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 Le temple de la colline [Ryusaki Kokori]

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MessageSujet: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeSam 13 Sep - 2:30


LE TEMPLE DE LA COLLINE


Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Cerisiers_fleurs


Comme à mon habitude, j’étais partie me promener seule dans l’immense jardin du lycée Tadakai.
Une pile de livres reposait sur mon bureau, là-haut, dans ma chambre mais j’avais décidé que je ferais mes devoirs plus tard. Ce n’était pas comme si, en première année, on était véritablement débordés.

Je traversai les sentiers boisés, prenant une direction par où je n’étais jamais allée. J’aboutis bientôt devant un petit temple devant lequel poussaient quelques cerisiers.  J’en apprenais vraiment tous les jours sur le parc de Tadakai. Jamais je ne me serais doutée que je trouverais un endroit tel que celui-ci.

Je m’installai sur les marches du petit temple et ouvris ma sacoche. J’en tirai mon livre : « Celui qui chuchotait dans les ténèbres », encore une œuvre de Lovecraft. J’adorais vraiment l’univers glauque de ses histoires.
M’installant confortablement, je commençais ma lecture.
Cela ne dura que quelques minutes. Je n’arrivais pas à me concentrer sur ce que je lisais. Une image me traversait sans cesse l’esprit.

Je fermai donc mon livre et regardai aux alentours. Quel coin magnifique ! Une petite colline un peu en hauteur où étaient plantés des cerisiers  et autours de laquelle s’étendaient des bois peu profonds. Le temple occupait le sommet exact de la colline et de là où je me trouvais, j’étais véritablement entourée par le silence. Enfin, quand je dis le silence, je parle du bruit du vent dans les ramures des arbres, des chants d’oiseaux, du bruissement des insectes entre les herbes. J’avais l’impression que ce havre de paix n’avait été créé que pour moi.

L’image passa à nouveau dans mon esprit. Il s’agissait de celle de Ryusaki, l’un de mes amis et compagnon de chambre. Je ne parvenais pas à m’expliquer pourquoi je pensais aussi souvent à lui ces temps-ci, ni pourquoi j’avais tendance à rosir dès qu’il me disait quelque chose de gentil, de flatteur, croisait simplement mon regard ou me souriait.

Je ne comprenais pas non plus cette drôle d’impression que j’avais lorsque j’étais avec lui… une espèce de grande chaleur dans la poitrine et un sentiment plus prononcé de bonheur…

Je tentai de le chasser de mes pensées et m’allongeai dans l’herbe, à l’entrée du temple. Je regardais les nuages, là-haut, qui se déplaçaient paresseusement. Même cela ne parvint pas à m’apaiser : j’avais l’impression de reconnaître tantôt sa silhouette, tantôt ses cheveux ébouriffés, tantôt sa petite mine surprise.

J’avais l’impression de devenir folle. Ça me faisait presque peur. Presque parce que je me sentais toutefois extrêmement bien lorsque je songeais à lui.
Soudain, j’eus une subite réalisation. Est-ce que… ? Non… certainement pas… Mais quand même… et si j’étais amoureuse de lui ?

Cette simple pensée me rendit tellement rouge que je serais devenue aussitôt invisible si je n’avais pas été certaine d’être la seule personne présente dans les parages.
Je fermai les yeux. Mon cœur s’emballa. Je me remis à rêver un peu de lui en souriant.
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeLun 15 Sep - 17:26

Namo Dhasa.

Ou Namo Tassa, dépendant des pays, dépendant de l'écriture locale. Petite prière adressée à Bouddha, qu'entonnait actuellement un petit blondinet dans un temple situé en haut d'une colline, dans les jardins de Tadakai. Non, pas vraiment une prière en fait, mais plutôt un psaume. Un chant. Une habitude. Difficile de considérer cela comme une prière quand le contenu de ce psaume n'est qu'une révérence à un homme qui ne voulait pas du statut de divinité, mais dont la sagesse était suffisamment grande pour influencer le monde même quelques millénaires après sa disparition. Un petit chant entonné par habitude, trois fois, dans un seul but : celui de se rapprocher, autant que possible, d'un état de calme absolu. Oui, ce n'était pas un temple bouddhique. Oui, ce temple était plutôt shintoïste. Cependant, cela n'empêchait pas le jeune garçon de prier, trouvant qu'un temple était tout de même le meilleur endroit pour un acte rituel de ce genre. Le tout tout en essayant de rendre hommage autant que possible aux dieux occupant ce temple, afin de ne pas les offenser.

Mais que faisait-il réellement dans ce lieu? Ce n'était pas vraiment une habitude pour le jeune garçon d'aller dans un temple pour prier, ou pour se calmer. Au contraire, il s'agissait de la première fois qu'il venait en ce lieu, et le calme n'est généralement pas sa tasse de thé, préférant généralement le bruit, l'agitation et l'amusement. Et là, pourtant, on entendait à peine le jeune garçon réciter des psaumes tout en versant du thé, d'un thermos, dans plusieurs petits verres devant les représentations des diverses divinités. Se souvenant de ce que son père faisait, et essayant d'en faire de même, même si ce n'était pas exactement les coutumes habituelles. Après tout, les dieux et autres kamis de ce temple avaient aussi droit de boire du thé, même s'ils existent sur un autre plan dimensionnel.

Mais donc, pourquoi donc en faire autant? La raison était simple. Son geste n'était pas gratuit. Ou plutôt, en venant à ce temple, le jeune garçon avait un objectif. Il cherchait une réponse. Ce n'était donc pas un geste totalement dénué d'arrière-pensées. Ce qui était contraire à ses croyances. Tout geste devait être respectueux et sans attendre quoi que ce soit en retour. C'est pour cela qu'il était aussi calme contre nature. Cherchant à se faire pardonner du fait qu'il était venu avec un objectif. Cherchant aussi à se faire pardonner de ne pas avoir respecté les enseignements de sa croyance. Mais la question à laquelle le jeune garçon cherchait une réponse était... Son propre état. Il voulait savoir ce qu'il avait, et avait la sensation que personne d'autre que lui-même ne pouvait répondre à cette question.

Ryusaki s'agenouilla et posa une main sur son coeur. Ce dernier battait vite. Bien trop vite, par rapport à son habitude. Il ne comprenait pas vraiment ce phénomène, et savait que ce lieu était l'un des lieux où, à cause de son éducation, le petit blondinet avait tendance à se calmer. Pourtant... Cela ne marchait pas vraiment aujourd'hui. Pas grand chose ne marchait à ce sujet, depuis quelques temps. Ou même... Depuis son arrivée au pensionnat. Avait-il fait une overdose de magie? Il est vrai que la quantité d'énergie magique absorbée et dévorée était montée en flèche depuis qu'il est dans ce monde, mais... Le problème ne venait pour une fois pas de son estomac, mais de son coeur.

Peut-être avait-il pris une heure, peut-être plus, à prier et à essayer de faire le vide dans son esprit. A méditer silencieusement, récitant à voix très basse quelques psaumes de temps en temps, tout en essayant de chasser toute pensée de son esprit. Même la faim, qui le tiraillait au bout de quelques instants, était pour le moment complètement ignorée. Son but était de vider son esprit de tout désir, et même s'il savait qu'il n'y arriverait pas, la méditation l'aidait un peu tout de même à trier et à définir la nature et l'intensité de ses désirs. Et si évidemment la faim était présente dans ses désirs matériels les plus grands... Ce n'était actuellement pas son plus grand désir.

Ayant fait le tri, Ryusaki avait compris qu'il s'était trompé, dans ce qu'il pensait. Cette sensation d'être le seul à avoir la réponse à son problème était une illusion générée par une certaine gêne. Des doutes. Cependant, toute cette gêne et tous ces doutes avaient un point en commun : Le fait qu'ils se dissipaient tous lorsqu'il était dans sa chambre. Là, il n'y avait plus de gêne, il n'y avait plus qu'un doux sentiment d'euphorie légère. Et la source de cette euphorie... Etait la seule personne qui pouvait l'aider actuellement. En effet, qui d'autre qu'elle serait capable de lui expliquer ce qu'il ressent actuellement, que celle qui pouvait l'aider à l'apaiser? Il lui faudrait juste la chercher. La trouver, où qu'elle soit, pendant ce temps libre dénué de cours, dans tout le pensionnat.

Et son coeur se mit à faire un triple salto avant lorsque le jeune garçon comprit qu'il n'avait qu'à faire exactement trois pas en dehors du temple pour trouver la demoiselle. Elle était là, juste sous ses yeux, à l'entrée du temple, allongée tranquillement dans l'herbe. Souriante. Ravissante. Simplement adorable. Yeux fermés. Comme probablement plongée dans un songe. Un doux songe dont il aimerait en faire partie. Petit instant de réflexion. Si lui même était en train de dormir, il n'aimerait pas du tout être réveillé sans raison particulière, ou plutôt, par un bruit trop fort. Et tout ce qu'il voulait, c'était qu'elle garde le sourire que la jeune demoiselle arborait actuellement.

D'abord, manger. Sans bruit, le jeune garçon sortit de son petit sac à dos quelques fraises, qu'il avala directement. En effet, Ryusaki ne voulait pas que son ventre se mette à gargouiller fort, risquant de réveiller la belle endormie. Et une fois ce petit détail réglé, le jeune garçon avait beau évidemment avoir encore faim, cette faim restait largement dans le domaine du contrôlable et du silencieux. Et ensuite... Se rapprocher doucement de la demoiselle. Calmement. Toujours sans bruit. A attendre, simplement, à ses côtés. Après tout, le soir, les lumières étaient éteintes. Alors que là, à ce moment, la luminosité était parfaite, le jeune garçon avait tout son temps pour contempler le visage paisible de la jeune fille. Tout son temps pour remarquer à quel point sa camarade de chambre était jolie. Tout son temps pour remercier le ciel d'avoir mis sur son chemin une si merveilleuse demoiselle.
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeLun 15 Sep - 20:00


LE TEMPLE DE LA COLLINE


Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Cerisiers_fleurs


J'avais dû m'assoupir quelque temps parce que lorsque je rouvris les yeux, je remarquai que l'après-midi était déjà bien avancé.
Je baillai tranquillement avant de me rendre compte en sursautant que je n'étais plus seule.

Un petit personnage blond se tenait à mes côtés. Je rougis comme une tomate et fis tomber deux ou trois longues mèches de cheveux pour cacher mon visage.
J'avais honte qu'il m'ait surprise comme ça. Et plus encore parceque justement, c'était de lui que je rêvais.
Je rougis encore plus, si c'était possible, et lui dit en bafouillant un peu:

-B... Bonjour, Ryu'-kun. T...T... Tu va bien?

Mon coeur battait si fort que j'avais l'impression qu'il s'entendait depuis l'autre bout du pensionnat. J'essayais bien de lui ordonner de se calmer, mais c'était en vain. C'était toujours ainsi, depuis quelques temps lorsque je me trouvais proche de lui.
J'étais à la fois vraiment gênée mais aussi extrêmement bien.

Je ne pouvais m'empêcher, de derrière mes cheveux, de contempler son beau visage, ses yeux espiègles couleur noisette, ses cheveux blonds se livrant une éternelle bataille et son magnifique et perpétuel sourire.

J'aurais voulu dire des choses moins banales mais c'est tout ce qui était arrivé à sortir du fond de ma gorge. Crise de timidité monumentale.
J'étais pathétique. Je me disais que je ferais mieux de me rendre invisible et de prendre la fuite, comme d'habitude. Il le prendrait certainement très mal mais ça me sauverait momentanément.

Une autre idée vint à moi. Ramassant ma sacoche et mon livre, je sortis un prétexte vaseux:

-Je... heu... j'ai oublié que j'avais rendez-vous avec le prof de...

Non, ça le ferait pas. Je me tus et me rassis à côté de lui.

-Ah bah... en fait... c'est demain...

Quelle idiote! Je me serais frappée!

Mes cheveux étaient toujours sur mon visage et je le gardai obstinément tourné vers le sol. je n'osait plus rien dire, plus rien faire. J'étais ridicule et j'en étais consciente. Je me sentais mal. Je ne savais pas ce que je devais faire, ce qu'il convenait de faire. Je regardais juste les fourmis qui formaient une file jusque sous le plus proche des cerisiers.
C'était assez fascinant. Elles menaient leurs petites vies sans histoires, soudées en une communauté pour le bien de laquelle elles oeuvraient sans se poser de question.

Le silence s'était installé mais il n'était pas désagréable. Le bruit dans vent dans les arbres... le chant de quelques oiseaux...
Je finis par me lancer. Oh! Rien de très poussé, juste ceci:

-J'aime cet endroit... on y est au calme, il n'y a jamais personne.

Et voila. Mon intervention était terminée. mais j'étais assez contente d'avoir partagé ce sentiment. Surtout avec Ryusaki...
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeMar 16 Sep - 9:07

Et si?

Une pensée traversa l'esprit du jeune garçon tandis qu'il contemplait le visage angélique de la demoiselle assoupie. Ryusaki se sentit rougir rien qu'à l'idée, ou plutôt, au fait même d'y avoir pensé. A genoux devant elle et charmé par la douceur de ses traits, le jeune garçon semblait attiré par une force irrésistible, lui intimant l'ordre de s'approcher. S'approcher, pour apprécier davantage sa beauté. S'approcher, pour déposer un baiser sur son front. Mais non. Ryusaki résistait. Après tout, ce n'était pas correct. Il n'avait aucun droit sur un tel geste. De plus, la possibilité de laisser ses lèvres effleurer le front de la demoiselle aurait deux conséquences possibles. La première était qu'il risquait, par cet acte, de réveiller ce bel ange endormi. Brisant ainsi ce moment de magie intense dont, égoïstement, Ryusaki était le seul à profiter. Et la seconde était qu'il ne savait pas ce qu'il y avait dans les rêves de la demoiselle. Et si un tel acte influençait ses rêves? Et si ses songes changeaient par sa faute? Et si la demoiselle se réveillait en sursaut alors que le jeune garçon allait passer à l'acte? Tout ce que le petit blond voulait était de ne pas déranger la demoiselle. Qu'elle se sente bien, qu'elle se sente heureuse, sans ombre au tableau pour la déranger.

