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☼ Izaya Kanzoku → On raconte que le bureau du professeur d'anglais a été saccagé par une explosion et un effondrement de toutes les surfaces métalliques. Mauvais coup ou vengeance personnelle?
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 Le temple de la colline [Ryusaki Kokori]

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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Oct - 16:36

S'il y avait bien une chose pour laquelle Ryusaki était particulièrement sensible, c'était bien les dents. Non pas les siennes, tant habituées à déchiqueter tout et n'importe quoi, dont la consistance allait de la crème anglaise à la tronçonneuse, mais le contact des dents d'autrui sur lui qui lui indiquaient à ce moment là un danger. Ou autre chose. Quelque chose en tout cas qui le faisaient vibrer. Quelque chose qui ne le laissait absolument pas indifférent. Peut-être la peur d'être en fait en permanence enchanté par son propre pouvoir de comestibilité. Après tout, il avait déjà prouvé à plusieurs reprises qu'il était aussi comestible qu'une autre personne.

Cependant, la sensation ressentie à ce moment était totalement différente. Oui, cette petite peur était toujours présente. Mais l'amour lui donnait tant de confiance, confiance qu'il portait envers la demoiselle qui actuellement mordillait doucement ses lèvres, que Ryusaki semblait même penser qu'il serait heureux d'être dévoré tout cru, à cet instant. Et rien qu'à cette pensée, ou bien cela avait commencé depuis ce contact, Ryusaki tremblait, frissonnait, incapable de bouger quoi que ce soit, incapable même de penser correctement. Voilà une faiblesse qu'il s'était découvert, à ce moment précis. Une terrible excitation, un tourbillon de sentiments qui n'allaient pas tous dans le même sens, générées par le contact des dents d'Anko.

"Kyaaaaaan..."

Un petit cri, mêlant excitation, peur, plaisir, gêne, surprise, bonheur et amour absolu, que Ryusaki ne put s'empêcher de lâcher, dont l'intensité acoustique variait légèrement dépendant de la pression actuelle des dents d'Anko sur ses lèvres. Douce torture à laquelle le jeune garçon ne s'arracherait pour rien au monde. Peut-être qu'il n'avait vécu, toutes ces années, que dans l'unique but d'apprécier, de savourer ce moment actuel. Ryusaki embrassait passionnément la plus ravissante et la plus merveilleuse des demoiselles qu'il ait jamais rencontré, tout en lui caressant directement le dos avec sa main, tandis qu'elle lui mordillait les lèvres. Une intensité si troublante... Et qui, apparemment, ne laissait pas non plus Anko indifférente. Les deux amoureux partageaient une couleur écarlate sous les étoiles. Où se mêlaient une étrange gène, une tendresse infinie et un amour passionné.

Et à ce moment, Anko arrêta ce baiser, si étrange, si excitant, si formidable. Pour lui murmurer à l'oreille qu'elle aimait cela. Qu'elle l'aimait. Avant de lui mordiller l'oreille. A nouveau, ces frissons totalement incontrôlables s'étaient emparés du jeune garçon. A nouveau, il n'était plus maître de son propre corps. Et, chose nouvelle, le jeune garçon en tentant de chasser tous ces fourmillements par millions qui lui parcouraient le corps, frôla de la main qui caressait le dos une étrange bande horizontale... Et quand Ryusaki comprit ce que cette bande était, le jeune garçon se figea, encore plus rouge qu'avant. Redescendant immédiatement sa main et la ressortant de sa position, tout en étant trop gêné pour pouvoir faire quoi que ce soit d'autre avec le reste de son corps. Tandis qu'Anko en profitait pour l'embrasser, tout aussi langoureusement, tout aussi merveilleusement. Lui qui était si chaud, ne pouvant faire autre chose que de lui partager sa chaleur et son amour.

Cependant, la raison fit, au bout d'un moment, arrêter Ryusaki dans cet acte de tendresse. Après tout, passer le début de cette soirée à s'embrasser ainsi était une chose merveilleuse, mais il ne fallait pas oublier que la soirée était fraiche, bien trop pour les habits qu'ils portaient actuellement. Mieux valait plutôt se hâter, vers la chambre, vers leur chambre, afin d'avoir des vêtements plus épais et plus convenable à cette température, et pour cela, il fallait qu'ils bougent. Autrement dit, qu'ils cessent ce moment si merveilleux, afin de le reporter à plus tard. Serrant tendrement la main de son aimée, le jeune couple était arrivé au bout de l'allée, bifurquant donc vers deux endroits. Le pensionnat et le réfectoire vers la gauche, ou leur dortoir vers la droite. Et même si la logique voudrait qu'ils aillent vers le dortoir pour ne pas trembler de froid une fois sortis du réfectoire... Ryusaki était à ce moment incapable de faire preuve de la moindre logique, tant chaque pensée actuelle était dirigée uniquement vers celle qu'il aimait tant.

"On... Va se changer dans la chambre d'abord? Histoire de..."

