L'arrivée de l'alouette ! (flash back pv Ami Tadakai)
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Sujet: L'arrivée de l'alouette ! (flash back pv Ami Tadakai) Mer 9 Oct - 8:09
La venue de Kyoya dans cette académie de magie pouvait sembler quelque peu inconvenante, en effet une personne qui arrive à l’improviste pour demander à entrer dans une académie ne plaisait pas trop à Kyoya. Il n’aimait pas arriver sans rien n’avoir préparé surtout qu’il allait rencontrer la personne la plus importante de cette école de magie. Mais d’après ses parents adoptifs c’était la seule solution pour qu’il apprenne le plus de chose sur l’homme qu’il recherchait. Rien que de penser à lui fit remonter de douloureux souvenir dans l’esprit de Kyoya, il essaya de contenir ses émotions, après tout il se trouvait dans une sorte de salle d’attente, installé sur un banc en bois attendant que la directrice puisse le recevoir entre deux tâches sans doute beaucoup plus importante. Mais pourtant le sentiment de peur et de tristesse ne pouvait être évité si facilement, l’effroi qu’avait implanté l’homme en noir dans le cœur du jeune Hibari semblait agir telle une malédiction, violente et silencieuse. De celle qui détruise intérieurement ceux qui en sont infectés, les faisant devenir fou, les tuant de chagrin ou les obligeant à être reclus…Et Kyoya semblait de ceux-là, en effet le degrés de sociabilité de ce jeune homme n’était pas au plus beau fixe et même si des efforts colossaux avaient dû être fournis pour qu’il arrive à communiquer avec une autre personne qu’un membre de sa famille adoptive, on peu dire qu’il y avait encore beaucoup de travail. Peut-être était-ce ça le but de ses parents adoptifs, au final peut-être que leur but était de forcer Kyoya à se créer des liens avec d’autre personne, mais cela il ne pouvait s’en douter. L’esprit de Kyoya était occupé par autre chose au moment là, l’homme en noir, sa plus grande terreur et surtout son but ultime, on dit bien souvent que la peur motive, et bien ici c’était un exemple très concret ! En effet, rien ne le pouvait plus lui donner envie de se donner corps et âme à une tâche que son envie de retrouver cette entité diabolique que représentait ce mage noir ! Il ne pouvait le nier, Kyoya avait une peur incompréhensible envers ce personnage. D’autant plus qu’il n’arrivait toujours pas à se souvenir des paroles qu’il lui avait susurré au creux de son oreille, mais une chose était sûre, comme le simple fait d’y penser le terrifiait ce qu’il lui avait dit devait être choquant. Peut-être arriverait-il à trouver une personne au sein de l’académie qui serait en mesure de l’aider dans ses recherches ou dans le retour de sa mémoire perdue. Mais il ne devait pas plus y penser, sinon il risquerait de montrer une faiblesse, une faille dans son cœur et pour le moment il ne pouvait pas se montrer sous ce jour là. Car en effet, bien que la pensée de cet homme provoquait une certaine déstabilisation morale chez Kyoya, il n’y laissait rien paraitre de part son attitude stoïque et droite. Cependant il lui était déjà arrivé de ne pas réussir à se contenir, cela arrivait en général lorsqu’il avait rêvé de cette fameuse nuit… Le jeune Hibari se contenait comme il pouvait, mais une goutte de sueur commençait à perler sur son front, premier signe avant coureur, il ferma les yeux et pensa aux enseignements de sa mère adoptive : respirer lentement, se concentrer uniquement sur l’objectif qu’il devait accomplir dans l’immédiat, fixer ses pensées sur cela ! Il devait absolument s’y tenir et ne pas dérailler. Il attendit une longue minute, de celle dont on à l’impression qu’elle dure une éternité, la minute qui nous fait comprendre à quel point le temps est la chose la plus puissante en ce monde, rien qu’une minute afin de se recentrer et se calmer. Il ne se concentrait plus que sur ça respiration, n’entendant presque pas les sons extérieurs, le bruit de la plume déposant son encre sur le papier afin d’y inscrire une lettre, le vent s’engouffrant dans l’ouverture d’une fenêtre et virevoltait dans tout les recoins faisant décoller très légèrement les feuilles et autre objets aux poids remarquablement faible, le grincement du banc en bois sur le planché de la salle. Tous ses bruits ne furent réduits qu’à de simple murmure presque inaudible pour Kyoya qui n’entendait maintenant que l’allé et venue de l’air pénétrant dans ses poumons, un bruit apaisant et surtout régulier qui permettait à Kyoya de se concentrer et de reprendre ses esprits beaucoup plus facilement. Sa concentration exemplaire réussi à faire plier ses sentiments et à refouler la peur qu’il habitait, pour le moment en tout cas. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas ressentit ce sentiment l’agresser à ce point, surtout que l’intensité était supérieur à son habitude…Peut-être son arrivée dans l’académie était lié à ce phénomène, cependant il était encore trop tôt pour conclure ainsi. Mais il est vrai que cet événement intensifia sa curiosité.
Kyoya ouvrit doucement les yeux tout en expirant lentement, la pièce n’avait pas changé la porte de la directrice n’était toujours pas ouverte, la secrétaire semblait toujours remplir des papiers semblant plus ou moins important et le silence se faisait maitre. Kyoya laissa alors son regard s’attarder sur le sol rassemblant ses mains, entremêlant ses doigts et posant ses avants bras sur une partie de ses cuisses. Il réfléchissait à la manière dont il allait pouvoir parler à la directrice, il ne voulait pas apparaitre devant elle comme une personne désobligeante qui venait imposer son entrée, il n’aimait pas cette façon de faire. Par contre c’était la première fois qu’il allait rencontrer une personne importante, car diriger un tel endroit était forcément lié à un nombre incalculable de responsabilité. Ce devait forcément être une personne imposante que se soit dans sa manière d’être ou dans ses paroles, Kyoya se disait qu’il fallait diriger cette affaire d’une main de maitre afin de réussir à maintenir un équilibre dans une immense communauté comme celle-ci. Le jeune homme le savait, il ne suffisait pas d’avoir un physique impressionnant pour faire régner l’ordre, c’était le plus souvent une question de volonté et de conviction, montrer que l’on croit dur comme fer à ce que l’on entreprend, ne pas montrer que l’on doute et que l’on hésite sur les chemins à prendre. Kyoya n’essayait, bien entendu, pas de dresser un portrait préétabli de cette mystérieuse directrice mais il se rappelait plutôt de comment ses parents adoptifs dirigeaient la famille Hibari : d’une main de maître. Personne ne pouvait en douter ce couple était né pour diriger et il pensait qu’il serait intéressant de comparer ces dirigeant à la directrice de cette école. Peut-être apprendrait-il de nouvelles choses en la rencontrant, de toute façon il allait en apprendre beaucoup des choses en ce lieu…n’était-ce pas cela le but de cette académie ? La porte de bois s’ouvrit et une voie cristalline se fit entendre, apparemment il était temps pour lui de faire face à son destin, allait-elle accepter si facilement l’arrivée du jeune Hibari au sein de son académie, allait-elle le tester pour savoir si ses capacités étaient au niveau requis pour entrer dans l’académie. Il devait rester calme et surtout concentré, il attendit patiemment qu’on l’appel à se lever et à entrer dans la salle. Kyoya se leva lentement, réajusta sa cravate, passa rapidement le plat de ses mains sur son pantalon afin d’effacer le plus gros des plis qui s’y étaient formé, il rehaussa ses épaules d’un geste souple et rapide afin de remettre en position sa veste, puis il remercia d’un mouvement de tête la secrétaire qui l’avait prévenu qu’il pouvait rencontrer la directrice de l’académie Tadakai. D’un pas décidé mais non pressé il avança et pénétra dans la pièce qui allait devenir peut être la seule pièce qu’il pourrait visiter de cette académie ! Poliment il referma la porte et s’inclina tout en se présentant :
« Bonjour, enchanté de vous rencontrer ! Je me présente Kyoya Hibari, je souhaite m’inscrire à votre académie. Malgré que ma demande soit des plus cavalière je vous prierez de bien vouloir lire ceci »
Kyoya tendi la lettre de ses parents vers le bureau, pour le moment il n’avait pu qu’apercevoir la silhouette de la fille de la maison Tadakai mais son apparence lui importait peu, c’était une personne importante et qui ne devait pas être prise à la légère. Kyoya Hibari attendait maintenant la réponse de son interlocutrice toujours penché en avant, conservant son éternelle impassibilité.
