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☼ Sayuri Hesediel & Izaya Kanzoku → "Miss Hesediel traine avec d'autres garçons dans le dos de son mari... Elle a été surprise dans les bras d'un homme blond, elle pleurait et semblait bien le connaitre. Serait-ce son amant ?"
Pure Evil ~

☼ Izaya Kanzoku → On raconte que le bureau du professeur d'anglais a été saccagé par une explosion et un effondrement de toutes les surfaces métalliques. Mauvais coup ou vengeance personnelle?
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 Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke]

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MessageSujet: Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Icon_minitimeLun 26 Mai - 23:24





















❝Il y a de la radioactivité dans l'air❞

Le Richissime Ronald & L'Arnaqueuse Daisuke ~

Je marchais tranquillement dans les couloirs du pensionnat, arborant sur mon visage un air blasé et fatigué à la fois. Je traînais légèrement mes pieds tel un zombie errant de Walking Dead, ne sachant quoi faire de ma journée. A l'inverse, mon jeune familier trottinait joyeusement à mes côtés, la langue pendante et prêt à jouer les chapardeurs à tous moments.

Je soupirai un instant, presque nostalgique. D'habitude, rien ne pouvait m'empêcher de porter mon joli petit sourire en coin car je finissais toujours par trouver un pigeon. Mais aujourd'hui ça n'allait pas être possible. Je devais me calmer un peu,  me faire oublier pendant quelques temps. J'avais eu quelques accrochages avec d'autres pensionnaires et cela m'avait valu plusieurs heures de colle. Ce n'était pourtant pas mon genre de me faire remarquer à ce point... Un de ces quatre, mon envie d'argent finirait par avoir ma peau ! Je laissais donc mon business de côté, du moins pour quelques jours. Car c'était fou à quel point ne pas faire ce que j'aimais le plus me déprimait.

- La vie est parfois triste, Fox, dis-je en m'adressant à mon petit renard, qui d'ailleurs m'ignora totalement.

Au bout de plusieurs minutes de marche, je m'arrêtai devant une porte vitrée. C'était celle qui menait à la terrasse. J'observai l'endroit à travers la vitre, le ciel était nuageux et il semblait y avoir une légère brise. Je me décidai alors à passer la porte, histoire de prendre un peu l'air. De toute façon, je n'avais rien d'autre à faire.

A peine étais-je dehors que le vent fit virevolter mes cheveux dans tous les sens. Après avoir remis mes cheveux en ordre, je jetai un coup d’œil rapide à la terrasse et m’aperçus que je n'étais pas seule. En effet, un jeune homme était là aussi et discutait au téléphone. Il n'avait pas l'air d'avoir remarqué mon entrée, sans doute trop occupé à converser avec son interlocuteur. Il était grand et possédait de courts cheveux bruns.

- ...Déblocage de fonds...

De toute la conversation du jeune inconnu, je n'avais réussi qu'à relever ces trois mots. Ils étaient parvenues, je ne sais comment, à mes oreilles. Je crois que j'avais une sorte de don pour repérer tous les mots ayant un rapport avec le blé. En tout cas je relevai subitement ma tête et si j'avais été un chien, mes oreilles se serait automatiquement redressées. Aussi, je me baissai en vitesse et me cachai derrière de gros pots de fleurs. C'était un réflexe que j'avais pris, pour pouvoir observer tranquillement et prendre le temps d'établir  mes plans. J'étais même surprise de l'avoir fait, alors que je n'étais pourtant pas en quête d'un pigeon.

- Est-ce que j'ai bien entendu ? me murmurai-je à moi même.

Qui était cet élève ? Et pourquoi en était-il venu à parler de Déblocage de fonds ? Etait-il riche ? Si c'était le cas je devais m'en assurer ! ... Non ! N'avais-je pas dit quelques instants plus tôt que je devais me faire oublier ?! Je partis dans un véritable débat psychologique où je laissai s'affronter l'ange et le démon, tel une schizophrène.

Mais alors que je tentai de me décider sur la marche à suivre, j'aperçus Fox s'approcher doucement du pensionnaire comme un félin en chasse. Ses yeux brillaient de malice et ne cessaient de fixer ce qui dépassait de la poche de l'inconnu. Je compris tout de suite ses intentions, ses pulsions cleptomanes reprenaient encore une fois le dessus.

- Psss Fox ! l'appelai-je. Viens ici tout de suite !  

Je détestais quand mon familier commençait à mettre son nez dans les affaires où je voulais mettre le mien, car à chaque fois ça tournait à la catastrophe. Il faisait foirer mes plans ce con !

Il tourna sa tête vers moi mais ne m'obéit pas pour autant. Il s'approcha plus encore et au moment où il allait bondir sur sa proie, je sortis de ma cachette et sautai sur lui, l'attrapant en plein vole. Je m'étalai lourdement au sol avec Fox gigotant dans mes bras, juste aux pieds de l'inconnu.

- Espèce de sale petit... commençai-je sur un ton peu sympathique.

Puis je m'aperçus que je n'étais plus qu'à une dizaine de centimètre du garçon, je relevai lentement ma tête dans sa direction et lui adressai un sourire crispé.

- Heu... Salut...

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Dernière édition par Daisuke Yamazaki le Mer 4 Juin - 23:31, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Icon_minitimeMar 27 Mai - 20:30

La journée allait être longue, Ronald le savait. Non pas que les cours aient été un calvaire, tout s'était passé sans accroc, mais plus lié à un pré-sentiment, une journée chargée, mais pas forcément de l'école.
Le crépuscule pointait le bout de son nez, et le fauve qui colorait le ciel se répandait par les fenêtres de l'école, le spectre de la lumière flamboyant lui rappelait le même moment de la journée que l'on pouvait vivre dans les glens d’Écosse, en beaucoup moins orgastique.

Ses craintes furent rapidement assouvies lorsque le téléphone portable du riche héritier se mit à vibrer. Un appel important, l'entreprise, il ne pouvait pas le manquer, et rester discret était d'une grande importance. Ronald était au troisième étage quand son téléphone commençait à demander de l'attention, et le lieu vide à ce moment ce jour-là était la terrasse.

Le jeune homme décrocha et entra sur la terrasse. C'était la première fois qu'il y pénétrait et il n'avait pas le temps de s'y attarder, il commença juste à répondre :

« Oui?
Monsieur Fitzgerald, nous vous contactons pour l'éventuel financement du projet en cours, nous commençons à arriver à court de moyen et c'est très problématique.
Écoutez, lança Ronald, je n'ai pas vraiment le temps de m'occuper de l'entreprise dans l'immédiat, mais j'ai toute confiance en vous, et vous le savez, je ne peux pas me permettre de faire un énorme déblocage de fonds pour l'instant, mais si vous pouvez travailler sur un premier prototype à me présenter à l'une des prochaines réunions dans l'année, et vous contenter de ça pour l'instant, je peux vous en donner la possibilité.
Très bien monsieur, c'est un bon compromis, vous faites preuve d'une extrême sagesse depuis le décès de votre père.
Je ne veux pas d'éloges, contentez-vous de faire votre travail pendant que je fais le mien pour l'instant, si le projet est mené à bien et qu'il fonctionne, il prit un ton plus rauque, cette fois, seulement, on pourra se permettre de s'envoyer des fleurs.
Je comprends monsieur.
Merci, n'oubliez pas que le virement sur le compte de la société risque de prendre du t-... »

Un grand bruit venait d'interrompre ce dialogue d'affaire, les deux yeux au bleu vitreux se posèrent sur ce qui venait de faire cette cacophonie, et le tout pour y trouver une masse de cheveux roses, une couleur bien étrange, il aurait pu croire à de l'auburn au premier coup d’œil, mais non, c'était bel et bien du rose ; cette masse était tâchée d'une boule de fourrure qui se confondait avec le crépuscule, probablement son familier, et Ronald ne put que remarquer que les yeux du petit renard étaient rivés sur quelque chose en sa direction, son pantalon était étrange peut-être, ou alors avait-il vu quelque chose de vraiment plaisant à ses yeux ? La petite voix s'affolait dans le téléphone « Monsieur, que se passe-t-il !? », et l'héritier n'avait que faire de cette dernière, il lâcha très rapidement un « Rien d'important, je vous rappellerai. » et il raccrocha.

