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Abracadabra! BOUUUM ~
Sujet: Un grand potentiel de destruction... [Hanabi Kitsuo] Dim 7 Sep - 13:41
Un mouvement sur le côté et de justesse, un orbe abyssal passait tout juste devant mon visage, me brûlant légèrement la joue. Je me réceptionnais accroupi, passant la main au niveau de ma joue pour connaître l’ampleur des dégâts. Je n’avais reçu qu’une légère brûlure… Les habits déchirés ici et là, et mon corps couvert d’égratignures… A ce moment-là, je vis alors Shiva m’offrir son sourire carnassier, me disant sur un ton provocateur :
-Allons mon maître… Ce n’est que le début, mais vous vous débrouillez bien pour un nouveau venu.
Comme à son habitude, je la voyais se lécher tranquillement la patte avant dans une position assit… Comme si elle m’attendait. Aujourd’hui était un jour assez spécial. Mon familier et moi avons décidés de nous entraîner dans une application directe, elle voulait me mettre en situation de combat pour que de cette manière, j’apprenne à utiliser les différentes formes du pouvoir abyssal que j’avais apprise et, peut-être par la même occasion que j’en développe de nouvelles. Cela pourrait donc m’aider à maîtriser mon pouvoir plus rapidement et à m’apprendre à m’en sortir quand j’aurai à combattre contre un autre mage… C’est vrai que je n’étais pas familiarisé avec les situations de combats, c’était donc une bonne expérience pour moi. Je ressentais de la fatigue mais en même temps l’adrénaline du combat qui montait en moi. J’avais réussi à la toucher plusieurs fois, elle avait aussi des égratignures un peu partout mais… Elle était bien plus forte que je n’aurai pu l’espérer, elle avait déjà réussi à me toucher une bonne vingtaine de fois… Il y avait d’ailleurs une chose que je remarquais maintenant. Quand je comparais les dommages abyssaux reçus sur moi par rapport à un objet ou quelque chose autre que moi, j’observais que j’étais résistant aux abysses ; je commençais à acquérir une certaine résistance face à ce pouvoir. Je suppose que j’étais sur la bonne voie…
Je souriais alors à mon tour… Je ressentais alors à nouveau ce miasme parcourir mon corps afin d’en émaner dans les alentours… Nous étions dans le jardin à nous entraîner, j’aimais plutôt bien les lieux en pleine air et où il y avait de l’espace… Mais j’espérai que personne ne serait dans les parages. Le pouvoir Abyssal est très largement létal, aussi bien pour les corps et les esprits qui n’avaient pas l’habitude de ressentir une telle quantité de masse sombre… En tout cas, quand j’examinais les alentours, je ne pouvais qu’être certain que si quelqu’un passe dans les alentours, il aura comme un sentiment de malaise profond. Il y avait aussi des risques que cette personne revive la partie de la plus douloureuse de sa vie, ou bien qu’elle voit des souvenirs ne lui appartenant pas… J’ai déjà vu ce genre de souvenirs qui ne m’appartenaient pas, et d’après ce que j’y avais vu… Cela datait du 18ème siècle. En outre : tout était possible. Enfin… Je devais continuer à m’entraîner avec Shiva… Elle était petite, semblable à une boule de poil et à une chatte, mais elle était coriace, c’était sûr. Je me relevais alors pour alors lui dire.
-Continuons, s’il te-plaît.
Je vis un sourire se dessiner à nouveau sur son visage félin et c’était reparti. Elle balaya sa queue en avant, piquant alors un sprint. De ce geste qu’elle fit, je vis alors se projeter une dizaine d’orbes noirâtres et sombres. Chercher à les esquiver était trop dangereux, je plaçais alors mes mains devant moi pour encaisser le coup… J’en reçu alors trois, ce qui me suffit à me faire resserrer la mâchoire et à reculer à cause de la force émit. Je retirais ma garde et, étonné, Shiva était alors tout juste devant moi, souriant à son habitude. Bon sang… Ça allait être serré ! Je plaçais alors une de mes mains en avant afin de provoquer une réaction de combustion grâce à mes flammes noirâtres. Elle me projeta alors une boule enflammée et aussi noire comme le néant. Nos deux attaques se rencontrèrent et explosèrent brutalement. Je fus alors brutalement projeter contre le ciel.
-Argh !
Tandis qu’elle, restait sur ces pattes, reculant après avoir reçu l’explosion… Je ne l’avais pas remarqué à ce moment-là… Peut-être que c’était à cause de la fatigue, mais cette même explosion avait projeté quelques particules de mon pouvoir… Des flammes noirâtres se répandirent très vite, commençant par anéantir littéralement la végétation à un rythme alarmant… Le pouvoir Abyssal possède bien une capacité de destruction redoutable malheureusement, mais le pire devait être que ce pouvoir est vivant : il possède sa propre volonté. Ce qui signifie simplement que ces flammes noires qui incendiaient le jardin… Eh bien… Je ne pouvais pas les contrôler… Enfin je crois. L’explosion m’avait sonné, je restais au sol à cause de l’explosion qui m’avait étourdi. Je n’étais pas conscient de ce qu’il se passait autour de moi… Mon manteau avait d’ailleurs été arraché, il ne reste que ma chemise blanche et ma casquette marine qui s’était envoler un peu plus loin.
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Hanabi Kitsuo
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Sujet: Re: Un grand potentiel de destruction... [Hanabi Kitsuo] Dim 7 Sep - 18:33
Never give up
feat. Naoto Yukinojo
Une journée ensoleillée. Une brise légère venait accompagner le doux soleil de fin d’été. C’était si agréable de se promener dehors, alors que le soleil brillait encore de ses derniers rayons de chaleur sèche. Il ne faisait ni trop chaud, ni un froid de canard à se les geler. C’était donc parfait ! De plus, le temps n’était pas encore devenu humide, et il n’y avait pas eu une goutte de pluie depuis une belle lurette… C’était donc une journée agréable, sans une once d’eau qui viendrait ici pour gâcher mon bonheur.
C’est donc accompagnée de Kitsu que je vagabondais autour du pensionnat, savourant chaque seconde passée au soleil chaud, savourant cette chaleur qui bientôt disparaîtrait pendant six mois au moins, neufs si le printemps est dur. Neufs mois de souffrance, neufs mois où je serais sans cesse en train de prendre les chemins les plus longs, mais les plus sains pour moi. Neuf mois de froid, et de pluie, donc plus de trois mois de neige. Super ! J’allais être obligée de rester enfermée dans ma chambre, pendant que les autres Tadakiens soient dehors à s’amuser, à jouer dans la neige, dans la pluie, à regarder les premiers bourgeons… Et moi, je serais là, dans l’obscurité de ma chambre, à les regarder s’épanouir encore et encore, alors que la solitude m’accablerait de toutes parts, que les souvenirs malheureux me reviendront en mémoire, et que la tristesse ne quittera pas mon âme tant que le soleil n’aura pas montré le bout de son nez. Voilà à quoi se résumait ma vie. Entre trois et six mois de pur bonheur, si le printemps est bon, et entre six et neuf mois de tristesse et de souffrance. Mais je m’y faisais. C’est donc pour cela que je profitais grandement des derniers rayons estivaux du soleil. Je passais mes journées dehors, pour ne pas perdre une miette de ses journées chaleureuses et joyeuses.
Toujours accompagnée de Kitsu, je marchais donc en respirant abondamment l’air, à la recherche d’un terrain de jeu pour Kitsu et moi. Parce que jouer avec un renard a neufs queues dans une petite chambre pour quatre personnes, c’est un peu réduit. Et puis, c’est dangereux. Et j’aimerais bien essayer de m’entrainer sur mon pouvoir, qui a légèrement évolué. Donc, à moins de vouloir bruler la chambre de mes compagnons, il était préférable de m’entraîner dehors.
Soudain, alors que je ne passais pas très loin du jardin, quelque chose attira mon attention : Des flammes. D’énormes flammes destructrices. Et là où les flammes naissaient, il y avait les personnes qui les déclaraient, et les victimes qui en souffraient. Mon sang ne fit qu’un tour, et avant que je ne m’en rende compte, j’étais déjà partie en courant en direction du jardin, suivie de Kitsu. Et lorsque j’arrivais au lieu-dit, ce fut comme si mes pires cauchemars se réalisaient : Tout brûlait, tout était flamme et destruction. Tellement de souvenirs douloureux me revinrent subitement en mémoire, comme réveillés par les flammes. Je retins des larmes, et posa mes mains sur ma poitrine, où mon cœur se serrait douloureusement aux souvenirs de mon passé. Mais je tenais bon. Je me redressais, combattant la douleur, et cherchait à apaiser les flammes grâce à mon pouvoir, et à faire disparaître le cauchemar qui m’entourait. Seulement, certains détails me troublèrent après quelques secondes d’observation. 1) Les flammes : Elles étaient noires. Noires comme le crépuscule, comme la peur, comme le néant total. Elles inspiraient la terreur et la destruction. Et 2), mon pouvoir ne fonctionnait aucunement sur ces flammes crépusculaires. Je regardais donc tout autour de moi, effrayée, voyant l’un de mes cauchemars se réaliser, quand tout à coup je remarquais quelque chose. Une silhouette. Au sol. Elle paraissait inconsciente. « Eh toi ! » criais-je inquiète. Pas de mouvement. Pas de réponses. L’angoisse et l’inquiétude s’emparèrent de moi, ne laissant qu’une image faible de ce que j’étais. Je ne pouvais pas faire comme je l’avais fait avant. Je ne pouvais pas laisser cette personne, si c’en était bien une, mourir ici, comme je l’avais fait pour ma mère. Normalement, le feu n’avait aucun effet sur moi, mais ce feu là, ce feu noir et sombre, il ne paraissait pas normal. Il avait l’air beaucoup plus dangereux, et pas naturel. Je doutais que mon pouvoir de résistance fonctionne, étant donné que celui de contrôle était hors-service. Mais même, je ne pouvais pas laisser cette personne au sol, peut-être inconsciente, peut-être pas. Je ne pouvais pas l’abandonner là, même si elle m’était inconnue. Alors, je m’élançais dans le champ destructeur, ne sachant ce qui allait arriver. Je voulais juste être utile, et ne pas me sentir coupable d’un autre abandon.
J’arrivais donc saine et sauve à la personne, qui paraissait blessée. C’était un jeune garçon, qui paraissait plus jeune que moi. Il était allongé et recouvert d’éraflures. Il avait l’air épuisé, et je ne saurais dire s’il était conscient ou non, voir même vivant ou mort. Enfin, il avait tout de même l’air vivant. « Eh ! » soufflais-je en le secouant un peu. « Reste pas là ! Tu vas mourir ! » Les larmes me montaient aux yeux. Je ne voulais pas que quelqu’un d’autre meure sous mes yeux, sans que je ne puisse rien faire. Je ne voulais pas que quelqu’un meure, alors que j’aurais pu le sauver. Kitsu arriva, et renifla le jeune homme, avant de lui léchouiller le nez pour voir si ça le réveillerait, tandis que je continuais de le secouer doucement pour essayer de le réveiller, si toutefois il ne l’était pas déjà. « Aller, lève-toi ! » soufflais-je, suppliante. « Tu peux te lever, hein ? Tu peux marcher ? Tu veux que je t’aide ? » L’angoisse m’envahissait de plus belle, tout autant que l’inquiétude, mais je ne voulais pas abandonner la personne, et comme toujours, j’étais là, prête à prêter main forte à cet inconnu. Qui que ce soit, quoi qu’il c’est passé, je l’aiderais. Parce que c’est devenu mon but, d’aider les gens.