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Sujet: Re: L'arrivée de l'alouette ! (flash back pv Ami Tadakai) Mer 9 Oct - 19:00
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Sujet: Re: L'arrivée de l'alouette ! (flash back pv Ami Tadakai) Jeu 10 Oct - 7:33
La directrice, jusqu’alors sur son siège, décida de se le quitter afin de saisir la lettre dans ses mains. Kyoya, toujours incliné vit les pieds et les jambes de la directrice sous son regard scrutant le sol. Il se remit donc droit, remarquant par la même occasion qu’il dépassait de plus d’une tête la jeune femme. Kyoya ne fut ni étonné, ni déçu que la directrice de cette académie soit aussi jeune, en réalité cela l’importait peu. Elle devait avoir son âge et elle dirigeait une infrastructure aussi imposante, le jeune Hibari ne pouvait que lui allouer un profond respect. Kyoya analysa celle qui lui faisait, alors, face : un visage d’ange embellit par un sourire sincère, des yeux noisette respirant la douceur et la joie, une chevelure d’une couleur cuivrée magnifique cascadant le long de son cou pour se séparer à ses épaules. Un corps semblant frêle et léger mais qui donnait une toute autre impression à Kyoya. Malgré son apparence de jeune fille innocente, il voyait bien qu’elle ne devait surtout pas être sous estimé, certes le jeune homme avait pour principe de ne jamais porter de jugement hâtif sur les personnes qu’il rencontrait, mais il ne pouvait pas passer à coter de cette conclusion évidente. Ami Tadakai était une jeune femme emplie d’une force certaine et possédait des nerfs d’aciers, et pendant un instant Kyoya s’imagina ce que pourrait bien donner un affrontement avec elle. Sa toute première rencontre dans l’académie lui donnait un certain espoir pour la suite des événements, si bien entendu il était admit à l’académie. Tout allait donc dépendre de la lettre que ces parents avaient rédigé et dont le contenue était entièrement inconnu à Kyoya. Il n’essayait même pas de deviner les mots et les faits qu’ils souhaitaient exposer à la jeune directrice de l’académie Tadakai. Cette dernière saisi délicatement la lettre des mains de Kyoya mais sans l’ouvrir immédiatement, elle préféra se présenter en bonne et due forme. Une attitude qu’apprécia le jeune homme, bien qu’il s’y attendait un peu, loin de lui l’idée qu’il avait cerné la jeune fille, mais il pouvait tout de même deviner quelques une de ses réactions. En effet, c’était assez simple pour lui : une personne importante comme elle devait obligatoirement avoir une bonne image dans les esprits des gens, elle ne pouvait donc se permettre de passer pour une personne désobligeante et négligée. Malheureusement c’était une des conditions pour réussir à assoir son autorité et aussi sa crédibilité dans la tête de tous. Et Kyoya savait à quel point cela était des plus difficile, supporter le fardeau de toujours devoir être de bonne augure, d’être constamment courtois même envers les personnes exécrables. Il avait vu maintes et maintes fois ses parents adoptifs s’adonner à ce genre de rond de jambe, bien que sa mère adoptive n’arrivait pas à tenir et finissait pas « enseigner » les bonnes manières à ceux qui en avait le plus besoin. La jeune femme incita Kyoya à s’assoir par la parole mais également par les gestes, elle saisit une chaise de son bureau par la partie haute du dossier et la décala légèrement pour désigner cet objet comme étant celui sur lequel il devait s’assoir. Kyoya ne se fit donc pas prier et s’installa tendit que Ami Tadakai commençait déjà à éplucher la lettre. Comme le jeune Hibari n’était pas au courant du contenu il essaya de déchiffrer le visage de la jeune femme. Conservant son visage taillé dans le marbre, ses yeux quant à eux étaient témoins de l’extrême concentration dont faisait preuve Kyoya en cet instant. En effet, déchiffrer un visage et surtout réussir à attraper les mimiques volatiles que l’on montrait de manière très brèves face à tel ou tel situations, était une chose vraiment difficile. Il fallait se concentrer au maximum sur le visage, ne pas laisser échapper le moindre mouvement de joue, de paupière, de lèvre ; tous devait être analysé presque instantanément et il ne fallait rien laisser échapper si l’on voulait comprendre un peu mieux l’état d’esprit de la personne ou la signification de ses réactions. Kyoya avait dû apprendre cela lorsqu’il était chez les Hibari, certes seulement dix ans n’avait pas suffit à le faire devenir un expert d’ailleurs cela n’avait jamais été le but, il devait juste avoir le plus d’arme possible pour traquer et enfermer les criminels notoire, même si un seul occupait ses pensées à l’heure actuelle, d’autre avait également occupé une place assez importante dans son esprit lorsqu’il aidait les Hibari dans leur rôle de gardien de la ville. Une ville peuplée de beaucoup de magicien et de personne connaissant l’existence de la magie, tout comme l’académie seul ceux possédant un potentiel magique pouvait voir cette ville. Mais il est vrai que les humains ayant connaissance de la magie pouvaient, exceptionnellement accéder à cette ville. Tous ses souvenirs firent remonter en lui un léger sentiment de nostalgie mais qui, bien entendu, ne pouvait se lire sur son visage inexpressif.