Mais cet instant n'était qu'un instant. Mais ce moment magique ne dura qu'un moment. Heureusement, d'ailleurs. Car si Ryusaki éprouvait un grand plaisir à contempler Anko endormie, cette sensation semblait bien fade par rapport au moment où les regards des deux personnes se sont croisés. La belle s'était réveillée, et le jeune garçon ne put s'empêcher de ressentir une certaine culpabilité, à être resté là à l'observer sans son autorisation. Toutefois, derrière la culpabilité, se trouvait l'envoûtement. L'état de calme absolu et de bonheur intense qu'il éprouvait à chacun de ses regards. Le simple fait de se plonger dans ces yeux d'un vert émeraude rendait le jeune garçon serein. Serein et heureux. Encore une fois cependant, cet instant fut de très courte durée, la demoiselle tournant la tête et rougissant un peu. Et si cette timidité ajoutait à son charme, le petit blondinet sentait aussi sa culpabilité lui faire légèrement rosir ses propres joues.

"B... Bonjour, Anko-chan..."

Apparemment, la jeune demoiselle n'était pas la seule à bafouiller. Rongé par la culpabilité, culpabilité d'être resté là, à ses côtés, sans rien dire, sans son accord. Culpabilité d'avoir eu un moment d'égoïsme pur, un doux plaisir qu'il ne pouvait pas partager. Et, pour ajouter à tout cela, un simple frisson qui parcourait le dos du jeune garçon, frisson provoqué simplement en entendant la voix d'Anko. Il lui suffisait simplement d'entendre le timbre de sa voix, avec ce ton légèrement empreint de timidité, pour ressentir une sensation de fraicheur descendre délicatement le long de sa colonne vertébrale. Avec tout cela qui se mélangeait dans son coeur, comment pouvait-il ne pas bafouiller à son tour?

Allez, un peu de courage! Le jeune garçon ne pouvait pas avouer. Ayant peur de sa réaction, ayant peur de briser l'intensité de ce moment, ayant peur de voir la jeune demoiselle partir, sans même qu'il ait pu poser la moindre question alors qu'il s'était résolu à justement lui demander. Une peur qui tétanisait Ryusaki, l'empêchant même de répondre à une simple question, de savoir s'il allait bien ou non. Alors que la réponse à cette question était évidente. Bien sur, qu'il allait bien. Il allait même merveilleusement bien. Bien n'était qu'un euphémisme, pour son état actuel. Et tout cela était uniquement du à la présence de la demoiselle à ses côtés. Etait-il si difficile de répondre? De lui partager son bien-être, alors qu'elle même en était responsable? D'expliquer pourquoi Ryusaki avait ce sourire aux lèvres, signe de bonheur empreint de timidité, alors qu'elle était celle qui actuellement le faisait sourire ainsi?

Non. Il fallait faire quelque chose. S'il ne faisait rien, cette sensation de plaisir qu'il avait ne serait qu'à sens unique, lui obtenant de sa part du plaisir tandis qu'elle risquait de s'ennuyer. Sans compter qu'une certaine gêne commençait à s'installer. Il fallait qu'il prenne son courage à deux mains avant de rompre cet équilibre étrange et extrêmement fragile. Avant qu'Anko ne parte... Ce qui malheureusement semblait être le cas, la voyant se lever et ramasser ses affaires. Un véritable déclic : S'il devait agir, c'était maintenant, ou il risquait de regretter cet instant pendant un long moment. C'est pourquoi Ryusaki se leva, et prit la main de la demoiselle.

"Non, reste!"

Encore une fois, ce sentiment de culpabilité était présent. Après tout, il n'avait aucun droit sur les déplacements de la demoiselle, qui était libre d'aller où elle le voulait, d'autant plus si un professeur cherchait à la voir. La raison pour laquelle il voulait qu'elle reste à ses côtés était selon lui de l'égoïsme. Il se sentait si bien à ses côtés, que ce serait presque criminel de ne pas laisser le reste du pensionnat en profiter. Même s'il était peut-être le seul à ressentir cela avec une telle intensité. Alors pourquoi? Peut-être était-ce la douceur de sa main. La douce chaleur qui en émanait, qui semblait être un concentré de bonheur pur que le jeune garçon absorbait à son contact. Un doux mélange de pureté et d'apaisement lorsque Ryusaki tenait la main d'Anko. Et lorsque cette dernière annonça qu'elle s'était trompée sur la date de son rendez-vous, deux émotions entrèrent en conflit.

Une intense joie de savoir qu'à cet instant, elle resterait à ses côtés, lui permettant de prolonger légèrement la magie de cette rencontre, qui enchantait le jeune garçon. Une joie qui rivalisait malheureusement avec la gène qui s'était installée par son geste. Une gène couplée à de nombreux doutes. Peut-être que le sentiment qu'il ressentait n'était pas réciproque? Non, pas peut-être, Ryusaki en était même certain. Il était impossible selon lui qu'Anko ressente la même chose, cet étrange sentiment de bonheur d'une telle intensité rien que d'être à son contact. C'est pourquoi le jeune garçon devint rouge, quasiment autant que la demoiselle.

"Dé... Désolé."

Désolé? Désolé de quoi? Désolé par cet assaut pour lui prendre la main? Non, c'était un mensonge. Ryusaki n'était absolument pas désolé et ne regrettait absolument pas cet acte. Non pas vraiment un mensonge, plus un acte de politesse. Mais par cette parole, le jeune garçon voulait surtout s'excuser pour tout ce qu'il avait fait. L'avoir contemplé pendant qu'elle dormait. La timidité qui l'empêchait de répondre à une question simple. L'égoïsme de ne pas partager le bonheur qu'il ressentait et de ne penser qu'à lui alors qu'il était possible que la demoiselle ne se sente pas aussi bien dans cette situation. Mais même s'il voulait s'excuser... Ryusaki ne regrettait absolument rien, et aurait certainement agi de la même façon, encore et encore, s'il le pouvait. Et ainsi perdu dans ses pensées, le jeune garçon n'avait même pas remarqué qu'à nouveau, le silence s'installait, jusqu'à ce qu'Anko le rompe à nouveau.

"J'aime beaucoup cet endroit aussi."

Idiot! Ce n'est pas le moment de parler de l'endroit ou du paysage. Mais tout ce que Ryusaki voulait dire n'arrivait pas à sortir de sa gorge. Non. Ce n'est pas qu'il n'arrivait pas à faire sortir, mais qu'il ne voulait pas y faire sortir. Il lui faudrait de la volonté, beaucoup de volonté, pour lui demander ce qu'il voulait lui demander au préalable, alors ceci n'était pas grand chose. Il fallait qu'il reprenne tout de suite.

"Tout ce que je vois ici est merveilleux."

Certes, le cadre était idyllique. Cependant, à cet instant, tout ce qu'il voyait, c'était elle. Rien d'autre n'existait à ses yeux, rien d'autre n'avait d'importance à ses yeux que la charmante demoiselle avec qui il passe cet instant. Et c'est parce qu'elle avait énormément d'importance pour lui que le jeune garçon se décida à avouer.

"... Et c'est parce que je passe un moment avec toi ici que cet endroit m'est si agréable."

Ca y est, Ryusaki l'avait dit. Heureux d'avoir fait un premier pas. Sans se rendre compte d'un détail qui avait peut-être son importance : Le jeune garçon se sentait si bien que, depuis tout à l'heure, il n'avait pas laché la main de la demoiselle.
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeMar 16 Sep - 17:27


LE TEMPLE DE LA COLLINE


Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Cerisiers_fleurs


C'est à ce moment là que je m'en rendis vraiment compte. Ryusaki avait pris ma main dans la sienne. Pourquoi ne l'avais-je pas remarqué plus tôt? Sans doute parce que j'aimais beaucoup ça. Je souris derrière mes cheveux et un souffle de vent léger m'en découvrit le visage tandis que mon compagnon me disait:

-J'aime beaucoup cet endroit aussi. Tout ce que je vois ici est merveilleux.

Je laissai le vent faire. J'étais moins rouge et je me sentais mieux, comme si le contact de la main du garçon me rendait courage.
Tournant mon visage vers lui, j'osai pour la première fois le regarder en face, sans mes cheveux comme protection.
Je fus à nouveaux éblouie. C'était comme si plus rien d'autre n'existait que lui. Je me noyai dans ses grands yeux durant ce qui me parut une éternité, mais une éternité délicieuse, alors qu'il ne s'était écoulé depuis sa dernière réplique que quelques secondes lorsqu'il rajouta:

-...Et c'est parce que je passe un moment avec toi ici que cet endroit m'est si agréable.

Ceci me fis sursauter et, involontairement, je pressai sa main entre mes doigts. Je n'eus pas même le temps de rougir, tellement j'étais à la fois heureuse et surprise.
Ainsi donc, lui aussi?... Ou peut-être pas... Peut-être que c'était une chose qu'il me disait en tant qu'ami? Je ne savais absolument pas comment je devais prendre ce compliment.
Mon visage rosit à nouveau tandis que je baissai le regard.

-Je... merci, Ryu'-kun...

Franchement. Pourquoi est-ce que je ne le tentais pas? C'était maintenant que j'avais un peu de courage qu'il fallait que je me lance. Après, il serait trop tard et je le regretterais. Je ne pouvais tout de même pas éternellement fuir...

-...

Un petit effort, Anko! Il ne va pas te manger! Enfin normalement...
Aucun son ne voulait de ma gorge qui me sembla tout à coup aussi desséchée qu'un vieux puits à sec dans le désert.
Il me suffisait de lui dire trois mots, rien que trois petits mots, et alors, je pourrais m'enfuir. Je me sentirais certainement mal sur le coup mais après ça irait sûrement mieux.

S'il ne partageait pas mes sentiments, tant pis, je le saurais et mon chagrin finirait bien par prendre fin. Je ne pouvais pas rester dans cet état de stress permanent à chaque fois que j'étais avec lui.
Réunissant mon courage et prenant une grande inspiration, je me lançais:

-Ryu'-kun, je...je...tu as faim?

Au dernier moment, j'avais hésité et j'avais essayé de me rattraper, sortant une monstrueuse banalité. Qu'est-ce que j'allais faire s'il disait oui? Je n'avais rien à manger avec moi. Et s'il disait non? Le silence se réinstallerais.

Je m'affaissai imperceptiblement, lâchant la main de Ryusaki pour ramener mes genoux contre moi et les maintenir tandis que je posais mon menton dessus, le regard obstinément tourné vers le lycée, qu'on pouvait discerner par delà les arbres.
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeMar 16 Sep - 20:22

Ce n'était qu'une simple phrase, un simple petit compliment de sa part. Et pourtant, ce compliment entraina bien des choses. Comme, par exemple, le fait que le jeune garçon se souvienne soudainement qu'il tenait encore la main de la demoiselle lorsque cette dernière serra légèrement plus fort sa prise. Un contact qui fit de nouveau frissonner le jeune garçon, ne s'attendant pas à ce qui venait de lui arriver, tandis qu'une nouvelle vague de bien-être semblait lui envahir tout le corps avec comme origine la main qui le tenait. Une vague éphémère cependant, puisque la demoiselle, probablement aussi inconsciemment, desserra légèrement son étreinte, tandis qu'au contraire, le jeune garçon resserrait légèrement la sienne afin d'espérer continuer ce moment.

Et la demoiselle le remercia. Simplement. Ce qui fit sourire le jeune garçon, qui n'ajouta pas de mot derrière. Pourquoi, à chacune de ses paroles, se sentait-il calmé, apaisé et charmé, à un point où lui même n'arrivait plus à parler correctement? Son instinct lui disait pourtant de continuer, peut-être qu'un miracle pouvait se produire, mais non, le jeune garçon se contentait de sourire béatement, simplement heureux de pouvoir entendre la voix d'Anko. Pourquoi ne se lançait-il pas? Qu'est-ce qu'il attendait? Ce n'était pas à elle, de faire le premier pas. Depuis qu'il était sorti de ce temple, le jeune garçon avait une résolution. Il devait lui demander ce qui lui arrivait. Alors, pourquoi ne le faisait-il pas? Surement par peur. Cet instant lui semblait tellement magique, qu'il ne voulait pas le briser par une question qui aurait pu sembler idiote. Mais il fallait qu'il le fasse, à un moment ou à un autre...

"Anko-chan..."

Ah non, ce n'était pas le moment, puisque c'était au tour de la demoiselle de lui dire quelque chose. D'un ton hésitant... Comme si elle aussi, avait du mal à trouver les mots. Comme si elle aussi, était dans un cas semblable. Comme si elle avait une question similaire et délicate à poser. Comme si... Non, c'était impossible. Ce serait bien trop beau pour être vrai. Rien au monde ne le rendrait plus heureux, cependant, la déception serait grande si ce n'était pas le cas. Et puis, de toute façon, la jeune demoiselle lui avait parlé de sa faim. Et ce n'était absolument pas ce que Ryusaki voulait demander. A ceci, le jeune garçon voulait répondre que non, il n'avait pas faim en ce moment... Mais son estomac n'était pas d'accord et se mit à gronder.