Merci à Ami pour cette belle présentation de RP :3
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Sujet: Re: Un grand potentiel de destruction... [Hanabi Kitsuo] Dim 7 Sep - 19:22
Véritablement… Naoto commençait à faire des progrès fulgurants. D’après mes souvenirs, cela ne faisait pas moins d’une vingtaine de jours qu’il était là, mais son degré de maîtrise dépassait déjà une partie des élèves de ce pensionnat. Nos entraînements restent difficiles, mais c’est pour son bien que je faisais ça… Une nuit, il avait reçu un coup de fil de son père et… Que dire de plus ? Une cascade de problèmes était en approche… Il commence à s’acclimater à son pouvoir mais… Il doit réussir à vaincre ces propres sentiments, sinon… Ce seront les Abysses qui prendront le dessus sur lui… D’ailleurs, avec ce brouhaha, je crois que nous avions tous les deux attirés l’attention. Evidemment, il ne fallut pas longtemps avant qu’une belle demoiselle hybride se précipite vers notre héros. Mon jeune maître à vraiment un succès auprès des filles… Je regardais alors autour de moi… Le pouvoir des Abysses semblaient tout ravager… Dommage, c’était un beau jardin. Je te laisse les rennes Naoto, essaie d’éteindre ces flammes par ta volonté… Moi ? Je vais me reposer, j’en ai bien besoin. Ce petit a une forte vitalité… Face à moi, je créée alors un petit portail sombre de miasme avant de m’y glisser à l’intérieur. Quoi de mieux pour un familier venant des Abysses qu’aller dans le monde des Abysses pour se mettre à l’aise ?
Argh… Bon sang… Qu’est-ce qu’il se passait… ? J’entendais… J’entendais le crépitement brusque des flammes… Qu’est-ce qui se passait… Je commençais à doucement ouvrir mes yeux qui possédaient comme une couleur terne et vide… Cette couleur dorée et ensoleillée… Elle semblait morte à présente… Je ne comprenais pas ce qu’il se passait, mais je sentais que quelque chose était là… A mes côtés… Quelqu’un me secouait… Me léchouillait aussi… Mais par-dessus tout, je ressentais de la tristesse. Quelqu’un me regardait… Et je ressentais de la tristesse… P-Pourquoi… Pourquoi quelqu’un serait-il tristesse en me regardant ? Je commençais à lentement remarquer que quelqu’un me tenait entre ces mains et tentait de me maintenir réveiller lorsque que mes yeux balayaient les alentours sans que je sois réellement conscient… J’étais toujours secouer et particulièrement fatiguer… Je sentais plus mes blessures… Alors, dans un mouvement inconscient, je portais ma main sur ce que j’arrivais à caractériser comme un visage… Mes doigts passèrent lentement le long de sa joue, descendant jusqu’à son menton pour finalement remonter jusqu’à ces joues. Presque dans un murmure, je disais alors.
-P-Pourquoi… Pleurer ?…
Autour de nous, les flammes semblaient à présent nous encercler… Je ne le remarquais pas… C’était probablement notre fin, mais il ne fallait jamais perdre espoir.
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Hanabi Kitsuo
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Sujet: Re: Un grand potentiel de destruction... [Hanabi Kitsuo] Lun 8 Sep - 21:12
Memories Again
feat. Naoto Yukinojo
Des yeux s’entrouvrirent. Une main douce s’approcha de mon visage et caressa ce dernier, essuyant les larmes qui perlaient sur mes joues, et qui, au contact de ma peau, faisait de petits nuages de vapeur, signe que mon pouvoir était bel et bien là. Cela me remémora le geste que ma mère faisait, lorsque je pleurais. Elle me souriait, et de sa main chaleureuse, essuyait mes larmes, sachant qu’elles me faisaient plus souffrir que la raison pour laquelle je pleurais. Elle avait toujours cette gaieté qui vous remet de bonne humeur en moins de deux, toujours se sourire serein et confiant, cette chaleur réconfortante…
De douloureux souvenirs se remémoraient alors dans mon esprit. Des souvenirs de ma mère. Je la revoyais, là, tenant ma sœur dans le cœur des flammes, me souriant de nouveau, me disant de ne pas pleurer, et de partir pour ma vie. Une nouvelle larme perla sur ma joue, faisait de nouveau jaillir un peu de vapeur de ma peau brulante, mais pas pour le jeune homme cette fois. Cette ultime larme était pour ma mère, en mémoire de ces douloureux souvenirs qui étaient subitement revenus.
Un murmure s’éleva ensuite, posant une question. Je ne pus m’empêcher de rire de soulagement, réalisant que la personne qui m’était inconnue était bien vivante. Elle m’avait cependant posé une question qui s’avérait effectivement mystérieuse : Pourquoi pleurais-je pour une personne que je n’avais jamais vue et dont je ne connaissais pas plus l’identité que le fond du lac ? Je pense que je ne supportais tout simplement pas le fait qu’une personne meure sous mes yeux, sans que je ne puisse rien faire. Cela me rappelait trop comment j’avais laissé ma mère mourir dans le feu, alors que j’aurais pu la sauver. Je ne pouvais donc me résoudre à abandonner une personne mourante comme ça, c’était trop douloureux pour moi. Et si ladite personne mourrait dans mes bras, je ne ressentirais que trop bien ce que ma mère a ressentis lorsque ma mère avait vu le regard de ma sœur s’éteindre alors que cette dernière était dans ses bras, se vidant de son énergie vitale, de tout son sang.
Me souvenir de cette fameuse journée était trop douloureux, de nouvelles larmes perlèrent sans que le souhaite, et pour ne pas devenir une cocotte-minute, je dû essuyer mon visage, avant de regarder le jeune homme à moitié conscient pour enfin lui répondre : « Je ne supporterais pas que la mort vienne chercher quelqu’un que je tiens dans les bras, soufflais-je. Cela ne me rappellerais trop un passé lâche et douloureux, et me ferais ressentir les derniers instants de la vie de ma mère… Je ne veux pas vivre ça. » Je souris au jeune garçon, le redressant doucement alors que le paysage continuait à bruler d’un feu obscur tout autour. Un feu aussi obscur que la mort, comme si celle-ci m’épiait pour savoir comment j’allais réagir face à une situation presque pareille à celle de mon passé. Lorsque le garçon fut assis, je le regardais de nouveau dans les yeux. « Je ne peux pas te laisser ici, marmonnais-je inquiète. Tu es gravement blessé ? » Ça, c’est moi tout craché. Je m’inquiète pour tout le monde, que ça soit ami ou inconnu, parfois même ennemi, même si je n’ai encore jamais eu l’occasion d’avoir d’ennemis. Il allait falloir que l’on quitte cet endroit, et vite. Sinon, on allait être transformés en cendre tout aussi sombre et noire que le feu, brillant de mille feux en souvenir aux élégantes, mortelles et crépusculaires flammes qu’elles étaient. Néanmoins, je ne pouvais pas pousser le garçon à se relever. Je ne sais pas ce qu’il faisait là, mais il pouvait avoir eu un choc, une commotion, ou quelque chose de cassé. Et le bousculer serait la pire chose pour lui. J’attendis donc. Quoi, je ne sais pas. Qu’il me vomisse dessus s’il a une commotion ? Qu’il ait des contorsions avant de mourir subitement dans mes bras ? Que l’un de ses membres se détache soudainement de son corps pour partir faire sa vie ? Non, je pense que je devais tout simplement attendre de voir s’il allait bien. S’il pouvait me répondre de nouveau, ou s’il pouvait bouger de lui-même. Et qu’il me confirme qu’il aille assez bien pour se lever. J’espérais qu’il allait s’en sortir, et que le destin ne me réservait pas le même sort que ma mère, celui de voir la lueur de la vie quitter un être que nous tenons dans nos bras.
Merci à Ami pour cette belle présentation de RP :3
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Sujet: Re: Un grand potentiel de destruction... [Hanabi Kitsuo] Lun 8 Sep - 22:38
Décrire ce qu’il se passait… Je… je n’y arrivais pas… Pourtant… Non. Je sais que si je… je me laissais av-…avoir par cette torpeur, je risquais alors de réellement de sombrer dans les Ténèbres… Et ce n’était pas mon vœu, ce n’était pas ce que je voulais… Pourtant, je n’arrivais pas à me souvenir de pourquoi était-je là… Pourquoi est-ce que j’étais allongé, dans les bras de quelqu’un que j’étais persuadé de ne pas connaître… Quelque chose… Il s’est passé quelque chose… M-mais… quoi ?… Je fermais un instant les yeux, avant de les rouvrir quelques secondes après, résistant de justesse au sommeil qui, par son manteau, aurait pu m’emporter ailleurs… Loin d’ici et loin de toute réalité… Je restais là, mais je sentais comme une sensation de tristesse me parcourir à nouveau. Je gardais la main poser sur sa joue, caressant son visage jusqu’à sentir de nouvelles larmes… Je suppose qu’elle n’avait pas eu un passé facile… Oui, je pouvais le ressentir… En percevoir quelques images… C’était étrange… A ce moment-là, je voyais comme quelque chose de sombre s’échapper d’elle… Une onde sombre et perceptible que par mes yeux habitués aux Abysses… Je vis alors cette masse s’encré en moi, parcourant alors tout le long mon bras avant de disparaître dans mon cœur… Je vis alors des images… Je vis alors une jeune hybride… Là… Sa mère, sa sœur, des flammes…
Une larme coula alors de mes yeux, mais je souriais… Je ne savais pas pourquoi mais… Je n’aurai jamais cru que le pouvoir qui incarnait un stade au-dessus des Ténèbres… pouvait se montrer si… si humain… Pour comprendre les autres… leurs sentiments… Elle répondit alors à mes murmures… Je n’aurai jamais cru à ce moment-là qu’elle me répondrait… Des images devaient traverser son esprit… Elle me redressait alors… Je voyais les flammes Abyssales… Je ne pouvais alors m’empêcher de sourire après ce qu’elle m’avait dit… Ce n’était pas de la moquerie… Je souriais simplement comme un portrait, comme un tableau… Elle me dit alors qu’elle ne pouvait pas me laisser ici… Je crois qu’elle me posait alors une question… mais dans mes murmures, je lui parlais alors en même temps pour… pour lui dire ce que je pensais, pour la réconforter… Elle avait tort..