Les yeux de la jeune directrice se lancèrent donc à la conquête des mots et des paragraphes de la lettre. Virevoltant entre les lignes, s’écarquillant devant certain passage, les yeux de la jeune femme en disait long sur le contenue de la lettre, mais il n’y avait pas que cela : ses pincements de lèvre, les légers retranchements de ses joues blanche, son souffle parfois stoppé…tous cela entrait dans les yeux et les oreilles de Kyoya qui traitait ensuite les informations reçu pour les interpréter presque instantanément. Fort heureusement la lettre était courte, mais Kyoya savait dors et déjà ce qu’elle contenait, enfin il n’en était pas vraiment sûr. Il supposait simplement que ses parents avaient écrit quelque chose d’assez perturbant pour la jeune fille et en l’occurrence cela devait faire référence à la nuit où il avait été retrouvé la tête de sa mère dans ses mains tremblantes, les corps de ses parents à ses côtés. Nuit tragique pour un enfant si jeune, une nuit de souffrance et marqué d’un traumatisme ineffaçable. La jeune directrice commençait à avoir les yeux de plus en plus humide, Kyoya ne comprenait pas vraiment se comportement, ce n’était pas arrivé à elle mais à lui ; par conséquent ce devrait être à lui d’exprimer sa tristesse par une évacuation lacrymale. La jeune fille semblait assez sensible à cette histoire, le massacre d’une famille était certes extrêmement triste et douloureux lorsque c’était ça propre famille qui subissait se sort…Lorsqu’elle eut fini la lettre elle murmura faiblement des paroles que Kyoya n’arriva pas à comprendre, mais il lui sembla qu’elle s’adressait directement à la lettre, ses parents auraient posés une question ? Cela ne sembla pas vraiment des plus approprié pour Kyoya mais il laissa couler, préférant se concentrer sur l’état actuel de la jeune femme. Bien que Kyoya était impassible, il n’était pas insensible, pas complètement en tout cas. Et voir une personne triste face à lui, surtout qui pleurait sur son sort, ne le mettait pas très à l’aise. De tous les sentiments humains auxquels il avait été confronté durant ses missions chez les Hibari, la tristesse était celui avec lequel il avait vraiment le plus de mal. Car il ne savait jamais quoi faire, comment réagir pour aider la personne qui éprouvé ce genre de sentiment et la plupart du temps il était assez maladroit dans ses paroles. Cependant, une des choses qu’il avait apprise était qu’il ne devait pas laisser ce sentiment perdurer, il savait que la tristesse était une chose dure à endurer surtout si la personne était sensible. Kyoya était, malheureusement, passé par là, et bien que maintenant il savait réprimer ses sentiments il ne pouvait ignorer ceux des autres de la sorte surtout ceux de tristesse. La jeune femme lui souhaita la bienvenue sur un ton se voulant plein de joie, hors Kyoya l’interpréta différemment. Pour lui elle essayait d’enfouir tant bien que mal sa tristesse, c’était louable mais l’effet que cela donné était encore plus triste. Kyoya sortit un mouchoir en tissu de la poche interne de son costume, il en portait toujours deux ou trois sur lui au cas où. Il redressa ses jambes mais son buste était penché vers le bureau, il tendait le mouchoir de soie à Ami Tadakai.
« Essuyez donc vos larmes, je n’ai pas connaissance du contenue de ce que vous venez de lire, mais j’ai bien une petite idée. Il est inutile de se soucier du passé, il faut aller de l’avant pour ne pas se faire engloutir par le désespoir.
Même si son visage restait parfaitement neutre comme le ton qu’il avait employé, si l’on était attentif l’on pouvait distinguer une pointe de tristesse dans le regard de Kyoya. Cette phrase avait fait remonter les sentiments qu’il avait caché au fond de lui, après avoir expiré et fermer ses yeux il retrouva son regard vide de sentiment. Bien entendu Kyoya attendit que la jeune directrice soit parfaitement calme et qu’elle ait retrouvé le visage serein qui lui allait beaucoup mieux que le masque de la tristesse. Lorsqu’il fut sûr qu’elle avait complètement repris le dessus, le jeune homme se rassit et s’exprima toujours avec son ton neutre :
-Merci pour votre accueil, si je suis un futur Tadakien cela sous entend qu’il me manque quelque chose afin d’en devenir un entièrement n’est-ce pas ? Dois-je remplir quelconque document ? Réussir une épreuve ? »
Il était certain que Kyoya était préparé à pas mal d’éventualité, s’il devait combattre immédiatement il serait prêt, s’il s’agissait d’un test d’aptitude magique également. Même s’il ne pouvait avoir tout prévu le jeune Kyoya commençait à se mettre sur ses gardes, concentré sur tous ce qui l’entouré, à l’affut du moindre son qui pourrait déclenché le début d’un éventuel test.
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Sujet: Re: L'arrivée de l'alouette ! (flash back pv Ami Tadakai) Jeu 10 Oct - 23:41
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Sujet: Re: L'arrivée de l'alouette ! (flash back pv Ami Tadakai) Ven 11 Oct - 17:44
La jeune directrice s’essuya les yeux et se remis calmement de ses émotions, elle était forte ce n’était pas en comparaison avec Kyoya étant donné que pour lui il s’agissait tout simplement d’un refoulement de tout sentiment. La jeune héritière des Tadakai, elle, pouvait être fier de pouvoir ainsi exprimer ses émotions, Kyoya l’enviait un peu au fond de lui. Mais il pensait qu’avoir de telles émotions ne ferais que l’entraver dans sa quête, plus précisément il avait peur que ces émotions puissent le faire faillir le jour où il devrait affronter l’homme en noir. Bien sûr qu’il aurait aimé pouvoir s’émouvoir, rire, pleurer…malheureusement cela avait été scellé au plus profond de son être le jour fatidique du massacre de sa famille. Que se soit son passé ou son présent cela restait triste pour le jeune Hibari, son comportement interprété comme de l’indifférence était une protection qu’il accordé aux autres. En effet, en s’éloignant des autres, il pouvait les protéger d’un éventuel raid de l’homme en noir. Mais cela peu de personne pouvait le comprendre en ce monde, et ses parents adoptifs étaient de ceux-là. Ils l’avaient accepté sans broncher, essayant de l’élever au mieux pour qu’il puisse s’épanouir à son rythme. Même si parfois ils avaient essayé de le rendre un peu plus ouvert au monde, jamais ils n’avaient insisté au point d’obliger Kyoya à faire une chose qu’il ne voulait pas. Il est vrai que les deux chefs de la famille Hibari souhaitaient sincèrement que leur fils adoptif soit heureux et qu’il puisse avoir une vie normale. Mais ils connaissaient que trop bien la douleur qu’il avait vécue et surtout la justice qui l’animait, le sentiment qui poussait à ne pas s’attarder sur le passé mais à poursuivre son but jusqu’à l’atteindre pour enfin pouvoir regretter et pleurer sur son sort. Même si pour Kyoko et Hisoka cela était vraiment rude, ils ne pouvaient arrêter la machine qui était en marche. Le seul espoir qu’ils avaient maintenant, était placé dans l’académie Tadakai ! En effet, bien qu’ils l’aient envoyé là bas pour qu’il devienne un