Mais Ryusaki n'arrivait pas à finir sa phrase. Après tout, ce qu'il voulait initialement dire était d'enlever cette chemise humide pour mettre des vêtements plus chauds. Mais, étrangement, le cerveau du jeune garçon s'arrêta directement lorsqu'il tenta de traiter l'information d'enlever la chemise d'Anko...
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Oct - 22:58


LE TEMPLE DE LA COLLINE


Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] - Page 2 Cerisiers_fleurs


Mon visage se fit encore plus rouge, si c’était possible, lorsque, remontant toujours plus haut dans mon dos sa main chérie, Ryusaki arriva au niveau de l’élastique de mon soutien-gorge.
Il dut lui aussi se sentir terriblement gêné puisqu’il se dépêcha de retirer sa main de mon, ce qui me laissa une terrible sensation de vide et ramena le contact de ma chemise fraîche.
Je continuai néanmoins à l’embrasser et à étreindre son corps brûlant contre le mien, toujours aussi glacé, bien que parcouru d’un incendie intérieur.

Nous finîmes toutefois par reprendre notre route, serrés l’un contre l’autre, la main dans la main.
Les arbres du petit sous-bois se faisaient de moins en moins serrés tandis que nous nous rapprochions de plus en plus du pensionnat.
Et voilà. Nous étions sortis du couvert des arbres. Le ciel envahit tout à coup mon champ de vision.
Des étoiles à perte de vue… je pouvais reconnaître certaines constellations mais la plupart me demeureraient à jamais inconnues. Qu’importe, je pouvais en voir tout autant et même bien plus dans les yeux de mon bien-aimé Ryusaki.
La Lune était énorme. Elle avait une couleur orangée que je ne lui avais jamais vue.
Cette nuit était véritablement magique…

Devant nous s’ouvraient deux chemins : celui de gauche, qui partait vers le bâtiment principal, le lycée et le réfectoire, et celui de droite qui serpentait un moment entre les bosquets du jardin avant d’atteindre le bas du bâtiment annexe qui rassemblait les chambres.
Je me sentis attirées dans le deuxième chemin et je suivis docilement mon adoré tandis qu’il me disait :

-On... Va se changer dans la chambre d'abord? Histoire de…

Histoire de quoi ? Il n’avait pas fini sa phrase. J’imaginais toutefois que le but était de ne pas mourir de froid quand nous ressortirions pour aller manger.
Je continuais donc de marcher dans ses pas, à travers les magnifiques jardins impeccablement entretenus du pensionnat.
La Lune s’amusait avec nos ombres et celles des arbustes et bosquets, créant des arabesques d’ombres et de lumière sur les blanches allées.

Nous aboutîmes donc finalement devant la porte du bâtiment annexe.
J’hésitais légèrement avant d’entrer puis j’ouvris la porte et la tint à mon chéri pour le laisser passer.
Nous entrâmes donc dans notre chambre. Ombrage et Roka étaient partis au réfectoire et tous les familiers les y avaient suivies.
On était donc seuls, tous les deux, dans la pénombre. Un rayon de Lune pénétrait dans la chambre par la fenêtre et y dispensait une douce lumière pâle.

Je m’avançai vers mon armoire et déposais une nouvelle chemise et une veste un peu chaude sur mon lit.
Je déboutonnais et retirais donc ma chemise mouillée que j’étendis elle aussi sur le lit, avec le napperon de Ryu’. Je n’avais pas pris la peine de me cacher outre mesure puisque j’étais dans l’ombre de mon armoire. Je croyais que celle-ci me camouflait suffisamment.
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Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] - Page 2 1432480226-chocolat-magiqueLe temple de la colline [Ryusaki Kokori] - Page 2 1432480226-chocolat-magiqueLe temple de la colline [Ryusaki Kokori] - Page 2 1432481108-soinLe temple de la colline [Ryusaki Kokori] - Page 2 1432480867-fouet

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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Oct - 13:03

Quelle étrange chose que le temps, qui semblait couler à la fois si vite et si lentement, tandis que les deux amoureux marchaient, main dans la main, collés l'un à l'autre, se prenant tendrement le bras, vers leur direction commune qui était leur chambre. Un léger vent soufflait encore, faisant danser les ombres des éléments du jardin. Ryusaki ne fit qu'une seule petite pause sur leur trajet, pour ramasser une branche d'arbre cassée, tombée assez récemment pour que personne n'ait encore eu le temps de l'enlever. Non pas pour que le jardin reste parfait, mais juste pour avoir un en-cas afin de pouvoir tenir jusqu'à leur chambre et le réfectoire ensuite. Inutile d'en proposer à Anko. Le goût n'était pas terrible, et ce n'était pas bien pour une personne normale de manger avant un repas. C'était juste une nécessité pour lui.

Les voilà ainsi arrivés à leur chambre commune. Bien étrange que de penser qu'il s'agissait de leur chambre à tous les deux. Ce qu'il savait évidemment déjà depuis un petit bout de temps, mais Ryusaki ne l'avait jamais imaginé sous cet angle. Et quel bel angle. Certes, ce n'était pas simplement leur chambre rien qu'à tous les deux. Mais le simple fait de pouvoir partager à la fois autant de temps ensemble, et d'avoir des cours ensemble aussi vu qu'ils étaient tous deux de première année, rendait le jeune garçon plus qu'heureux. Un léger sourire tandis que la porte s'ouvrait, et Ryusaki s'en voulait légèrement de penser qu'il était content qu'à ce moment, Ombrage et Roka ne soient pas là. Ils n'étaient que tous les deux, dans leur chambre.