-… Le passé est douloureux pour tous… Mais, tu n’as jamais été quelqu’un de lâche… Personne ne peut être lâche… Sauf, seulement… Sauf seulement si tu as été celle qui a poignardée ta propre mère… A… Arrête… Ces larmes…
Je sentais mon corps faiblir… Je me sentais faible… Si faible… Comme si j’étais vide… Comme si je manquais d’énergie… Mes yeux se fermèrent alors lentement… Battant alors de leur dernière fois… Comme un symbole d’adieu… Comme la fin… Mes yeux finirent par se fermer…
Une bourrasque s’élevait alors soudainement, balayant violemment les flammes abyssales et les environs… Ces mêmes flammes semblèrent alors comme s’agenouiller devant une force inconnue. Le pouvoir des Abysses disparut brutalement, ne laissant aucune trace… Seulement des marques de destruction. Et… A peine quelques mètres du jeune garçon et de la jeune fille… Une ombre, mesurant environ 190 centimètres… L’ombre d’un humanoïde probablement… Il était entièrement et uniformément sombre et noire, donnant une impossibilité totale à toute description physique. Malgré tout, ces contours seulement permettaient de déduire qu’il devait porter de longs habits… Une voix masculine, grave et légèrement sévère… L’ombre… Elle n’avait fait qu’un mouvement et… Le pouvoir des Abysses semblaient s’être dissipé… Il fit quelques pas, observant alors la jeune fille mais en particulier le jeune garçon.
-Hé hé… Tu ne devrais pas t’inquiéter autant pour lui, il s’est seulement évanoui par fatigue et par faim… Il ne devrait pas tarder à se réveiller de nouveau. Hanabi Kitsuo.
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Sujet: Re: Un grand potentiel de destruction... [Hanabi Kitsuo] Mar 9 Sep - 19:01
I'll protect you
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Le jeune inconnu avait tenté de me réconforté, me disant que ce n’était pas ma faute si ma mère était morte, et qu’en aucun cas j’étais lâche… Mais ce qui me troubla le plus, c’est qu’il parlait de mes souvenirs comme s’ils les avaient vécus. Comme s’il avait été là, sur le pas de la porte, à regarder la scène. C’est comme s’il avait vu de ses propres yeux la destruction de sa famille, comme s’il avait vu les yeux de ma sœur s’éteindre petit à petit, pour ensuite voir ma mère disparaître dans un flot de flammes. C’est comme s’il avait pu voir tout ce qui s’était passé. C’est comme s’il avait été là. Comme s’il m’avait observé, sans que je ne le voie. Comme s’il me connaissait depuis cet âge.
Mais c’était impossible. Tout bonnement impossible. Tout cela devait avoir un rapport avec son pouvoir… Et pourtant, il avait tellement l’air de me connaître lorsqu’il avait parlé. C’était… Troublant. Et légèrement effrayant. Vous imaginez, quelqu’un qui débarque, et vous dit que ce n’est pas grave si vous avez continué votre chemin quand un voyou assassinait quelqu’un dans une ruelle sombre et déserte ? Vous commencerez à flipper un peu, parce qu’il n’y avait personne d’autre dans cette ruelle… Bon, bien évidemment, mon passé n’avait rien à voir avec une ruelle déserte. C’était totalement différent…
Les yeux du jeune garçon se fermèrent à ma plus grande peur, et après qu’une mystérieuse bourrasque passa, quelque chose changea. Je ne remarquais pas tout de suite ce que c’était, savant que quelque chose dans l’air avait changé, mais ne trouvant pas quoi. Ce ne fut qu’après quelques minutes que je me rendis compte du changement : Les flammes obscures et mortelles, les flammes naissant de la peur et du néant, les flammes crépusculaires cherchant leurs proies... Ces flammes noires et terrifiantes, elles avaient disparues, comme si elles n’avaient jamais existé, laissant pour seule trace de leur passage un paysage dévasté et détruit. L’étranger, lui, était de nouveau inconscient dans mes bras. L’inquiétude me repris aussitôt, et je le tenais désespérément dans l’espoir qu’il soit toujours en vie. Mais il avait l’air de respirer, sa cage thoracique semblait se soulever au fil de sa respiration. A moins que ça ne soit mon imagination, pour ne pas être désespérément inquiète. Ce n’est qu’après que je remarquais que quelque chose d’autre clochais. L’atmosphère, bien que libérée des flammes, ne semblait pas pour autant très sûre. Elle semblait même dangereuse, et j’eus de sueurs froides, sentant quelqu’un m’épier. Kitsu grogna, sentant la même chose que moi. Il se tourna dans la direction opposée à moi, et grogna de plus belles, jappant pour avertir d’un danger imminent. Je sentis ensuite une présence proche de moi, et Kitsu, apeuré par ce qui semblait être la puissance de l’être en question se recroquevilla contre moi. Une voix masculine lugubre s’éleva ensuite. Une voix lugubre et déplaisante, sévère et emplie de… D’un sentiment que je ne saurais nommer : « Hé hé… Tu ne devrais pas t’inquiéter autant pour lui, il s’est seulement évanoui par fatigue et par faim… Il ne devrait pas tarder à se réveiller de nouveau. Hanabi Kitsuo. » Je me figeais. Comment… Comment cette personne pouvait-elle connaître mon nom ? Je retournais la tête en direction de la voix, et mon souffle se coupa. Un être se tenait là, immense. Il ne paraissait pas humain. Il paraissait dangereux. J’entendis Kitsu couiner sous la peur, alors qu’il essayait de se cacher entre le jeune homme inconscient et moi (ce qui est plutôt compliqué pour un grand renard…). L’humanoïde possédait une aura de puissance inégale. Même un simple humain remarquerait l’aura dévastatrice qui émanait de l’être en question. Et il paraissait sans cœur, sans sentiments concrets à part la soif de pouvoir et de puissance. Je ne pouvais pas me laisser intimider. Je fronçais les sourcils, et essayait de faire évaporer ma peur, tout en parlant d’un ton dur, sec et empli de mépris et de méfiance : « Qui êtes-vous et comment savez-vous qui je suis ? Commençais-je. Puis, tout en restant méfiante et méprisante, je continuais : Et comment pouvez-vous dire ça ? Une personne dans le besoin mérite toujours qu’on s’inquiète pour elle. Une personne blessée, inconsciente, mourante, quel que soit son état, mérite notre attention et notre aide. Qu’êtes-vous pour ignorer la souffrance des gens ? Qu’êtes-vous pour ignorer leur malheur ? Leurs blessures ? » Je méprisais cet être qui paraissait se délecter de la souffrance de l’inconnu entre mes bras plutôt que de s’en inquiéter. Quelle que soit la personne, quel que soit son état, si elle a besoin d’aide, il faut l’aider. Il faut la soutenir. Et cette chose inhumaine paraissait ne pas s’en soucier. Il paraissait au contraire penser l’inverse. Même si l’habit ne fait pas le moine, je devais rester méfiante. Cette chose pouvait s’avérer bien plus dangereuse qu’elle ne le paraissait. Je resserrais donc le jeune garçon contre moi, pour le protéger par mon corps, intuition de renard qui venait de s’immiscer dans mon esprit. Et je savais une chose. J’avais une fois vu la vie quitter le corps d’une personne sous mes yeux. Et je m’étais promis que ça ne se reproduirait plus.
Merci à Ami pour cette belle présentation de RP :3
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Sujet: Re: Un grand potentiel de destruction... [Hanabi Kitsuo] Mar 9 Sep - 20:04
Ah Ah Ah ! Bon sang… J’adore toujours faire ce genre d’entré en scène spectaculaire où – les projecteurs braqués sur moi – j’apparaissais alors subitement sur scène. Le vent se levait alors… Un vent tempétueux et troublé par un mauvais pressentiment tel qu’un arrivage massif de blessé, un accident dont la planète se souviendra… Ou bien, moi qui étais encore présent dans toute ma splendeur immortelle. Certes… A voir ce petit familier ou cette mage-hybride qui me craignait déjà, je savais bien à ce moment-là que les choses restaient identique, à sa façon. D’un autre côté, pour avoir écrasé le pouvoir alentour en un coup de baguette magique, il fallait posséder une certaine expérience… Un certain potentiel. Si je devais comparer celle-ci, ou ce gringalet qui était encore évanoui… Oui, certainement. Mon pouvoir était presque autant écrasant qu’une baleine blanche tombant du ciel par mégarde. Après, tout dépend de l’individu en question. Certains pourraient être complètement terrifiés et me voir comme un cauchemar, d’autres me verront… De la même façon. Quoiqu’il en soit, rien ne changeait à une chose : cette jeune fille m’exaspère.
Entre la démonstration de « Je te protégerai au péril de ma vie ! » et « Tu es le méchant de l’histoire ! Disparait ! Abominable créature ! »… Je pourrais très certainement dire avec un peu de recul que nous ne sommes et nous ne serons jamais dans une série télévisés clichée des années 80 ! Bon sang, ces mages actuels qui passent leur temps devant la glace de leur miroir à peindre le visage, et ces autres mages qui s’astiquent la bistouquette devant un porno, à fantasmer comme ces pré-pubères ! RAH !! … Bon… On va reprendre les conseils de mon psychologue actuellement mort : respirer et inspirer lentement… Pour le coup, je ne pourrai pas faire grand-chose comme je ressemblais à une ombre. Au moins, l’image de l’océan me permettait de me déconnecter trente secondes de la réalité… J’en étais à où ? Ah oui… Bien, j’allais utiliser la méthode brutale ou… Hum… Au vue des événements, okay… Pour une fois, je serai un peu plus gentil, mais je jure par mon sang que mes mots agiront toujours comme des armes balistiques ! Avec ce qui apparaissait comme des bras, je les croisais alors par habitude en l’observant. Evidemment, elle ne pouvait pas voir mon visage, c’était dommage alors bon… Je crois que mes paroles suffiront, elle est suffisamment affectée par la mort de ces proches :
-Pour connaître ton identité, compare-moi simplement à un Dieu et la réponse tombera du ciel. Et… Pour avoir été médecin, il faut croire que pour toi, j’ai été suffisamment ignorant de leur situation pour me préoccuper une seule seconde de leur état d’âme, ou bien faire mon travail. Sauvez des vies plutôt qu’en détruire, mais je suppose que de nos jours, les jeunes ne savent pas ce que c’est. Trop occuper à passer leur temps à jouer aux cartes. Ensuite, si je pourrais parler du jeune homme comme d’un patient, dis-toi simplement qu’il fait partit de ces personnes qui ont un cancer… Qui est en phase terminal. Nous savons tous deux qu’il ne s’en sortira pas, mais lui, il a une infime chance et je compte bien faire en sorte que ces 0,01 soient rentables. Dis bien ce que tu veux, je m’en fiche mais j’aurai une dernière question. Comment penses-tu qu’il est pu survivre aussi longtemps avec un pouvoir aussi dévastateur ? Hé hé hé ! Nan, inutile de me répondre, je connais déjà ta réponse pourvue que tu es un minimum de bon sens. Occupe-toi donc de lui si tu y tiens réellement, mais je pense que j’aurai dû avoir tort de te dire son état. J’aurai dû te laisser dans le cycle du doute et de la peur.
