, Kagy avait envie de la prendre dans les bras et de lui donner une pastèque (:3).

-Kagari Ishii, mais appel moi Kagari ou Kagy. Enchanté de même.

Kagari fit demi-tour et s’avança près de la fenêtre. Il observa le soleil se coucher dehors éclairant les nuages d'une couleur rosâtre. Cette pièce semblait baignée d'une magie féerique. Il se retourna ensuite vers Arisawa et s'appuya contre la fenêtre tout en souriant.

-Et que fait donc une jeune fille seule à cette heure si dans les couloirs de ce pensionnat ?

Oui, la curiosité est un vilain défaut, et alors ?

Kagari n'avait pas encore remarqué mais Arisawa semblait fatiguée. Elle baillait et piquait même légèrement du nez. On aurait dit qu'elle venait juste de se réveiller. Et si c'était le cas ? Un classe 1 qui dormait en classe ? Où alors elle s'était juste endormie après la sonnerie trop fatiguée de s'être concentrer sur les paroles d'un professeur toute la journée. Voilà pourquoi Kagari n'écoutait que rarement les cours, de un c'est barbant et de deux sa fatigue. Cependant il avait quand même du mal à imaginer une classe une dormir sur son bureau même après les cours.

-Je me suis ... Endormis et j'ai pas entendu les autres partir...

Le jeune roux ouvrit de grands yeux surpris. Elle s'était bel et bien endormie ! Normalement les élèves allaient à leurs clubs ou rentraient directement à l'internat mais non elle, elle s'était endormie ! Il essaya de retenir un petit rire, il ne voulait pas la vexée mais il imaginait tellement bien la scène où elle s'endormait pendant que tous les autres sortaient de la salle. Elle n'avait pas d'ami ? Peut-être que c'est ainsi dans les classes 1 et 2, l'esprit de compétition est tel qu'il n'y a pas d'amis. Kagari était bien content d'être dans une classe entouré de monde qui le réveillerait s'il s'endormait à la fin des cours. Cependant, il compatissait pour elle. Elle était fatiguée, il fallait qu'elle rentre au dortoir se coucher.

-Tu devrais vite rentrer te coucher alors. Tu veux que je t’accompagne jusqu'à ta chambre ?

Il n'allait surtout pas la laisser partir seule. Et si elle tombait dans les escaliers ? Dans son état elle en était bien capable. Kagari s'approcha d'elle et la dépassa pour aller dans le couloir. Le soleil se couchait de plus en plus et il commençait à faire noir. Laisser une jeune fille comme elle se promener seule la nuit, même dans l’enceinte de l'Académie, pouvait être dangereux. Il se retourna et lui sourit comme pour l'inviter à le suivre jusqu'aux dortoirs.

Arisawa Megumi le suivit dans le couloir. Il aimait beaucoup aider les gens, pour lui accompagner une jeune fille jusqu'aux dortoirs n'était pas une plaie, au contraire et surtout quand il était en charmante compagnie. Bien que la jeune Arisawa n'était pas le genre de Kagari il se trouvait quand même en bonne compagnie. A ce moment il la considérait plus comme sa petite sœur. De plus il devait garder un œil attentif sur elle car il avait bien remarqué qu'elle était trop fatiguée pour faire le chemin sans encombres. Le jeune homme avait prit son sac et l'avait balancé sur son épaule. Il passa sa main dans ses cheveux et réprima un bâillement. Lui aussi était fatigué. La petite troupe se dirigeait vers les escaliers. Avant de descendre la première marche Kagari regarda attentivement l'escalier puis Arisawa, qui commençait à descendre, d'un aire inquiet. Il se mit à descendre les escaliers un peu en retrait. Il était prêt à rattraper Arisawa de sa main libre. Il avait bien fait. Celle si tangua en avant. Kagari parcourut très rapidement la distance qui les séparait et avant même de l'avoir attraper elle avait déjà agrippée son bras. Il poussa un soupire de soulagement et lui répondit positivement.

Les deux jeunes compères arrivèrent en bas des escaliers sain et sauf non sans une autre petite cabriole de la jeune fille. Il traversèrent le hall pour sortir dans la grande cour et se dirigèrent vers les dortoirs.

[Suite du RP aux dortoirs?]