"Oui, un peu, en effet... Attends."

A contrecoeur, et au prix d'un immense effort, le jeune garçon dut se résoudre à lâcher la main de la demoiselle. La fin de ce petit contact, et déjà, une sensation étrange de manque semblait le parcourir, lui disant de recommencer, voire peut-être plus encore. Mais non. Après tout, s'il avait lâché la main de la demoiselle, c'était pour mettre son sac à dos devant lui, avant de sortir une petite serviette blanche qu'il déplia pour le mettre devant les deux personnes, servant ainsi de nappe sur lequel le jeune garçon sortit deux petites tasses. Ces deux tasses contenaient encore au fond des traces de thé, que le jeune garçon avait il y a quelques instant rempli afin de servir du thé en offrande aux différents occupants divins de ce temple derrière eux, n'ayant pas encore eu le temps de les laver. Cependant, il n'y avait eu que du thé à l'intérieur, et personne n'avait bu dedans, donc, le jeune garçon considérait qu'elles étaient aptes à la consommation de thé.

Ainsi, de son sac, Ryusaki sortit son petit thermos de thé, et versa dans les deux tasses. Il sortit aussi quelques fruits. Des oranges, des poires, et une petite branche avec dessus quelques litchis. Fruits qu'il avait acheté pour donner aussi en offrande. Ce qui est bien avec les offrandes à des dieux, c'est qu'une fois qu'ils avaient mangé spirituellement les fruits donnés, le jeune garçon avait le droit de reprendre les fruits et de les manger avant qu'ils ne pourrissent. Et le jeune garçon avait justement choisi des litchis en pensant au doux parfum d'Anko. Voilà, tout était prêt, et le jeune garçon tendit une tasse de thé, devenu malheureusement juste tiède, à la demoiselle.

"J'ai remarqué que tu as... La gorge un peu sèche, cela te fera peut-être du bien."

Et sur ces mots, le jeune garçon croqua directement dans une orange. C'est vrai que pour la plupart des gens, la peau de l'orange ne se mange pas. Mais cela ne posait aucun problème au jeune garçon qui trouvait au contraire que la peau ajoutait de l'amertume et un certain parfum au fruit. Et après l'avoir entièrement dévorée, le jeune garçon prit une tasse de thé. Cela l'aida tout de même un peu, à réorganiser ses pensées. Et à se donner un peu de courage.

"Je tiens à toi, Anko-chan. Je ne veux pas que tu sois malade."
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeMar 16 Sep - 22:56


LE TEMPLE DE LA COLLINE


Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Cerisiers_fleurs


Ça me désolait. J'en avais presque envie de pleurer. Pourquoi? Pourquoi n'en étais-je pas capable? Pourquoi ne pouvais-je pas lui expliquer ce que je ressentais pour lui?

Il sortis alors de son sac un napperon et des tasses, des fruits et du thé. Un vrai pique-nique. Mais pourquoi? Avait-il prévu ce qui se passerait ou bien se baladait-il simplement en permanence avec son nécessaire, des fois qu'il ait envie de partager son goûter avec quelqu'un?

-J'ai remarqué que tu as... La gorge un peu sèche, cela te fera peut-être du bien.

Il me présentait alors une tasse de thé que je pris avec un sourire. Il était tellement gentil, tellement prévenant...
Je bus une gorgée du breuvage. Tiède, presque froid. Cela me fit le plus grand bien.

Reposant ma tasse, je saisis un litchi. Je n'en avais plus mangé depuis une éternité. Celui que j'avais pris avait pratiquement la forme d'un coeur. Simple coïncidence ou signe du destin? Quoi qu'il en soit, je me régalais de la chair blanche et juteuse qui reposait sous l'enveloppe.

-Je tiens à toi, Anko-chan. Je ne veux pas que tu sois malade.

Mon coeur faillit sortir de ma poitrine. Je faillis d'ailleurs aussi m'étouffer en avalant une gorgée de thé de travers. Une bouffée de bonheur venait de traverser tout mon corps.
On pouvait toujours envisager ces paroles comme des paroles d'amitié, évidemment, mais ça me rendit à nouveau un petit peu plus courage.

-Je... Moi aussi, je tiens à toi, Ryu'-kun.

J'avais débité cette phrase à toute vitesse, en rougissant. Il n'avait peut-être même pas saisi ce que j'avais voulu dire, tant j'avais exprimer ceci rapidement et sans articuler.

Pour me donner contenance, je bus une nouvelle gorgée de thé et je croquais dans une poire, juteuse à souhait.

-C... C'est très gentil à toi, de m'offrir une tasse de thé...

Le vent ébouriffa un peu plus les cheveux d'or de Ryusaki et y amena une feuille de cerisier. Mue par une subite impulsion, je la lui retirais avec un petit rire.

Il était tellement beau... J'aurais pu rester des heures à le contempler... Je me rendit soudain compte que je continuais à le fixer depuis plusieurs instants avec un sourire d'admiration.
Je secouai la tête et finis ma tasse, histoire de faire comme si rien ne s'était passé.

J'avais l'impression que je ne rougissait plus. Ce thé m'avait fait du bien, comme le litchi et la poire, d'ailleurs. Mais ce qui m'avait fait le plus plaisir, c'était de savoir que, même si Ryusaki ne devait pas partager mes sentiments, je comptais quand-même pour lui.
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeMer 17 Sep - 0:01

Une nouvelle gorgée de thé bien tiède, et légèrement parfumé au jasmin. Cela faisait du bien, même si ce thé n'était pas chaud. L'amertume de ce breuvage avait un don pour calmer et organiser le jeune garçon. Cependant, le fait que ce thé ne soit pas chaud réduisait un peu l'effet bénéfique que cela avait sur lui. Mais ce n'était pas grave. Après tout, pour l'instant, les deux personnes en présence partageaient un petit pique-nique fruité. De bonnes choses à manger, un cadre idyllique, et une ravissante demoiselle avec qui partager tout cela. Que demander de mieux? La réponse était pourtant simple. Une simple phrase, qu'Anko déclara, assez vite certes, et en rougissant. Mais le jeune garçon en avait saisi l'essentiel... Et son coeur se mit à battre à toute vitesse.

Elle aussi tenait à lui. Cela voulait dire qu'elle accordait de l'importance à sa petite personne. Qu'il y avait une petite place dans son coeur pour lui. Une véritable petite vague de bonheur qui le réchauffa bien plus que le thé, mais qui en même temps lui accélérait beaucoup son rythme cardiaque. Si son coeur battait aussi vite, nul doute qu'il n'arriverait plus à parler. Or, il fallait qu'il parle. Il fallait qu'il lui dise. Il fallait qu'il lui raconte tout. Il se l'était promis. Et Ryusaki n'aimait pas du tout ne pas être capable de tenir sa parole, même si c'est une promesse qu'il s'était faite à lui même. Et il avait encore une demi-tasse de thé pour se calmer. Et quelques fruits aussi pour faire passer cela.

Il faisait vraiment beau. Ni trop chaud, ni trop froid, juste ce qu'il faut de chaleur pour se sentir encore en fin d'été, tout en ayant un petit vent frais pour rafraichir juste ce qu'il fallait. Un temps idéal qui l'incitait à sourire, tout en mangeant un litchi, et en contemplant le visage de la belle demoiselle qui se rapprocha légèrement de lui. Une main qui s'approchait de son visage. Ryusaki était comme tétanisé. Tremblant légèrement d'anticipation rien qu'à l'idée que cette main, si douce, si soyeuse, éliminait peu à peu les centimètres qui la séparaient de son visage. Et le simple fait d'avoir été effleuré, telle une douce caresse, provoqua chez le jeune garçon fourmillements et frissons qui lui parcouraient tout le corps, telle une déferlante de bien-être qui descendait le long de son dos.

Elle était tellement belle. Elle était là, à ses côtés, à le regarder tandis qu'il l'admirait. Tandis qu'il plongeait son regard dans le sien. Un regard si profond que le jeune garçon se sentait entouré, de toute part, plongé au milieu d'un océan céladon, où Ryusaki nageait dans un bonheur pur. Qui sait combien de temps le jeune garçon avait passé à regarder la demoiselle. Un sourire béat aux lèvres. C'était simple, pour lui, d'être heureux. Il suffisait qu'elle soit là, à ses côtés. Il fallait qu'il la remercie. Et pour cela... Il fallait qu'il lui avoue. Qu'il lui pose la question. Une dernière gorgée de thé... Et le voilà prêt à se lancer.

"Anko..."

Ce n'était pas le moment de rebrousser chemin. Il avait bu son thé, il était prêt, il ne lui restait plus qu'une chose à faire, dire les mots qu'il voulait lui dire. Dans l'ordre, de préférence.

"Il faut que je t'avoue. Depuis quelques temps... Je suis troublé. Mon coeur bat plus vite, je n'arrive pas à me calmer, sans cesse perturbé par des pensées. C'est pour cela que je suis venu ici, avec ces fruits, pour prier. Et... Mes prières m'ont mené à une conclusion."

Le petit blondinet commençait à rougir de plus en plus. Le coeur de Ryusaki battait de plus en plus vite. Si vite et si fort qu'il avait l'impression de l'entendre résonner, que n'importe qui dans le pensionnat l'entendrait résonner et battre au rythme d'une respiration qui semblait peu à peu se couper. Mais il ne fallait pas qu'il s'arrête ici. Il fallait qu'il prenne tout son courage... Et qu'il le place dans son coeur.

"Anko-chan... Je crois que... Non, j'en suis sur. Je t'aime."

Force et conviction dans ses paroles qui ne laissaient aucune place au doute. Phrase sincère, qui venait du fond de son coeur, et qui avait étrangement pour effet de libérer tout un poids... Pour lui en mettre un autre par dessus. Car si maintenant, il avait avoué, il lui restait encore une partie difficile : Attendre une réponse. Et si cette réponse était négative? Et si... Non. Même si cette réponse était négative, ses sentiments étaient sincères. Il l'aime, et il l'aimerait, quoi qu'il arrive. Même si ce n'était pas réciproque.

"Je t'aime Anko. Plus que tout. Si auparavant, mon but était de trouver le goût ultime qui ravirait le monde et enlèverait la faim... La seule chose qui compte pour moi aujourd'hui, c'est de te rendre heureuse. Non, que tu sois heureuse. Que je puisse admirer ton magnifique sourire à chaque instant. "

Ca y est. C'était dit. Tout était dit. Il ne restait plus qu'à attendre... Une éventuelle réponse.
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeMer 17 Sep - 16:44


LE TEMPLE DE LA COLLINE


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-Anko...

Je relevai la tête vers lui. Sa jolie voix était plus mélodieuse que le chant des rivières.

-Il faut que je t'avoue. Depuis quelques temps... Je suis troublé. Mon coeur bat plus vite, je n'arrive pas à me calmer, sans cesse perturbé par des pensées. C'est pour cela que je suis venu ici, avec ces fruits, pour prier. Et... Mes prières m'ont mené à une conclusion.

Je senti mon sang se figer dans mes veines. Mon coeur semblait avoir interrompu ses battements pour que toute mon attention soit portée sur les paroles de Ryusaki.

-Anko-chan... Je crois que... Non, j'en suis sur. Je t'aime.
Je t'aime Anko. Plus que tout. Si auparavant, mon but était de trouver le goût ultime qui ravirait le monde et enlèverait la faim... La seule chose qui compte pour moi aujourd'hui, c'est de te rendre heureuse. Non, que tu sois heureuse. Que je puisse admirer ton magnifique sourire à chaque instant.


Je crus que j'allais m'évanouir. C'était trop beau! Mon coeur reprit son travail en fanfare, d'un rythme rapide et fort.
Mes pensées s'embrouillèrent dans mon cerveau tandis qu'une indicible  vague de bonheur et de joie, non plus que ça: un véritable raz-de-marée, un tsunami, me submergeait.
Je fermai les yeux un long moment, me passant en boucle ses dernières paroles pour en savourer l'émotion.
Lorsque je les rouvris, je me rendis compte que mes joues étaient baignées de larmes, des larmes de bonheur.

Me rapprochant de Ryusaki, je le pris dans mes bras et posait ma tête contre son épaule en répondant:

-Moi aussi je t'aime Ryu'... Ça fait plusieurs jours que je ressentais cette émotion qui m'était inconnue, que j'étais mal-à l'aise mais en même temps heureuse lorsque je me trouvais à tes côtés. Je t'aime...

Je déposais alors un baiser sur sa joue, timidement.
Je me sentais beaucoup mieux, maintenant. Le sentir tout contre moi attisait une petite flamme au fond de moi.
Les larmes roulaient toujours sur mes joues lorsque je m'écartais légèrement pour le regarder en souriant.

J'étais vraiment folle de joie, je n'arrivais même pas à me rendre compte que c'était possible.

-Ryu'...  On sera toujours heureux tous les deux...

Je lui écartai une mèche qui tombait sur son front tout en continuant à sourire et à remercier secrètement le hasard, la chance, un quelconque dieu, la vie, de cet instant d'immense bonheur.
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeMer 17 Sep - 22:22

Badum. Badum.