Des paroles à la fois froides et directes… Ce n’est pas mon travail d’avoir des sentiments, je forme juste les élèves au pire… Même si ce n’est plus mon travail, mais qu’importe ! Le petit restait toujours inconscient malgré tout… Son visage était détendu, il se reposait enfin.
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Hanabi Kitsuo
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Sujet: Re: Un grand potentiel de destruction... [Hanabi Kitsuo] Mer 10 Sep - 20:17
I'm not afraid
feat. Naoto Yukinojo
Le jeune mage resta silencieux un moment, semblant essayer de contrôler un accès de colère, en respirant et expirant calmement. Puis, il débita un flot de paroles arrogantes. J’écoutais le discours de l’être en question, me répondant qu’il était un dieu, un médecin, et qu’il en savait assez pour savoir ce qu’il dit. Il disait que nous, les jeunes d’aujourd’hui, nous ne savions plus ce que c’était de sauver des vies. Or, il avait tort, car c’est en sauvant une famille d’un incendie que j’ai découvert mon pouvoir. En sauvant des personnes d’une mort certaine, donc. Mais c’est suite à cela que les gens se sont posé des questions et que ma famille a elle-même péri… Mais je gardais tout cela pour moi, ne me remémorant même pas les images. Je ne savais pas trop ce qui se passait, mais j’avais compris que l’inconnu et l’être avaient tous deux une extrême puissance, et que quelles que soient mes pensées, je ferais mieux de ne pas les penser (c’est très complexe comme situation…). Il disait que s’il pouvait considérer le jeune inconnu comme un patient, il ferait partie des personnes qui ont un cancer, en phase terminale, et qu’il avait une infime chance de s’en sortir. J’imaginais bien le concept, mais je ne comprenais pas comment il pouvait oser dire ça. Il été hautain, il se sentait supérieur. La peur ne ferait que m’enfoncer, c’est pourquoi à la fin de son discours peu aimable, j’ai décidé de ne plus avoir peur. La peur tue l’esprit. La peur est créée par l’homme. Il suffit juste de gérer sa peur. Et puis, cette sorte de masse de pouvoir ne faisait pas si peur que ça finalement… Elle avait plutôt l’air extrêmement dangereuse, mais en regardant chaque détails, elle n’était pas effrayante. Elle était juste grande, sombre et ne semblait pas vraiment posséder une forme concrète.
Lorsque la chose fini de parler, je la regardais d’un regard haineux. Comment, comment cette chose pouvait-elle condamner à la mort un être si jeune ? Je ne savais pas. Mais s’il croyait que j’allais fuir sa grandeur avec le jeune inconnu sur le dos, il se trompait. D’ailleurs, c’est vrai ça, je ne connais même pas le nom du jeune garçon que j’ai dans les bras, et pourtant je m’inquiète pour lui, comme si je tenais à lui. Comment puis-je tenir à quelqu’un que je ne connais pas ? Tout ceci est absurde… Cela vient simplement de ma nature à m’inquiéter pour tout le monde et à vouloir aider ceux qui sont dans le besoin.
Regardant toujours l’être d’un air méprisant et méfiant, je baissa les yeux quelques secondes en direction de ceux de Kitsu, puis le caressais, et me levais ensuite en déposant la tête de l’inconnu sur le corps chaud et doux de Kitsu, qui recouvrit le corps du jeune garçon de ses neufs énormes queues, en guise de couverture protectrice. Je me tenais face à l’être sans cœur et sans forme, le regardant droit dans les… Droit dans ce qui semblait être les yeux, ma foi, comme je ne voyais pas son visage. Je le regardais, soutenant son…. Regard, si toutes fois il en avait un, faisant face à sa puissance. J’évacuais la peur, j’évacuais la tristesse de la mort de ma famille, j’évacuais tous les sentiments qui me seraient inutiles lors de cette confrontation orale. « Je vais vous dire, moi, pourquoi il a survécu à un pouvoir aussi « dévastateur ». C’est parce qu’il a du courage et de la force. D’accord, je ne le connais pas, mais à le regarder, je vois qu’il a de la force. Je vois qu’il est fort et courageux, je vois qu’il se bat chaque jour pour son pouvoir. Et si vous voulez le comparer à quelqu’un qui a le cancer, sachez que ces personnes-là, même en phase terminales, ne cessent de se battre. Mais vous, vous ne connaissez pas ça. Vous ne connaissez que la force véritable, ou le pouvoir. Mais vous ne connaissez pas la force incroyable que peut donner l’espoir, l’amour, la tristesse. Je ne le connais pas personnellement, mais je vais veiller à ce qu’il aille bien. Et je ne sais pas quel lien il a avec vous, mais je vais veiller à ce que vous le laissiez tranquille. Il a le droit à une vie, aussi remplie et joyeuse que n’importe laquelle. Et je vous demande, de quel droit osez-vous traiter les gens comme des patients, ou comme des gens malades ? De quel droit osez-vous traiter ce jeune homme d’une personne aussi condamnée qu’une personne atteinte du cancer ? Tout le monde peut s’en sortir. On peut tous s’en sortir. Et que vous vouliez qu’il meure ou qu’il vive pour l’utiliser, je vous en interdis. Depuis quand utilise-t-on des gens comme des jouets ? Comme des objets ? » Je me tus un instant, continuant le face à face, continuant l’affront. Si je voulais vivre, si je voulais tenter de m’en sortir, la peur devait rester hors de mon corps. De toute façon, j’étais bien trop dégoutée et énervée par la façon dont cet être semblait traiter les gens pour avoir peur. Je détestais ceux qui se croyaient supérieurs, ceux qui pensaient que le monde leur baiserait les pieds. Quand les gens se prenaient pour dieu, il y avait plusieurs envies qui me passaient par la tête. Soit j’avais envie de les trucider, de les éventrer, leur arracher les yeux, leur décrocher les boyaux, leur ouvrir la tête et en sortir la cervelle, écraser tout ça et le faire bruler ensuite, puis mettre la tête de ladite personne sur un piquet au milieu d’une mer de sang. Soit, en moins violent, j’avais envie de les baffer pour les ramener à la réalité. Soit en dernier recours, je voulais les défier, les affronter sans peur et avec une soi-disant « arrogance » pour leur montrer qu’ils n’étaient rien de plus qu’un champignon dont la conscience était pourrie.
Dans le contexte présent, je ne pouvais pas faire les deux premiers, car j’y risquerais ma vie. Le dernier n’était pas non plus une option valable. J’optais donc pour l’affront simple, et l’improvisation. « Je ne sais toujours pas qui vous êtes, reprenais-je d’un ton sans sentiments. Vous vous faites appeler dieu un, mais il est scientifiquement prouvé que ces derniers n’existent pas, et vous n'en avez pas l'apparence de toute manière. Je suis d’accord que vous pouvez être puissants, mais à ce point, vous exagérez…. Je soufflais, puis reprit. Les gens comme vous m’exaspèrent, à se prendre pour le grand dieu des dieu, pensant pouvoir régner sur le monde… » Je fis une petite pause de silence, puis reprit enfin avec un sourire en coin : « Alors, qui êtes-vous, monsieur ? » J’étais peut-être imprudente, j’étais peut-être inconsciente, mais au moins, la chose ne s’attendait pas à ça. La tête qu’il allait faire allait sûrement être très hilarante, ça ne doit pas être souvent qu’on parle comme ça au « Grand Dieu ». Aaah, ça faisait tellement longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de m’amuser… Je jetais un regard à Kitsu, gardant toujours le jeune inconnu en protection sous ses queues, et refis face au mage, sûre de moi. Il voulait de la peur ? Voilà de la force.
Merci à Ami pour cette belle présentation de RP :3
Dernière édition par Hanabi Kitsuo le Jeu 11 Sep - 19:20, édité 1 fois
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Sujet: Re: Un grand potentiel de destruction... [Hanabi Kitsuo] Mer 10 Sep - 22:20
J’avais comment la sensation que… Qu’il y avait quelque chose qui me réchauffait… Ce… C’était réconfortant… Je gémissais alors avant de regagner mon stade d’inconscience… Bougeant légèrement pour retrouver une position plus confortable…
Ah Ah ! Ce regard inculqué par la haine ! Oui ! C’est ce que j’aime ! Pourtant, je sais qu’elle a peur, elle a peur de m’affronter car elle sait quel danger peut la guetter si jamais elle glisse un mot de travers… Hé hé hé ! Bon sang, terroriser mon entourage… Comme c’est jouissif ! Ah Ah Ah ! Mais, ce dont j’avais le plus hâte maintenant, c’était de savoir exactement quel genre de monstrueuse connerie elle allait dire ! Comment je le sais ? C’est simple… D’une, il faut croire que je possède un génie incomparable qui rend jaloux malheureusement mes créateurs, ou mon créateur… La seconde, c’est qu’elle ne connait rien de la véritable expérience qu’un homme venant de l’autre monde a vécu… Et par autre monde, je ne parle pas du monde des morts… Non, je ne suis pas mort à ce que je sache. Je parle de mon véritable monde… mes origines… Mais je ne peux pas lui en vouloir. Non ! Non, non, non ! Bien sûr que j’allais lui que je lui en voulais ! Je lui en voudrais d’une manière telle qu’elle percevrait cela comme un raz-de-marée sanglant montant jusqu’au septième ciel ! De cette façon, je pourrai expier comme une partie de la rage furieuse qui semble constituer aussi bien mon esprit que mon corps ! S’accumulant alors pour former comme un deuxième Soleil qui illumine vos pêchés ! Ah… Cette bande de mécréant…
Avec l’autre familier qui sert de coussin au gringalet… Bref. Lorsqu’elle commençait à parler, je penchais alors la tête sur le côté… Vous verrez pourquoi après… Je l’écoutais donc et comme attendu, je m’attendais à entendre un gros cafouillage de n’importe quoi. Ce n’est pas étonnant de sa part, il faut croire que j’en avais l’habitude mais pour le coup… Là, elle avait réussi à prendre son courage à deux mains. Ca changeait de nos chers petites tafioles. On dirait que j’allais devoir me montrer réellement cinglant pour qu’elle comprenne qu’on ne joue pas avec moi. La première qui me percuta, c’est lorsqu’elle me dit que le gringalet, le nabot, le petit chouchou… Il était « courageux et fort » d’après la cervelle d’huître qu’à cette fille. Bon sang, j’avais hâte de voir leur première rencontre à ces deux-là… Le baiser, ensuite on fait des sauts sur le lit et poum, il sera polygame. En tout cas, glorifier le cher petit Naoto était… Oui, vraiment ridicule de sa part. Pour le reste de ces paroles, j’allais me laisser aller et dire comme d’habitude le fond de mes pensées. Il faut dire qu’il y avait une telle succession d’inspiration grâce à elle ! Je n’avais pas besoin d’aller au supermarché de connerie universelle ! Ah Ah Ah ! Aller, c’est parti ! A la guerre comme à la guerre !
Quand elle finit enfin son stupide et ennuyeux monologue… Je penchais alors la tête sur le côté… Je la penchais toujours, laissant un silence d’environs cinq secondes avant d’exagérer le bruit d’un ronflement. Tout de suite après, je secouais ma tête pour finalement commencer probablement l’une de mes meilleurs répliques. A toi ! Ô Dieu ! Je te remercie d’avoir fait de moi ton égal !