Un rapide examen de ses propres habits montrait que lui aussi, sa chemise était légèrement humide. Peut-être était-ce le fait d'avoir reçu aussi quelques larmes, ou bien le fait de s'être collé à Anko qui avait sa chemise trempée. Allant vers sa propre armoire, le jeune garçon quitta Anko des yeux tandis qu'il entendait l'armoire derrière lui s'ouvrir. Sauf que, contrairement à Anko, Ryusaki n'avait pas l'armoire dans le bon sens pour l'éclairage de la lune, et pour qu'il puisse voir les vêtements qu'il prenait, il fallait qu'il allume sa lampe de chevet. Bah. En choisissant vite fait une autre chemise d'un tissu un peu plus chaud et en la jetant sur son lit derrière lui, sans regarder, Ryusaki s'était dit qu'après ce qui s'était passé avec Ombrage, Anko était surement partie dans la salle de bains se changer, et qu'évidemment aller aussi dans la salle de bains serait un total manque de respect si elle y était déjà. Donc lui aussi, enleva sa chemise, la plia correctement pour pas qu'elle prenne trop de place dans ses affaires sales, puis se retourna pour prendre dans ses mains la nouvelle chemise avant de lever les yeux.

Et de constater qu'il s'était trompé.

Et de constater une sublime couleur violette.

Et de ne plus pouvoir constater quoi que ce soit.

Torse nu et complètement figé, une étrange réaction au niveau de son cerveau s'était produite. Disons que la scène qu'il venait de voir avait circulé de son oeil jusqu'à sa mémoire, écrasant au passage bien des choses qui n'avaient totalement rien à voir à l'intérieur, avant d'entrer dans la zone de l'analyse des données. Et à cette analyse, le cerveau du jeune garçon s'était tout simplement figé, certainement par une overdose de signaux d'excitation et de délectation visuelle. Le voilà ainsi totalement immobile, sans comprendre ce qui se passait, sans comprendre quoi que ce soit, sans même chercher à comprendre. La chemise qu'il avait dans ses mains glissa au sol tandis que Ryusaki restait ainsi, figé dans une étrange position, comme figé dans le temps par une étrange magie. Le seul signe qu'il était encore vivant était le changement progressif de la couleur du visage du jeune garçon, qui semblait chercher une couleur encore plus rouge que le rouge lui même.

Ce fut son manque de respiration qui redémarra le cerveau du petit blondinet, qui se mit d'un coup à tousser et à tomber sur son lit, ainsi à moitié nu, cherchant à reprendre conscience de son environnement, cherchant à reprendre connaissance, cherchant à comprendre ce qui s'est réellement passé. Cherchant simplement à survivre à ce qui venait de lui arriver. Et, se remémorant les derniers instants qu'il venait de passer, la dernière chose qu'il venait de voir, Ryusaki se disait que, peut-être, avait-il atteint le paradis. Ce qui après tout n'était pas logique puisque ce n'était pas sa religion. Alors comment pouvait-il avoir eu une vision aussi angélique, aussi exaltante? Les mots ne lui venaient pas. Seule cette toux lui venait, qui se calmait peu à peu et se transformait en une respiration forte, difficile à contrôler.

Une chose en tout cas était sure. Peut-être était-ce le fait d'avoir des yeux aveuglés par un amour si intense. Mais en comparaison, l'incident survenu avec Ombrage semblait pour lui bien moins intense que ce qui venait de se passer là. En comparaison, Ryusaki trouvait qu'Anko était cent fois plus attirante. Pourtant, Ombrage était très jolie aussi... Mais cela était définitivement causé par les yeux fous d'amour que le jeune garçon portait envers cette si ravissante demoiselle. Mais ce dont Ryusaki ne s'était pas encore rendu compte... C'est qu'il était tout aussi dévêtu que l'objet de sa passion qui avait causé son état actuel. Peut-être encore plus, puisqu'étant un garçon, il ne portait pas ce sublime soutien-gorge d'un violet foncé si aguicheur.
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Oct - 23:57


LE TEMPLE DE LA COLLINE


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Alors que j’allais enfiler ma chemise, j’entendis que Ryu’ toussait. Affolée et croyant qu’il s’étouffait, je me précipitai dans sa direction. Il s’était écroulé sur son lit, le visage d’une couleur que je n’avais jamais rencontrée nulle-part, une teinte de rouge qui gardera pour les siècles à venir, le nom de son inventeur, mon bien-aimé Ryu’.

Rouge Ryusaki, mon chéri était vraiment en train de s’étouffer lorsque j’arrivai à côté de son lit.
J’aurais voulu faire quelque chose mais je ne sût pas quoi, je me contentai donc de poser la main sur son dos… nu.