Un silence s'était imposé après que le jeune garçon avait déclaré ce qu'il ressentait pour la demoiselle. Il n'y avait plus un bruit. Le temps semblait s'être arrêté. La seule chose encore en mouvement, à ce moment là, était le coeur du jeune garçon, qui battait de plus en plus vite, de plus en plus fort au fur et à mesure que ce silence perdurait. Peur et doutes se mélangeaient tous deux dans son esprit. Et si elle réagissait différemment? Et si leur relation actuelle changeait, et qu'elle ne voulait plus entendre parler de lui? Et si elle disparaissait soudainement? Ce qui, avec son pouvoir, était non seulement possible, mais facile en plus. Tant de possibilités qui s'agitaient dans l'esprit du jeune garçon, qui attendait une réponse, qu'elle soit orale ou même physique. Et la seule chose qu'il entendait était les battements de son propre coeur.

Si, il y avait un détail qui avait changé finalement. La demoiselle avait fermé les yeux. Ce... N'était pas vraiment la réponse qu'il espérait. Le seul ennui, dans son état, c'est que prendre ce geste pour une réponse était difficile à interprêter correctement. La seule conclusion qu'il pouvait tirer de cet acte est qu'Anko avait fermé les yeux pour ne plus le voir. Ce qui pouvait être vrai ou faux, mais c'était la seule chose que son cerveau, empli de pensées négatives à cet instant, avait réussi à produire. Surtout que, petit à petit, des larmes semblaient perler, peu à peu, au coin des yeux d'Anko. Et, généralement, quand une personne pleurait, ce n'était pas vraiment bon signe. Le coeur du jeune garçon se serait surement brisé en mille morceaux à cet instant... S'il n'y avait pas un détail que Ryusaki remarqua.

Le voilà prêt lui aussi à se mettre à pleurer, à fondre en larmes en disant qu'il était désolé, désolé de la faire pleurer, désolé de la rendre triste, avant de s'enfuir en courant... S'il n'y avait pas ce petit détail. Cette toute petite lueur d'espoir qui le retenait encore sur place, cet infime rayon de soleil dans les pensées ténébreuses qui l'ensevelissaient peu à peu. Car malgré toutes ces larmes... En regardant bien... Il n'avait pas réellement échoué. Anko semblait sourire. Un petit sourire timide malgré ces larmes. Ce qui rendait le jeune garçon un peu confus, ne sachant absolument pas quoi faire dans ce cas. Devait-il tout de même s'excuser? Est-ce que c'était une énorme poussière qui lui était rentré dans les deux yeux? Tout tremblant, Ryusaki sortit un petit mouchoir blanc lorsque...

Contact.

Difficile de réellement comprendre ce qui lui arrivait lorsqu'Anko le prit dans ses bras, en posant sa tête contre l'épaule du jeune garçon, sentant ainsi ses larmes encore chaudes couler le long de son cou et de son épaule. Difficile d'expliquer correctement ce qu'il ressentait à ce moment là, tant le jeune garçon était à la fois perturbé par les larmes de la demoiselle et tant, égoïstement, physiquement, il appréciait à ce moment son contact, le fait qu'elle soit si près de lui, si proche qu'elle pouvait certainement entendre son coeur battre à tout rompre. Tout était si difficile, que Ryusaki ne bougea plus d'un pouce, figé dans cette étrange position, à ne pas savoir que faire. Mis à part écouter la réponse de la demoiselle.

Paroles.

Il ne suffisait que de quelques mots pour que la situation change du tout au tout. Le jeune garçon écouta ce que la jeune fille avait à dire, avait à lui dire, sans en perdre une miette, pour deux raisons. La première raison, purement égoïste, était simplement le plaisir de l'entendre parler, le simple timbre mélodieux de sa voix qui le faisait frissonner et l'apaisait en même temps, provoquant un torrent d'émotions à chaque syllabe. Qui plus est, quand ces syllabes sont justement la seule et unique chose que Ryusaki n'osait espérer. Et c'est pour ça que le jeune garçon écoutait avec une attention extrême. Pour s'assurer que chacune de ses paroles n'était pas une illusion, qu'il avait bien compris chaque mot et que ce qu'elle avait dit n'était pas mal interprêté.

Contact.

Pour confirmer ses dires, Anko avait embrassé Ryusaki sur la joue. Une joue qui, l'espace d'un instant, semblait s'embraser, telle dévorée par des flammes, brûlée par une passion sans limite sans pour autant souffrir, sans une seule ombre dans l'intégralité de l'esprit du jeune garçon. D'un simple geste, toute pensée négative avait disparu, toute pensée même quelle que soit sa nature avait complètement disparu, ne laissant absolument rien dans son esprit. Rien qu'un feu dévorant tout ce qui s'y trouvait, chassant ainsi toutes les ténèbres accumulées il y a quelques instants. Son rayon de soleil, qui, d'un simple geste, avait illuminé sa journée. Qui, d'un simple geste, avait illuminé sa vie. Elle était là, à le regarder, toujours en pleurs, mais un sourire radieux sur le visage. Il était là, à la regarder, souriant d'une joie sans limites. Qui aurait pensé qu'un bonheur pareil pouvait exister?

"Je te le promets."

Et tandis qu'elle approchait une main de son visage, pour dégager une mèche de cheveux qui était tombée devant ses yeux, Ryusaki remarqua qu'il avait toujours un mouchoir dans les mains et entreprit de caresser la joue de la charmante demoiselle qu'il aimait tant avec, en remontant légèrement afin d'essuyer ces quelques larmes qui semblaient encore couler. Un bonheur intense, tandis qu'il tremblait encore de plaisir du simple contact de la main d'Anko sur son visage. Et s'il lui semblait impossible qu'un tel bonheur puisse exister... Repensant à la sensation qu'il venait de découvrir sur sa joue... Il n'était pas bien difficile d'imaginer une étape qui pourrait lui apporter encore plus de bonheur, puisqu'il ne suffisait que de quelques centimètres sur le côté pour...

Non.

La peur et l'hésitation revinrent soudain à la charge, assombrissant le sourire du jeune garçon. Il avait en face de lui la personne qu'il aimait le plus sur cette planète, et tout ce qu'il voulait, c'était lui faire plaisir. Lui apporter autant de bonheur que possible, sans jamais lui faire de mal. Et pourtant... C'était un risque. Un risque normalement négligeable pour tout autre personne, mais existant pour lui et qui lui faisait peur. Le petit blond ne voulait absolument pas blesser cet être si cher à son coeur... Et il savait à quel point sa propre bouche était dangereuse. Le voilà ainsi oscillant entre coeur et raison, avec une raison totalement chamboulée par les évènements actuels et un coeur qui n'avait jamais ressenti une telle passion auparavant. Cependant, Ryusaki avait bien réussi à avouer une première fois, c'est donc avec un courage renouvelé que le jeune garçon avoua une seconde fois. Hésitant. Rougissant. Tremblant. Ecarlate.

"Anko... Ce que j'aimerais tellement faire, tout de suite, c'est de t'embrasser. De goûter à tes lèvres. Mais... J'ai peur de te faire mal... Avec mon pouvoir... Je ne sais pas si... Mon premier baiser..."

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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeMer 17 Sep - 23:20


LE TEMPLE DE LA COLLINE


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Je laissai ma main s'attarder le long de la joue de Ryusaki tandis qu'il essuyait mes larmes avec un mouchoir. Quel contact agréable... Je continuai de lui sourire, lui caressant la joue.
Il me promettait qu'on serait toujours heureux mais j'en étais sûre, le contraire était impossible.

Il se mit soudain à rougir, à trembler légèrement. Mon regard changea aussitôt d'expression: il s'y reflétait un peu d'angoisse. Etait-il subitement malade? Avais-je fait quelque chose d'inconvenant?

-Anko... Ce que j'aimerais tellement faire, tout de suite, c'est de t'embrasser. De goûter à tes lèvres. Mais... J'ai peur de te faire mal... Avec mon pouvoir... Je ne sais pas si... Mon premier baiser...

Je fus soulagée. Un grand poids s'ôta de mes épaules. Mais d'un autre côté... Qu'avait-il voulu dire par: "J'ai peur de te faire mal... Avec mon pouvoir..."
Qu'importe, je voulais qu'il m'embrasse.
Mais ce ne serait pas facile de le convaincre. Je pris alors les devant, rapprochant mon visage du sien. Mes yeux étaient rivés aux siens. Il n'existait plus rien d'autre que nous deux, plus rien d'autre que ces grands yeux noisette que j'aimais tant.

Un peu plus près. Nos nez étaient sur le point de se toucher. J'inclinais légèrement la tête sur la droite, tout en continuant d'approcher mes lèvres des siennes. Un frisson me parcouru, me rappelant une chose essentielle: jamais je n'avais embrassé quelqu'un. Je ne savais pas comment on faisait...
Cela provoqua un imperceptible arrêt dans mon approche mais je me rassurais en me disant que tant pis, j'aurais bien le temps d'apprendre avec lui.

La distance qui séparait encore ma bouche de celle de Ryu' fut vite comblée. Je sentais son souffle tiède tandis que nos lèvres entraient en contact.
Je fermai les yeux pour profiter de cet instant. Magique.

Je passai mes bras autours de son cou et lui caressai le dos tandis que je continuais à l'embrasser. Laissant ensuite mes mains remonter, je lui ébouriffai ses cheveux en bataille.

Mon cerveau s'était vidé de toute pensée, seulement empli de bonheur et de plaisir. J'étais toute à Ryu', même lorsque j'avais les yeux fermés, que je l'embrassai et le tenait contre moi, son image flottait dans mes pensées, fantôme adorable et souriant.
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeJeu 18 Sep - 14:06


C'est fou à quel point, quand on est concentré, on pouvait aisément calculer des faits auquel on ne penserait pas en temps normal. En l'occurrence... Impact dans trois secondes. Trois secondes. A la vitesse à laquelle Anko allait, il était évident que les deux personnes allaient rencontrer leurs lèvres, avec une pointe de réticence de la part du jeune garçon, dans trois secondes. Pas besoin de savoir faire des mathématiques appliquées pour le calculer. Trois secondes. Trois minuscules secondes. Et vous ne pouvez pas savoir à quel point, à ce moment précis, Ryusaki s'en fichait.

Impact dans deux secondes. Qu'est ce que c'était, en fait, une seconde? Une quantité infinitésimale de temps, quelque chose de normalement ridiculement court, quelque chose de ridiculement petit. Quelque chose d'incroyablement minuscule, si bien que chaque seconde qui passe, il n'est personne qui ne puisse la voir passer. Passer, passer. Une seconde passe-t-elle? Mais comment une seconde pouvait passer? Personne ne la voit, personne ne l'entend. Personne ne sait ce que c'est, alors, comment pouvait-on la voir passer? Le coeur de Ryusaki battait, fort, très fort, si fort. Si vite. Si vite que cette deuxième seconde, elle, semblait ne pas passer. Tout, absolument tout se passait au ralenti, tandis que, prenant encore son courage, le jeune garçon avançait légèrement aussi, ou du moins faisait son possible pour ne pas reculer. Que ce soit son approche, celle d'Anko, le vent qui soufflait, l'agitation en bas de la colline, l'état du pensionnat... Tout était au ralenti. Tout se figeait presque, se ralentissant peu à peu... Et vous ne pouvez pas savoir à quel point, à ce moment précis, Ryusaki s'en fichait.

Impact dans une seconde. Il était tout de même étrange de voir à quel point le cerveau fonctionnait de manière si différente qu'en temps normal. Le temps n'était pas la seule chose qui, franchement, marchait de travers. Non, le coeur de Ryusaki battait vite, mais ce n'était pas ce qui se détraquait le plus. Il y avait tant de choses. Tant de choses qui ne fonctionnaient pas et qui, à la fois, fonctionnaient si bien. Prenons ainsi les sens du jeune garçon, qui, à cette seconde, dans cette seconde qui semblait interminable, semblaient totalement perturbés.

La vue. Une étrange brume, un étrange flou. Un flou énorme, qui faisait qu'il ne voyait absolument rien de ce qui se passait. Un flou qui l'empêchait de voir tout son environnement. Une brume dans lequel il était plongé jusqu'au cou... Où rien n'existait. Rien ne se voyait. Impossible même de décrire la couleur du vide qu'il y avait. Enfin, rien. Une seule chose existait. Anko. Il n'y avait qu'elle, dans son champ de vision. Il ne voyait qu'elle, ses yeux d'un vert émeraude si profond, sa cheveure argentée si soyeuse, son visage si angélique...

L'ouie. L'ouie du jeune mage allait aussi de travers. Il y avait un petit vent qui soufflait, un bruissement dans les arbres à cause de cela, et si l'on tendait l'oreille correctement, on pouvait entendre faiblement, au loin, l'agitation du pensionnat. Tout n'était pas si calme. Et pourtant, tous ces bruits n'étaient plus du tout entendus par le petit blond qui entendait toute autre chose. Une respiration plus saccadée, plus hésitante. Un très léger souffle émanant de la demoiselle, qui frôlait ses lèvres, et qui ne touchait absolument pas ses oreilles, mais que Ryusaki entendait clairement. Des battements de coeur. Entre le sien et celui de la demoiselle, un véritable petit concert se faisait entendre, battant au rythme de leur respiration respective.

Le toucher. Il y avait un petit vent évoqué plus haut. De l'herbe, avec un napperon qui le recouvrait, et quelques fruits posés dessus, et les deux personnes assises à côté de ces fruits. Pourtant, même si les deux personnes étaient assises et soumis à cette loi physique de la gravité, le jeune garçon se sentait voler. Planer, loin du sol, loin de tout. Rien ne le touchait. Mis à part la ravissante demoiselle dont le nez frôlait le sien, légèrement incliné afin d'obtenir une trajectoire où rien ne gênerait les deux paires de lèvres qui allaient se rencontrer. C'était une sensation si agréable. Si douce. Avec un très léger souffle que le jeune garçon pouvait ressentir sur sa lèvre inférieure, provenant de la demoiselle. Une sensation tellement agréable, et pourtant... Son instinct lui disait qu'une fois cette seconde passée, la sensation serait incomparablement plus agréable encore.