mage des plus accompli, un autre objectif se cachait derrière cela. Ils voulaient que Kyoya ai conscience de la vie des jeunes de son âge, car, en effet, il n’avait fait que des missions chez les Hibari : traquant les criminels jours et nuits, s’entrainant sans relâche pour perfectionner ses réflexes et son corps, examinant les preuves, faisant des interrogatoires parfois musclé pour soutirer des informations importantes à un membre de gang dangereux…Une vie complètement différente de celle d’un adolescent moyens de 17 ans. Ses parents adoptifs voulaient donc qu’il découvre qu’il est possible d’apprendre autrement qu’en se tuant à la tâche, à s’épuiser le corps et le mental, qu’il pouvait apprendre avec des jeunes de son âge, s’entraider et avancer ensemble vers des objectifs communs. Car bien que Kyoya était plutôt du genre à être un bon partenaire lors d’un affrontement, en ce qui concernait la vie de tout les jours il était plutôt solitaire. Préférant de loin la tranquillité, surtout que lorsqu’il avait du temps libre il s’entrainait à l’art martial de sa mère. De se fait il avait le respect des Hibari, mais aucun ami proche dans son entourage. Quelques Hibari étaient tout même comme ses parents, attentionné envers lui et le comprenant, ne cherchant pas à l’approcher lorsqu’il ne le désirait pas. Même s’il ne l’admettra jamais, il considérait la famille Hibari comme ça famille. En effet il avait que peu de souvenir de sa vie avec ses parents, et le seul souvenir qui lui venait à l’esprit lorsqu’il repensait à eux c’était celui de leur mort et de l’extermination de sa famille. Un souvenir très dérangeant et qui ne le mettait jamais à l’aise, ce traumatisme était encore bien présent dans sa tête. Si ses parents représentaient pour lui la peine et la souffrance, les Hibari faisaient office de réconfort et de calme pour Kyoya. Ami Tadakai lui rendit son mouchoir de soie, sur le tissu on pouvait y voir des taches qui fonçaient la couleur, les larmes de la jeune femme avaient été emprisonné dans le mouchoir. Bien qu’elle s’excusa pour le fait de l’avoir rendu dans cet état, Kyoya ne répondit pas, si il lui avait donné c’était pour qu’elle l’utilise à sa guise, peu lui importait l’état dans lequel elle le lui rendait, il aurait tout le temps de le laver plus tard. Les magnifiques de la jeune femme s’illuminèrent alors, la tristesse avait disparue de son visage, balayée par la force de sa volonté retrouvée. Elle donna alors pendant quelque seconde la vision que Kyoya avait essayé de percevoir, la vision d’une jeune femme à la conduite exemplaire et dont la force de diriger le pensionnat était bien présente en elle. Elle laissa paraitre un regard fugace reflétant de sa force mentale et de sa détermination. Kyoya trouva se regard magnifique et il fut donc convaincu complètement que seule cette jeune femme pouvait assurer ce rôle qui lui allait comme un gant. Elle semblait plutôt joviale et un peu étourdie d’apparence, mais en réalité c’était une personne réfléchie et surtout pointilleuse. Kyoya se dit qu’avoir une personne comme ça à la tête de l’école ne pouvait que l’aider à atteindre son objectif. Elle répondit donc à ses questions, un formulaire devait être rempli assez rapidement, Kyoya s’en était douté. Il devrait également passer un test de capacité intellectuelle, il appelait ça les tests de connaissance que lui décrivit brièvement la directrice comme. Par contre il ne savait pas s’il serait à la hauteur de ses tests, il devrait le découvrir le moment venu. Apparemment la jeune femme avait un autre projet plus urgent avec le futur Tadakien. Cette dernière se leva donc de son siège et commença à dessiner un cercle d’enchantement sur le sol avec une craie. Kyoya resta sur son siège mais ne perdit pas une miette de ce que faisait la jeune femme, d’une part parce qu’il était assez intéressé par le traçage de cercle magique mais aussi parce qu’il ne savait pas s’il devrait reproduire se cercle en guise de test. Il ne savait pas en quoi consistait ce qu’elle faisait, mais il ne pouvait s’empêcher de la regarder tracer et écrire sur le sol luxueux de son bureau. La tâche semblait ardue et assez complexe mais Ami Tadakai effectuait tout cela rapidement et sans interruption, elle était indéniablement douée avec ce genre de chose…ou alors elle le faisait assez souvent. Kyoya n’arrivait pas à distinguer si elle effectuait juste machinalement les traçages ou si c’était vraiment le fait qu’elle excellait dans le domaine là. Après quelques secondes de réflexion, Kyoya arriva à la conclusion que c’était certainement un peu des deux, après tout l’un n’empêchait pas l’autre. Il observait donc attentivement jusqu’à ce qu’elle murmure une sorte d’incantation inaudible et surtout impossible à comprendre même en essayant de lire sur ses lèvres. Elle lui fit un sourire en lui demandant s’il avait été mis au courant d’un certain rituel spécifique, apparemment, à l’académie Tadakai. Et Kyoya chercha dans sa mémoire, fermant ses yeux afin de mieux se concentrer sur ce fameux rituel d’entrée. Après une bonne minute, il ne savait absolument pas de quoi il s’agissait. Il répondit à la jeune femme d’un signe de la tête exprimant la négation. Il était assez intrigué par ce fameux rituel, et une pensée alors traversa alors son esprit, une pensée qui expliqua tout. Si c’était un rituel propre à l’académie Tadakai, cela voulait certainement dire qu’il n’était pas le seul à y avoir droit, certainement la plupart des élèves voir même la totalité des résidents de cette académie devaient y avoir eu droit. Cela répondit donc à la question de Kyoya : oui elle y était habitué vue qu’elle avait du l’utiliser bon nombre de fois. De plus, le fait qu’elle écrive sur son magnifique sol n’était pas non plus dû au hasard. En effet, vu que ce rituel devait être assez récurent s’il fallait à chaque fois dessiner un cercle différent pour le faire une salle entière y aurait été assigné. Hors ici il suffisait de simplement tracer un cercle sur une surface plane et cela sous entendait que tout allait disparaitre lorsque le rituel serait finit. Tout cela était, bien entendu, que des suppositions de Kyoya mais il était tout de même un peu convaincu de sa conclusion. Il plongea ses yeux dans ceux de la directrice de l’académie, observant ses magnifiques pupilles de son œil perçant. Il n’essayait pas de la jauger, ni de deviner ce qu’elle pensait, c’est juste que c’était une habitude qu’il avait prise lorsqu’il officiait chez les Hibari, regarder les personnes dans les yeux avec un regard vif et signifiant que l’on avait la personne à l’œil. Il s’adressa alors à elle sur le même ton neutre qu’il avait toujours conservé depuis le début de son arrivée :
« Je suis prêt à affronter cette épreuve… »
Il attendait maintenant les instructions de la jeune directrice, il ferait tout ce qu’elle dirait afin de pouvoir réussir ce rituel. Kyoya n’avait jamais participé à ce genre de chose, mais il se tint prêt à toute éventualité, prêt à riposter, à attaquer, à se défendre. On n’était jamais trop prudent !