Le contacte de la peau si douce de son dos avec ma main me fit frissonner.
Comme il finit par reprendre une respiration plus normale, je le serrais contre mon cœur avant de me rendre compte…
J’étais toujours en soutien-gorge. Je n’avais pas mis ma chemise.
Un flash de compréhension se fit. L’ombre ne mon armoire n’était apparemment pas assez épaisse et il m’avais vue…

Je me reculais jusque derrière la porte du meuble en question en lui disant :

-Désolée ! Je ne voulais pas… C’est de ma faute… Je ne recommencerais pas !

J’avais envie de pleurer. Je n’avais pas assez fait attention à lui et je m’en voulais. J’étais responsable de sa crise de toux et de la formidable couleur qu’il avait inventé.
Je n’osais même plus sortir de ma cachette, de peur de le mettre à nouveau en difficulté. Mais j’étais toutefois trop loin de mon lit pour me dispenser de sortir pour attraper ma chemise.

J’aurais fort bien pu faire usage de mon pouvoir mais celui-ci m’était entièrement sorti de la tête, toute comblée qu’elle était par l’immense amour que je portais à mon colocataire, amour qui s’était exacerbé au cours de l’après-midi.

Que faire ? Je n’osais plus ni bouger ni parler. Je me tenais le dos contre la porte et fixais le mur.
Le souvenir de la douceur de la peau de mon chéri me fit trembler. J’avais tellement envie de l’embrasser et j’étais bloquée ici. C’était rageant.

-Je… je suis désolée, Ryu’… Je… Tu pourrais fermer les yeux, le temps que je mette ma chemise ?

En soit, ça ne me dérangeais pas vraiment qu’il m’ait vue dans cette tenue puisqu’elle était l’équivalent d’un maillot de bain. J’étais juste gênée de l’avoir mis dans cet état et je m’en voulais encore. J’avais juré de le protéger et je provoquais moi-même son étouffement.
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Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] - Page 2 1432480226-chocolat-magiqueLe temple de la colline [Ryusaki Kokori] - Page 2 1432480226-chocolat-magiqueLe temple de la colline [Ryusaki Kokori] - Page 2 1432481108-soinLe temple de la colline [Ryusaki Kokori] - Page 2 1432480867-fouet

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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] - Page 2 Icon_minitimeSam 4 Oct - 1:21

Bon, du calme. Inspirer, expirer. Inspirer, expirer. Reprendre le contrôle de sa respiration. Ralentir les battements de son coeur, qui actuellement était plus dans un tremblement permanent qu'un battement régulier. La toux avait disparu, l'oxygène commençait à affluer correctement dans son organisme. Tout allait bien. Tout allait même merveilleusement bien. Maintenant qu'il venait de réaliser ce qui lui était arrivé, Ryusaki commençait peu à peu à reprendre le contrôle de son propre corps. Aussi rouge qu'il soit, Ryusaki se sentait merveilleusement bien. Totalement euphorique, en pensant à ce qu'il venait de voir. Le temps de réaliser, le temps de comprendre, et le temps d'apprécier. Jamais le jeune garçon ne la remercierait suffisament pour cela, bien que pour l'instant, il lui restait tout de même le reste de ses autres capacités motrices et cognitives à récupérer.

C'est alors qu'une main se posa dans son dos. Une main si douce, si fraiche, qui avait le don d'instantanément l'apaiser, de le calmer, tout en lui donnant en même temps un petit frisson, une vague de fraîcheur qui déferlait jusqu'à sa nuque. A ce moment, le jeune garçon retrouva une couleur rouge un peu moins intense. C'est à ce moment que Ryusaki comprit, il y a quelques instants, les conséquences de son acte, les conséquences d'avoir posé sa main directement dans le dos d'Anko sous sa chemise. Une impression de bien-être absolu... Avec aussi une certaine gène, qui le faisait rougir. Cependant, ce n'était pas grand chose par rapport au choc visuel qu'il venait d'avoir, c'est pour cela que son visage reprenait une couleur plus normale bien que toujours colorée.

Parvenant ainsi à reprendre un peu le contrôle de ses bras, de ses mains, Ryusaki s'appuya sur son lit de sa main droite, afin de se relever légèrement, avec Anko dans son dos. A ce moment précis, deux mains passèrent devant lui, et le ramenèrent directement contre la charmante demoiselle légèrement dénudée, pressant ainsi son dos contre les jolies formes de son corps. La réaction fut immédiate, le visage du jeune garçon retourna immédiatement au rouge précédent. Après tout... Il n'avait cette fois aucun mal à imaginer la scène, et cette fois, c'était son toucher et non sa vue, qui recevait un flux d'informations si merveilleux, qu'il n'aurait jamais pu imaginer avant.