Il restait encore deux sens si liés, l'un avec l'autre. Le sens de l'odorat et celui du goût. L'odorat et le goût, qui, eux deux, ne pouvaient fonctionner. Parce que, avec toute ces émotions, Ryusaki ne pouvait plus respirer. Il avait presque le souffle coupé, et sa langue ne touchait rien à ce moment, ayant avalé tout morceau de fruit qu'il avait consommé. Donc, son odorat et son goût ne sentaient absolument rien. Cependant, étrangement, ces derniers s'agitaient. S'agitant, trépignant d'excitation, d'impatience, de... Un sentiment si étrange. Deux sens hors d'usage, mais qui veulent être mis à contribution. Et trois sens qui déraillaient complètement. Peut être qu'il existait un sixième sens. Mais bon. Pour l'instant, il existe cinq sens répertoriés, qui fonctionnaient tous plus au moins... Et vous ne pouvez pas savoir à quel point, à ce moment précis, Ryusaki s'en fichait.

Impact.

Hmmm... Non. Non, il n'était pas vraiment possible de décrire ce qui se passait à l'intérieur de Ryusaki en ce moment. Il n'était pas possible de qualifier, ou même de quantifier la déferlante de bonheur qui saisissait l'esprit de Ryusaki lorsque les lèvres du jeune garçon entrèrent en contact avec celles de la demoiselle. Une sensation d'infinie douceur couplée à ce parfum si délicat de litchi qui restait très légèrement sur ses lèvres. Une sensation si exquise que rien ne pourrait égaler. Le monde pouvait bien disparaître à ce moment, rien ni personne ne pourrait troubler le jeune garçon. Une sensation de bonheur absolu, une sensation si indescriptible. Aucun mot, aucune description. Et vous ne pouvez pas savoir à quel point, à ce moment précis, Ryusaki appréciait cet instant. Un instant, qui, Ryusaki l'espérait, durerait éternellement. Fermant les yeux, pour en apprécier toute l'intensité. Un instant magique. Posant ses mains sur les hanches d'Anko, avant de laisser sa main droite remonter légèrement, pour pouvoir mieux coller le corps de la demoiselle contre le sien tandis qu'il l'embrassait.

Mais toute bonne chose avait une fin. Le jeune mage n'avait aucune idée du temps qui s'était écoulé lors de ce baiser. Que ce soit une seconde ou trente minutes. Tout ce qu'il savait, c'était que, à peine qu'il avait détaché ses lèvres de celles de la belle, il n'avait qu'une envie, recommencer. Ouvrant les yeux, et passant une main dans ses cheveux, caressant lentement sa nuque, Ryusaki réalisait peu à peu ce qui venait d'arriver. Il venait de l'embrasser. Il venait de lui prodiguer cette étrange preuve de ce sentiment le plus absolu et le plus puissant qui soit. A cet instant, il venait de sceller ses lèvres et son coeur à cette demoiselle descendue des cieux juste pour lui. Et, doute totalement dissipé, ses dents n'ont pas touché la langue, les lèvres ou les dents de la demoiselle. Aucun mal à déplorer donc. Juste une intense sensation de bonheur absolu. Le danger était toujours présent, mais il avait désormais la preuve qu'il était possible pour lui d'embrasser sa chère et tendre colocataire.

"Je t'aime, Anko. Du plus profond de mon être, de toutes les fibres de mon corps, qui ne réclament qu'une seule chose. Ton sourire, te voir sourire jusqu'à la fin des temps."

Pris cependant d'un léger doute, le jeune garçon ajouta tout de même, avec une pointe d'hésitation.

"J'espère juste que ce moment a été au moins aussi agréable pour toi qu'il l'a été pour moi."

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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeJeu 18 Sep - 22:26


LE TEMPLE DE LA COLLINE


Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Cerisiers_fleurs


Combien de temps est-ce que ça avait duré? Je n'en avais aucune idée mais ça aurait tout aussi bien pu durer pour tout le reste de l'éternité. Nos lèvres finirent cependant par se décoller, me laissant juste sur la langue un agréable mélange du goût de sa salive, et de celui de l'orange et du thé.
Je sentais que j'avais encore envie de l'embrasser mais je m'imposait de n'en rien faire et d'attendre que ce soit lui qui vienne à moi. Pourquoi? Je n'en savais rien mais toujours était-il que je voulais que ça se passe comme ça.

Je restai donc assise tout contre lui, une main posée sur sa poitrine dans laquelle je sentais battre d'un rythme rapide mais régulier son petit coeur adoré.
Je sentais l'agréable contact de sa main posée sur ma hanche et de l'autre, autour de mes épaules.
Je me sentais protégée, entre ses bras. J'étais bien. J'étais heureuse.

-Je t'aime, Anko. Du plus profond de mon être, de toutes les fibres de mon corps, qui ne réclament qu'une seule chose. Ton sourire, te voir sourire jusqu'à la fin des temps.
J'espère juste que ce moment a été au moins aussi agréable pour toi qu'il l'a été pour moi.


Tournant mon visage vers le sien, avec un sourire radieux, je lui répondis doucement:

-Je t'adore plus que tout au monde, Ryu'. Je ne demande qu'a rester avec toi, entre tes bras, pendant toute ma vie, et plus encore. Mon coeur t'appartient tout entier et mon sourire aussi...
J'ai beaucoup aimé t'embrasser. C'était mon premier baiser et jamais je ne l'oublierais. Ç'a été un moment parfait.


Me blottissant à nouveau contre lui, je regardai un point dans le vide. Quelle drôle de sensation que de se sentir à nouveau aussi intensément aimée. Je n'avais plus connu ça depuis la mort de mes parents, il y'avait de cela un mois. Bien sur, je sentais que j'étais appréciée de mes amis et que Shanku m'adorait aussi comme une amie très proche, mais ce n'était pas pareil.
D'ailleurs, l'amour que nous partagions, Ryu' et moi était lui-même bien différent de celui qui m'unissait avec ma famille.

J'étais sûre que de là où ils étaient, ils se faisaient du soucis pour moi. Ils avaient toujours été très préoccupés de ma santé et de ma protection. Ils n'étaient pas étouffants comme la majorité des parents comme ça, veillant sur moi tout en me laissant une grande liberté de mouvement.
Sans m'en rendre compte, une phrase qui leur était adressée sorti d'entre mes lèvres:

-Ne vous inquiétez plus, j'ai à nouveau un protecteur...

Cependant, l'après-midi semblait avoir déjà bien avancé depuis que j'étais arrivée avec l'intention de trouver un coin sympathique pour lire et rêvasser.
Je relevais les yeux vers Ryusaki. Il semblait nimbé dans un halo orangé provoqué par le Soleil déclinant. J'avais l'impression de contempler un dieu. Il était si beau. Je n'en revenais pas de cette chance que j'avais.
Oui, Ryusaki était mon dieu et ma lumière...
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeVen 19 Sep - 23:22

Elle était là, devant lui. Un regard si envoutant que Ryusaki était désormais totalement sous son charme, prêt à réaliser le moindre de ses désirs. Un sourire si radieux qu'il n'était plus possible de douter sur le bonheur dans lequel Anko était, ce qui rendait le petit blondinet encore plus heureux puisqu'il savait qu'il en était responsable. Elle souriait grâce à lui, il souriait grâce à elle. Et à ses paroles, le jeune garçon serra la ravissante demoiselle un peu plus fort dans ses bras. Sentant son coeur battre à l'unisson avec le sien. Sentant ses cheveux contre les siens. Sentant sa peau, si douce, contre la sienne. Un concentré de perfection qu'égoïstement, le jeune garçon ne partagerait pas. Elle était tout à lui, il était tout à elle. Et d'après ses dires, elle avait aussi beaucoup aimé ce baiser.

"Moi non plus, je ne l'oublierai jamais."

Ryusaki laissa la demoiselle se blottir dans ses bras. Généralement, du fait de sa taille, c'était plutôt lui qui se blotissait dans les bras des gens. C'était une étrange sensation que de se voir ainsi dans cette position, même si Anko était plus grande que lui. Une sensation tellement agréable, d'ailleurs, que le jeune garçon ne put s'empêcher de passer une main dans les cheveux de la demoiselle tout en l'embrassant sur le front. Un bonheur intense, qu'il n'avait jamais ressenti avant. Et Ryusaki en venait même à se demander comment il avait fait pour vivre, non, pour survivre treize années sans avoir jamais connu telle joie. Son monde avait changé, désormais. Il n'y avait plus lui et un monde de nourriture. Il n'était plus seul. Elle serait là, avec lui. Et il fera tout pour que cela reste ainsi.

Un petit sourire lorsqu'Anko évoqua un protecteur. Il lui était évident qu'elle ne s'adressait pas à lui. Après tout, elle semblait regarder un point, extérieur, dans le vide, tandis qu'il avait fermé les yeux pour poser sa tête contre la sienne. Sentir le doux parfum de litchi de ses cheveux. Certes, Ryusaki lui avait déjà emprunté son shampoing. Cependant, le parfum naturel de ses cheveux ne semblait rien avoir en commun avec les siens, malgré le même produit. Il y avait en elle quelque chose d'apaisant, de doux, et de fruité, qu'il ne retrouvait pas dans les siens. Qu'il ne retrouvait nulle part ailleurs. De jour comme de nuit, tandis que le soleil semblait justement se coucher. Qu'importe la luminosité, qu'importe l'heure. Elle était si belle...

"Je serai toujours là pour toi."

Le jeune blond avança doucement son visage vers celui de la demoiselle. A nouveau, leurs nez se frôlaient légèrement. A nouveau, il n'y avait qu'une infime distance entre les lèvres des deux personnes. A nouveau, le coeur du jeune garçon se mit à battre à tout rompre. A nouveau, le dos du petit blondinet fut parcouru de tremblements d'excitation et d'anticipation à ce qui allait se passer. A nouveau, il allait l'embrasser.

"Je t'aime."

Délicatement, Ryusaki laissa juste ses lèvres effleurer les lèvres d'Anko. Un contact infime d'une grande légèreté, avant de se reculer d'un millimètre. D'humeur taquine, le jeune garçon laissa ses lèvres caresser doucement celles d'Anko sans réellement passer à l'acte. Un petit jeu à la fois si agréable et en même temps si frustrant. Continuant ce petit manège un tout petit moment jusqu'à ce qu'il sente, par les frissons dans son dos, qu'il ne pouvait plus se retenir. Et, seulement à ce moment et sans prévenir, Ryusaki embrassa réellement Anko. A pleine bouche, passionnément. Caressant la langue de la demoiselle avec la sienne.

Peut-être n'était-ce qu'un rêve. Mais la sensation de sa bouche était bien trop réaliste pour être un rêve. Peut-être venait-il de décéder et d'atteindre le paradis. Mais Ryusaki, à ce moment précis, se sentait plus vivant que jamais. Plus heureux que jamais. Et étrangement, même si pour lui, la nourriture n'avait plus aucune importance, le jeune garçon venait de découvrir le goût ultime qu'il cherchait depuis tant d'années. Car rien de ce qu'il pouvait mettre dans sa bouche n'avait un goût plus exquis, plus formidable, plus merveilleux qu'un baiser d'amour passionné d'Anko.
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeDim 21 Sep - 17:18


LE TEMPLE DE LA COLLINE


Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Cerisiers_fleurs


Je sentis une douce et délicate étreinte. C'était Ryu' qui me serrait un peu plus fort contre lui en disant:

-Moi non plus, je ne l'oublierai jamais.

Et le silence se réinstalla. On se contentait de se regarder en souriant. Il ne s'agissait plus d'un silence un peu gêné comme tout à l'heure mais d'un silence de complicité.

-Je serai toujours là pour toi.

Je rougis. Il avait entendu ce que je venais de dire. Enfin ce n'étais pas très grave. Je ne lui avais pas dit pour mes parents. En fait, la seule personne à qui j'en avais parlé avait quitté le pensionnat il y avait de cela quelques jours.
Je me remis donc à sourire lorsqu'il approcha ses lèvres des miennes. Exactement comme je l'avais prévu.

La caresse de ses mains sur mon corps et le contact de ses lèvres sur les miennes. Je me laissai aller entre ses bras tandis qu'il déposait encore une fois, tout doucement sa bouche sur la mienne.
Je commençai à vraiment être impatiente lorsqu'il finit par m'embrasser réellement.

Je sentais la caresse de sa langue sur la mienne tandis que nos salives se mélangeaient. Je me laissai glisser sur le dos, attirant Ryu' avec moi dans l'herbe et lui caressant le dos et les cheveux.
J'avais fermé les yeux pour profiter encore plus de cette sensation et lorsque je les rouvris, je plongeai directement dans ses yeux infinis.

C'est alors que ma langue toucha ses dents. Bizarre. Elles me semblèrent  similaires aux miennes mais également si différentes. Lui lançant un regard surpris, je continuai néanmoins à l'embrasser avec passion en baladant mes mains le long de son dos et aussi de sa nuque.

quel bonheur que d'être embrassée par l'être aimé! Si j'avais peur de tout ceci au début, si je n'avais pas vraiment conscience que j'aimais Ryu', je savais que maintenant je ne pourrais plus jamais me passer de lui. L'amour agissant comme une drogue, j'étais devenue accro dès notre premier baiser.