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Sujet: Re: L'arrivée de l'alouette ! (flash back pv Ami Tadakai) Dim 13 Oct - 15:01
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Sujet: Re: L'arrivée de l'alouette ! (flash back pv Ami Tadakai) Mar 15 Oct - 16:15
Lorsque la jeune directrice commença ses explications Kyoya l’écoutait très attentivement, enregistrant chaque mot, chaque phrase, ne laissant rien passer. Apparemment le rituel était assez important et complexe car la directrice pris un ton sérieux et lui expliqua la raison de l’existence du rituel Tadakien. Il s’agissait d’une invocation, l’appel d’un être qui allait le suivre durant les années qu’il allait vivre à l’académie. Et ce familier, comme elle l’appelait, devait impérativement rester dans ses environs, il ne pourrait le rejeter ni s’en séparer. Il devrait donc être avec un être qu’il risquait peut-être de ne pas apprécier et ce durant au moins 2 ans de son existence. Kyoya n’était pas très friand de cette idée, avoir une entité constamment à ses côtés dont il devrait s’occuper n’était pas vraiment sa tasse de thé. Mais comme c’était une obligation pour entrer à l’académie, il n’allait pas refuser et allait prendre sur lui…après tout son familier risquait peut-être d’être calme et autonome, il ne lui poserait peut-être aucun soucis. Ce dont Kyoya avait également peur c’était qu’il s’attache trop à son familier et surtout que l’entité s’attache trop à lui ! En effet, vu que son objectif était de poursuivre et enfermer un adversaire des plus diaboliques, entrainer une créature innocente dans ceci ne l’enchanté pas trop. Surtout que celle-ci serait comme une partie de son âme et donc elle serait obligée de participer à sa quête. Et Kyoya ne voulait pas perdre d’autre être cher dans sa traque, encore moins si celui-ci reflétait une partie de son âme. Kyoya exprima alors une face plutôt sérieuse, affichant un regard pensif et concentré et des traits légèrement tendu. Il pensait un peu trop à toutes les possibilités concernant son futur familier : sa taille, son caractère, ses caractéristiques en combat, ses capacités d’adaptations en fonction des situations…serait-il instinctif ou plutôt stratège ? Tout en se posant ses questions Kyoya évaluait déjà comment il pourrait combattre à deux, comment dirigerait-il son familier ? Ou alors pourrait-il lui faire assez confiance lors d’un affrontement pour prendre les bonnes décisions… Kyoya ferma les yeux pour se recentrer sur les explications de la directrice, il c’était un peu trop éloigné du sujet et il devait revenir sur ce qui était le plus important en ce moment. Ami Tadakai voulu lui montrait à quoi pouvait ressembler un familier, il devait donc s’agir du siens. Kyoya n’avait pas ressentit de présence, donc soit son familier était spécialisé dans le camouflage, soit il pouvait aisément cacher sa présence et pour Kyoya qui était très doué pour détecter les présences alentour cela fit augmenter sa tension. S’attendant à voir sortir de nulle part une créature fascinante, Kyoya attendait presque impatiemment qu’il découvre à quoi ressemblait le familier de la directrice de l’académie Tadakai. Il l’attendait de pied ferme, la créature qui avait réussi à surpasser son sens de l’observation et la sensibilité de son sens de la détection. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque la jeune fille leva ses cheveux cuivrés pour laisser entrevoir un petit poussin jaune. De la déception, on ne pouvait pas vraiment dire cela, car dans un sens il avait été battu par ce petit être, Kyoya n’ayant pas pensé à la possibilité qu’il soit aussi petit et donc qu’il puisse se cacher sur sa maitresse, de plus sa présence étant assez faible il pouvait la faire confondre avec celle de sa maitresse. Mais Kyoya s’attendait à…autre chose, mais il conserva sa face sérieuse, car même s’il était plus petit que ce qu’il imaginait, il restait un familier. Et comme Kyoya l’avait comprit c’était une partie de l’âme de la directrice et donc il méritait autant de respect et de considération que Kyoya alloué à Ami Tadakai. Il fixait le poussin avec un regard des plus intenses, observant le petit être sous toutes les coutures, curieux et aussi un peu perplexe sur sa forme. Il pensait qu’un familier aurait un peu plus l’air magique, qu’il serait différent d’un animal normal, mais apparemment ce n’était pas le cas. La directrice semblait pourtant des plus heureuse de pouvoir montrer son familier, elle le prit dans ses fines mains pour que Kyoya puisse mieux l’observer. Elle affichait un sourire des plus sincère, Kyoya l’avait compris la relation qu’elle entretenait avec son familier lui était plus que précieuse. Elle semblait vraiment aimer du plus profond de son être la petite boule de plume au bec orange qu’elle tenait dans ses mains, et une confiance si profonde provoqua un léger pincement dans le cœur de Kyoya. Lui rappelant qu’il ne pouvait avoir droit à une telle relation car il se l’était interdis, et donc par la même occasion lui rappelant le souvenir de sa mère aimante. Il chassa rapidement ce souvenir de son esprit, ne voulant pas de nouveau sombrer dans une réaction spontané de son corps comme quelque minute avant dans la salle d’attente. Il expira légèrement et se reprit ; il n’allait pas sombrer et allait se montrer sous son meilleur jour pour que son inscription ne soit pas trop compromise. Il ne voulait pas que la directrice voie ses petites crises passagères qui le prenaient parfois et le faisait perdre le contrôle de son corps, le faisant trembler…comme s’il était effrayé… Face au petit oisillon qui lui faisait maintenant face, Kyoya s’inclina légèrement afin de lui présenter ses sincères salutations. Cependant il n’exprima aucun mot, tout simplement parce qu’il n’en voyait pas l’utilité et aussi parce qu’il ne savait pas si l’animal allait comprendre ses mots. Alors il comptait sur ce geste simple mais parlant pour faire passer son message : il était heureux de rencontrer Hiyoko !
Ces petites présentations finies, Ami expliqua comment Kyoya devait procéder pour exécuter le rituel en bonne et due forme. Il ne devait pas se tromper ni faire quelque chose de travers, les rituels de se genre étaient précis Kyoya en avait entendu parler. Mais cela ne semblait pas si dur pour autant, la seule chose qu’il devait faire était de se tenir parfaitement au centre du cercle d’invocation et de se concentrer sur ses sentiments… Cette partie là l’inquiétait quelque peu, car après tout les sentiments au fond de lui était simple la vengeance de sa famille, il n’avait aucun doute là-dessus. Mais pourquoi ressentait-il alors une certaine gêne, comme si il manquait quelque chose à l’équation. Il acquiesça aux ordres de la directrice et se dirigea lentement vers le cercle, il observa une dernière fois ce dernier. Il ne savait pourquoi mais il se devait d’imprimer dans sa mémoire le traçage de ce cercle, il ne pouvait expliquer se besoin de savoir ceci mais il le fit, écoutant son instinct. Lorsqu’il fut certain d’avoir retenu ce qu’il voulait il se plaça au milieu du cercle, il vérifia par deux fois qu’il était vraiment au centre et lorsqu’il fut parfaitement au centre il entama la deuxième partie du rituel : la focalisation de ses pensées sur les sentiments qu’il avait à l’intérieur de lui. Il ferma les yeux et plongea dans le noir total, l’obscurité de ses pensées qui lui permettait d’être au paroxysme de sa concentration. Il focalisa tout d’abord ses pensées sur l’homme en noir et son désir de le voir croupir au fond d’une geôle. Un sentiment de haine le traversa, une violente haine mêlée à la tristesse la plus déchirante qui soit perça ses pensées. C’était là le sentiment le plus violent qu’il éprouvait celui qui lui permettait encore de tenir debout, celui qui lui permettait d’avoir une raison de vivre. Sans cela il était persuadé que sa vie de servait à rien et qu’il serait mieux qu’il meurt plutôt que de… Une lumière dorée survint alors dans le noir profond de ses pensées, face à cela le visage se détendit de beaucoup affichant une sorte d’étonnement mêlée à de la fascination. Il chercha à atteindre cette lumière au fond de lui et il fut comme aspiré par cette lumière. Il arriva dans une immense plaine, le soleil était haut dans le ciel, le vent était doux et apportait la touche de fraicheur qui permettait d’avoir ni trop chaud ni trop froid sous le soleil. Kyoya flottait dans les airs et observait, perplexe, la scène qui se déroulait devant lui. Il se voyait lui, s’entrainant au milieux de la vaste plaine, exécutant les gestes qu’il connaissait et qu’il pratiquait, mais une chose différait des entrainements du Kyoya Hibari flottant, celui à terre affichait un visage des plus sereins, un visage signifiant qu’il aimait sincèrement ce qu’il faisait et qu’il appréciait chaque mouvement. Il était heureux et ne le cachait pas, puis il s’arrêta en sueur et une jeune femme au visage noirci impossible à distingué apportait une serviette pour l’homme qu’elle aimait, déposant par la même occasion un baiser sur le front de l’élu de son cœur. Le Kyoya sur terre souriait et rigolait avec la jeune femme, la sincérité de son amour et de sa joie de vivre ne pouvait être remis en question… était-ce réellement cela que désirait Kyoya… était-ce vraiment la matérialisation de ses désirs les plus enfouit ? Un avenir si beau pouvait-il lui être permis, pouvait-il seulement qu’espérer avoir un centième de ce qu’il voyait sous ses yeux ? Le pouvait-il réellement ? En aurait-il la force, les épaules ? Des larmes coulèrent des joues de Kyoya, toujours les yeux fermés et qui affichait une face des plus sereine. Face à ses pensées les plus profondes même l’homme en noir ne pouvait faire quoi que ce soit ! … Le Kyoya sur terre leva alors la tête vers le Kyoya en l’air et lui adressa un sourire des plus magnifique reflétant tout son bonheur, il s’envola pour rejoindre son double, il lui posa la main sur l’épaule :
« C’est une solide épaule que tu as là, tu me laisseras m’y reposer ?