Non seulement les deux personnes étaient directement en contact, peau contre peau, partageant ainsi une zone fusionnelle bien plus grande qu'un baiser, mais en plus, il n'y avait qu'un vêtement qui séparait les deux personnes... Un vêtement que Ryusaki sentait pressé contre son dos. Un vêtement que jamais, le jeune garçon n'aurait imaginer ne serait-ce qu'effleurer, alors que, à ce moment, ce dernier était bien compressé contre la peau nue de son dos. De quoi couper à nouveau sa respiration, le temps de redescendre de ce paradis entrainé par la simple découverte tactile de la texture de ce tissu divin et violet.

Mais toute chose avait une fin, et cette étreinte fut brutalement arrêtée sans que Ryusaki n'avait un mot à dire. Ce qui tombait bien puisqu'à nouveau, le jeune garçon n'avait plus accès à la parole. Incapable de prononcer deux mots. Incapable même d'envisager de mettre deux mots l'un après l'autre dans sa tête sans que cela ne soit totalement dénué d'un sens sémantique ou même syntaxique. Une nouvelle toux, unique cette fois, avant de reprendre un rythme de respiration très fort et très élevé, tandis qu'Anko semblait s'être relevée, s'être reculée et...

Hein? Mais, mais non! C'est ce que Ryusaki aurait voulu crier, de toutes ses forces, s'il le pouvait. Malheureusement, seule son ouïe s'était remise en marche, avec l'analyse des mots qu'Anko venait de dire. Il était évident qu'en effet, c'était de sa faute, impossible de le nier. Cependant, de cette faute si délicieuse, si séduisante, si Ryusaki avait le choix et la possibilité de revenir en arrière, il était évident qu'il choisirait d'y replonger, encore et encore. Il n'avait absolument aucun regret, ou si, un seul regret, celui d'avoir à ce moment la parole indisponible. Tant de choses qu'il aurait voulu dire à ce moment... Et heureusement d'ailleurs, car toutes ces choses se mélangeraient et sortiraient en même temps, créant un discours étrange et n'appartenant à aucune langue.

Bon, du calme. Inspirer, expirer. Inspirer, expirer. Reprendre le contrôle de sa respiration. Le voilà ainsi revenu à son point de départ, au même état qu'il y a quelques secondes. Sauf que cette fois-ci, Ryusaki avait un peu plus d'expérience avec cette sensation, cette situation. Cependant, il n'avait plus vraiment le temps d'en profiter. S'il se remettait, comme il y a quelques secondes, à analyser ce qu'il venait de sentir, il manquerait bien des choses, et surtout le mélange actuel d'inquiétude et de culpabilité qui se lisait dans le visage et dans les paroles de la demoiselle. Comme si elle était à deux doigts de pleurer, à cause de ce qu'elle avait fait. Et ça, cela risquait d'être un traumatisme assez difficile à gérer pour plus tard. Pas le temps d'attendre que la parole revienne. Quoique, sa respiration commençait à être suffisamment stable pour pouvoir émettre un mot court...

"... Non."

D'un mouvement fulgurant, Ryusaki se leva et s'était retrouvé à nouveau collé à la demoiselle, pour l'embrasser aussi passionnément que possible. Un mouvement peut-être un peu trop violent, un peu trop bestial, et surtout très irréfléchi. Mais le petit blond n'avait pas pu s'en empêcher. Il ne pouvait pas très bien parler à ce moment, alors autant faire parvenir son message de la manière la plus claire qui soit : Il l'aimait, plus que tout, et il l'aimerait toujours, quoi qu'elle fasse, encore plus à chaque instant. Serrant la demoiselle dénudée contre son torse lui aussi dépourvu de chemise, tandis qu'il laissait ses lèvres collées aux siennes, que sa langue dansait au rythme des battements de son coeur, caressant son homologue dans une étrange valse. Plaquant ainsi Anko contre la porte, tout en mettant une main dans ses cheveux et l'autre faisant le tour de son dos. A nouveau cette merveilleuse et terrible sensation, cette excitation et ce plaisir sans fin auquel le jeune garçon n'avait su résister.

Et lorsque deux autres neurones purent se connecter malgré toute l'information de bonheur et d'extase qui passait à ce moment là, le jeune garçon arrêta ce baiser si fusionnel, se retirant d'à peine quelques millimètres, tout en tenant la jeune fille encore dans ses bras.

"Ne sois pas désolée pour cela. Recommences quand tu veux... Si tu aimes me mettre dans cet état."

Une partie de son cerveau aurait du en temps normal lui dire de s'excuser, de rougir et de partir en courant pour aller chercher sa chemise. Mais cette partie là de son cerveau n'était pas encore rallumée, tant ce dernier était occupé à traiter le flux d'amour qui lui passait par tous les pores de sa peau en contact avec celle d'Anko.
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] - Page 2 Icon_minitimeSam 4 Oct - 2:08


LE TEMPLE DE LA COLLINE


Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] - Page 2 Cerisiers_fleurs


-…Non.

Non ? Non. Il ne voulait pas se retourner. Je n’y comprenais plus rien. Pourquoi est-ce que…
Je n’eus même pas le temps de terminer de formuler cette interrogation mentale que je me sentis serrée puis plaquée contre mon armoire et fougueusement embrasser.