La masse rosée commença une phrase très animée avant de relever la tête vers Ronald qui ne fut qu'étonné de voir un regard aussi bleu que le sien, si ce n'est le côté terni en moins, il était éclatant et l'écossais n'était plus qu'infiniment emporté par celui-ci, il remarqua cependant le nez qui se redressait du même mouvement, adorablement mutin, la jeune fille avait un visage qui ne donnait qu'envie de lui faire confiance.
Les infimes, mais belles lèvres qu'il voyait là commencèrent à murmurer quelque chose en arborant un sourire évidemment gêné.

Une toute petite phrase de salutation, Ronald avait compris qu'il avait été épié, mais il ne jouerait pas de rancune cette fois-ci.
Il perdit le temps d'un sourire bienveillant son expression qui habituellement visait à le rendre moins sympathique qu'il ne pourrait l'être.
Tout en gardant son sourire, il se baissa légèrement et tendit la main :

« Bonsoir... Le sol n'est pas une place faites pour les jolis minois tu sais, relève-toi. »

En relevant la jeune fille, Ronald vit le regard du renard changer de direction, la chevalière de son père qui brillait toujours à cause de l'infini crépuscule resplendissait et ses yeux appelaient à la récupérer.
Ronald comprit enfin que le renard était doté d'un caractère de pie, et que l'envie d'avoir des choses de valeur, ou même simplement brillantes, belles à ses yeux, était plus forte. Ronald épousseta les épaules de la jeune fille d'une légère tape et il plongea sa main dans sa poche à la direction de son portefeuille :

« J'ai quelque chose qui pourrait t'intéresser toi ! »

Il s'adressait principalement au petit renard, et il sortit alors deux pièces de cinq livres sterling flambant neuves de toute la monnaie qu'il avait gardée de son pays d'origine, il déposa la première dans les pattes du familier. Pour ce qui est de la seconde, il la faisait glisser entre ses doigts, lentement, tentant de capter l'attention de la jeune fille sur cette pièce, en un mouvement de doigts, la pièce s'effaçait savamment du champs de vision de la jeune fille, pour réapparaître sur un autre coin de main, avant de disparaître à nouveau... Enfin, il se saisit de la main de la jeune fille pour faire réapparaître l'astre métallique dans sa paume, ainsi fait il lança :

« Autant ne pas faire de jalouses. »

C'était plus un moyen de faire son intéressant face à cette jeune fille apparue de nulle part que pour une autre quelconque raison, la connexion ainsi établit, il put enfin engager la conversation comme il se devait :

« Et donc, quel bon vent amène une jeune fille comme toi ici-même, à espionner les garçons de ton âge ? »


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MessageSujet: Re: Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Icon_minitimeMer 28 Mai - 0:53





















❝Il y a de la radioactivité dans l'air❞

Le Richissime Ronald & L'Arnaqueuse Daisuke ~

Emprisonné dans mes bras, Fox se calma et arrêta de se débattre. Je le relâchai alors pour me relever. Je n'allais pas passer ma vie à ramper comme une vieille chenille. J'esquissai une grimace en me redressant, ma chute avait été plus brutale que ce que j'avais pensé et mes genoux étaient esquintés. Le jeune homme, m'adressant un sourire me tendit sa main pour m'aider à me relever. Je soulevai automatiquement un sourcil et fixai sa main, perplexe. Fallait dire que je n'étais pas spécialement habituée à ce qu'on me tende la main, avec tous les mauvais coups que j'avais à mon actif. Je finis finalement par accepter sa proposition. Il me tira vers lui, pour que je puisse me tenir debout et je pus enfin voir à quoi il ressemblait de près. Je relevai la tête et clignai des yeux plusieurs fois, la bouche légèrement entre-ouverte.

- C'est... Gigantesque... laissai-je échapper.

L'élève faisait bien deux têtes de plus que moi. Je n'avais jamais vu quelqu'un d'aussi grand au par avant. Je refermai ma bouche, histoire de ne pas gober de mouche ou plutôt pour ne pas me faire passer pour une idiote trop longtemps. Ses yeux étaient d'un bleu clair comme les miens mais étrangement ils étaient comme livide.

Lorsqu'il lâcha ma main, je pus apercevoir une magnifique chevalière qui pendait à son cou. Un immense sourire était à deux doigts d'apparaître sur mon visage mais je le retins. A l'inverse, mon familier ne cacha pas son intérêt à la vue du bijou. Il jappa un coup et pencha sa tête sur le côté, les oreilles dressées.  

L'inconnu épousseta rapidement mes épaules. Surprise, mon regard suivit son geste. Ouais, merci Tanti... Puis il sortit de sa poche son porte monnaie. Ouah ! Déjà ? Je me félicitai alors intérieurement pour avoir réussi à soutirer de l'argent à quelqu'un sans même lui avoir parler. C'était fou comme je m'améliorais. Cependant il ne s'adressa pas à moi mais... à Fox ? Cette misérable bestiole ? Le garçon déposa une pièce dans ses pattes, qu'il accueillit avec joie. Quant à moi je lui lançai un regard ne signifiant qu'une chose : Toi, ce soir ça va être ta fête ! ...Comment en étais-je venue à être jalouse de mon familier ?...

Ensuite, il reporta son attention sur moi et joua avec une seconde pièce, juste devant mes yeux. Je la fixai alors se déplacer entre ses doigts, parfaitement captivée. Il attrapa ma main et y déposa enfin la fameuse pièce. Je baissai les yeux pour admirer mon cadeau et... Nyéé ? C'est quoi cette pièce ?! Ce n'est même pas un kama ! Les étrangers, je vous jure... Je tentai de cacher ma déception et la rangeai dans la poche de mon uniforme.

C'était sans aucun doute une étrange rencontre. Le pensionnaire dégageait une aura plutôt agréable mais à la fois repoussante. Sur quel pied allais-je devoir danser ?

Il engagea la conversation et j'allais devoir m'expliquer sur mon irruption soudaine.

- Je ne t'espionnais pas, mentis-je. Je suis juste venue sur la terrasse pour prendre l'air, est-ce interdit ?

Je fis la moue quelques secondes avant de reprendre.

- Je t'ai sauvé de justesse d'un vole à la tire de la part de mon renard, tu devrais plutôt m'en être reconnaissant, dis-je en désignant Fox d'un mouvement de tête. D'ailleurs, tu n'aurais pas dû lui donner cette pièce, il ne la mérite pas. Je me suis écorchée les genoux par sa faute. ...Il faudra que je soigne ça...

J'adressai un sourire mauvais à mon familier. La petite boule de poile rousse prit son nouveau ''précieux" entre ses dents et s'éloigna sous mon regard pesant, pour trouver une cachette adéquate où ranger son cadeau. Tôt ou tard je finirai par avoir ta pièce, Fox !

- Et toi ? Qu'est-ce que tu faisais là ? lui demandai-je à mon tour en lui souriant.

En lui demandant ça, j'espérais par la suite avoir quelques infos intéressantes sur ce "déblocage de fonds".

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Dernière édition par Daisuke Yamazaki le Mer 28 Mai - 19:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Icon_minitimeMer 28 Mai - 18:23

Une jeune fille qui apparaissait de nulle-part, c'était une rencontre assez intéressante pour que Ronald ait envie de pousser la discussion un peu plus loin, de plus, malgré son côté un peu négligée, elle semblait être de charmante compagnie, et même si ses mensonges étaient assez facile à percevoir – elle espionnait forcément, sinon elle ne se serait pas cachée – la suite de ses paroles apportaient leur lot de vérité. Le jeune homme ne pouvait pas savoir si elle l'avait espionné de manière fortuite, ou si elle l'avait suivi depuis le début, et il optait pour la première possibilité, personne ne le connaissait, et encore moins son statut ou la renommée oubliée de son nom ; et puis c'était vrai, Ronald ne pouvait en vouloir à la jeune fille d'être passée du côté de la terrasse, qui restait un lieu public malgré tout.