-Hein ? Euh… Quoi ? Ah ! Désolé, il faut croire que je me sois assoupi à force d’entendre cette douce et merveilleuse… Ou plutôt ce bruit parasitant, lourd et ennuyeux ! Alors, écoute-moi bien petite. Déjà, Dieu existe et il est devant toi ou comme un doigt d’honneur dans le ciel. Ensuite… Dis-moi. Sais-tu quelle sensation ça fait d’avoir travaillé dans ce qu’on appelle ici un « hôpital » ? Non ? Peut-être que bon sang tu étais occupé ce jour-là à regarder la télé pour passer le temps, ou bien à te maquiller, te chouchouter, regarder encore et encore et encore le même reflet hideux dans le miroir, simplement pour voir si ta puberté ne reprend pas le dessus ! Mais maintenant, je vais t’expliquer. A ton avis ? Quel est le pire entre ne pas sauver sa propre famille par une décision directe du genre « Le grand bûcher ! Oh la la » ou bien faire ce que tu as toujours voulu faire : te donner le maximum de chance pour sauver tes proches, et arriver au même résultat, pour finalement les voir mourir devant toi. Dire que la vie est injustice et un beau jour, on se taille les veines. Alors quand tu perdras quarante de ta vie à recommencer encore et encore le même schéma, pour qu’au final tu ne puisses même pas sauver soixante-quinze pourcent de tes patients, je pense qu’enfin tu sortiras de ta petite bulle où tu te croyais unique dans ton genre et que tu te mettras alors à découvrir le monde comme un petit nourrisson, tandis que moi, le fidèle héros, je viendrai derrière te botter les fesses à grand coup de pied ! Sache aussi, Barbie, qu’on ne devient par fort parce qu’on est des génies incontestés, comme dans tes livres et tes mangas ! C’est en vivant l’Enfer qu’on le devient. Mais ça, je suppose que de ton trône, tu n’as pas arrêté de faire tourner encore et encore dans ta tête de cruche, le moyen pour que ton passé ne se répète pas. Pour te prouver que tu es différent des autres, alors que tu ne restes qu’un être Hybride : un quart humain, trois quart animal. Et pour ta gouverne, je pense que si je considérais suffisamment mes patients comme des jouets, des ours en peluche, des camions bennes, penses-tu réellement que j’aurai perdu ces années à aller quotidiennement dans un lieu puant la mort et où, bactéries et virus s’unissent en unisson dans un mariage, oiseaux blancs et pétales de fleurs. Oh ! Bon sang ! Ce que les pleurnichardes m’exaspèrent… Maintenant, je vais te dire une chose. Ce garçon dans tes bras va mourir dans quelques mois. Pour avoir un pouvoir qui est lui-même indépendant et qui extrêmement destructeur… A ton avis ? Qui est le premier à en souffrir ?
Je soupirais alors d’un air joyeux et exalté avant de dire d’un ton tout à fait heureux :
-Ah !! Ça fait du bien !
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Hanabi Kitsuo
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Sujet: Re: Un grand potentiel de destruction... [Hanabi Kitsuo] Dim 14 Sep - 16:29
You really piss me off
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J’écoutais la nouvelle tirade du mage, qui s’obstinait à dire qu’il était dieu. Bon sang, mais il avait rien compris du tout ! Il était impertinent et arrogant, à continuer son petit délire de « Je suis le dieu, le plus fort, le plus puissant, tout le monde va m’aimer et me baiser les pieds… » et tout ce qui s’en suit. Bon sang, mais PERSONNE n’es supérieure à une autre, personne n’est dieu, personne n’est le Grand Marabout surpuissant pouvant contrôler toute la Terre. Et le fait que cette chose se prenne pour l’être le plus supérieur de tous les univers m’agaçait à un tel point que je crus que j’allais exploser. En plus de ça, il se permettait de me juger ! Non mais ! Il croyait que parce que j’étais une jeune fille de 16 ans, hop, je passais mes journées devant le miroir et devant la télé ? Mais quels préjugés de crottes ! Et limite sexismes en plus ! Cet être m’énervait de plus en plus, et pour ne pas lui trancher ce qui pouvait ressembler à sa gorge pendant qu’il parlait (de un parce que je voulais entendre ce qu’il avait à dire, et de deux parce que je mourrais sûrement avant de l’avoir touché), je m’enfonçais les ongles dans la peau, ayant donc une légère douleur me gardant à la raison. Il parlait ensuite de morts de proches, comme s’il avait eu déjà affaire à ça. Il disait que je ne voyais pas le monde comme il faut, et qu’un jour je le découvrirais comme un petit nourrisson. Ensuite, il fit l’erreur de m’appeler Barbie. Barbie. BAR-BIE. Ces choses blondes avec de la peinture sur le visage et habillé tout en rose, avec des petits rires ridicules et de voix aigues perçantes. C’était ces choses qui montraient une image parfaite, mais qui étaient pourries à l’intérieur. Alors que je brûlais intérieurement, il continua sa tirade, disant que c’est en vivant l’Enfer qu’on devenait fort. Je retins un rictus. Ah ? Bah alors, je devais être super forte. Méga forte même, je dirais. Et lui, il n’avait pas l’air d’avoir tant vécu que ça. Savait-il vraiment ce que la perte d’êtres chers nous faisait ? Mais il parlait ensuite de mon passé, et que je faisais tout pour qu’il ne se répète pas, ce qui était vrai. Mais je ne le faisais pas pour me prouver que j’étais différente des autres. Il avait l’air de me considérer comme un vulgaire chien, un vulgaire animal sans neurones et sans intelligence. Pourtant, l’humain est aussi un animal. Un primate. Il n’a pas à me considérer comme inférieure à lui. Je déteste les gens comme ça… Il disait ensuite que s’il considérait vraiment ses « patients » comme de vulgaires jouets, il n’aurait pas perdu des années dans un lieu empli par la mort. Il me dit ensuite que le jeune inconnu mourrait dans quelques mois, pour avoir extrêmement destructeur. « Qui est le premier à en souffrir ? » demanda-t-il. Il termina son discours sur cette phrase, avant de soupirer joyeusement et marmonnant une nouvelle phrase. Je fulminais complètement. Cet homme m’agaçait tellement que j’avais envie de lui arracher ce qui pouvait très bien être sa tête ! Je jetais de nouveau un regard derrière moi, vérifiant que Kitsu gardait toujours le jeune inconnu sous ses queues, puis reportais mon regard sur l’arrogant, impertinent et agaçant personnage. Je soupirais longuement pour évaporer mes envies de meurtres, gardant cependant la haine, l’agacement et le dégoût qui faisaient fuir la peur. « Pour commencer, vous allez redescendez sur terre tout de suite ! » déclarais-je d’un ton énervé et sec, montrant ma sérosité sur le sujet. « C’est vrai quoi, comme je l’ai dit PERSONNE n’est supérieur à une autre ! Redescendez-sur terre et arrêter votre délire tout de suite, parce que ça devient agaçant à la longue. Nous sommes TOUS égaux, même si je ne suis qu’une hybride et vous un mage. Nous avons les mêmes ancêtres, et vous êtes tout autant un animal que moi. Et personne n’est le Grand Marabout de l’univers. Dieu n’est qu’une invention humaine pour se rassurer et ne plus avoir peur. Vous considérer comme Dieu reviendrait à cacher une grande partie de vous-même, comme si vous ne vouliez pas être vous-même, comme si votre véritable vous vous faisait peur. Un dieu n’est rien. Les dieux ne sont que mythes et inventions, créés pour échapper à la réalité trop décevante. Vous êtes bien réel, devant moi. Vous êtes égal à moi, je ne suis pas inférieure à vous, bien qu’Hybride. Et, sachez que ce n’est pas parce que je suis une fille que je passe mes journées devant le miroir ! Bon sang mais OÙ VOUS VOUS CROYEZ POUR ME JUGER !? JE SUIS UN ÊTRE VIVANT, COMME VOUS ! J’AI VECU DES CHOSES, COMME TOUT LE MONDE ! ET J’EN FAIS PAS TOUT UN PLAT ! JE GARDE CA POUR MOI, ET JE GRANDIS ! » Je me tus quelques instants, reprenant mon souffle après mes dernières phrases criées. Puis, avec tout autant de haine, je repris : « Vous avez grandis, vous ? Pour moi, vous ressemblez à un gamin. A un vulgaire gamin jouant au maître du monde pour passer le temps et se croire fort. Apprenez à connaître les gens avant de les juger. Je ne suis pas plus une ‘‘Barbie’’ que vous un dieu. Toute ma vie, je me bats. Toute ma vie, je fais face à la souffrance. Et vous, vous chercher le pouvoir, à vous croire fort, comme pour éloigner une peur. C’est pour ça qu’on cherche la force, c’est parce qu’on a peur. Je ne cherche pas à me prouver différente, je cherche à trouver qui je suis. Je cherche à m’assurer que je suis comme les autres, et pas une lâche personne horrible qui pourrait vous ressembler. » Je fis de nouveau une pause, pour de nouveau m’assurer que le jeune inconnu était bien protéger par mon renard, et reporta de nouveau mon attention sur le mage, mes yeux reflétant des flammes de haine, défiant du regard celui qui se pensait supérieur. Je désignais le jeune homme derrière moi, et repris de nouveau : « Ce jeune homme ne mourra pas. Je le surveillerais, même si je ne le connais pas. Je sais ce qu’est la souffrance, et je ne le laisserais pas vivre ça, je ne vous laisserais pas gagner, je ne laisserais pas la mort récupérer son âme. Je ne le connais pas, je sais. C’est un parfait inconnu, mais je l’aide quand même. C’est ça, la véritable humanité. C’est ça, l’empathie, l’altruisme. C’est comme ça qu’on vit. Alors, une bonne fois pour toutes, vous allez arrêter de vous prendre pour dieu et vous allez redescendre sur Terre, merde ! » La haine m’envahissait tellement que je haletais, et que dans un soupir pour expier cette haine qui me rongeait, je murmurais : « Alors je le répètes une dernière fois : Qui êtes-vous, humain ? Qui êtes-vous, à part une personne qui ne sait pas qui elle est, une personne qui a peur d’elle-même et qui se prend pour dieu ? » Je haletais encore, reprenant peu à peu mon souffle, et expiant à chaque expiration la haine qui me rongeait, pour ne revenir qu’à un dégoût basique. Je savais que je risquais gros. Je savais que cet homme allait sûrement s’énerver. J’eus un sourire, ainsi qu’un petit rire, et ajoutais : « Allez-y, tuez-moi pour mon « Insolence », mais ça ne serait que faiblesse de tuer d’un coup quelqu’un qui vous fait face. Ça ne prouverait que ce que je dis est vrai, que vous êtes faible et peureux, au fond de vous. Faites ce que vous voulez, mais ce jeune homme ne mourra pas. » Je n’avais pas peur. La peur tue l’esprit. Et j’avais besoin de tout mon esprit en ce moment même. J’avais besoin de rester sage, et de ne pas trop descendre vers la haine. Jamais ma mère ne l’aurais permis, que je descende à un point où la violence et la mort soient les seules options se présentant à moi. Elle était trop aimable, et moi aussi. Mais je m’énervais. J’étais sûrement incapable de violence, mais la haine s’immisçant en moi et me rongeant peu à peu les os me pousserait à la violence. Et je ne voulais pas en arriver là. J’affrontais donc toujours du regard l’être, attendant sa réponse, en étant tout de même méfiante et prête à me protéger. Certes, je n’avais rien sur moi pour me protéger, et il n’y avait pas une petite flamme dans le coin qui pourrait m’aider. Mais je le ferais. Je continuerais d’affronter cet chose tant que je le pourrais. Et jusqu’au bout, je n’aurais pas peur.