Il adressa un sourire angélique devant la réaction stupéfaite de Kyoya
-Allé, je remonte avec toi, tu vas avoir besoin de moi je pense !
Kyoya sentit alors une immense force affluer en lui, il n’ouvrit pas les yeux, attendant les instructions de la directrice, mais il savait que son familier allait apparaitre d’une seconde à l’autre !
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Sujet: Re: L'arrivée de l'alouette ! (flash back pv Ami Tadakai) Ven 18 Oct - 0:37
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Sujet: Re: L'arrivée de l'alouette ! (flash back pv Ami Tadakai) Dim 20 Oct - 11:23
Kyoya se sentit transporter par une force inconnue, comme si quelque chose le tirait de l’abîme pour l’entrainer de force vers la lumière. Il n’ouvrit pas les yeux, attendant que la directrice lui dise de le faire, mais il sentait au plus profond de lui que son familier allait être son plus précieux allié, quel que soit sa forme et son tempérament il était sur et certain que la créature serait le compagnon idéal pour lui. Il en avait l’intime conviction, bien qu’il ne pouvait ce le justifier, en effet il avait l’impression d’avoir vécu l’un des plus beau moments de sa vie quelque seconde auparavant, mais il ne se souvint de rien. Si…il se souvenait d’une chose : une main douce mais puissante sur son épaule qui lui provoquait une émotion forte de réconfort et de sérénité. Il était presque sûr que ce fut son familier, mais il attendait de le voir pour en être persuadé. Il sentit de la magie influer autour de lui, provocant une légère brise autour du jeune homme. Ses larmes, qui ne coulaient plus, se séchèrent d’elle-même tandis que Kyoya détendait tout ses muscles. Cet air était apaisant et agréable, il ne ressentait rien mais le silence et le léger son du vent provoquait chez lui une sorte de sentiment de repos. Il ne sentait aucune présence autour de lui, il n’y avait que lui. C’est alors qu’il apparu enfin, dans un flash que Kyoya pouvait sentir les effets même les yeux fermés. Dans un même temps Ami Tadakai émis un étonnement qui surpris le jeune Hibari. Elle semblait assez décontenancé que son familier soit un…hérisson. Kyoya ne pouvait rien dire tant qu’il ne l’avait pas vue, mais de toute façon son intuition restait gravé en lui, ce hérisson allait sans doute changer sa vie d’une quelconque manière. La jeune directrice semblait se sentir coupable d’avoir émis un tel étonnement et elle s’en excusa et dit à Kyoya qu’il pouvait enfin ouvrir ses yeux. Tout d’abord il vit la jeune femme aux cheveux de cuivre aux pommettes légèrement rosées. Son regard se portait vers le bas, alors Kyoya dirigea le sien dans cette direction et y aperçu alors le petit animal en question, recroquevillé sur lui-même qui s’éveillait d’un long sommeil. Il gratouillait de ses pattes avant son petit museau, puis il amorça une roulade très lente qui le fit se mettre sur le ventre. Il regardait en direction des chaussures de son maitre, bien que Kyoya ne soit pas entièrement sûr qu’il sache qui était son maitre en cet instant. Le hérisson se dégourdit les pattes en soulevant son corps afin d’étirer ses muscles puis il fit demi-tour et recula d’un bond en arrière en voyant le visage de la jeune directrice qui c’était rapprochée et le regardait fixement. Elle lui avait fait un peu peur, cependant il remarqua qu’elle avait l’air doux et aimante alors il s’approcha d’elle tout doucement, agitant sa petite truffe pour humer l’air de la pièce dans laquelle il se trouvait. Lorsqu’il arriva près d’elle il la regarda de ses petits yeux et lui adressa un couinement pour la saluer accompagné d’une mine des plus réjouit. Il se tourna alors vers l’autre personne de la pièce, son maitre. Il sautilla jusqu’à ses pieds et monta ses pattes avants sur ses chaussures. Il essayait de grimper, Kyoya dans un léger soupir, ne reflétant ni son exaspération ni son dégout mais bien un souffle accompagné d’un léger ton de compassion, souleva son petit familier et le mis sur ses deux mains à la hauteur de ses yeux. Ils se regardèrent droit dans les yeux, scrutant leur pupilles avec la plus grande attention, Ami demanda à Kyoya comment comptait-il appeler son familier, et apparemment cela semblait important pour elle. Il est vrai que ce détail lui avait échappé, mais il allait trouver, sans aucun doute. L’appeler « hé » ou alors « machin » ne serait pas de bon goût et surtout non respectueux envers son familier, après tout il l’avait invoqué ! Et puis de toute manière ce n’était pas dans les habitudes de Kyoya de montrer de l’irrespect envers les créatures de ce monde, doté de conscience ou non. Mais pour le moment il voulait un peu analyser son nouveau compagnon, voir un peu son comportement. Ce dernier n’avait pas arrêté de renifler sa main sans le lâcher du regard plus d’une seconde. Après une bonne minute de silence dans la pièce Kyoya eu un déclic dans sa tête et il ouvrit la bouche pour en faire sortir le nom qu’il allait donner à son familier :
« Roll… »
A l’entente de ce nom l’hérisson eu les yeux emplis d’innombrable paillette et sautilla dans les mains de Kyoya en poussant des petits gémissements de bonheur. Il s’arrêta un moment et fit un clin d’œil à la directrice, comme pour dire ne vous inquiétez pas je m’occupe de tout. Le petit être n’était pas des plus niais, il était même doté d’une grande intelligence. Son désir le plus cher était de faire de la vie de son maitre la plus heureuse qu’il soit et même s’il ne pouvait l’exprimer, il allait essayé de le prouver à la jeune fille qui semblait encore douter de sa véritable nature, mais comment ne pas lui en vouloir. Elle ne le connaissait pas encore assez, le petit hérisson fit alors volte face pour de nouveau être nez à nez à son maitre. Et en parlant de nez ce fut la prochaine cible de Roll. En effet ce dernier avança alors dans les mains de Kyoya, étant donné qu’elles étaient assez proches de son visage le hérisson pouvait facilement atteindre ce qu’il voulait. Il s’avança vers le visage impassible de son maitre, ses piques semblants assez piquant s’approchaient dangereusement de sa peau lorsque, sans prévenir, les piques se rétractèrent rapidement afin de ne laisser qu’une sorte de fourrure soyeuse sur son dos. Ainsi le petit être pouvait également faire cela, ce ne serait donc pas un problème pour le toucher ou le porter c’était déjà ça en moins à penser. Le nouveau nommé Roll monta sur le menton de Kyoya et toucha de sa truffe le nez de son maitre avec un petit sourire débordant d’innocence. Il redescendit doucement de là après avoir appliqué une petite pression de sa truffe humide sur le bout du nez de Kyoya. Puis il se dirigea vers le bras gauche de son maitre, il semblait vouloir marcher dessus, mais Kyoya bougea instinctivement sa main pour que Roll puisse accéder à son épaule. Il ne savait comment mais il connaissait les intentions de son hérisson à cet instant précis. Le petit Roll se tint alors sur son épaule et garda son sourire niais montrant qu’il était aux anges, il semblait que cette place était la sienne ! Il se recroquevilla légèrement sur lui ne laissant plus apparaitre ses pattes formant ainsi une boule au visage très enthousiasme et surtout curieux du monde qui s’offrait alors à lui. Kyoya passa son doigt devant son museau en geste affectueux, il ne savait pas pourquoi mais il voulait s’occuper de son familier avec toute l’attention qu’il méritait. D’où lui venait une telle pulsion ? Il l’ignorait, mais il fit confiance à son instinct et à son ressentit et décida qu’il s’occuperait de ce familier avec le plus d’attention possible, il le considérait comme une partie de son âme. Kyoya tourna alors son regard vers la directrice qui continuait d’observer la scène sous le même regard emplie de bonté. Elle conservait le sourire qui lui donnait un air des plus radieux, on voyait bien qu’à travers ce sourire elle était des plus heureuses et pendant une fraction de seconde Kyoya se demanda s’il arriverait un jour où un sourire tel que celui là marquerait son visage. Il s’adressa à elle avec le même ton neutre et entièrement dénué de la moindre intonation :
« Bien, je suppose qu’il faut maintenant que je m’attèle à l’épreuve écrite.