Son arrivée impromptue avait été causée par son familier, elle avait sauvé Ronald d'un vol de son propre familier. Quel comportement, je comprends mieux pourquoi il observait la chevalière, ahah. Le familier s'en alla après avoir reçu ces reproches, peut-être vexé, mais bien heureux de la pièce qu'il venait d'acquérir.
C'était à son tour de poser des questions et le grand brun joua au jeu des questions :

« Ce que je faisais... Et bien, comme tu as dû l'entendre je parlais d'argent, son ton n'était pas une seconde agressif, il ne voulait pas effrayer, mais disons que tout ceci est secret, et qu'il concerne ma famille, où ce qu'il en reste... »

Ronald baissa d'un ton pour la fin de sa phrase et se perdit un instant dans ses pensées. Il n'était pas vraiment question de l'entreprise familiale là, mais le jeune homme pensait à sa petite sœur, Hydrangea. Son visage se crispa et devint presque blafard le temps d'un éclair, puis récupéra une expression plutôt triste, le visage presque mesquin se devait de revenir, il essaya vainement de le faire revenir, lui faisant faire une grimace, Ronald n'essaya pas de continuer, au risque de passer pour une personne bien trop étrange.
Se retournant d'un coup pour cacher cette expression, Ronald se retourna et continua :

« Mmh, et donc je gérais des choses importantes à l'instant, parce que personne d'autre ne peut le faire actuellement. Mais passons. »

Ronald regardait le soleil se coucher et aperçut Becquerel en train de pêcher dans le lac malgré les rougeoiements du soleil en train de prendre congé.
Soucieux de changer rapidement de sujet, dans un seul mouvement, le jeune homme se retourna et prit sa compagne par le poignet pour la tirer délicatement près de la barrière de la terrasse, il remarqua en même temps la couleur du nœud autour du cou de la jeune fille, malgré les cheveux qui s'écoulaient sur ses épaules, bleu, elle est donc en quatrième année, tout comme moi, il montra par la suite du doigt l'ombre ailée au loin, et lança :

« J'ai pu apercevoir le tien, c'est mon tour. Ronald se sentait un peu stupide de dire ça de manière si directe et sans aucune liaison directe avec la discussion, puis il reprit, voici donc mon familier, Becquerel, il n'est pas très amical, et il n'aime pas les gens, ni même-moi. Si tu le vois, évite-le et il ne devrait rien te faire. Oh, et j'y pense, nous ne nous sommes pas présentés. »

Le signe de tristesse enfin effacé de son visage, mais cette fois ne cachant pas la vraie nature de ses émotions contrairement à ses habitudes, il laissa glisser ses yeux vers le bleu de l'inconnue, puis, son rang prit le dessus, il s'empara de la main de la jeune fille du bout des doigts, positionna son autre bras au niveau de son estomac et se pencha légèrement pour annoncer avec douceur « Ronald Donovan Fitzgerald, enchanté. »
Dans un tel élan de noblesse, il n'avait pu s'empêcher d'annoncer son nom au grand complet, là où une personne normale aurait seulement dit son prénom, ou seulement son prénom usuel accompagné de son patronyme.

Il se redressa alors tout en lâchant la main de son interlocutrice, il lui jeta un regard de curiosité, pour annoncer en quelque sorte qu'il attendait de savoir comment il pourrait appeler cette dernière. Ronald fit se dessiner un sourire bien plus léger que l'habituel sourire mesquin qu'il se jouait d'arborer aussi souvent que possible dans le pensionnat. Mais au final un peu inquiet il finit par demander :

« Oh, et j'espère ne pas t'effrayer, je sais que les gens sont peu habitués à ce genre de révérences, c'était en quelque sortes... plus fort que moi. Désolé. »
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MessageSujet: Re: Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Icon_minitimeJeu 29 Mai - 0:49





















❝Il y a de la radioactivité dans l'air❞

Le Richissime Ronald & L'Arnaqueuse Daisuke ~

Après qu'il m'ait vaguement expliqué le contenu de sa conversation téléphonique, je fus prise d'une incroyable curiosité à son égard. Je voulais tout savoir de lui, de sa famille, de son entreprise. Impatience quand tu nous tiens... Avec moi dans les parages, son secret risquait de ne pas faire long feu.

Cependant, pendant un court instant, l'expression de son visage changea du tout au tout. Sa mine était devenue bien pathétique. Que c'était-il passé ? Etait-ce le fait d'avoir mentionné sa famille ? Je soupirai intérieurement. Arrêtes, tu vas me faire pleurer ! Je n'avais rien à faire de ses problèmes, ça ne m'intéressait pas. Mais pour le coup, il ne semblait plus vouloir me parler du réel sujet qui m'intriguait.

Soudain, sans prévenir, il m'attrapa par le poignet et me traîna jusqu'à la rambarde. Décidément ce mec ne cessait de m'étonner et d'enchaîner les gestes auxquels j'étais peu habituée. Maintenant, il voulait me montrer son familier. Mais je me contrefiche de ton familier ! Parles-moi de ton pognon ! A cet instant j'avais vraiment envie de le secouer, jusqu'à ce qu'il me donne les réponses que je voulais entendre. Mais je ne le fis pas, surtout parce qu'au vu de son physique, il m'écraserait en moins de deux.

J'aperçus au loin une silhouette volant au-dessus du lac du pensionnat. Alors comme ça, son familier était un oiseau ? ...Je détestais ces bestioles, ils avaient plutôt mauvais caractère... Et apparemment le sien n'était pas facile.

- Ne t'inquiètes pas, moi non plus je ne suis pas vraiment en phase avec mon familier, dis-je histoire de ne pas créer un blanc. D'ailleurs il ne m'a jamais adressé la parole, je ne sais même pas s'il parle en fait... C'est peut-être un renard autiste qui sait... finis-je par dire sans vraiment m'en inquiéter.

C'était un peu après que je me rendis compte que nous nous étions pas encore présentés. Je devais connaître le nom de sa famille, si je voulais en savoir plus sur lui et son patrimoine. Il se présenta le premier d'une façon très protocolaire. Pendant ces quelques secondes j'eus l'impression d'être Sissi l'Impératrice. C'était assez bizarre.

Ainsi il s’appelait Ronald Donovan Fitzgerald. Son nom ne me dit rien du tout. Par contre, pour ce qui est de Ronald, je ne pus m'empêcher de penser aussitôt à l'affreux clown du McDonald's qui m'avait tellement traumatisé quand j'étais gamine. Il n'y avait pas plus flippant qu'un clown. Oh non ! Puis il s'excusa brièvement en espérant ne pas m'avoir effrayé.

- Effrayé ? ...Je crois que c'est déjà fait... Le clown, tes manières comme si t'étais un aristo, tout ça... lui dis-je accompagné d'un petit rire nerveux. Mais cela étant, tu t'es présenté à ta manière, maintenant c'est à mon tour.

D'un mouvement de main, je passai mes cheveux derrière mes oreilles puis je me penchai légèrement en avant, en signe de politesse.

- Je m'appelle Daisuke Yamazaki, enchanté.

Je me redressai et plantai mon regard dans le sien, tout en tapotant mon indexe contre mon menton.

- Mais toi, comment dois-je t'appeler ? Ronald Donavan ? Juste par ton nom de famille ?

Mais je ne pus m'empêcher de grimacer. Les éraflures sur mes genoux commençaient à me piquer et à me démanger. Ce n'était pas bien méchant mais cela restait tout de même désagréable. Et puis je possédais un pouvoir de guérison, alors je n'allais pas me faire prier.

- Excuses-moi une minute, il faut que je m'occupe de mes genoux, ça en devient agaçant.

A vrai dire, je n'utilisais pas seulement mon pouvoir pour remettre mes genoux à neuf, je faisait aussi ça pour tenter l'impressionner un peu. Un pouvoir de guérison n'était pas commun après tout.

Je m'accroupi et fermai les yeux pour me concentrer. J'inspirai lentement puis je posai mes deux mains sur mes genoux. Je laissai mon esprit s'ouvrir et s'évader, j'enlevai toutes les barrières pour pouvoir me focaliser sur mon corps et rien d'autre. Une fois mon esprit vidé, un halo de lumière émeraude entoura mes mains pendant quelques secondes. Enfin, les lueurs vertes s'estompèrent et je rouvris les yeux. Je me redressais alors, en dévoilant ma peau redevenue comme neuve.

- C'est bien mieux comme ça !

Je reportai mon attention sur le pensionnaire en affichant un petit sourire en coin et vérifiant si ma démonstration avait eu son petit effet.

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MessageSujet: Re: Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Icon_minitimeJeu 29 Mai - 6:08


Ronald n'en croyait pas ses oreilles... Se faire comparer à une mascotte de fast-food, enfin, c'est ce qu'il imaginait, la belle demoiselle n'avait que parlé d'un clown, mais le seul avec un tel prénom qui lui vint en tête était cette mascotte rouge et jaune, il ne fit qu'à peine attention à la remarque sur ses manières, quelque peu sous le choc.