Finissant par détacher mes lèvres des siennes, je lui répétais en riant que je l'adorais plus que tout et qu'il ne se passerait plus dix minutes durant lesquelles je ne penserais pas à lui.


-Tu es ma lumière, je te suivrais en fermant les yeux, même dans le plus sombre des tunnels. Je t'aime et te voue une confiance totale. On fera ce que tu voudras quand tu voudras. Jamais je n'aurais peur avec toi et si nous sommes en danger, je ferais tout mon possible pour te défendre, la lance à la main.
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeDim 21 Sep - 23:26

Si on lui avait dit qu'un jour, Ryusaki se sentirait aussi bien, il ne croirait pas cette personne. Enfin, peut-être que si, mais il s'imaginerait surement en train de dévorer un plat étrange et inédit, riche en goût, ou une saveur totalement inconnue. Ce qui en soit n'était pas totalement faux en l'état actuel des choses : Ses lèvres étaient bien en contact actuellement avec des lèvres d'une douceur infinie, une texture et un goût si exquis, et dont le jeune blond espérait que jamais personne d'autre que lui n'y goûterait. Un doux plaisir totalement égoïste, mais après tout, l'amour était un sentiment qui généralement ne se partageait qu'à deux. Et ça tombait bien, Ryusaki était prêt à donner à Anko autant d'amour qu'il le pourrait, et il en avait justement beaucoup à donner.

Et soudainement, le jeune garçon se sentit déséquilibré. Comme attiré par une force magnétique, Ryusaki suivait les mouvements d'Anko, qui apparemment s'allongeait doucement sur l'herbe tout en continuant à l'embrasser passionnément. Glissant une main dans les cheveux de la demoiselle tandis qu'elle même en faisait de même, Ryusaki s'assurait d'aller à l'exacte même vitesse afin de ne pas trop appuyer sur elle en l'embrassant, tout en continuant ce baiser si parfait, si agréable. Le voilà ainsi, finissant quasiment allongé sur la demoiselle, une main dans ses cheveux, l'autre main posée sur l'herbe et sur lequel Ryusaki mettait tout son poids dessus afin de ne pas incommoder Anko en étant trop lourd, bien qu'il soit très léger de base.

Difficile de penser que cela pouvait être encore mieux, mais... Non, la sensation était légèrement différente, difficile de dire si c'était mieux ou non. Mais Ryusaki appréciait beaucoup le fait d'être dans cette position, ainsi allongé à moitié sur Anko. Probablement le fait qu'ils puissent être encore plus proches l'un de l'autre qu'assis comme tout à l'heure. Aussi proche que possible, tandis que le moindre mouvement des doigts de la demoiselle sur sa nuque provoquait en lui à nouveau frissons de plaisir incontrôlables. S'il lui était possible, Ryusaki aurait bien voulu répéter cet instant, cet acte, chaque jour, chaque heure, chaque minute.

Et en effet, à peine leurs lèvres détachées au prix d'un immense effort, que le jeune garçon frémissait d'impatience à l'idée de recommencer. Cependant, ce n'était absolument pas pratique pour pouvoir parler. Et c'était si important, de parler. Un baiser était peut-être source de plaisir incommensurable, il ne permettait pas d'échanger d'autres informations que le goût des lèvres et de la langue de l'autre, même si cette information était si chère au coeur du jeune garçon. Après tout, mu par la curiosité, Ryusaki voulait tout savoir de celle qui désormais partageait sa vie et avait l'unique clef sur ses lèvres et son coeur. C'est pourquoi le jeune mage se pencha, après qu'elle lui ait dit ces mots si chers à son coeur, près de l'oreille de la demoiselle afin de lui déposer aussi des mots doux.

"La seule chose que je veuille faire, c'est te faire plaisir. Et ce, à chaque minute, à chaque seconde, à chaque instant."

Ne pouvant résister à la tentation d'un cou si beau, si pur, le petit blond ne put s'empêcher de déposer un baiser, aussi délicatement que possible, dans le creux du cou d'Anko. Cependant, le jeune garçon se releva, et voulait changer légèrement de sujet. Non pas que l'amour qu'ils portaient n'était pas un bon sujet, cependant, s'ils continuaient, le jeune garçon sentait qu'il n'avancerait pas grand chose et ne connaîtrait pas mieux la demoiselle si charmante en dessous de lui. Plongé dans le vert de ses yeux si profond.

"J'espère que nous ne serons jamais en danger. Mais... Ta lance... D'où vient-elle, en fait? Tu n'es pas obligée de répondre si tu n'en as pas envie mais... Je veux juste connaître le plus de choses possible sur toi. Quel amoureux je serais si je ne cherchais pas à découvrir toutes ces choses?"

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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeLun 22 Sep - 22:16


LE TEMPLE DE LA COLLINE


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Je ressentis d'intenses frissons de plaisir lorsque mon beau Soleil blond m'embrassa au creux du cou.Mais ce ne fut que passager. S'écrtant légèrement de moi, il me dit:

-J'espère que nous ne serons jamais en danger. Mais... Ta lance... D'où vient-elle, en fait? Tu n'es pas obligée de répondre si tu n'en as pas envie mais... Je veux juste connaître le plus de choses possible sur toi. Quel amoureux je serais si je ne cherchais pas à découvrir toutes ces choses?

Je me sentis à nouveau mal-à l'aise. Lui raconter ce qui s'était passé et d'où me venait ma lance me forcerait à renouer avec le passé et je n'en avais guère envie. Toutefois, j'estimais que je devais au moins lui dire pour mes parents. Personne d'autre que lui ne serait au courant.

-Lorsque j'étais petite, cette lance apparemment très ancienne était accrochée au mur de la salle à manger, à la maison. Mon père y tenait beaucoup. D'après lui, il s'agissait d'une arme magique transmise de père en fils dans la famille. Elle avait appartenu à un lointain ancêtre qui, toujours selon ses dires, avait la capacité de manier et diriger la foudre.
Il disait également que seul un véritable mage serait capable de révéler les pouvoir renfermé dans la hampe de cette arme.

Il y'a quelques mois, pour mes 14 ans, mes parents avaient décidé de m'emmener en vacance ici, à Nara. Mon père avait emmené l'arme avec lui car elle était trop précieuse pour qu'il risque de se la faire voler en la laissant plusieurs semaines sans surveillance.

Cependant, quelques jours après notre arrivée ici, mes parents furent tués par un automobiliste ivre...


Je m'arrêtai. des larmes commencèrent à ruisseler le long de mes joues jusqu'à ce qu'elles tombes sur mes genoux.

-Je... désolée...

puis j'éclatai en sanglots comme ce n'était plus arrivé depuis plusieurs semaines. Raconter tout cela avait trop remué les souvenirs et les blessures que je croyais guéries ou en tout cas refermées.

Toutefois, j'essayai de reprendre mon récit, entrecoupé de sanglots, reniflements et larmes.

Je lui racontai comment, pour éviter de me faire enfermer dans un orphelinat puisque je n'avais plus de famille en vie, je m'étais inscrite au lycée Tadakai que j'avais découvert par hasard, en même temps que mon pouvoir. Et, bien entendu, j'avais pris la lance ancestrale avec moi pour qu'elle reste dans la famille, bien que je ne sois qu'une fille.

A la fin de mon récit, je me sentis éreintée. Toujours alongée par terre, dans l'herbe fraîche, je me blotti contre mon cher Ryu' et tentai d'arrêter les larmes qui revenaient à l'assaut.

-Désolée de pleurer devant toi... je... ne veux pas te rendre triste...
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeMar 23 Sep - 17:13

Oups. Ce n'était peut-être pas la question à poser. Certes, Ryusaki était très curieux de savoir où est-ce que la jolie demoiselle qui avait capturé son coeur avait trouvé une lance. Après tout, c'était tout de même assez inhabituel pour un ou une élève normale d'avoir une arme sur lui. Cependant, dans ce monde, dans ce pensionnat, plus rien n'était réellement normal. Après tout, la normalité était, à Tadakai, bien différente de la norme habituelle. Mais tout de même. Voir la mine d'Anko soudainement déconfite lui fit un choc. Le jeune garçon voulait rétracter sa question mais... Trop tard. Autant écouter donc. Autant tout écouter. Pour être sur de ne jamais refaire l'erreur.

Il s'agissait apparemment d'une lance familiale que la famille d'Anko possédait depuis plusieurs générations. Un drôle d'héritage, et Ryusaki trouvait cela dommage qu'il n'avait pas d'objet de ce genre reçu de son père et qu'il transmettra à son fils. Après tout, dans sa famille, il n'y avait pas beaucoup de mages. Son oncle. Un lointain ancêtre quelque part, probablement. Mais là n'était pas la question. Ce n'était pas de sa famille dont ils parlaient actuellement... Mais de celle d'Anko. Et pour que ce soit si difficile à parler, c'est qu'il y avait un lourd secret, assez difficile à porter.

Manier et diriger la foudre? Ca devait être assez sympathique. Le jeune garçon aimait beaucoup l'électricité. Cela donnait un petit goût épicé très léger, qui frappait sur le coup sans pour autant rester longtemps en bouche, un peu à la manière d'une moutarde ou d'un wasabi. Et en plus, l'organisme du jeune garçon pouvait convertir l'électricité en énergie pure, ce qui avait le même effet qu'un thermos de café. Ce qui était cool. Mais là n'était pas la question. Hors de question de laisser divaguer son esprit alors qu'il était en train de parler d'un sujet sérieux avec une demoiselle qui... sembla avoir une petite hésitation avant d'annoncer la triste vérité.

Quoi? Le choc fit tousser le jeune garçon. Un automobiliste... Bon. Analyser la situation. C'était une nouvelle sacrément grave, tout de même. Le jeune garçon serra le poing. Il comprenait mieux maintenant, pourquoi la demoiselle regardait en l'air, il y a quelques instants, disant qu'elle avait trouvé un protecteur. Elle s'adressait ainsi à ses parents... Et s'était désormais mise à pleurer. Par réflexe, le jeune garçon enlaça la demoiselle. Laissant Anko pleurer sur son torse, tandis qu'il levait les yeux vers le ciel, pensant à ces personnes désormais disparues.

Cela ne laissait évidemment pas Ryusaki différent de connaître cette nouvelle, et surtout, de voir celle qu'il aimait pleurer. Lui même sentait ses yeux commencer à se mouiller. Mais non. Il ne pleurerait pas. Il pleurerait plus tard. Lorsqu'elle ne serait pas là à le voir pleurer. Lorsqu'il sera complètement seul, et qu'il pourra ainsi décompresser. Là, tout de suite, le jeune garçon voulait se montrer fort. Non pas que pleurer était un signe de faiblesse. Mais il voulait que la demoiselle se sente rassurée dans ses bras, qu'elle puisse évacuer ses démons sur lui. Qu'elle lui raconte toute son histoire.

C'est donc avec les yeux humides et une moue qui montrait que le jeune garçon était à deux doigts de craquer aussi, mais qui tenait quand même bon, que Ryusaki restait là, à enlacer celle qui se blottissait contre lui.

"Si tu ne veux pas... Que je sois triste... Alors je ne serai pas triste."

Quelque part, le jeune garçon se disait que, s'il n'y avait pas eu cet accident, peut-être qu'Anko ne serait jamais venue à Tadakai. Qu'elle vivrait avec ses parents, sans jamais avoir rencontré Ryusaki. Ce qui en soi était peut-être le seul point relativement positif de l'histoire... Et Ryu' s'en voulut beaucoup à la simple pensée d'avoir pu croire qu'un tel évènement puisse avoir quelque chose de positif. D'aussi égoïste. Et puis, rien ne dit que sans l'accident, les choses auraient été différentes à leur propos. Peut-être que justement, ce voyage avait pour but d'inscrire la demoiselle à Tadakai de toute façon.

"C'est vrai que je n'aime pas du tout te voir pleurer. Mais... Si cela te fait du bien, de tout évacuer, alors, il vaut mieux le faire que de tout retenir."

Intérieurement, le jeune garçon voyait l'ironie de la chose. Lui aussi voulait pleurer à cette histoire. Lui aussi voulait pleurer avec la demoiselle. Et pourtant, il se retenait, contrairement à ce qu'il disait. Mais c'est parce que, Ryu' le sentait, cela ne lui ferait pas de bien de pleurer tout de suite. Essayant de se montrer aussi fort que possible.

"En tout cas, je serai toujours là pour toi. A te donner autant d'amour que nécessaire et bien plus encore."
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeMar 23 Sep - 22:32


LE TEMPLE SUR LA COLLINE


Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Cerisiers_fleurs


Ça faisait du bien, de pouvoir s’appuyer sur une épaule pour pleurer…
Cependant, je m’en voulais. Il s’agissait sans aucun doute du plus beau moment de ma vie et j’étais en train de le gâcher. Je n’y pouvais pourtant rien. Mes parents me manquaient tellement…
Je continuais donc à pleurer, blottie contre mon bien aimé, jusqu’à ce que, petit à petit, les larmes se tarissent et qu’il ne reste plus de ce chagrin que de vagues sanglots dans ma voix.

Levant ma tête vers lui, j’essuyai d’un revers de main les quelques larmes qui continuaient à descendre le long de mes joues puis je déposai un baiser sur sa joue avant de reposer ma tête contre sa poitrine.
Je pouvais entendre son cœur battre, régulièrement.

Je fus tout à coup parcourue d’un frisson. Le Soleil avait lentement achevé sa course et commençait à sombrer derrière le pensionnat, par là-bas.  Avec la boule feu, disparaissait également la chaleur du jour, cédant la place à un vent frais.
Je me serrai plus étroitement à mon compagnon. Je n’avais pas exactement prévu de passer autant de temps dehors, alors je n’avais pas envisagé la possibilité que la soirée soit fraîche.