Il se remit assis sur le siège que lui avait désigné Ami Tadakai lorsqu’il était entré dans son bureau et se tint droit, ne s’adossant pas. On pouvait voir dans ses yeux une lueur mêlant détermination et concentration, il fallait qu’il réussisse cette épreuve pour ne pas décevoir ses parents adoptifs mais surtout pour se prouver à lui-même qu’il était au même niveau d’éducation que les personnes normale de son âge. Qu’il ne soit pas en retard et ce qui comptait le plus pour lui, car la culture était tout de même primordiale. Elle servait à comprendre le monde qui l’entourait et la compréhension de son ennemi juré passait d’abord par la connaissance du monde qui l’avait façonné. Et de toute façon plus l’on en sait plus nous sommes à même de répondre aux interrogations qui nous taraudes et à combler les lacunes de notre existence. Kyoya centra son esprit sur ce qu’il avait appris ces 10 dernières années en fermant les yeux quelques secondes, puis il les rouvrit brusquement :
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Sujet: Re: L'arrivée de l'alouette ! (flash back pv Ami Tadakai) Sam 26 Oct - 17:12
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Sujet: Re: L'arrivée de l'alouette ! (flash back pv Ami Tadakai) Lun 28 Oct - 16:02
Ecoutant attentivement les instructions et les explications que lui donnait la directrice, Kyoya restait très concentré. Il ne voulait pas louper la moindre partie de ce qu’elle était en train de lui expliquer, après tout il allait devoir se référer à ce qu’elle disait pour réussir au mieux ce fameux test écrit. Apparemment, d’après Ami, ce test n’avait pas besoin d’autant d’attention que le jeune Hibari semblait vouloir lui porter. Cependant pour celui-ci il ne fallait justement jamais sous estimer ses adversaires, qu’ils soient de chair ou de papier du moment qu’ils allaient lui opposer une quelconque résistance, Kyoya considérait ces obstacles comme des adversaires à ne pas prendre à la légère. Il prit, bien entendu, en compte les conseils de la directrice mais il n’allait pas se laisser aller pour autant. Et même si d’après elle il était déjà admis comme un élève à part entière ! Car dans sa tête la réflexion suivante le guidait : s’il était déjà considéré comme un membre des étudiants alors pourquoi était-il obligé de passer un test ? Cela ne pouvait pas être anodin dans son admission sinon il n’aurait pas à passer un examen écrit. Pour le jeune homme il était donc hors de question de prendre ce test comme une simple formalité, il allait le passer avec toute l’attention qu’il était capable d’avoir en cet instant. La même concentration qu’il avait lorsqu’il s’entrainait, qu’il combattait contre un adversaire dangereux, qu’il était aux bords de la mort…Kyoya n’allait pas quitter son état de concentration tant que ce test se tenait entre lui et son admission total à l’académie Tadakai ! Il ne changea donc pas son regard, continuant de lancer se regard empli de détermination et de volonté. La jeune directrice lui expliqua alors un peu mieux le but de cet examen écrit : une sélection pour savoir à quelle classe le jeune homme allait participer ! En effet, Kyoya apprit qu’il existait cinq classes différentes dans l’académie, chacune ayant des caractéristiques bien précises mais il était clair que la classe 5 ne semblait pas une classe de tout repos pour la jeune directrice. Elle s’exprima d’ailleurs un peu plus longuement sur ce qu’était la classe 5, exposant certainement un agacement personnel qu’elle éprouvait envers les personnes composants cette classe. Elle termina tout de même par un point positif : le fondateur de cette académie semblait intimement convaincu que les élèves de cette fameuse classe de turbulent avaient un potentiel des plus intéressants. Le jeune Hibari remarqua que la jeune directrice semblait éprouver un profond respect envers l’homme qui était peint sur l’un des tableaux de son bureau. Même si Kyoya ne le connaissait pas il n’eut pas de mal à comprendre qu’il était très certainement le père de la jeune femme étant donné qu’il semblait jeune, plus que la peinture du vieil homme qui était accrochée juste à côté. Les deux précédents directeurs regardaient attentivement la pièce dans laquelle ils avaient officié durant plusieurs années de leur vie ! Essayant de tout faire pour que les jeunes magiciens du monde entier puissent recevoir une bonne éducation et que le suivit de leur pouvoir soit rondement mené. Peu de personne avaient due penser à cela mais Kyoya pensait que ce pensionnat avait également été construit afin de pouvoir éviter que les personnes aux pouvoirs soient trop dispersé dans la nature, ce qui aurait pu provoquer un véritable danger pour le monde de la magie ! Une idée ingénieuse et vraiment généreuse pour les deux camps, d’un côté les étudiants pouvaient apprendre au mieux à maitriser leur magie et de l’autre les grands du monde magique étaient rassurés de savoir que l’académie protégeait à merveille la sécurité et l’ordre de leur monde. Enfin tout cela était la pensée et la théorie que Kyoya avait bâtit en écoutant et en observant la directrice tout au long de son entretien. Mais l’heure n’était plus à la réflexion mais bien à l’écriture ! Car Ami Tadakai avait distribué les papiers au jeune homme afin qu’il commence à composer son test. Elle lui expliqua qu’il ne s’agissait pas que de question purement scolaire mais également des interrogations sur sa psychologie. Kyoya ne dit rien, remerciant la directrice d’un hochement de tête, ne la lâchant pas du regard. Puis elle lui demanda de s’installer avec tout le confort dont il pouvait disposer car l’épreuve allait durer deux bonnes heures. L’Hibari était fin prêt à en découdre avec son ennemis du jour, bien qu’en réalité il n’allait pas vraiment devoir « vaincre » ce test vu qu’il n’y avait pas vraiment de note, c’était tout simplement une manière de savoir où il allait tomber. Kyoya attendit le top départ et commença à répondre avec patience et minutie lorsque celui-ci fut donné. Il ne se précipita pas, bien au contraire ! Il était tendu et très concentré sur les questions et sur les réponses qu’il devait donner, mais il ne fonçait pas tête baissée ! Il préférait de loin relire deux à trois fois la question avant d’y répondre. Cependant il due faire face à une terrible réalité : son niveau dans certaines matières, notamment l’histoire de la magie, la chimie, la botanique et les potions…des matières auxquelles il n’avait jamais été confronté ce qui le poussa à ne pas répondre à une bonne partie des questions. Il connaissait quelques réponses tout de même mais ses connaissances n’étaient pas assez poussées pour lui permettre de répondre aux questions plus pointues ou plus