Un petit cri de surprise m’échappa mais fut vite étouffé par la pression de ses douces lèvres sur les miennes. Une main grimpa dans mes cheveux tandis qu’une autre se faufilait entre mon dos et l’armoire.
La flamme intérieure qui n’avait cessé de croître en intensité s’était maintenant changée en un terrible incendie qui se propageait dans tout mon corps, le remplissant d’excitation et de plaisir.

Je continuais à embrasser mon chéri avec passion et fougue tandis que je lui caressais le dos puis les épaules, remontant finalement dans ses cheveux que j’ébouriffais et démêlait à la fois.

J’avais la respiration un peu haletante lorsqu’il interrompit brièvement le baiser et me dit :

-Ne sois pas désolée pour cela. Recommences quand tu veux... Si tu aimes me mettre dans cet état.

Est-ce que j’aimais le mettre dans cet état ? Impossible à savoir. Je recommençai immédiatement à l’embrasser. Le désir et le plaisir agissaient comme des substances illicites sur mon cerveau, coupant les liens entre mes neurones, m’empêchant de réfléchir, me laissant juste capable de savoir que je l’aimais tellement et que j’aimais qu’il m’embrasse ainsi.

Sans vraiment me rendre compte de ce que je faisais, je poussai Ryusaki légèrement afin que nous basculions et tombions sur mon lit où je continuais à l’embrasser follement.
Nos deux corps étaient emmêlés, en contact presque direct. L’incendie se transforma en fournaise intérieure, en torrent de lave tandis que mon excitation croissait tout autant.

Sa peau si douce, son corps brûlant était plaqué contre le mien qui gagnait sans cesse en chaleur tandis que nous nous embrassions.
Mon cœur menaçait de se libérer de sa cage thoracique pour s’offrir à Ryu’ à tout moment. Je sentais son rythme effréné.
Mais je continuais.
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] - Page 2 Icon_minitimeSam 4 Oct - 3:29

Voilà ce qui arrivait quand on parlait sans réfléchir. On se retrouve dans des situations qui nous dépassent totalement. C'est exactement ce à quoi Ryusaki ne pensait actuellement pas du tout, incapable de penser normalement à cet instant, tant une véritable déferlante d'amour passionné dévastant tout sur son passage ravageait actuellement le cerveau du jeune garçon, qui ne pouvait absolument pas prendre de recul à ce moment précis. Même si effectivement, la situation actuelle le dépassait entièrement. Tout était si nouveau pour lui. Absolument tout, et non seulement nouveau, mais en plus... Si agréable, si addictif, si extatique. Quelque chose qui venait de naître en lui, qu'il n'avait jamais connu avait et qu'il appréciait comme pas possible à cet instant. A cet instant, il était à elle. Rien qu'à elle. Tout à elle.

Tandis que le jeune garçon continuait de sa langue cet étrange ballet passionné, et que son corps se pressait contre celui de cette déesse angélique, Ryusaki se sentait cependant repoussé, entrainé vers l'arrière, tout en restant collé à Anko. Bien étrange que cette sensation, d'être à la fois repoussé et en même temps si proche, que rien ne pouvait à ce moment décoller les deux personnes l'une de l'autre. Se laissant ansi entrainer, Ryusaki recula d'un pas, puis de deux, avant de sentir quelque chose derrière son mollet. Ce qui le déséquilibra légèrement, mais toujours retenu par Anko, ce qui fit qu'il ne tomba pas violemment, se laissant déposer telle une plume sur ce lit. Lit qui n'était point le sien mais celui d'Anko... Qu'importe, à ce moment là.

Ainsi allongés sur ce lit, les deux amoureux continuèrent de s'embrasser, avec tout autant de passion que précédemment. Une sensation réellement unique, qu'il ne partagerait avec personne d'autre. A ce moment, Ryusaki se rendit compte d'un détail tout à fait anodin, mais qui l'inquiétait encore il y a quelques minutes. Il n'y avait plus aucune trace du froid qui les prenait, lorsqu'ils étaient encore à l'extérieur. C'était tout de même assez efficace, de se réchauffer d'un simple baiser, lorsque certaines conditions étaient atteintes. Cependant, un doute prenait le jeune garçon. Même plusieurs doutes. Sur ce qui allait se passer. Sur ce qui était en train de se passer. Sur le fait qu'il ne devrait pas brûler autant d'étapes qu'il ne brûlait d'amour pour elle. Sur le fait que quelqu'un pouvait venir à tout moment.

Interrompant ainsi ce baiser, Ryusaki serra dans ses bras aussi fort que possible sa ravissante colocataire. Restant un petit moment, simplement collée à elle, l'esprit encore embrumé par les évènements récents. Avant de reculer légèrement, pour la regarder dans les yeux. Ses yeux magnifiques, d'ailleurs. Il fallait qu'il lui avoue quelque chose. Quelque chose qui pouvait potentiellement ruiner ce moment, mais qui semblait, après réflexion, d'une grande importance pour lui.

"Anko... Je t'aime tellement... Mais... Ne sommes-nous pas attendus?"