Elle fit ensuite sa présentation, de ses mouvement, le jeune homme comprit qu'elle voulait imiter ses manières... à sa manière. Enfin, il sut comment l'espionne d'un jour s'appelait, mais son prénom sonnait comme faux une seconde, il n'avait jamais entendu un tel prénom porté par une femme, seulement des hommes. Elle demandait également la manière de l'appeler, et il était évident qu'elle avait remarqué que de son comportement n'était pas le comportement de référence, et il repensait à ce qu'elle avait dit auparavant... Il ne pouvait pas réellement le cacher, mais bon, que faire ?
Ses yeux presque rendus verts par le crépuscule répondait aux questions de la jeune fille, tant ils offraient une forme de confort teinté d'une légère crainte, et c'est en la regardant droit dans les yeux qu'il lui dit :

« Tu peux juste m'appeler Ronald, tu peux trouver un surnom aussi si tu te sens assez folle pour paraître aussi proche de moi... La voix maintenant à demi-ton, il continuait, ma petite sœur m'appelle Ronnie, et j'ai pris l'habitude de l'appeler Hydie. Mais passons ! Je suis ravi d'apprendre enfin le prénom de la moins discrète des espionnes ! Cependant je suis assez intrigué, je n'ai jamais entendu ton prénom porté par quelqu'un d'autre qu'un garçon, mais ce n'est que secondaire. Oh et s'il te plaît, ne me compare pas à l'autre Ronald là, tu l'as deviné par mes manière, mon statut fait que je mérite plus que cette sordide comparaison, oh et, ne t'avise pas d'en parler à tout le monde, c'est quelque chose que je souhaite garder secret. »

Ses derniers mots étaient presque des menaces, même si Ronald se refuserait à toute violence non-motivée par un danger réel imminent.
Tout à coup la jeune fille eut un rictus de douleur, ses genoux étaient à peine éraflés, rien de bien grave qui ne nécessitait rien de plus qu'un joli pansement et un bisou que les mamans savent si bien faire pour calmer la douleur de leurs bambins. La jeune fille s'accroupit, et une envie vint en Ronald, sa plus vieille tare, une cigarette.

L'école l'interdisait, et il le savait, mais à quoi bon se le refuser dans un moment pareil, quand personne ne peut le remarquer à part une adorable maladroite. Il sortit alors le paquet caché dans la poche intérieure de sa veste et prit son briquet de sa poche arrière, le briquet était un briquet à essence de qualité, ceux qui sont le plus souvent produits par la marque Zippo. Le sien était en acier simplement brossé et légèrement poli pour permettre une légère brillance – peut-être bien ce qui avait tapé dans l’œil de Fox – il entreprit l'ouverture du paquet pour en dégager une cigarette qu'il portait ensuite à sa bouche pendant que la jeune fille commençait à se concentrer en posant ses mains près de ses genoux écorchés. Qu'est-ce qu'elle essaie de faire exactement ? Un tour de magie ? Elle veut m'impressionner parce que je me suis amusé avec une petite pièce ? C'est plutôt adorable, mais sa façon de procéder est étrange.
Étrange, c'était le mot, Ronald finit d'allumer sa cigarette et aspira la première bouffée de fumée brûlante dans ses poumons tout en rangeant paquet et briquet à leurs places. L'attention du jeune homme, bien qu'accoudé sur la rambarde l'air de n'y prêter que peu d'intérêt, était complètement focalisée sur les mains de Daisuke. Une lueur de la couleur de l'espoir apparut ainsi, laissant Ronald échapper la fumer de son corps dans une légère toux, plutôt impressionnant, puis cette lueur jade qui lui rappelait indéniablement les yeux de sa petite sœur disparut aussi rapidement qu'elle était apparue.
Une phrase de satisfaction de la jeune fille, une peau de bébé, et elle se relevait pour chercher un signe du côté du fumeur.

Une nouvelle bouffée grisonnante s'emparait des poumons du jeune homme, lui laissant le temps de réfléchir pour peser ses mots. Ce pouvoir n'était évidemment pas voué au combat, et soigner les blessures ne signifie pas forcément soigner les maladies, et ce n'était surtout qu'une éraflure, néanmoins, Ronald savait que les pouvoir évoluaient avec la maîtrise de leurs possesseurs, et qu'une alliée telle que Daisuke dans son entourage lui permettrait de sauver bien des choses, des gens, et même pourquoi pas sa sœur... À cette pensée, Ronald laissa échapper lentement le halo qui embaumait ses bronches pour le souffler sur le côté, évitant d'enfumer sa jeune compagne.
Il prit alors une petite inspiration et s'élança alors que la cendre tombait de la cigarette trop consumée :


« C'est donc ton pouvoir je suppose ? Il est plutôt intéressant, difficile de se battre avec, mais très utile effectivement. Dis-m'en un peu plus, tu peux soigner des maladies ? Tu penses pouvoir soigner un jour des choses plus graves, ou même ranimer les morts ? Cette dernière proposition n'était pas du tout le genre de chose qu'il souhaitait voir arriver un jour, cependant il reprit, je connais quelqu'un qui gagnerait à être sauvé par un pouvoir tel que le tien, mourir avant l'heure n'est jamais amusant, surtout de cette façon... »

L'aura de Ronald devint lugubre, ses émotions prirent légèrement le dessus, et cet instant qui ne dura qu'une dizaine de seconde lui parut une éternité, la cigarette était consumée à moitié et elle commença a se consumer dangereusement jusqu'au filtre après ces quelque secondes. Les radiations émanant du micro-onde humain, bien malgré lui avaient provoqué l'excitation de la braise autour du tabac. Ces dix secondes passées, et un cri entendu au loin de la part de Becquerel lui fit reprendre ses esprits, il aurait pu blesser Daisuke à cause d'une radiation prolongée, il se devait d'apprendre à mieux contrôler ses émotions, son pouvoir était trop dangereux pour être laissé libéré comme ça. Il venait de réenclencher sa concentration perpétuelle et un léger mal de crâne, mais il n'y prêta pas plus d'attention qu'à l'accoutumée. Pour ne pas inquiéter Daisuke de ce silence qu'il avait pensé duré au moins quelque minutes et qu'elle n'avait probablement qu'à peine perçu, il continua :

« Je trouve ça légèrement dommage quand même... Tu as pris l'habitude de te soigner systématiquement quand une petite blessure arrive, ou je suppose une maladie aussi si ton pouvoir le permet. Et c'est ce qui nous rend humain après tout, un petit nez rouge dû à un rhume en train de guérir seul, une petite cicatrice au coin du poignet parce qu'on a pas assez fait attention à un petit bout de fer qui traînait. Perdre ce genre de marques, c'est un peu comme cacher ce qui fait de nous des humains : notre imperfection. »

Une mèche de cheveux de la jeune fille venait de tomber sur sa joue, Ronald jeta le mégot dans une poubelle qui traînait là avant de glisser sa main près de la joue de Daisuke pour repositionner la dite mèche à sa place, derrière son oreille. Il voyait ça comme une forme de métaphore de l'humanité : fragile, instable, une mèche de cheveux qui sort de sa place pour dire qu'elle est vivante, qu'elle vit, qu'elle aime vivre... La même fragilité qu'il aimait retrouver dans chaque être humain, plus ou moins enfouie, voguant barque à contre-courant chez certains, et dans des rapides pour d'autres, mais qui ne sortait jamais du lit de la rivière, rivière que nous représentons, les êtres humains, les êtres vivants avec une conscience développée.


Dernière édition par Ronald D. Fitzgerald le Dim 1 Juin - 4:48, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Icon_minitimeJeu 29 Mai - 22:50





















❝Il y a de la radioactivité dans l'air❞

Le Richissime Ronald & L'Arnaqueuse Daisuke ~

En me redressant, après avoir effacé les marques de ma chute, je remarquai que Ronald avait profité de mon moment d'absence pour s'allumer une clope. Cela était interdit dans l'enceinte du pensionnat mais je n'y prêtai pas vraiment attention, après tout j'avais déjà enfreint le règlement et plus d'une fois. En fait, je m'intéressai plutôt à sa réaction. En général, mon pouvoir inspirait de la confiance à mon égard, ce qui rendait les choses bien plus facile pour moi... En tout cas, ma petite démonstration avait eu l'air d'éveiller chez lui une lueur de curiosité.