- J’ai un peu froid. Serres-moi plus fort, s’il te plait Ryu’.

J’aurais eu tant de chose à lui dire, j’aurais voulu qu’on parle de lui aussi. Il y avait tant de choses possibles à cet instant… Mais aucun son ne semblait vouloir sortir de ma gorge.
Pourquoi ? Aucune idée… Peut-être avais-je peur de me reconnaître en lui ? Je ne savais pas… Je voulais simplement changer du sujet, refermer à nouveau la brèche dans le mur de mes souvenirs.
Avisant la nappe et le matériel à pique-nique, je fus saisie d’une inspiration et, me détachant de mon bien aimé Ryusaki, j’entrepris de rassembler le matériel et de replier le napperon.

-Et si on rentrait en se promenant dans les jardins ? Demandais-je avec un grand sourire. Après-tout, ce n’est pas comme si on était pressés par le temps, aujourd’hui.

Je le tirai par la main pour qu'il se relève tandis que je saisissais ma sacoche et la mettai en bandoulière.

Faux mouvement. Mes doigts rencontrèrent la gaine dématérialisante de ma lance, laquelle ne me quittait jamais. Une flamme de détermination apparut au fond de mes yeux.  Je m’entraînerais pour me montrer digne de cet héritage qui n’aurait pas dû m’échoir.
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeMar 23 Sep - 23:37

Doucement, Ryusaki caressait les cheveux d'Anko tandis que cette dernière pleurait sur son épaule. Il avait beau promettre tout l'amour du monde, le jeune garçon savait que jamais, il ne pourrait remplacer des parents. Certes, il y avait quelques minutes, l'ambiance n'était pas du tout pareille. Mais voilà, impossible de revenir en arrière. Mais même si le petit blondinet était désolé d'avoir ravivé en elle des souvenirs qui apparemment n'auraient peut-être pas du sortir, c'était quelque chose qu'il ne regrettait pas, quelque chose qu'il devait savoir, quelque chose qu'il aurait su tôt ou tard. Et puis, il fallait légèrement relativiser. Car même si tout romantisme passionné comme tout à l'heure était surement une mauvaise idée à cet instant, rien ne les empêchait de revivre d'autres moments de ce genre, où Ryusaki ferait cette fois bien attention à poser les bonnes questions au bon moment.

Difficile de dire combien de temps les deux personnes semblaient être restées dans cette position. Ryusaki avait eu tout le loisir de pouvoir voir le soleil se coucher, cependant, son regard était plutôt fixé sur les cheveux de la demoiselle. Ces beaux cheveux argentés, dont certains étaient humides par les larmes qui ont coulé, donnant ainsi un étrange reflet brillant. L'air commençait peu à peu à se rafraichir. C'est vrai que Ryusaki n'avait pas prévu de passer la nuit dehors, passer autant de temps à l'extérieur. Mais bon. Ce n'était pas loin, et puis, si le soleil s'était presque couché, c'est que l'heure du diner n'allait pas tarder. L'heure du diner... Le jeune garçon souriait en repensant que c'était dans une heure similaire qu'il avait rencontré cette ravissante demoiselle. En se disant qu'il ferait tout désormais pour lui faire plaisir.

Et c'est pour cette raison qu'au moment même où Anko commença à dire qu'elle avait froid, Ryusaki se mit à serrer la demoiselle un peu plus fort dans ses bras. Cependant, même s'il voulait lui donner autant de chaleur humaine que possible, ce n'était pas avec un haut mouillé par des larmes qu'il pourrait le faire correctement. Enlaçant la demoiselle de toutes ses forces, Ryusaki déposa un baiser sur son front avant de se relever. Rester là à ne rien faire ne ferait que leur donner froid, et Anko semblait du même avis tandis qu'elle semblait ranger les affaires qu'il avait sorti. Oups, le jeune garçon se pencha alors pour l'aider à ranger. C'était ses affaires, après tout.

Une promenade dans les jardins? Pourquoi pas. Cependant, Ryusaki avait autre chose à faire. Quelque chose de bien plus pressant, et qu'il ne pouvait faire qu'ici.

"Euh... Je veux bien, mais d'abord, laisse moi retourner dans le temple vite fait. Seul. 'fin... Toilettes, quoi. Je reviens vite. Aussi vite que possible. Tu s'ras toujours là quand je reviendrai, hein?"

Et Ryusaki tourna les talons avant de marcher aussi vite que possible dans le temple, mais sans courir. Car c'était un manque de respect de se mettre à courir, mais Ryusaki devait faire aussi vite que possible. Après tout, il venait de mentir à cette qu'il aimait, et donc, il ne voulait absolument pas qu'elle le découvre. Le jeune garçon n'était pas allé vraiment vers les toilettes, mais s'était agenouillé devant un autel, une allumette craquée, un bâton d'encens allumé dans ses mains. Ne voulant pas faire cela devant Anko, pour ne pas la blesser davantage, pour ne plus lui faire repenser à cela. Et joignant ainsi ses mains en prière.

"Parents d'Anko... Vous qui n'êtes plus de ce monde... Je vous promets de m'occuper aussi bien que possible de votre fille. De la rendre heureuse. Afin que vous puissiez reposer en paix. J'espère pouvoir un jour être digne de votre confiance."

Ryusaki planta le bâton d'encens dans le réceptacle prévu pour. Le jeune garçon s'inclina ensuite bien bas, son front touchant presque le sol, trois fois. c'était quelque chose qu'il tenait à faire. Après tout, si les parents d'Anko étaient réellement aux cieux, ils pouvaient voir les deux personnes à tout moment, et ce serait un total manque de respect d'avoir embrassé leur fille sous leurs yeux sans leur avoir présenté ses respects. Le jeune garçon se releva ainsi, sentant quelque chose couler sur ses joues. Avant de réellement aller aux toilettes, pour leur lavabo, afin de s'asperger un peu d'eau sur le visage. Quelques larmes avaient coulé pendant qu'il était seul, et coulaient encore un tout petit peu. Il fallait donc nettoyer tout cela, et l'eau fraiche qui sortait rafraichissait un peu ses idées. C'est donc ainsi tout souriant que le jeune garçon retourna à l'entrée du temple, retrouver sa belle.

"J'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre."
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeLun 29 Sep - 11:57


LE TEMPLE DE LA COLLINE


Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Cerisiers_fleurs


Je sentais le vent frais du soir qui commençait à se lever, faisant légèrement virevolter mes cheveux. Je m'étais appuyée contre le mur du temple, à côté des marches, pour l'attendre, ce qui me protégeai un peu du souffle froid.
Je repensai à son étreinte. Que c'était agréable! Il faisait chaud entre ses bras.
Je frottai mes yeux un peu rougis pour tenter de faire disparaître toute trace des larmes.

Avançant lentement une main tremblotante vers la gaine de ma lance, je tirai celle-ci avec précaution et la dégageai pour la poser, droite, devant moi. Mais voila que Ryusaki revenait. Je me dépêchai de rengainer mon arme et allai vers lui pour lui prendre la main.

-J'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre.

-Je t'aurais attendu pendant l'éternité, s'il l'avait fallu. lui répondis-je dans un sourire.

Je tâchais de revenir joyeuse, ce qui, à priori, ne devrait pas être trop difficile, avec lui. Passant ma sacoche en travers de mon dos, je lui saisi la main. Elle était chaude tandis que la mienne était glacée.

Lui souriant, je commençai à redescendre la colline, lentement. Les cerisiers s'espaçaient lentement tandis que nous retournions sous le couvert des bois. Le chant des oiseaux commençait progressivement à s'éteindre tandis que montait la Lune et le bruissement ténu des insectes nocturnes.

A part ces bruits naturels, s'élevait le crissement de nos pas sur le chemin et le bruit de nos respirations. J'accentuai légèrement ma prise sur la main de Ryu'...

Soudain, j'eus un message télépathique de Shanku qui me demandait où je me trouvais. Un peu fâchée qu'elle perturbe ce moment si agréable, je lui répondis qu'elle n'avais pas à s'inquiéter, que j'étais dans les jardins et que je rentrais tranquillement. Nous convînmes de nous retrouver devant le réfectoire.

Mais pour l'heure, j'étais beaucoup plus préoccupée de ma relation naissante avec mon colocataire chéri.  
Bourrasque froide.
Je me serrai vivement contre ce dernier. Il faisait particulièrement frais, ce soir.

-Je... peux me serrer contre toi?

Ma chemise était encore humide de mes larmes de tout à l'heure. Je n'aurais pas voulu qu'il attrape froid.  

-Je t'aime tellement...

Ce n'était qu'un murmure, je n'étais pas moi-même sure d'avoir prononcé ces paroles, mais je n'en pensais pas moins.
Nous continuions à avancer dans les bois qui se faisaient de plus en plus sombres au fur et à mesure que la nuit tombait.

-On est bien... Je voudrais que cet instant dure toujours...
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeLun 29 Sep - 22:40

Et plus que quelques secondes séparaient le jeune garçon de celle qu'il aimait si tendrement. Quelques secondes qui semblaient interminables, quelques secondes qui semblaient si froides, si déchirantes, tant le contact de sa peau commençait déjà à lui manquer, alors qu'il ne s'était passé que quelques minutes, quelques instants, avant son départ. Une étreinte si chaleureuse, une douceur si absolue, avec laquelle rien ne pouvait rivaliser. Et elle était là, à l'attendre. A se diriger vers lui. A lui sourire, d'un magnifique sourire, si merveilleux que le monde semblait perdre en couleurs et en brillance à côté. Un sourire si apaisant, si charmeur, que lui même ne pouvait s'empêcher de sourire. Un doux mélange de joie, de tendresse et de volupté infinie. Il lui suffisait d'un sourire pour être heureux.

L'éternité... Cela semblait si long. Si déchirant. Ryusaki se trouvait légèrement bête devant Anko. Après tout, il aurait voulu en répondre de même, mais il s'en savait incapable et ne voulait pas lui mentir davantage. Il ne lui avait suffi que de quelques instants, à peine une poignée de minutes, pour se sentir trop éloigné d'elle, sentant toutes les fibres de son corps réclamer sa présence, son contact, son sourire, son étreinte et son baiser, de toutes leurs forces. S'il avait déjà du mal, ne serait-ce que quelques ridicules minutes, comment pourrait-il l'attendre une éternité? Non, s'il devait, il ne l'attendrait pas une éternité, il la chercherait une éternité. Pour pouvoir être et rester avec elle, une éternité de plus.

A nouveau un contact. Cette sensation qui lui manquait déjà tant venait de se renouveler, apportant une nouvelle vague de bonheur, faisant frissonner le jeune garçon depuis sa main, tandis qu'il irradiait d'une douce chaleur vers la sienne. Sa main semblait si froide... Aurait-il laissé la demoiselle trop longtemps sans s'occuper d'elle? Aurait-il failli à la tâche qu'il venait justement de prêter serment? Non, ce n'était pas trop tard. Il lui suffisait d'agir pendant que notre jeune couple marchait. Si la main d'Anko était froide, il lui suffisait juste de la prendre dans ses deux mains bien chaudes... Puis, doucement, de déposer ses lèvres sur le dos de cette main. Un simple baiser, avant de laisser délicatement ses lèvres glisser le long de sa main vers son extrémité, finissant ainsi par embrasser l'ongle de l'index de la demoiselle.

"Cela te réchauffe un peu... Mon amour?"

Mon. Amour. Deux mots qui firent rougir le jeune garçon jusqu'aux oreilles, rougissant de plaisir d'avoir pu les prononcer. Deux mots qu'il n'avait jamais prononcé avant, et qui pourtant semblaient si doux à son oreille, puisque désormais, cette association avait désormais pour lui un sens, une forme physique, et même la plus belle des formes qu'il puisse espérer. Maintenant, il avait quelqu'un qu'il pouvait appeler son amour, un amour heureusement réciproque, un amour dont il était fier, un amour qui le rendait si heureux, tandis que Ryusaki sentait la main d'Anko resserrer légèrement sa prise alors qu'ils descendaient lentement cette colline.

Un vent froid souffla alors. Peut-être avaient-ils tous deux pris un peu trop de temps à l'extérieur, si Ryusaki commençait à avoir légèrement froid aussi. Bien que ce n'était pas grand chose par rapport à la chaleur qu'il ressentait actuellement, une flamme, un incendie passionnel qui lui dévorait le coeur à ce moment. Mais il en semblait autrement pour Anko, apparemment un peu plus sensible que lui, qui se serra contre le jeune garçon. Ryusaki se laissa faire. N'étant jamais contre une étreinte... En particulier quand elle provenait d'une personne si merveilleuse. Si formidable. Si magique.

"Autant que tu veux, mon ange."

Plongé dans la chemise d'Anko tandis qu'elle le serrait contre lui, Ryusaki se rendait compte de deux choses. A ce moment précis, le petit blondinet voulait être grand. Pas si grand que ça, mais un peu plus grand. Après tout, quand ils étaient tous deux debout, le haut des cheveux du petit blond ne touchait même pas le menton de la demoiselle. Il fallait qu'Anko se penche si elle voulait le serrer dans ses bras tout en ayant son visage au niveau du sien. C'était cela, d'être petit, plus petit que la moyenne.