Il commençait à se faire de plus en plus tard, après tout. Et il y avait une chose qui pouvait être fatale au jeune garçon s'il ne se pressait pas tout de suite. Le réfectoire avait une heure de fermeture, et les deux colocataires des deux amoureux étaient là bas, il valait mieux pour eux s'y diriger au plus vite. Après tout, si Ryusaki ne mangeait pas un soir... Il risquait tout de même de graves ennuis de santé à cause de son pouvoir. Et son ventre commençait peu à peu à se manifester de plus en plus fort.

"Désolé... Mais... Si l'on n'y retourne pas... Je..."

Partagé entre ce moment d'intimité extrême et son simple instinct de survie... Le jeune garçon se disait qu'il aurait surement de meilleures occasions plus tard... Et qu'après tout, la soirée ne faisait que commencer.

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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] - Page 2 Icon_minitimeDim 5 Oct - 12:39


LE TEMPLE DE LA COLLINE


Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] - Page 2 Cerisiers_fleurs


-Anko... Je t'aime tellement... Mais... Ne sommes-nous pas attendus?

Ah mais oui ! J’avais oublié la cantine, l’heure et tout le reste, les amis, Shanku. Mon cerveau et mes pensées avaient juste été occupées par mon chéri.
Notre baiser interrompu, nous étions toujours allongés l’un contre l’autre sur mon lit.
Je rougis. Il avait raison. Ma montre indiquait qu’il était bientôt huit heures et demie.
Nos amis devaient se demander ce qui nous était arrivé.

Je me relevais, les joues toujours légèrement colorées.

-Je… tu as raison, Ryu’. Il faut qu’on y aille.

Me penchant pour récupérer ma chemise qui était tombée à terre, je déposais un petit baiser sur son front et lui murmurais à l’oreille que je l’adorais.

M’approchant de la fenêtre, je secouais le vêtement et le déplissais un peu avant de l’enfiler.  Je revêtis ma veste par-dessus. Comme ça, je n’aurais pas froid.

Tandis que mon bien-aimé s’habillait également de son côté, je repensai à ce qu’il venait de se passer. Après coup, cela me faisait peur. On était allé vite.
Je secouais la tête. De toute façon, j’avais aimé l’embrasser. Voilà, fin mot. Ce ne serait sans doute pas la dernière fois. Notre histoire venait de commencer.

Lorsqu’il fut prêt également, je lui donnai la main et nous quittâmes les dortoirs pour gagner le réfectoire, retraversant les jardins sous la Lune montante.
Je n’avais plus froid du tout. Mes vêtements étaient secs et je tenais la main chaude de mon cher Ryusaki.

On pouvait dire qu’à ce moment-là j’étais heureuse.  La vie me semblait pleins de promesses. Je me sentais plus courageuse, moins timide. Les effets de l’amour, n’est-ce pas ?
J’entendis vaguement un gargouillement. Mon pauvre petit-ami n’avait pas mangé depuis plusieurs heures. Et je savais que c’était en grande partie ma faute.
J’accélérais donc un peu l’allure, lui faisant un beau sourire.

Quand nous arrivâmes devant le réfectoire, je vis Shanku qui me lança un regard désapprobateur et s’engouffra dans le bâtiment.
Je rougis à nouveau. Je ne savais pas encore bien fermer mon esprit à ma dragonne. Elle avait dû entrevoir ce qui s’était passé et m’en voulait de l’avoir faite attendre. Finalement, elle pouvait se montrer très jalouse.
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Ryusaki Kokori
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] - Page 2 Icon_minitimeDim 5 Oct - 13:51

Anko se tenait là, ainsi allongée sur lui, encore légèrement dénudée. Impossible pour le petit blond de décrire, de trouver les mots pour dire à quel point il la trouvait belle. Magnifique. Merveilleuse. Aucun superlatif ne convenait. Et toutes les cellules de son corps ne réclamaient qu'une chose : La reprendre dans ses bras, la reprendre à ses lèvres, lui transférer par un baiser autant d'amour que possible. Mais non. Si à ce moment, Ryusaki cédait à la tentation, de lourdes conséquences pourraient arriver. C'est pourquoi il luttait. De toutes ses forces. Regardant ainsi lentement cette demoiselle si ravissante se relever.

Plongeant son regard uniquement dans les yeux d'émeraude de la demoiselle, là où il se sentait serein et apaisé. Une demoiselle qui se rapprocha finalement, pour retourner vers lui, l'embrasser sur le front. Quelque chose de doux, de bien plus apaisant que le baiser d'il y a quelques instants, d'intensité évidemment moins élevée mais suffisante pour tout de même plonger le jeune garçon dans un état de bonheur simple. Et tandis qu'elle lui murmurait à l'oreille qu'elle l'aimait, Ryusaki dut se retenir de reprendre Anko dans ses bras et de l'étreindre à nouveau, se contentant juste de lui répondre, d'un même murmure, qu'il l'aimait aussi, plus que tout.