- Oui, c'est un pouvoir de guérison, enfin je suppose que je n'avais pas vraiment besoin de te le dire, tu l'avais sans doute déjà compris, dis-je en donnant de petites tapes sur ma jupe froissée. Mais tu te trompes sur un point, ce n'est pas "difficile" d'utiliser ce pouvoir pour ce battre, c'est juste impossible. Il n'est pas destiné à faire du mal aux gens.

Je trouvais que mon pouvoir m'allait plutôt bien car contrairement à ce que les gens pouvaient penser, je n'aimais pas faire du mal, physiquement en tout cas.

- En effet, je peux soigner les maladies en plus des blessures. Mais pour le moment rien de bien important, un rhume, une mauvaise grippe et d'autres petites choses comme ça. Un jour je serais sûrement capable de m'occuper de maladies plus complexes. Mais vu à quel point je m'investis en cours, ce n'est pas maintenant que ça risque d'arriver. Par contre, "ranimer les morts" ? Tu es sérieux ? lui demandai-je en laissant échapper un rire moqueur. On ne vit pas dans un conte de fée, c'est parfaitement impossible et contre nature. Et puis ça serait quand même un peu glauque...

Puis, Ronald fit allusion à une personne qui apparemment était gravement malade. Une triste atmosphère s'installa autour de lui, un peu comme quand il avait commencé à parler de sa famille un peu plus tôt. Etait-ce lié ? Je décidai de ne rien dire sur ce sujet plutôt que de carrément lui envoyer en pleine tronche un "Je m'en fiche, il n'y a pas marqué Sauveuse du Monde sur mon front". Quelques secondes plus tard, il reprit son attitude initiale, comme si rien ne s'était passé et continua la conversation. Mais je fus légèrement piquée au vif.

- Je possède un pouvoir qui me permet ou qui me permettra de soigner n'importe quoi. Pourquoi devrais-je m'en priver ?! Ce don, il fait partie intégrante de moi, nous ne faisons qu'un, si je ne l'utilise pas je ne serait plus... Moi. Et puis si je l'ai reçu c'est bien pour quelque chose. Je ne veux pas garder ce "genre de marques" sur mon corps ! Je ne veux pas de ces souvenirs !

Avec les années, j'avais finit par avoir peur de la souffrance, de la douleur physique. Aujourd'hui c'en était devenu une obsession. Il était vrai que je me soignais pour un rien mais au moins je me sentais mieux... Bien mieux. Cependant, ce soir j'en avais trop dit, emportée par l'envie de vouloir me défendre, d'exprimer ce que je ressentais. J'avais l'habitude de ne jamais dire ce que je pensais, j'étais une hypocrite. Mais sur le coup cela m'avais fait un bien fou, je ne pouvais le nier.

Un blanc s'installa entre Ronald et moi. Un air de déception prit place sur mon visage, mais je ne le quittai pas des yeux. On ne me l'avait encore jamais fait celle-là... Une mèche de cheveux tomba délicatement sur ma joue. En silence, il s'approcha de moi et passa sa main près de ma pommette, pour remettre d'un geste la mèche derrière mon oreille. Je repoussai alors sa main d'un revers, encore vexée par ses propos pseudo-philosophique. Je tournai ma tête sur le côté pour regarder les dernières lueurs du soleil quitter le ciel. Je soupirai longuement. Ce n'était pas un soupir d'agacement mais plutôt d'angoisse, comme si le monde ne tournait plus très rond.

Je reportai mon attention sur lui une bonne minute plus tard. Notre conversation ne pouvait se terminer comme ça. C'était vraiment trop bête ! Je me forçai à lui sourire, faisant comme si rien ne m'avait offusqué.

- Sinon, quel est le tiens, de pouvoir ? lui demandai-je. Aurai-je droit à  une démonstration ?

Je croisai mes bras et attendis de le voir à l’œuvre, s'il le voulait bien. Il valait mieux pour moi de savoir ce dont il était capable.


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MessageSujet: Re: Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Icon_minitimeSam 31 Mai - 6:29


Ronald avait écouté avec attention toutes les clés de réponse de Daisuke. Complètement focalisé sur ses possibilités et oubliant un instant qu'elle était une personne. Mais la nature humaine de la jeune fille était vite revenue à son esprit, la question pour ranimer les morts n'était pas une idée saugrenue, si on peut soigner des choses qui peuvent tuer, pourquoi pas la Faucheuse elle-même. Mais sa question n'était pas du tout motivée par ça, le fait de ramener quelqu'un, mais plus une question de pure curiosité, et il s'était senti obligé de le préciser :

« Ne te méprends pas, j'ai tout sauf envie de ramener les morts, je voulais doser l'étendue de ton pouvoir. Le fait de ne pas pouvoir se battre avec peut être une tare, les instruments de soins sont habituellement aussi des instruments de torture, donc j'imaginais qu'il y avait une possibilité mais, il reprit son souffle puis continua, puisque tu me dis que tu ne peux que soigner, tu pourrais être une très bonne alliée en champ de bataille ou une jolie infirmière, ou un grand docteur. Tu pourrais sûrement faire des prouesses ! »

Et le jeune homme le pensait vraiment, il avait accompagné ses paroles d'un large sourire, comme pour encourager la fille aux cheveux roses à aller dans cette voie. Étrangement, il n'avait pas pensé une seconde à utiliser la jeune fille pour aider sa sœur, ce pouvoir pourrait très bien le faire, mais il ne le proposerait sûrement jamais, et il visait à pouvoir faire des modifications moléculaires lui-même à l'aide des radiations. Un nouveau type de médecine, plus « radioactive ».

La jeune fille avait continué de défendre ses positions également, ne pas vouloir des marques... Ronald avait vu en son expression un peu de peur se dessiner, il n'avait pas creusé évidemment, de peur de blesser cette dernière, mais il avait senti que quelque chose d'important lié à ce pouvoir, et ce besoin de tout soigner se cachait derrière tout ce voile.
Et peu après la peur avait laissé place à une mine déçue, presque emplie de chagrin, et c'est ainsi que l'événement de la mèche de cheveu était arrivée. Ce même événement fut accompagné d'un grand mécontentement de la jeune fille, qui avait repoussé la main du jeune homme qui n'avait qu'accompagné ses paroles d'un geste opportun les symbolisant sur le moment, rien de plus, elle en suivit un soupir qui trahissait de nouveau son anxiété. Une peur de la douleur et des stigmates aussi forte, c'est... rare... Et effectivement, d'autant plus que soigner une blessure n'empêchait pas celle-ci d'être douloureuse, au moins sur le coup.

À peine le temps d'y réfléchir que le visage du jeune homme fut de nouveau pris en mire par les yeux de son amie, et là, un sourire, plutôt faux, il en avait l'habitude, dans le monde de l'aristocratie et des affaires, de ces sourires, mais le sien était plus bienveillant, et le jeune homme appréciait le geste.
Elle posa enfin une ultime question, sur son pouvoir. Un peu comme au pied du mur, la centrale sur pattes qu'il était ne pouvait que céder à ça, Ronald leva les yeux et sourit à Daisuke pour lui répondre :

« En quelque sortes, tu l'as vu à l'action, quand je suis sous le coup de quelque émotions fortes, je perds légèrement le contrôle, le mal de crâne que la concentration me provoque me force à me relâcher de temps en temps, c'est assez fatiguant. Et... donc, quand ma cigarette à moitié entamée s'est consumée en un instant, c'était sous l'action de ce pouvoir peu contrôlé. Mais je vais te faire une petite démonstration tout en te l'expliquant. »

Le jeune homme plongea ses yeux dans le bleu de son interlocutrice tout en s'approchant, il ne les lâcha pas, bloqué comme dans un marécage, cherchant à ce qu'elle ne soit pas effrayée.
Une fois à sa hauteur, il n'hésita pas un instant et il l'entoura de ses bras, lentement, il sentit sa joue se déposer sur son uniforme, au niveau de son torse, un peu forcée, peut-être sous le choc du côté atypique de la démonstration. Ronald se concentra alors comme jamais, il pouvait évidemment dégager des ondes absolument inoffensives, mais qui pouvaient être senties lorsqu'on était proches à ce point de lui, et ces ondes commencèrent à se dégager, il sentit une chaleur se dégager de lui, il la supposait agréable pour Daisuke au vu de la fraîcheur de soir qui arrivait, et se devait de rendre l'expérience inoubliable, et comme étant un souvenir des plus doux. Il prit alors lentement la parole :