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Sujet: Re: Un grand potentiel de destruction... [Hanabi Kitsuo] Dim 14 Sep - 18:05
Ah !! Vous ne pouvez pas savoir à quel point ça fait un bien fou d’expier toute cette rage sanguinaire sur cette jeune fille que je considérais actuellement comme un balai-brosse ou comme un mannequin d’entraînement. Néanmoins, ce que j’appréciais c’est toute cette haine que j’avais éveillé en elle… Oh oui ! Une haine pure, sordide et splendide ! Avec un tel dévouement, il faut croire qu’elle démontrait une fois de plus que les Abysses étaient présents dans absolument tous les recoins crasseux de l’Humanité ! Hé hé hé… AH AH AH AH AH !! Ce que j’aimais ça ! Ce que j’adorais voir cette petite araignée grimper sur mon poignet, pour finalement en redescendre, puis remonter… Malheureusement, entre ma main qui se demandait si je devais l’écrabouiller et moi qui l’observait grimper comme l’arachnide qu’elle était, au moins nous savons tous deux comment cette affaire finirait. Hé hé hé… C’était véritablement une bonne journée ensoleillée ! Je n’attendais plus qu’elle expie ces pêchés, sa rage sur moi ! Malgré tout, elle n’avait pas la même habitude que moi et que dans un sens, il fallait qu’elle s’entraîne en termes de respiration. J’avais bien l’habitude de faire de l’apnée pour repêcher les élèves inattentifs en cours, les redressant à grands coups de postillons et d’hurlements cinglants. Maintenant, voyons ce que Miss Barbie 2.0 peut me démontrer…
La première chose que j’avais dire, tandis que mes bras étaient croisés, c’est qu’elle manquait de talent. Son regard noir était correct, quoiqu’il faille encore l’améliorer. Pour le reste, on peut dire que c’était nullissime et que son ignorance pourrait me permettre de gonfler ma prochaine montgolfière. On dirait qu’elle ne se rendait pas compte, mais pendant que nous discutions, dans mon esprit tordu, je pouvais voir à côté d’elle mon double imaginaire en train de la regarder sur un trône, imposant le même air ennuyé mais non visible que mon visage avait. En tout cas, ce que j’attendais d’elle, c’était de voir où dans son parcours elle en était. La seule surprise que j’avais eu, c’était qu’elle était à mi-chemin… C’était certes insuffisant pour moi, mais on va dire qu’elle ressortait un peu plus du monde des autres. Par contre, elle n’a pas encore lâché le fait qu’absolument tout le monde a un passé, et que son propre passé ne sera jamais le plus douloureux de tous, quel qu’il soit. Le passé fait partit de ces choses incomparables et gravées dans la roche que tout le monde aimerait oublier.
Que ce soit pour ne pas se sentir ridicule, ou bien pour ne pas replonger la tête la première dans une déprime. Au moins, elle, elle avait eu le courage de plonger un demi-œil dans cette eau vaseuse pour réfléchir sur son passé. Malheureusement, il faut se jeter entièrement dans le magma pour réellement évoluer. Bref, une autre réponse cinglante, c’est parti !
-Zzz… Tu vois ? Ça c’est le son que je produis quand j‘entends toi, me parler ! Et aussi… Je me demande bien comment une lilliputienne tout juste sortie de ces couches, pourrait-être mon égal ? Tu vois… Je ne sais pas, mais peut-être que cela signifierait bien qu’entre mon génie et ce gros tas de viandes qui est toi, il y aurait un quelconque rapport. Néanmoins, sache que comme je possède une haine sans borne, pour les saints, les catholiques, les régimes à base de protéines et les politiciens, cela signifie aussi que la première personne que j’aurai aimé tuée, que ce soit pour devenir le grand Satan du 24ème volume sur Chrétienne de la conscience inconsciente ou bien pour être l’ennemi publique numéro ou le grand sauveur des temps modernes. J’aurai bien fait en sorte de tuer ce fameux Dieu.
Ah… Bambie, que plutôt Barbie. Bouh ouh ! Bouh ouh ouh ouh ! « Je suis une gamine qui a fait face aux pires souffrances, je ne veux pas me montrer différente ! » Ah Ah Ah ! Pour le nombre de fois que j’ai croisé ce cas de figure du « Je suis désespéré mais sauvez-moi » ! Ah Ah Ah… Non, plus sérieusement Bambie. J’espère bien que tu ne te considères pas comme la « Ô grande blessée du Moyen-Âge », ça me fendrait le cœur ! Je vais devoir te dorloter, te câliner, t’offrir des cookies… Mais, dis-moi. Dans quel genre de monde crois-tu qu’on vive ? Penses-tu réellement que de ta jeunesse, tu es susceptible de comprendre les grands mots de la vie ? Personne n’y ait capable, sauf pour avoir vécu 12 000 ans. Alors, je me demande bien… Tu veux faire partit du peloton ou de la pelotée ?
Je marquais alors une pause, soupirant et desserrant mes bras avant de continuer.
-Tu peux néanmoins être fier de toi. Effectivement, l’on recherche encore et toujours le pouvoir par la peur. La peur, c’est comme une drogue capable de nous donner un coup de fouet suffisant, soit pour abandonner, soit pour continuer. Et sans ça, je doute bien qu’un quelconque être humain est susceptible de vivre : c’est une essence. Mais, malheureusement, il arrivera un stade où nous connaissons nos propres limites. La seule chose qui nous reste à faire en tant que vulgaire carcasse, c’est d’enseigner notre expérience pour les générations futures. En tout cas… Je ne vais pas te prouver que l’Humanité est semblable à une déchèterie ou que ce garçon est condamné… Non, je vais te laisser le découvrir par toi-même. Et d’ailleurs…
Tu as bien raison sur un autre point. Je me demande encore comment j’arrive à me supporter moi-même et surtout, pourquoi je suis encore vivant… Hé hé hé… AH AH AH AH ! J’attends encore l’occasion où tu apprendras à dominer tes émotions et à les comprendre, tu découvriras que la souffrance que tu as vécue n’est rien comparée à celle que tu vivras, pourvu que ton futur soit florissant et je l’espère bien… AH AH AH AH !!
Je lui tournais alors le dos.
-Je te laisse en compagnie de ton prince, jeune princesse…
Dos tourné, j’attendais alors qu’elle ajoute quelque chose… Que ce soit une tirade inutile ou une question inutile. J’y répondrais peut-être… Avant de disparaître comme si je n’avais jamais été là.
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Hanabi Kitsuo
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Sujet: Re: Un grand potentiel de destruction... [Hanabi Kitsuo] Mar 16 Sep - 19:47
Goodbye, you!
feat. Naoto Yukinojo
Le mage me répondit, en restant dans son discours de Grand Dieu surpassant les autres, n’ayant que faire des dires de ce qui pouvait se résumer à un paysan face à un souverain. Il m’assimila à une lilliputienne ennuyante qui ne serait jamais égale à sa grandeur. Il dit qu’il était un génie, et que je n’étais qu’un…. Gros tas de viande ? Bon sang, mais pour qui il se prend ?! Et lui, il n’était pas un gros tas de purin, de viande pourrie, d’arrogance, d’égo surdimensionné et de purin encore peut-être ? Non, lui il était le génie au pouvoir surdimensionné, le génie de tous les temps, et tout le tralala…
Il commençait réellement à m’agacer, si bien que j’aurais pu partir en plein milieu de son discours. Néanmoins, comme je savais que mes chances de survies auraient été minces, je restais là, à l’écouter – ou presque. Je m’assis, laissant mon regard trouver un point à fixer, et laissant rôder mes pensées, pour qu’elles puissent vaquer à leurs occupations personnelles. J’étais présente, mais absente. J’écoutais d’une oreille, le lointain et long parlé du mage, me trouvant un nouveau surnom. Il se moquait de moi, moi qui apparemment me plaignais énormément. Je ne parlais que rarement de ce qui s’était passé, et je faisais en sorte de sourire. Il fallait vraiment lui acheter des lunettes à ce gars-là… Il pensait que je me considérais comme un cas désespéré demandant de l’aide, ou comme la plus « Grande blessée du Moyen-Âge » (pourquoi du moyen-âge d’ailleurs ? On est au XXI° siècle ! Cet homme-là doit vraiment revoir ses époques…), ajoutant qu’on est capable de comprendre les grands mots de la vie qu’après avoir vécu 12 000 ans.
Lorsqu’il marqua une pause en soupirant, je profitais de ce moment de silence, de sérénité et d’harmonie pour fermer les yeux, et m’imaginer autre part. Puis, la voix rauque et sombre reprit de nouveau, me sortant de mon petit jardin d’Eden, pour me…. Féliciter ? Non, mais ça y ressemblait. Il admit que j’avais raison sur un point. Bien, on passe du « Je Suis Le Plus Grand Dieu Et J’Ai Raison Sur Tout Et Tous Les Autres Inferieurs Ont Tort » à « Je Suis Dieu Tout Puissant Mais J’Accepte Que Les Autres Aussi Aient Raison ». On s’améliorait légèrement, même si j’imaginais que le cas était déjà perdu pour cette personne. Il y a des gens qu’on ne peut pas changer. Ce mage-là était tombé bien trop bas (Ou il s’était imaginé bien trop haut) pour qu’on puisse le ramener à la raison. Il disait aussi qu’à un moment, les êtres humains arriveront à un stade où il connaîtront leur propres limites, et que la seule chose à faire pour les générations futures était de leur enseigner notre expérience, ajoutant qu’il ne prouverait pas que l’Humanité est une déchetterie ou que le jeune inconnu que je protégeais était un condamné. Non, il disait que je le découvrirais moi-même. Je n’aurais pas à le découvrir, me disais-je, dans mon demi jardin d’Eden, dans mon demi jardin psychique où je m’imaginais en train de prendre tranquillement le thé sous un soleil chaud.
Le mage ajouta ensuite que j’avais raison sur un autre point, mais je n’écoutais pas cette partie, trop occupée à l’ignorer. Je fus si perdue, à me refermer dans un coin de mon esprit, que je dû m’assoupir un instant, rêvant d’un endroit paisible sous un soleil chaud et apaisant, rêvant de courir au milieu d’un champ, accompagnée de Kitsu. Rêvant des plus belles choses possibles.