Enfin. Ce moment était passé, et profitant du fait qu'Anko recherchait la chemise qu'elle avait laissé tomber, Ryusaki sortit aussi de ce lit. Un étrange frisson lui passa dans le dos quand il se rendit compte que c'était bien le lit d'Anko, qu'il avait pu passer quelques moments dans ce lit et que... Qu'il n'avait jamais ressenti quelque chose d'aussi intense, dépassant de loin toute faim quasiment mortelle qu'il avait pourtant éprouvé, dépassant même l'intensité de leur premier baiser. Peut-être était-ce un signe qu'ils étaient allés trop loin? Peut-être était-ce un signe que, justement, c'était un objectif lointain à accomplir, mais qu'il fallait pour cela d'abord correctement s'habituer à une intensité inférieure d'abord?

En y repensant tandis qu'il cherchait la chemise qu'il avait lui aussi laissé tomber, Ryusaki eut un nouveau frisson dans le dos. Il n'était pas prêt pour ce genre de choses. Le simple fait de l'avoir vue dans cette tenue l'avait rendu complètement paralysé, l'avait fait tousser et perdre tout contrôle de son propre corps, et l'avait fait agir de manière totalement inconsidérée et réfléchie. Comme si quelqu'un d'autre pouvait ainsi manipuler ses connexions nerveuses à sa guise. Non. Ce qu'il voulait n'était pas cela. Ce qu'il voulait, c'est qu'Anko soit heureuse, et pour ça, il fallait d'abord que, quelle que soit la situation, surtout si elle est aussi intense, aussi importante, qu'il puisse maîtriser chacun de ses gestes, les contrôler, les choisir.

Bien étrange que ce sentiment. Un choix entre s'habituer à ces baisers pourtant déjà si intenses, afin de pouvoir, plus tard, pouvoir avoir l'éventualité de penser à une intensité encore supérieure, et au contraire, ne jamais s'y habituer, afin de pleinement ressentir ce bonheur qui lui paraissait déjà sans fin, pour toujours et à jamais, comme si c'était à chaque fois la première fois. Une intensité qui ainsi jamais pour lui ne déclinerait. Non. C'était cela ce qu'il fallait choisir. Qu'à tout instant, le jeune garçon chercherait à séduire, à conquérir la belle qui pourtant semblait déjà l'aimer. Que l'amour n'était jamais définitivement acquis, et qu'il se battrait sans cesse pour elle, pour être digne d'elle, pour qu'elle soit heureuse. Et même si l'après-midi était légèrement moins intense que le début de soirée, il n'en restait quand même qu'un moment qu'il définirait comme le plus beau de sa vie, à chercher à le revivre sans cesse.

Et hop, une chemise d'enfilée, une veste d'enfilée, et Ryusaki commençait, étrangement, à avoir moins chaud avec plus de vêtements sur lui. Ce n'était qu'une sensation, certes, mais qui était tout de même à son goût bien étrange. Peut-être était-ce les effets de l'adrénaline qui commençait à retomber? Toujours est-il qu'une fois ainsi habillé, le jeune garçon hésita à tourner son regard vers cette sublime demoiselle de peur de répéter à nouveau cette scène interdite. Mais il semblait qu'elle était prête même avant lui. Lui donnant la main, Ryusaki profita qu'ils soient encore seuls dans cette chambre pour lui déposer délicatement un baiser sur ses lèvres. Quelque chose qui ne dura pas bien longtemps, mais dont il n'avait pas pu s'empêcher. Après tout... Il valait mieux éviter de le faire devant beaucoup de monde au réfectoire, ce serait quelque chose qu'ils ne pouvaient faire dans un endroit public.

Une petite marche, rapide, vers le réfectoire. Le simple fait d'être côte à côte ainsi, main dans la main, le rendait heureux et souriant. Adressant ainsi un sourire à celle qui lui souriait sous les étoiles. D'un pas rapide, les deux personnes arrivèrent donc devant le familier de la demoiselle, et Ryusaki lui fit un petit coucou de la main qui ne tenait pas celle de sa bien-aimée. Un certain regard plutôt négatif semblait s'être posé sur lui à cet instant. Bah. Tant pis, personne au monde ne s'opposera au fait qu'il aime tendrement et sincèrement Anko. Un coup d'oeil à gauche, un coup d'oeil à droite, mais Ryusaki ne trouva pas les deux autres colocataires. Le réfectoire se vidait peu à peu à leur arrivée, peut-être qu'ils avaient déjà fini. En tout cas...

La fin du service était quelque chose que Ryusaki appréciait particulièrement. Sachant qu'il était l'un des derniers à arriver, il n'avait désormais aucun scrupule à en prendre plus que nécessaire, puisque d'une, il n'y aurait plus beaucoup de monde et donc il en resterait juste assez pour les personnes qui arriveraient après lui, et de deux, ce sera jeté si personne ne le mange. C'était donc d'une joie totalement différente que le jeune garçon commença à empiler les plats avec efficacité, de sorte que la surface disponible d'un plateau soit optimisée au maximum pour contenir le maximum de choses. Rejoignant ainsi Anko à sa table, Ryusaki en profita pour lui chuchoter à l'oreille qu'il l'aimait à nouveau, avant de poser son plateau et de remercier le cuisinier pour ce bon repas.

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