« Ce que tu sens là, ce sont des ondes radioactives – inoffensives bien sûr – juste excitant légèrement les atomes de l'air et de ta peau pour qu'une légère chaleur se dégage. J'ai un pouvoir que j'ai appelé « radioactivité induite », c'est-à-dire que je peux produire et utiliser des ondes radioactives, les utiliser pour blesser, brûler. Je peux aussi provoquer une accélération dangereuse de l'excitation des molécules ou des atomes et ainsi blesser à plus long terme, mais tout se rapporte au même principe radioactif. J'ose penser qu'un jour je pourrais maîtriser mon pouvoir au point de l'utiliser d'une manière plus bénéfique que néfaste, pour le moment, dans la partie bénéfique, à part dégager cette douce chaleur, je ne peux pas faire grand chose, pour le néfaste par contre... Sa voix devint d'un coup plus grave car il en arrivait à une description bien moins joyeuse, j'entends que mon pouvoir si je ne le maîtrise plus à cause de mauvaises émotions, il peut faire de moi un déchet radioactif standard, et provoquer toutes sortes de cancers, ou de tumeurs, et je pourrais très bien aussi... Ronald réfléchissait, il ne devait pas dire ça, être une bombe nucléaire latente la ferait déguerpir comme un rien, et dans ses bras sous cette chaleur « artificiellement radioactive », le moment devait rester doux, et il n'était que très peu du genre sociable, mais il ne voulait surtout pas lui faire peur, et encore moins maintenant. Il reprit après un temps, non, oublie ça, il y a une dernière facette mauvaise de mon pouvoir qu'il ne vaut mieux pas connaître, je le maîtrise assez pour que personne n'ait besoin de le savoir, et je préfère que tu vois les bons côté de celui-ci... Son ton redevint alors doux. Je suis cependant immunisé à de fortes doses de radiations, je pourrais marcher dans les réacteurs d'une centrale nucléaire sans protection, et sans danger, je ressens cependant la douleur et la chaleur, mais mon corps ne réagit pas, seuls mes nerfs le sentent, d'où la douleur. Et je ne devrais pas être immortel, une explosion nucléaire aurait facilement raison de moi, je reste un être humain après tout. »

C'était presque enivré qu'il la tenait près de lui comme ça, elle voulait une démonstration, et il n'avait pas de plus belle façon de montrer que son pouvoir qui a toujours été vu comme un fléau pouvait au final s'avérer inoffensif, agréable même.
Il ne cherchait même pas à l'impressionner, il voulait juste qu'elle ne fuit pas comme la plupart des gens le feraient. Les maux invisibles et inconnus sont ceux qui font le plus peur et il en avait conscience.
Ronald reprit d'une paisible voix :

« Voilà, c'est en rien impressionnant, mais tu as un aperçu de ce avec quoi je suis né et ce avec quoi j'ai dû apprendre à vivre et... Ronald ne pouvait vraiment plus le contenir. Et... ce qui a fait qu'il ne reste plus que deux Fitzgerald aujourd'hui... Quand on est un bambin et qu'un pouvoir pareil se manifeste, on ne le contrôle pas. »

Il émit un rire nerveux pour cacher l'unique perle qui s'écoulait du coin de son œil, il n'allait pas pleurer, mais l'émotion stimule parfois un peu trop les glandes lacrymale.
Tu n'es qu'un idiot, elle va s'enfuir maintenant qu'elle sait que tu as tué ta propre famille. Ses doigts se resserraient sur les épaules de Daisuke comme pour la supplier de ne pas partir, mais si elle se décidait à partir, il ne l'empêcherait tout bonnement pas.
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MessageSujet: Re: Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Icon_minitimeLun 2 Juin - 17:30





















❝Il y a de la radioactivité dans l'air❞

Le Richissime Ronald & L'Arnaqueuse Daisuke ~

J'attendais alors la réponse de Ronald, après lui avoir demandé s'il voulait bien me montrer son pouvoir. Je ne voyais pas vraiment de raison pour qu'il n'accepte pas, car je lui avais quand même montrer le mien. Chacun son tour ! En tout cas je me demandais bien ce que ce pouvait être. Maîtrise d'un élément peut-être... Il releva ses yeux vers moi et me sourit, puis m'expliqua que ce que j'avais vu un peu plus tôt était le fruit de son pouvoir.

- Ah c'était donc ça... dis-je sans vraiment comprendre en quoi son pouvoir consistait.

Je lui adressai un regard interrogateur pour qu'il m'en dise plus. Il me fallait quelque chose de plus... Concret, pour que je puisse me faire ma propre idée. Il accepta de me faire une petite démonstration et je ne pus m'empêcher de sourire de satisfaction. Enfin, pour l'instant...

Il planta son regard dans le mien et ne s'en détourna pas. Étrangement, je ne réussi pas à le quitter des yeux, comme hypnotisée par ses pupilles azur. Il se rapprocha doucement de moi jusqu'à ce que nous soyons seulement qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Je me demandais bien ce qu'il avait l'intention de faire.

Mais je n'eus même pas le temps de dire quoi que ce soit, que Ronald enlaça mes épaules. En à peine une seconde, je me retrouvai blottie contre lui, ma joue posée sur son torse. J'écarquillai mes yeux de surprise et je sentis en moi toutes mes alarmes s'affoler : "Alerte intrus ! Périmètre de sécurité franchit !". Le rouge commençait à me monter aux joues, tandis que mon cœur s'emballait toujours un peu plus à chaque nouvelle seconde. C'était la première fois qu'un garçon me prenait ainsi dans ses bras et je ne pouvais m'empêcher d'être extrêmement gênée ou plutôt extrêmement effrayée, pour être exacte. J'étais même à deux doigts de crier "Satyre ! C'est ça que tu appelles montrer ton pouvoir ?!" avant de m'enfuir en courant. Mais c'est là que je sentis une douce chaleur se propager dans tout mon corps, ce qui me fis ravaler mes paroles. Une chaleur rassurante et reposante à la fois qui semblait émaner de tout son être. Il prit calmement la parole et se lança dans des explications. J’essayai tant bien que mal de me concentrer sur ce qu'il me racontait plutôt que sur ses mains qui me retenaient contre lui.

J'appris tout de même plusieurs choses intéressantes sur cet étrange pouvoir. Jamais je n'aurais cru qu'un don lié à la radioactivité puisse exister. Cependant, il me semblait instable et dangereux. Je me demandai si j'allais avoir assez de courage pour l'approcher si jamais on se recroisait un jour. Surtout qu'il avait préféré éviter de parler de la dernière mauvaise facette de sa radioactivité, ce qui naturellement ne présageait rien de bon.

Il se tut un instant. Je sentais ma tête bouger au rythme de sa respiration, son souffle caresser mes cheveux. Je n'en pouvais plus. J'étais aussi rouge qu'une tomate et je commençai à avoir vraiment très chaud. Car en plus de la chaleur provoqué par son pouvoir, il y avait celle lié à la gêne que je ressentais.

Il reprit la parole.Trop perturbée, je réussi à capter que quelques passage. Mais cela ne m'empêcha pas de comprendre qu'il était la cause de la disparition de sa famille. Cependant sur le coup, je n'eus pas le temps de m'y attarder car il resserra son emprise sur moi. Cette fois-ci c'était le coup de grâce. Je ne t'ai encore rien fait et tu veux déjà ma mort ?

- De... De l'air ! fis-je en repoussant Ronald, mes deux mains sur son torse.

Je me dégageai de ses bras et me retourna en titubant à moitié, comme étourdie. Je pris une immense inspiration, comme si j'avais retenu ma respiration depuis le début de la démonstration. Je cachais mes joues écarlates sous mes mains et restai dos à lui, le temps de reprendre mes moyens. Au bout d'une bonne minute, les battements de mon cœur avaient repris un rythme normal tout comme ma respiration. Je me remis face à lui et l'observa un instant. Je me souvins alors du passage sur la perte de sa famille. Sa voix m'avait parut tellement triste à ce moment là... Hé ! Mais depuis quand je prends les gens en pitié moi ?! Il avait tué la quasi totalité de sa famille et très franchement, je n'avais pas envie qu'il m'arrive la même chose ! Cependant, je me retins de m'enfuir lorsque mon regard se posa sur sa belle chevalière. Je voulais son bijou et malheureusement, la seule manière de l'avoir était de rester auprès de lui.