La chose qui me tira soudainement du demi-sommeil fut le silence. Le silence complet, pas un mot, pas une voix fendant l’air. Lorsque mes paupières s’ouvrirent, mon esprit apaisé par cette escapade au paradis, le mage était dos à moi, comme pour partir, mais il avait l’air d’attendre quelque chose. « Hein ? Ne pus-je m’empêcher de déclarer dans un bâillement, accompagné d’étirements. C’est bon, vous avez fini ? Désolé, je n’écoutais plus. Vous m’agacez, m’ennuyez, vous me soulez…. » Je m’étirais de nouveau en me levant, laissant mes mots en suspension dans l’air, attendant que la suite les suive, pour enfin reprendre : « Bref, vous m’énerver. Appelez-moi princesse, Barbie ou Bambie – On va dire Princesse Bamrbie pour le fun. Bref, Princesse Bamrbie, elle en a marre, elle se casse. Ç’aura été un déplaisir de vous rencontrer. Au plaisir de ne plus jamais vous revoir. » Je me retournais également, la lassitude et l’ennui reprenant soudainement le dessus sur l’apaisement. J’avançais vers là où était l’inconnu, protégé par Kitsu qui se retira doucement à mon arrivé, et tira le garçon vers moi, essayant avec peine de le soulever et de le mettre sur mon dos. Il était plus jeune que moi, donc il n’était pas si lourd que ça. Mais son poids pesait quand même sur mon dos, s’éparpillant sur tout mon corps. Je commençais à partir, mettant avec difficulté un pas devant l’autre, puis m’arrêtais soudain, me retournais et ajouta : « Au fait, je ne veux plus vraiment savoir qui vous êtes. Gardez votre identité bidon pour vous, vous m’ennuyez avec vos salades… » Puis, marmonnant à l’inconnu qu’il fallait que je l’emmène à l’infirmerie, je repris mon chemin. Je n’avais plus peur, j’étais lasse et ennuyée par ce « Dieu ». Kitsu me suivait, trottinant en me regardant. Je regardais devant moi, essayant de marcher assez vite. Au fond de moi, je m’attendais à une réplique du mage, aussi ennuyante soit-elle. Même s’il s’apprêtait à partir, le fait que je ne l’ai pas écouté pourrait l’énerver… Raaah, dommage qu’il n’y a pas une petite flamme qui traîne dans le coin. J’aurais au moins pu nous faire une sorte de bouclier, même si le mage aurait sûrement pu le détruire d’un mouvement de main, ç’aurait été quelques secondes de plus pour réagir…
Raah, sur le moment, j’avais envie d’être un véritable Assassin. Pourquoi je n’avais pas emmené me armes ? Tout simplement parce qu’on ne se balade pas avec des armes dans un Jardin enfin ! Mais sur l’une d’elle, il y avait du feu. J’aurais pu me défendre… Mais non. J’avançais donc, avec méfiance, le poids de l’inconnu pesant sur mon corps, Kitsu me regardant peiner à place un pied devant l’autre, et le mage qui allait sûrement péter sa petite crise de Dieu. Je soupirais intérieurement, trop concentrée pour le faire réellement. Qu’est-ce que j’avais hâte d’être à l’intérieur du pensionnat ! Au moins, là, on n’aurait plus de problèmes. J’emmènerais le garçon à l’infirmerie dès que possible, et y resterais jusqu’à ce qu’il se réveille et que je sois sûre qu’il aille bien. De plus, je me promis à moi-même de garder un œil sur l’inconnu, pour être sûr qu’il survive.
Merci à Ami pour cette belle présentation de RP :3
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Sujet: Re: Un grand potentiel de destruction... [Hanabi Kitsuo] Mar 16 Sep - 20:47
Je disparus. Sérieusement, à votre avis ? Quel a été le plus drôle entre la réaction de cette jeune fille qui, pour ne pas perdre son lambeau d’honneur, avait décidé de jouer les endormis pendant que je parlais ? Malheureusement pour elle, c’était moi qui étais à l’origine de cette technique. Comment ? Eh bien, je l’avais déjà réalisé à deux reprises mais comme j’aime briser le quatrième, j’aime autant vous dire que la personne qui s’amuse à pianoter devant son PC pour m’écrire cette monstrueuse gourde, devrait changer de vocation. Ah Ah Ah ! Ah… Même dans mes pensées, je me faisais rire moi-même. Quoiqu’il en soit, je réservais une dernière surprise à cette petite fille semi-animale… Oui, quelque chose de si drôle que je n’ose à peine imaginer la difformité de son visage après que je l’ai fait… Après tout, elle n’avait pas conscience que j’étais à l’intérieur même de ce garçon. Comment faire détester un garçon ? Ma parole ! C’est simple ! Tout d’abord, il suffit de faire qu’on vous haïsse jusqu’à la fin de vos jours ET ensuite… On fait prendre conscience à cette jeune Carabosse que son protégé était son cauchemar ! Ô Dieu ! Tu m’as doué d’un génie incomparable ! Je te remercie pour ça ! Ah Ah Ah AH !
La dernière question que je me posais néanmoins, c’est que cette fille était d’une naïveté atroce et attention, je ne parle pas naïveté au sens de Candide… Non, je parle d’une naïveté quant à mes paroles. Pourtant, il n’y a rien de compliquer à tout ça, mais je me demande bien comment on peut se considérer étant comme Dieu alors que l’on cherche soi-même à le tuer ? Il n’y avait pas que ça, mais cette fille était déjà comme sous-emprise de sédatif, mais ce n’était pas mon problème. Ce n’est à moi de démontrer à quel point on peut dire deux choses contradictoires et faire avaler le tout à la première clochette ! Mouahahahah ! Enfin, enfin… Le gringalet était emmené sur les épaules de notre vaillante héroïne… Deux secondes donc et…
Naoto ouvrit subitement ces yeux qui étaient alors aussi rouges que les Enfers, le regard d’un véritable fou-furieux. Hanabi portant Naoto et son visage juste à côté de l’oreille d’Hanabi… Bonne chance ! Le personnage, l’ombre de tout à l’heure hurla alors dans les oreilles d’elle.
-ECOUTE ! POUPETTE ! C’EST PAS COMPLIQUE ! JE VEUX UN SANDWICH, DES FRITES ET UN COCA ! BOUGE TES FESSES D’OPPRIME AVANT QUE JE TROUVE QUELQU’UN QUI PARLE LE CRETIN ET JE TE MASSACRE A LA MACHETTE !
Naoto semblait alors s’endormir comme si de rien n’était… Toujours dans son inconscience…
D’ailleurs, pendant que Naoto était toujours dans la parfaite inconscience… Une discussion s’entamait à l’intérieur de lui. Malheureusement, personne n’était capable d’entendre.
« -Oh bon sang ! C’était bon ! C’était beau ! J’adore cette fille-labrador qui fait caca partout ! AHAHAHAHAHAH ! »
« -Qu’as-tu donc accomplis, humain ? »
« -Les mêmes choses que d’habitude… C’est-à-dire briser l’égo de quelqu’un en tellement de petits morceaux que même toi avec tes milliards d’années, tu ne pourrais la résoudre. »
« -Magnifique. Hors de ma vue. »
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Hanabi Kitsuo
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Sujet: Re: Un grand potentiel de destruction... [Hanabi Kitsuo] Sam 20 Sep - 18:37
Whaaaaaat?
feat. Naoto Yukinojo
Je continuais de marcher, ployant sous le poids du jeune homme qui devenait de plus en plus lourd, accentuant ma fatigue et faisant apparaître des perles de sueur sur mon front. J’espérais qu’il allait vite se réveiller, parce que de un ça me rassurerait, et de deux il pourrait peut-être marcher, tandis que je le soutiendrais juste, ce qui allègerais le poids sur mon dos. Mais non, il était profondément endormi par la fatigue, du moins j’imaginais que c’était dû à ça. Il était vivant cependant, je sentais sou souffle sur mes oreilles… Brrr, ça chatouillait. Quelle fut donc ma surprise quand soudainement, je sentis son visage se redresser légèrement, se rapprocher de mon oreille suivi de phrases hurlées tellement fort que même lorsque le silence revînt, elles résonnèrent dans ma tête : -ECOUTE ! POUPETTE ! C’EST PAS COMPLIQUE ! JE VEUX UN SANDWICH, DES FRITES ET UN COCA ! BOUGE TES FESSES D’OPPRIME AVANT QUE JE TROUVE QUELQU’UN QUI PARLE LE CRETIN ET JE TE MASSACRE A LA MACHETTE ! Sous la surprise, le choc, et le fort ton sur lequel la phrase avait été criée, je lâchais subitement l’inconnu, qui glissa de mon dos pour ensuite tomber à terre, endormi, comme si rien ne s’était passé. Mes mains étaient plaquées contre mes oreilles, qui sifflaient encore. C’est ensuite que je me rendis compte que c’est l’inconnu qui avait prononcé ces phrases, ce qui me semblait totalement impossible parce qu’il dormait… Et lorsqu’il m’avait parlé tout à l’heure, caressant ma joue avec calme, il avait l’air si doux, si gentil. Et pourtant, il n’y avait personne d’autres dans le coin. Nous étions seuls. J’étais donc totalement déboussolée sur ce qu’il se passait. Peut-être avait-il rêvé ? Peut-être était-il « somnambule » ? Pourtant, c’est comme s’il avait prévu sa phrase, comme s’il avait exprès rapproché ses lèvres de mon oreille pour y crier... Mais il ne pouvait pas être insolent. Il ne pouvait pas se croire supérieur. Il ne pouvait pas être comme ça. Je l’avais vu, dans ses yeux, quand il me caressait la joue doucement. J’avais vu la douceur dans ses yeux, la gentillesse. M’étais-je trompée ? Avais-je vu ce que je cherchais ? Avais-je imaginé cette lueur de bonté en lui, sachant pertinemment que je cherchais des gens comme ça ? Que je cherchais des gens à qui parler ? Que je cherchais des gens avec qui devenir amis ? N’avais-je pas tout simplement imaginé un côté bon pour me distraire du mauvais qui ne faisait que se prendre pour dieu ? D’ailleurs, lorsqu’il avait crié, on aurait dit le mage, avec la même arrogance, la même impertinence dans la voix. Serait-il possible qu’il y soit pour quelque chose ? Je ne savais pas. Tout était confus dans ma tête. Tout était confus dans mon esprit. Tout était confus autour de moi. Tout était embrouillé, tout se mélangeait… Alors que mes oreilles sifflaient encore, je m’abaissais pour redresser le jeune homme toujours inconscient. Je le regardais, alors que ses yeux étaient clos, fermant son visage. Je le secouais un peu, pour voir s’il allait se réveiller. J’étais à la fois en colère, inquiète, et déboussolée. « Eh, dis-je alors sur un ton qui regroupait les trois sentiments. Je te jure que si tu as vraiment dit ça, tu vas passer un sale quart d’heure ! » Je n’avais pas de réponses. Peut-être était-ce vraiment lui finalement qui avait-dit ça ? Je ne savais pas… Comment pouvais-je savoir, de toutes manières ? « Si tu es comme ton copain qui se croit supérieur, je te jure que je te ramènes à l’infirmerie en te trainant par les pieds, et que je demande aux infirmières de ne pas y aller mollo avec toi… » Il ne répondait toujours pas. Ça m’inquiètait. Je savais qu’il fallait que je le laisse dormir, mais ça m’inquiètais quand même. Je le repris donc sur le dos, et retourna en direction du jardin, où le mage avait –heureusement – disparu. Je m’approchais de la fontaine du jardin, et posais l’inconnu à côté, tandis que Kitsu le recouvrait de ses neufs queues pour lui tenir chaud. Je n’avais pas le choix. Je ne pouvais pas lui faire de mal ou l’abandonner s’il était innocent. Et je ne pouvais pas le privilégier s’il était aussi mauvais que le mage qui semblait le connaître. A regret, je formais un creux avec mes mains, et les mis dans l’eau, ce qui m’arracha une moue de douleur, tandis que de la vapeur d’eau s’échappait de mes mains. « Désolée » Murmurais-je dans le cas où il m’entendrait. Je remplis donc mes mains avec l’eau, puis les sortit et jetais l’eau gelée sur le visage de l’inconnu. Je me détestais de faire ça, je me détestais à devoir faire ça. Mais il fallait que je saches, et je préférais qu’il soit réveillé. Il aurait le temps de dormir à l’infirmerie. Me maudissant encore et encore alors que mes mains devenaient brulante et continuait à faire échapper de la vapeur de ma peau, j’attendis de voir si l’inconnu allait se réveiller.