Mais outre ce regret, une autre chose lui venait à l'esprit. La chemise d'Anko était mouillée. Humide par les larmes d'il y a quelques instants, larmes devenant glaciales avec ce vent si froid. Il fallait faire quelque chose. Mais évidemment, il ne pouvait pas vraiment lui demander d'enlever sa chemise... Ni, non plus, donner la sienne. Bien que le jeune garçon aurait volontiers échangé sa chemise contre celle trempée d'Anko pour porter ce fardeau à sa place, son uniforme était, à son regret, trop petit pour elle. C'était du sur-mesure après tout, puisqu'il n'y avait pas sa taille dans les uniformes habituels.

C'est pourquoi Ryusaki se libéra de l'étreinte d'Anko, avant de chercher dans son sac pour ressortir le napperon d'il y a quelques instants. Il n'était pas particulièrement chaud, mais il n'était pas froid non plus, et avait le principal avantage d'être sec. Morceau de tissu qu'il tendit à la demoiselle, ne pouvant pas faire grand chose de plus mais essayant d'être prévenant au possible.

"Tiens... Essaye de glisser ça entre ta chemise et toi... Tu auras... Moins... Truc glacé... Sur toi..."

Au fil de sa phrase, Ryusaki rougissait de plus en plus. Le simple fait d'évoquer la pensée de glisser quelque chose directement sous la chemise d'Anko le rendait pivoine. Tout ce que le jeune garçon voulait, après tout, c'était que la demoiselle se porte bien, qu'elle ait moins froid, et c'est tout ce qu'il pouvait, à cet instant, lui offrir. Lui, après tout, avait le visage si rouge qu'il avait totalement oublié d'avoir froid. Tournant son visage du côté où Anko n'était pas, afin à la fois d'éviter son regard à cet instant, et par simple politesse, laissant éventuellement la demoiselle faire ce qu'elle avait à faire. Bien que la tentation d'observer était grande, ne serait-ce que pour ne pas quitter des yeux une seconde sa dulcinée si chère à son coeur, il s'agissait d'une question de respect, un respect que, plus que tout, Ryusaki voulait avoir envers sa chère colocataire.

"Je t'aime, Anko... Pour ça que... Veux pas que tu attrapes froid..."

Et vu la fraicheur de cet endroit, mieux valait ne pas trop faire durer cet instant... Afin d'avoir, éventuellement, un autre instant bien plus chaleureux. La soirée ne faisait que commencer après tout... Et les deux personnes avaient l'énorme chance de pouvoir rester ensemble toute la nuit, vu qu'ils partageaient la même chambre.
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeMer 1 Oct - 12:48


LE TEMPLE DE LA COLLINE


Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Cerisiers_fleurs


Afin de réchauffer ma main glacée, mon chéri l’avait tendrement embrassée. A vrai dire, je ne m’attendais absolument pas à cela et je rosis derrière mes cheveux argentés, de plaisir et de surprise.

Il m’avait ensuite permit de me serrer contre lui puisque j’avais froid. Ce contact ramena une douce vague de chaleur malgré le vent fraîchissant et ma chemise humide qui me collait à la peau. Mais après tout, le principal, c’était que nous soyons ensembles.
Je l’aimais… oh oui… comme je l’aimais… Jamais je n’aurais pensé adorer quelqu’un aussi intensément.
J’avais toujours éprouvé une très grande affection envers mes chers parents mais cela n’avait rien à voir avec cet amour-ci. Il me rongeait comme un acide mais c’était doux, agréable… C’était tout simplement merveilleux. Si étrange, si complexe… et si simple, à la fois…
Deux cœurs s’étaient trouvés, des mains s’étaient jointes, deux bouches s’étaient embrassées…
Il n’y avait besoin de rien : deux êtres qui se rencontrèrent par hasard, qui apprirent à s’apprécier mutuellement puis tombèrent amoureux l’un de l’autre, dans le plus grand secret…
Quelle chance, tout de même. Ce n’était pas donné à tout le monde de rencontrer l’être aimé comme cela.

Contre lui, je ne pensais plus à rien. J’étais bien. Le froid n’avait plus d’importance : je sentais la chaleur de son corps qui se propageait lentement au mien.
Mon amour, mon ange, m’avait-il appelée. Quel drôle d’effet cela me fit… Une intensification d’une flamme intérieure… Mais de quelle flamme s’agissait-il ? De celle de l’amour, sans aucun doute.

-Tiens... Essaye de glisser ça entre ta chemise et toi... Tu auras... Moins... Truc glacé... Sur toi...
Je t'aime, Anko... Pour ça que... Veux pas que tu attrapes froid...



Qu’est-ce que… ? Il m’agitait le napperon de tout-à l’heure sous le nez. Je ne m’étais pas rendue compte qu’il avait desserré son étreinte pour chercher de quoi me protéger de ma chemise humide et glacée. La vague de chaleur diminua comme je reprenais contact avec la réalité et sortais de mes rêveries amoureuses.
Je saisis délicatement le tissu en remerciant mon bien-aimé qui avait détourné la tête, par gêne ou bien pour respecter ma pudeur.

Lui tournant le dos, je déboutonnais rapidement le haut de mon vêtement et positionnait la serviette sous la zone humidifiée. Je frissonnais en refermant ma chemise tandis qu’un léger souffle de vent s’y était engouffré.
En tout cas, ça allait mieux. La partie humide de ma chemise n’était plus en contact avec ma poitrine.
Cela contribuerais à me préserver de la froidure, toutefois, Ryu’ était bien plus efficace et apte à cela.

Il me tournait toujours légèrement le dos. Profitant de cette position et avançant sur la pointe des pieds en tâchant de ne pas faire crisser les graviers sous mes pas, je le pris à l’improviste entre mes bras et lui déposais un baiser sur la nuque.

-Comme ça, ça va beaucoup mieux, merci mon chéri…

Je restai rivée à lui, mes bras passés autour de son corps.
On était là, au milieu d’une allée boisée menant aux jardins à la française qui bordaient le pensionnat, tandis que la nuit commençait à se faire un peu plus épaisse.
Une chouette hulula dans un arbre proche.

Je posai alors mon menton sur l’épaule de mon tendre Ryusaki, ma joue contre la sienne, puis l’embrassai sur le coin de la bouche.
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeMer 1 Oct - 20:59

Poc. Un petit bruit quasiment inaudible pour toute personne normale. Un simple bruit d'un bouton de chemise qui se défaisait. Ryusaki ferma les yeux, puis serra les dents. Pivoine rien qu'à la pensée de l'endroit où provenait ce bruit. Un frisson qui parcourait le jeune garçon, et le froid ambiant n'était abolument pas responsable de cette sensation. Poc. Un second bouton qui se défaisait. Un second frisson, tandis que Ryusaki essayait, tant bien que mal, de penser à autre chose. Mais comment pouvait-il penser à autre chose, quand 99% du temps, depuis quelques jours, il pensait à elle? Une bien étrange torture que le jeune garçon s'imposait, tournant le dos à cet ange qui lui tournait aussi le dos. Tentant de résister à cette douce tentation, de se retourner et d'admirer. Mais non. Ce n'était pas bien. Ce n'était pas respectueux.

Perdu dans ses pensées, tentant de chasser toute pensée impure de son esprit, tentant de se concentrer autant que possible sur le simple fait de rester totalement immobile. Chose facile pour toute personne en temps normal, chose quasiment impossible quand toutes les fibres de son corps lui ordonnaient de se retourner, de prendre dans ses bras celle qui, à l'instant actuel, avait une chemise à moitié déboutonnée. Une concentration immense était requise afin de faire le vide dans son esprit. Ne plus rien voir. Ne plus rien écouter. Entrer dans un état de sérénité absolue. Il lui fallait au moins cela pour ne pas commettre l'irréparable à ce moment.

C'est pourquoi Ryusaki n'entendait pas les froissements de cette chemise qui se refermait. C'est pourquoi Ryusaki n'entendait pas la ravissante demoiselle se retourner. C'est pourquoi Ryusaki se fit totalement surprendre, lorsque des bras vinrent l'attraper par derrière, l'étreignant amoureusement tandis qu'une paire de lèvres si douce s'était posée sur sa nuque, générant à nouveau chez le jeune garçon un frisson totalement incontrôlable. Une sensation de fraîcheur qui commençait depuis sa nuque, et qui redescendait lentement, comme un millier de petites perles roulant le long de son dos, se divisant ensuite pour parcourir sa jambe jusqu'à la pointe du pied. Incapable de bouger, prisonnier dans ces bras dont, jamais, il ne voudrait sortir.

Le voilà ainsi, paralysé par l'amour, tandis que sa géolière se collait tendrement à lui, qu'il sentait la chemise mouillée de la demoiselle se coller à son dos, qu'il sentait ce si joli visage se poser sur son épaule, qu'il sentait cette peau si douce se coller à sa joue. Qu'il sentait ces lèvres, responsables de son emprisonnement, se rapprocher de sa bouche. La seule chose que le jeune garçon pouvait actuellement faire était de tourner très légèrement la tête, afin de pouvoir mieux voir celle qui détenait les clefs de son coeur, qui battait de plus en plus vite. Mais le contact se fit un peu trop tôt à son goût, le chemin de ces lèvres chargées d'euphorie pure s'était terminé à quelques millimètres de la cible espérée. Un bien étrange mélange de déception et de bonheur pur, qui réveilla Ryusaki et le sortit de son envoûtement.

"Tu n'imagines pas à quel point je t'aime, Anko..."

Se retournant lentement, Ryusaki embrassa aussi la demoiselle délicatement au même endroit, sur le coin de sa bouche, Parce qu'il l'aimait, évidemment, mais aussi pour lui faire ressentir ce même frisson, ce même sentiment étrange qu'il venait de ressentir, cet étrange mélange qui lui criait, de toutes ses forces, de recommencer, encore et encore, mais cette fois au contact des lèvres de sa belle et non à côté. Un léger sourire en coin lorsque le jeune garçon se retira, avant cette fois, d'embrasser la demoiselle, bien sur ses lèvres, avec autant de passion que possible, avec autant d'amour que possible, serrant fort Anko dans ses bras. Quand une idée lui vint.

Toujours en embrassant sa colocataire si parfaite, si merveilleuse, Ryusaki descendit légèrement ses mains si chaudes, réchauffées par l'amour qui bouillonnait dans ses veines, dans chaque cellules de son corps, jusqu'au niveau de la ceinture de la jeune fille. Laissant ainsi ses mains se balader légèrement, cherchant le bas de la chemise de la demoiselle. Afin de pouvoir glisser une main en dessous, pour pouvoir lui caresser directement le dos d'une main, tandis que l'autre main s'assurait que l'air frais n'entrait pas par là. Ryusaki savait que ses mains étaient chaudes, et qu'Anko avait froid. Autant ainsi essayer de la réchauffer, autant que possible, de sa main bien chaleureuse directement en contact sur ce dos agréablement frais... Rapprochant ainsi encore plus le corps de la demoiselle contre le sien. Tout en profitant évidemment allègrement du contact avec cette peau si douce. Tout en finissant ce baiser, empli d'amour et de tendresse.

"Et comme ça, cela va encore mieux?"
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MessageSujet: Re: Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Icon_minitimeMer 1 Oct - 22:50


LE TEMPLE DE LA COLLINE


Le temple de la colline [Ryusaki Kokori] Cerisiers_fleurs


-Tu n'imagines pas à quel point je t'aime, Anko…

C’était probablement vrai puisque je n’arrivais pas moi-même à cerner l’étendue de l’amour que je lui portais. Je savais que je donnerais ma vie, si ça devait lui être utile. C’était une garantie suffisante pour que je sois sûre de l’adorer de tout mon cœur, de tout mon être.

Je restai quelques instants appuyée sur son épaule avant qu’il ne se retourne pour m’embrasser exactement de la même manière, sur le coin de la bouche.
Je ressentis alors une énorme bouffée d’excitation mais également une grande frustration. Car oui, c’était plutôt frustrant d’être embrassée sur une si petite zone sans même pouvoir lui rendre la pareille.
C’était d’autant plus frustrant et excitant qu’il recommença plusieurs fois.

Nous étions toujours serrés l’un contre l’autre. Le froid et le vent n’avaient plus aucune prise sur nous. C’était comme si une bulle protectrice avait été créée pour nous protéger du monde extérieur en cet instant de tendresse infinie.

Il finit enfin par m’embrasser vraiment. Ses lèvres sur mes lèvres… un peu de sa salive qui me les humecta.
Je commençais à mordiller légèrement les lèvres de mon adorer lorsque je sentis se soulever légèrement le bas de ma chemise.
Mais qu’est-ce que…
Une petite main, chaude et douce commença à me caresser le dos. C’était agréable… mais en même temps fort troublant.
Mon visage vira au rouge.

-Je… Ryu’…

Mais c’était si doux… je finis par fermer les yeux, tout en continuant à embrasser mon chéri et parfois à lui mordiller les lèvres.
Je laissai également ma main gauche remonter le long de son dos à lui et se perdre dans ses cheveux dorés en bataille tandis que je continuais de le serrer contre moi avec mon bras droit.

La flamme se faisait de plus en plus vive, de plus en plus brûlante. Elle nimbait mon cœur comme… comme… impossible de trouver une comparaison digne de cela.

Interrompant brièvement notre baiser, j’approchai doucement mes lèvres de son oreille et lui murmurais tout bas :

-Ryu’, je t’adore… et... j’aime beaucoup ce que tu me fais.

Je lui mordillai doucement le bas de l’oreille, pendant quelques instants, avant de laisser courir mes lèvres le long de sa joue pour retourner l’embrasser sur la bouche.
Sensation des plus agréables. Ses lèvres étaient si douces…
Je sentais nos langues se rencontrer légèrement tandis que je continuais à passer lentement mes mains dans ses cheveux.

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