- Ouaw sacré pouvoir hein ? dis-je en poussant un petit rire gênée en me repensant dans ses bras.

Maintenant il fallait absolument que je dévie la conversation sur autre chose parce que sinon ça allait être le malaise assuré !

- Au fait, pourquoi est-ce que ça doit rester secret, le fait que tu viennes d'une famille d'aristo' ? demandai-je tout de suite après, en faisant un pas vers lui. Pour ma part, je garderai le secret. Je serait une vrai tombe !

Il n'y avait aucun problème là-dessus, j'avais bien l'intention de rester muette comme une carpe. Il était hors de question que je laisse quelqu'un me devancer. C'était ma proie.

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MessageSujet: Re: Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Icon_minitimeLun 2 Juin - 23:35


Tout à coup, Ronald vit la jeune fille se dégager, réclamant cette essence vitale que nous partageons tous. Il l'avait trop oppressée, peut-être qu'il avait manqué de l'étouffer.
Daisuke était de dos. Ses cheveux étaient resplendissants face aux tout derniers rayons du crépuscule, une nuée de couleurs chaudes, il savait que sa démonstration ne l'avait probablement pas laissée de marbre, et c'est pour ça qu'elle s'était retournée. Impressionnée ou plutôt gênée, il ne savait pas vraiment, mais les premières lueurs de la nuit commencer à montrer le bout de leur nez, le soleil disparu totalement, pour ne laisser que les débuts du soir, à peine sombre, mais beaucoup plus frais. Le temps s'était écoulé si rapidement, depuis qu'il était arrivé Ronald n'avait jamais ressenti un pareil instant, ne plus voir le temps passer.

Daisuke changea instantanément de sujet au moment de se retourner, comme pour éviter la question, clairement à propos de cette part inavouablement dangereuse de son pouvoir et de la fin des Fitzgerald, cependant il sentait qu'il n'y avait pas que de ça, peut-être sa gêne à peine cachée ?
Le jeune homme eut un léger sursaut de rire, malgré les apparences et son familier chapardeur, elle était l'une des plus agréables compagnies qu'il aurait pu espérer.
Le sujet dériva donc sur les antécédents nobles du jeune homme et sa question piquait au vif, cependant sa promesse de garder le secret rassura grandement Ronald et il n'eut pour le coup aucune hésitation à se confier :

« Ma famille est traditionnellement discrète, elle a participé à la guerre à Hybriland, et pourtant peu de gens le savent, notre famille n'était qu'un grand soutien pour d'autres différents grands noms, nos archives recensent tout au détail près, là où les autres nous évitent ou nous survolent. Mais c'était bien par volonté de mes ancêtres. Aujourd'hui je préfère garder le secret pour éviter que les gens sachent pour la fin de ma famille, si on venait à l'apprendre, ce serait la fin de l'entreprise de mes parents, et actuellement je me démène à la maintenir. Il marqua une légère pose, reprit sa respiration et continua, tu es très curieuse et j'ai envie d'assouvir ta curiosité : nous travaillons dans les énergies renouvelables, et... C'est assez ironique pour moi, mais le nucléaire aussi. Ça demande évidemment pas mal d'argent, et ma famille possède cet argent, ma petite sœur et moi-même sommes les seuls héritiers de toute la fortune, et de notre sang de « noble ». En fait je tiens à garder le secret par tradition principalement, pour éviter que nos ennemis économiques découvrent la mort de mes parents – et pour ainsi dire mènent l'entreprise à la banqueroute – et aussi parce que ça me permet de garder une petite part de liberté. Je préfère être le philanthrope caché que l'égocentrique qui fait parler de lui en quelque sortes. »

Le jeune golden boy eut un léger rire nerveux, il n'aimait pas se lancer des fleurs, mais il venait de le faire, assez clairement.
Daisuke savait donc tout sur l'entreprise, le passé de sa famille, et le fait qu'il était riche, si elle révélait des informations, il pourrait très bien tout perdre. Il prenait un énorme risque à tout révéler, mais il était assez confiant – peut-être naïf – envers elle pour croire en ses paroles.

Le talent d'observation de Ronald ne s'était pas reposé pendant sa tirade, il avait remarqué le regard azuré plongé sur la chevalière qu'il portait autour du cou malgré l'obscurité naissante.
Et ce bijou était pour ainsi dire tout ce qui prouvait au grand jour son appartenance à la noblesse, mais personne ne prête attention aux armoiries que l'on retrouve dessus.
Peut-être par envie de replonger sa compagne dans la gêne, Ronald lança d'un coup :

« Cette chevalière t'intrigue n'est-ce pas ? Le logo représenté dessus est le blason de ma famille, quand je le regarde je repense au glen où se situe notre manoir, il avait volontairement insisté sur le mot « manoir » pour s'amuser de la réaction de Daisuke, il baissa d'un demi-ton pour continuer, il me rappelle mon père aussi en quelque sortes, mais c'est normal, il la portait toujours au doigt. »

Enfin, il eut une petite envie de s'amuser avec la jeune mage en face de lui, d'un ton très ironique il lui lança :

« Elle t'intéresse beaucoup, n'est-ce pas... Si tu veux l'avoir il faudra bien la mériter, peut-être que je te la céderai, ou peut-être que je te laisserai me la prendre... Je ne sais pas ! »

Évidemment il n'était pas sérieux, le mage ne la céderait probablement pas, pas à une demoiselle encore légèrement inconnue.
Voyant la nuit arriver à pas de plus en plus grands et de plus en plus larges, il reprit alors un ton plus standard pour demander à Daisuke :

« Il se fait un peu tard, ton familier n'est pas perdu j'espère ? Et... Permets-moi de te raccompagner jusqu'à ta chambre, c'est la moindre des choses pour quelqu'un de mon rang ! »

Il n'attendait pas réellement de réponse positive, mais pour accompagner une telle proposition, Ronald s'était approché de Daisuke pour lui proposer son bras, une divine invitation à l'oisiveté d'un trajet noble au bras d'un aristocrate, il voulait donner un avant goût de princesse à sa compagne qui avait subit toutes ses confessions, et il voulait surtout lui faire oublier toutes les traces sombres que l'on pouvait retrouver dans celles-ci.
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MessageSujet: Re: Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Icon_minitimeMer 4 Juin - 3:37





















❝Il y a de la radioactivité dans l'air❞

Le Richissime Ronald & L'Arnaqueuse Daisuke ~

Il me raconta dans les grandes lignes l'histoire de sa famille, mais aussi, plus important, j'en appris plus sur son entreprise. Je l'écoutai parler attentivement, sans le couper. J'hochai parfois la tête, parfois je lâchai de petit "Hmm". Ce gars là était divinement riche et je sentais que ça allait être le coup du siècle. Mais au-delà des intérêts purement lucratif que je posai sur lui, je le trouvais intéressant, il avait de la conversation mais ne parlait pas pour ne rien dire. Même Shaad n'attisait pas ma curiosité à ce point. La nuit était tombée à une vitesse folle. J'avais rarement cette impression où le temps s'accéléré et aujourd'hui, étrangement, ça avait été le cas. Excepté lorsqu'il m'avait prise dans ses bras... Enfin pas tout à fait. Ça avait été l'expérience la plus horrible de ma vie, mais aussi la plus douce... Je rougis encore l'espace de quelques secondes. Mais me ramenai tout de suite à la raison. Ce mec était un danger ambulant, rester trop longtemps auprès de lui causerait sans doute ma perte.

Au bout d'un moment, Ronald s'aperçut de mon regard un peu trop persistant, posé sur sa chevalière. Cependant, il ne s'en offusqua pas. Au contraire, il se lança dans de nouvelles explications.

- "Manoir" ? répétai-je tout haut au lieu de le penser.

Visiblement, il avait compris ce que je voulais, mais si je lui disais franco "Oui, je vais te la voler et plus jamais tu ne me reverras", je pense que ça passerai difficilement.

- Je n'en veux pas de ta bague ! mentit-je. Pourquoi est-ce qu'elle m'intéresserait ? Et elle est moche en plus.

Le ciel était devenu bien sombre et la nuit ne tarderai pas à prendre définitivement sa place dans quelques minutes. Il était temps de songer à rentrer.

- Fox ? Ah oui c'est vrai il est partit, dis-je sans pour autant m'en inquiéter. Il sait se débrouiller tout seul et puis s'il se perd ce sera tant pis pour lui.