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Sujet: Re: Un grand potentiel de destruction... [Hanabi Kitsuo] Dim 21 Sep - 17:13
Pour ainsi dire, notre cher protagoniste était tombé dans l’inconscience à cause de bien une fatigue extrême. Son corps mit à une tension violente, le résultat fut ainsi. L’explosion qui précédait tout juste son évanouissement n’avait pas aidé à la chose, et c’était bien pour cela qu’il était subitement tombé dans le vide, le noir… Son visage restait néanmoins apaisé, ou du moins… Calme. C’était bien le visage d’un jeune homme endormi, pourtant son état ne semblait ni s’améliorer, ni empirer… Ce qui pouvait être étrange voir inquiétant : mieux valait l’emmener dans un endroit sûr avant que quoique ce soit n’arrive ou n’advienne. Ainsi, les événements autour de lui s’étaient enchaînés sans que pour autant il réagisse ou se réveille… Sauf jusqu’à un instant bien précis. Quand vous, Hanabi, étiez parti dans votre propre psychose, peut-être aviez-vous remarquée quand vociférant, vous avez bien réussi à provoquer malgré tout certaines petites réactions chez lui, comme de faibles gémissants dus à la haine qui vous sortait des yeux. Cet enfant est bien sensible comme une brindille, au moins vous avez pu vérifier son état d’inconscience avec une méthode aussi violente.
Il existe bien une forte liaison entre chacune de vos actions, et leurs répercutions. Les Abysses sont bien plus complexes que cela… Et les choses sont donc là où nous en étions… Avec un phénomène qui sera pour vous un véritable mystère… En tentant bien d’essayer d’obtenir des réponses par la force et de réveiller Naoto avec la méthode du sceau… Il faut dire que les choses ne se passent jamais comme convenu. A l’instant même où l’eau aurait dû t’être projeté… Quelque chose… Quelque chose se passa et l’eau n’atteint pas sa cible. Non, avant même que vous élanciez l’eau, quelque chose traversa l’eau et vous par la même occasion. Quelque chose d’imperceptible, c’était comme une onde de choc qui vous a percuté. L’eau fut déviée et l’onde était suffisamment forte pour vous faire perdre l’équilibre afin que vous reculiez. C’est ainsi qu’une chose apparut par la même occasion… Cette chose mesurait plus de trois mètres, avec un aspect probablement humanoïde, mais les écailles comme les sortes de piques ainsi que les cornes qui semblaient être partout sur cet être… Cela rendait le tout très impressionnant. Malheureusement, bien que la chose stupéfiante, elle semblait elle aussi imperceptible. C’était comme l’ombre d’une énergie, les vestiges de l’invisible visible.
Comme si un Dieu venait tout juste de vous faire face, ces yeux semblaient percés l’esprit jusqu’à sa racine elle-même… Si ce n’était pas l’ombre précédente alors… Qu’était-ce donc ? Elle disparut comme une apparition, provoquant autour de lui comme des distorsions brèves qui disparurent-elles-aussi… Le phénomène passé… Rien… Comme si rien n’était venu et que cela était qu’une hallucination… Malgré tout, Naoto commençait alors à bouger, à un peu gigoté, comme sortant de son inconscience…
Cet impression était terrible… J’avais mal partout, j’étais dans une fatigue si forte que je n’arrivais même pas à penser correctement… Je crois que j’étais allongé, je sentais quelque chose à côté de moi… Ou… Je ne sais pas… Je ne comprenais plus rien… Que… Qu’est-ce qu’il s’était passé ?… A bout de force, je trouvais tout de même la façon de me relever, manquant de tomber à chaque mouvements, j’ouvrais les yeux alors que je n’arrivais même pas à tenir debout… Je voyais alors comme la fille de tout à l’heure, je crois… Je-Je…
Irrémédiablement, Naoto s’écroula à nouveau dans l’inconscience…
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Hanabi Kitsuo
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Sujet: Re: Un grand potentiel de destruction... [Hanabi Kitsuo] Dim 28 Sep - 17:51
Suffering
feat. Naoto Yukinojo
Quelque chose. Une brise ? Non. Une bourrasque ? Non plus. Mais il y avait bien eu quelque chose. Une force. Un magnétisme. Quelque chose comme ça. Un fantôme ? Non, je ne pense pas. Une force supérieure, dans tous les cas. Quelque chose d’assez fort pour détourner l’eau de sa trajectoire et e faire perdre l’équilibre, a un tel point que je reculais, me prenant les pieds contre la fontaine et tombant dedans, me rattrapant légèrement sur les bras en arrière qui prirent le marbre d’n coup, ainsi que le reste de mon corps qui enchaîna sa chute dans la fontaine, le tout débutant une fumée au contact de l’eau. Celle que j’avais déviée se jeta alors sauvagement sur mes jambes, les faisant fumer aussi alors que je laissais échapper un râle de douleur. C’est là qu’une chose apparut. Une énorme chose. Elle avait un aspect humanoïde, mais semblait écailleuse. Et il me semblait qu’il y avait des piques et des cornes sur le corps immense de la chose. Elle ne resta que quelques secondes cependant, si peu de temps que je crus avoir rêvé. Mais j’avais sentis ses yeux perçants parcourir les miens et percer ces derniers jusqu’à mon esprit, me faisant frissonner sur le coup. Cette chose, elle avait repoussé l’eau, elle m’avait repoussée, me toisant de son regard perçant, et avait disparue aussitôt, comme si elle n’avait jamais été là. Peut-être était-ce le cas d’ailleurs ? Peut-être avais-je tout simplement eu une hallucination ? Peut-être que la fatigue m’avait fait mal renverser l’eau, que j’avais trébuché et que j’étais tombée en arrière, relâchant l’eau sur moi-même, et par la douleur, provoquant une hallucination pour donner un sens à ce qui venait de se passer ? Peut-être que la sensation de ce regard perçant mes yeux, mon esprit, et tout mon être était dû à la douleur engendrée par l’eau et par la fatigue ? Mais si c’était une véritable force supérieure ? Après tout, qui sait ? Je ne connais pas le monde. Et si jamais c’était encore ce mage qui me jouait des tours ? Pourtant, la silhouette que j’avais cru apercevoir n’avait rien en commun avec celle du mage détestable.
J’étais toujours ahurie, surprise, incapable de bouger. Mais la douleur, ainsi que la vapeur qui s’échappait de tout mon corps me tira de ma stupeur, et je m’asseyais sur le rebord de la fontaine pour me relever avec peine, des traces de brulure parcourant mes bras douloureux, ainsi que mes jambes et à quelques autres endroits de mon corps. « Stupide Pouvoir », pensais-je silencieusement.
Puis, soudainement, je vis le jeune inconnu gigoter sous Kitsu. Instinctivement, je me jetais à sa rencontre, faisait souffrir chaque particule de mon corps. Il tenta de se relever avec peine, manquant de tomber chaque fois qu’il bougeait. Il ouvrit les yeux, ne sachant même pas se relever. Son regard se posa sur moi quelques nanosecondes, et je le vis sombrer de nouveau dans l’inconscience. Je soupirais. Il devait être fatigué. Il devait avoir puisé toute son énergie. J’avais de la peine, pour lui, quand je le regardais. Je repensais à ce que le mage m’avait dit, que son pouvoir était d’une puissance énorme, et qu’il n’était pas capable de le gérer…. Qu’il allait mourir dans quelques mois. Je n’arrivais pas à l’imaginer. Quand je le regardais, là, il paraissait si paisible, si calme. On ne pourrait pas imaginer qu’il mourrait dans quelques mois. On ne pourrait pas imaginer qu’il détient un pouvoir dévastateur, ni qu’une force supérieure le protège et qu’un mage déplaisant le surveille. On ne pouvait rien imaginer de tout cela. Je soupirais de nouveau, et caressais Kitsu en lui faisant signe de se retirer de l’inconnu. En faisant cela, je vis mes bras, complètement rouge. Ils étaient brulants, et des cloques étaient apparues. Je me demandais même s’ils n’avaient pas commencé à se dissoudre, lorsque je me rendis compte que la douleur était bien plus intense que ce que je pensais. Malgré cela, je pris de nouveau l’inconnu sur mon dos tout aussi brulé par l’eau qui pourtant était gelée, grimaçant à chaque mouvement, le simple fait de faire un pas étant un effort insurmontable. Je boitais donc comme ça, en direction du pensionnat, à une lenteur incomparable, suivie de Kitsu. En une heure, je dû faire moins de trente mètres. Au bout de cette heure, alors que je boitais, je m’écroulais par terre, emparée par la douleur alors que je me mordais les lèvres et m’enfonçais les ongles dans les mains pour tenir le coup. Ma vision se brouillait tellement j’avais mal. Mais je ne pouvais pas rester ici, et laisser la mort observatrice emmener l’inconnu avec elle, me regardant avec hésitation avant de m’emporter. Je savais qu’elle nous tournait autour, l’eau à la bouche, salivant son repas. Je ne pouvais pas la laisser gagner. Alors je me relevais, tandis que Kitsu faisait tout son possible pour me soutenir. J’enfonçais encore plus mes ongles dans mes mains gonflées, qui ne ressemblaient plus à des mains. Je me mordais les lèvres au point d’en faire couler le sang pour combattre la douleur qui m’accablait. Et je marchais en direction du pensionnat. Trois heures plus tard, je m’écroulais à l’infirmerie, ayant réussi mon but.
RP TERMINE // SUITE A L'INFIRMERIE
Merci à Ami pour cette belle présentation de RP :3
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