Il proposa de me raccompagner jusqu'à ma chambre et me tendit son bras. Un geste bien singulier. Je l'observai, perplexe. Toutes ces manières, je crois que ça n'était pas vraiment fait pour moi...

- Je suis loin d'être une princesse, dis-je simplement pour décliner son offre. Mais tu peux me raccompagner, si ça peux te faire plaisir.

Nous quittâmes ensemble la terrasse, pour nous diriger vers le bâtiment dédié aux dortoirs. Je ne dis pas un mot, tout au long du chemin. A vrai dire, je n'avais plus rien à dire. Mais ce silence entre nous n'avez rien de gênant. C'était juste calme, tranquille. Au bout d'un petit moment nous arrivâmes enfin à l'étage réservé aux élèves de 3,4 et 5ème année. Devant la porte de ma chambre, Fox attendait gentiment que quelqu'un vienne lui ouvrir.

- Tu vois, il ne s'est pas perdu.

En s'approchant de la porte, on pouvait entendre un brouhaha insupportable s'évader de la chambre. Je levai mes yeux au ciel. Mes colocataires...

- Ça va encore être le bordel... marmonnai-je agacée.

Je me retournai vers Ronald et réfléchis à ce que j'allais bien pouvoir lui dire pour conclure notre rencontre.

- Et bien c'était... Sympa de ta part, fis-je hésitante. A bientôt... Peut-être.

Je lui adressai un bref sourire et un signe de la main. Puis je me mis face à ma porte, inspirai profondément et l'ouvris d'un coup, pour créer une sorte de surprise.

- Descendez de mon lit et arrêtez de jouer avec mes affaires ! criai-je.

La porte se referma dans un claquement. Par contre, Fox n'eut même pas le temps d'entrer dans la pièce. Il se retrouva à nouveau sur le pallier. Il ne put qu'émir un petit couinement triste. Le pauvre.

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MessageSujet: Re: Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke] Icon_minitimeMer 4 Juin - 21:21


Refusant la proposition de Ronald, la boule d'énergie aux cheveux roses s'était bien calmée, mais permit tout de même au jeune homme de la raccompagner jusqu'à sa chambre.
Ronald ne fut aucunement agacé de ce refus, après tout, il en faisait peut-être un peu trop, mais il était quand même heureux de voir qu'elle ne refusait aucunement sa compagnie. Le trajet fut extrêmement silencieux, mais pas désagréable pour autant. Un peu comme le silence que l'on peut retrouver dans un couple qui marche ensemble, le contact et la complicité en moins.
En y réfléchissant un peu, une jeune fille aussi pétillante, c'était le genre de chose que Ronald adorerait regarder toute sa vie, elle lui rappelait légèrement sa petite sœur avant que le cancer ne soit trop lourd ; prête à faire les quatre cent coups, gênée à la moindre remarque ou au moindre geste un peu taquins. Une pensée pour sa sœur qui le faisait sourire, il ne la considérerait pas comme une petite sœur de substitution, Ronald détestait ce genre de comportement envers des amis, mais... Il est clair que dans ce silence de mort, il la voyait déjà comme une amie, une amie un peu différente.

En arrivant devant la porte, le petit renard était présent, attendant qu'on lui ouvre la porte, un vacarme assez virevoltant s'échappait du moindre orifice que laissait la porte close. En repensant à sa colocataire, Ronald se disait qu'au final il était plutôt tranquille, être avec une de fille qui cherche à cacher absolument sa féminité, c'est être avec quelqu'un de très discret, Daisuke semblait elle servie en chahut.
La jeune fille fit remarquer les deux choses à Ronald, le renard et le bruit. Le riche héritier lança un petit regard de compassion à Fox, mais aussi à Daisuke.

En moins d'une minute, elle lui fit un discret au revoir, accompagné d'un sourire et d'un petit signe de la main, rien de bien méchant, mais Ronald eut à peine le temps de lui dire quelque mots :

« J'espère qu'on se reverra... Bonne nuit Daisuke. »

Puis elle avait disparue dans le vacarme, participant une ultime fois à ce dernier. Le pauvre familier ne put entrer avec elle, son couinement de tristesse avouait une chose, il était très attaché à sa maîtresse, même si elle pouvait croire le contraire, son manque hypothétique d'esprit restait couplé à une affection cachée pour la jeune fille.

Ronald, un peu pris de peine sur le coup se baissa en direction du petit renard pour lui donner une petite caresse sur la tête et lui dire, tout en prenant garde de bien protéger sa chevalière qu'il ne la chaparde pas :

« T'en fais pas va, elle doit penser à toi bien plus que tu ne le crois. »

Puis, la portant n'ayant pas été fermée, il l'entrouvrit discrètement à peine pour que le renard puisse entrer en lui faisant signe d'y aller. Fox s'exécuta et Ronald ferma la porte derrière le petit animal.

Il était maintenant temps pour lui de retourner dans sa chambre, mais avant, il voulait profiter du vide du couloir pour faire quelque chose. Le jeune homme s'adossa à un mur dans un coin avant de décocher son téléphone.
Déterminés ses doigts rappelèrent son manager ayant appelé auparavant dans la journée – malgré la nuit au Japon, l'entreprise basée au Royaume-Uni était baignée dans la période diurne du jour – il entendit une, puis deux sonneries avant d'entendre quelqu'un au bout du téléphone :

« Monsieur ! Que s'est-il passé, j'ai cru à une attaque...
– Ne vous en faites pas, tout vas bien, j'ai réfléchi et j'ai une idée pour l'entreprise.
– Je, euh... Je vous écoute ! Dit le collaborateur, très enthousiaste.
– Appelez l'ambassade de France, et dites-leur que nous voulons participer au projet ITER, une avancée de cette envergure dans le nucléaire nous permettrait d'aider le monde énergétiquement et entrer dans une ère nouvelle, s'exclama Ronald, d'une voix mille fois plus enthousiaste que celle de son interlocuteur, oh, et également, investissez dans le prototype, appelez tous les ingénieurs qui sont dessus, je leur donne carte blanche pour ce prototype, l'agroalimentaire pourrait avancer bien plus facilement comme ceci.
– Je vois monsieur, c'est noté !
– Merci beaucoup. Je veux que l'implication de la famille Fitzgerald soit toujours discrète, mais primordiale, comme mon père l'aurait fait. Tenez-moi également régulièrement au courant de la qualité du traitement des déchets dans les centrales nucléaires que nous avons sous notre tutelle, et je songeais à fonder un laboratoire, mettez-le sur la liste des choses à venir.
– Très bien, très bien. Vos suggestions semblent bonnes, vous semblez prêt à reprendre l'entreprise.
– Je l'espère... Bonne fin de journée. »

Puis il raccrocha, l'idée d'aller plus loin vers le cet aspect scientifico-social lui était venu à cause de Daisuke, elle ne voulait pas souffrir, et c'était une chose à faire, atténuer la souffrance du monde entier, et si possible sans dire des absurdités telles que : « C'est moi qui l'ai fait ! » ; et ainsi récolter tous les louanges. Les Fitzgerald étaient et resteraient discrets, mais ils continueraient d’œuvrer pour le bien des êtres vivants, quels qu'ils soient, reconnus sur Terre, ou non comme les hybrides.
Le jeune homme sentit un sourire se dessiner sur son visage, un sourire gêné, il se sentait comme un héros dans l'ombre, mais il n'aimait absolument pas cette sensation.
Les Fitzgerald resteraient des gens bien, c'est ce qu'il pensait être, sans pour autant pouvoir le confirmer. Ronald sortit alors une nouvelle cigarette le temps de prendre la direction de sa chambre.

Chaque bouffée brûlante était un signe de l'avancée dans sa vie et dans ses projets, cette cigarette n'était qu'un micro-compte à rebours au milieu d'un autre immense qui le mènerait à une vie qui mériterait d'être vécue. En entrant dans sa chambre, bien plus silencieuse, il pensa à une ultime chose cependant, simple, parce qu'il n'avait pas pu le faire, et qu'il était évidemment plus en position de le faire, qu'il se souvienne de ce déclic qu'il a eu, grâce à une rencontre absolument pas inscrite sur son planning, ses lèvres suivirent les paroles de sa pensée, comme pour ancrer ces mots au fond de lui : « Merci. »
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Il y a de la radioactivité dans l'air [Ronald & Daisuke]

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