technique ! Après pour le reste sa culture générale n’était pas si mauvaise qu’il n’aurait pu le croire au premier abord. En effet, même s’il avait passé ces dix dernières années dans la même ville à combattre le crime et à s’entrainer, l’éducation qu’il avait reçue ne se révéla pas si inutile que ça ! Il répondit à la plupart des questions générale, passant certaine qui était un peu trop précise et qui exigeait la connaissance parfaite d’un sujet. Les questions de psychologie, comme les appelait la jeune Ami Tadakai, étaient pour la plupart des mises en situation afin de savoir qu’elles seraient les réactions de Kyoya lors de tel ou tel événement ! Là, sans le vouloir, il laissa transparaitre son amour pour la justice et surtout son impartialité incorruptible et sévère. En effet, bien que le jeune homme respectait l’être humain, quel qu’il soit, il n’en restait pas moins impartiale envers chaque être. Du coup pour lui femme, homme, vieillard, enfant…tous étaient du même acabit pour le gardien de la ville qu’était Kyoya ! Ce qui pouvait poser problème dans certaines situations mais qui en générale l’aidait beaucoup à ne pas subir l’influence des mauvais gens. Les deux heures passèrent à une vitesse hallucinante, le jeune Hibari avait tellement jeté son attention sur le papier qu’il en avait oublié qu’il était dans le bureau de la directrice, il n’avait fait attention à rien d’autre que les mouvements de son poignet et de sa main guidant le stylo dans son travail. Kyoya réussit tout de même à répondre à la dernière question dans les temps, mais sa concentration avait épuisé une bonne partie de son énergie, il relâcha ses épaules, s’accordant une détente totale de ses muscles. Il ferma ses yeux pour recentrer son esprit et aussi pour reposer quelque peu ses yeux. Il reprit alors ses copies en main et relu ce qu’il avait écris pendant le temps qui lui restait. Ce test avait sans doute était une des épreuves les plus complexe qu’il ait du affronter depuis bien longtemps. Surtout au niveau de l’état concentration qu’il avait du atteindre ! Certes il avait certainement pris cet écrit un peu trop au sérieux, mais pour lui qui ne sous estime jamais quiconque et fait en sorte de toujours tout donner dans ce qu’il entreprend : il était hors de question qu’il commette l’erreur de faillir. Il était comme ça, un peu trop excessif dans sa manière de réagir par rapport aux choses qu’il considérait comme obstacle. Le jeune Hibari était donc adossé sur la chaise, son visage relâché montrait une expression des plus pure : ce n’était pas un visage froid mais bien un visage reposé qui reflétait l’effort psychique qu’il avait due fournir. Il s’accorda donc une petite minute où il abandonna sa méfiance, sa garde…une simple minute qui renvoyait une image d’un Kyoya Hibari tout ce qu’il y avait de naturel et de sympathique. Puis il rouvrit les yeux et son visage reprit ses trais d’impassibilités. Il remit sa cravate qui avait légèrement était décalée du centre, il remua légèrement les épaules afin de replacer sa veste qui ne l’avait pas quitté depuis le début. Kyoya concentra alors son attention sur les sons qui l’entourait, captant la respiration de la jeune femme, du vent léchant les vitres de son bureau et faisant virevolter quelques feuilles arrachées à d’innocentes branches. Le jeune homme entendit alors la directrice appuyer sur le chronomètre, il réarrangea le petit paquet de feuille, faisant en sorte que toutes soient bien alignées, il entendait les pas de la directrice fouler le sol et se diriger vers lui et lorsqu’elle arriva à hauteur du jeune homme, celui-ci tendit immédiatement le paquet de feuille de ses deux mains en s’inclinant légèrement. Ne sachant pas quoi faire il attendit qu’on lui dise la suite, il osa tout de même poser une question :
« Dois-je remplir le formulaire d’inscription maintenant ? Afin que tout soit fait d’un coup… »
Roll, qui avait somnolé sur la table tout le long de l’épreuve, émit un petit couinement de bonheur à l’entente de la voie de son maître et s’éveilla en baillant un peu. Il s’étira et secoua son corps de gauche à droite puis vint lentement vers son maître reniflant la table et le crayon que celui-ci avait utilisé durant le test. Kyoya posa sa main que le petit hérisson escalada sans précipitation, les efforts aux réveils ne semblaient pas être sa tasse de thé. Après avoir finalement réussi à grimper dans la paume de son jeune maître ce dernier le déposa sur son épaule. Kyoya se demandait tout de même comment aller se passer sa vie dans le pensionnat une fois qu’il aurait fini la partie administrative…
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Sujet: Re: L'arrivée de l'alouette ! (flash back pv Ami Tadakai) Mar 5 Nov - 15:06
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Sujet: Re: L'arrivée de l'alouette ! (flash back pv Ami Tadakai) Ven 15 Nov - 16:37
Pendant que la directrice s’affairait à sa tâche, le jeune Hibari se concentra sur la feuille d’inscription qu’il devait remplir. Autant finir tout maintenant, étant qu’il avait le temps car ce n’était pas dis qu’avec les cours et ce nouveau rythme de vie il ne soit perdu et ne trouve pas le temps nécessaire. Il saisit donc la feuille et reprit en main le stylo qu’on lui avait prêté pour faire ce teste. Il fit tout de même roule ses épaules dans un craquement et pencha sa tête de droite à gauche afin de libérer ses os d ‘une pression certaine. Puis il entama tranquillement cette feuille, des informations générales et basique allant de l’adresse de sa maison en passant par ses anciens établissements scolaire. Il remplit donc avec minutie, se concentrant pour ne pas se tromper dans les adresses ou les numéros demandés. Comme son éducation avait été uniquement dispensé par des personnes de sa famille il cocha la case cours privés, supposant que c’était ce qui correspondait le mieux à ce qu’il avait vécu jusque là. Il repensa à ses fameux cours particulier, la famille Hibari était plus grande qu’il n’y paraissait, et sa population comprenait des personnes qualifiés pour apprendre l’essentiel aux jeunes. Cependant, le matériel étant assez limité il fallait se contenter de la base et de la simplicité, certes les mathématique, le Japonais ou même les cours de Physique par exemple étaient facilement enseignable chez les Hibari puisqu’il reposait sur des choses faciles d’accès, les mathématiques il suffisait, par exemple, d’un livre traitant de théorème avec des exercices pour apprendre. Mais la chimie par exemple qui nécessitait parfois du matériel spécifique ne pouvant pas être trouvé facilement et à un prix abordable n’était pas aussi enseigné que d’autre matière. Ce n’est pas que les Hibari n’avaient pas assez d’argent ni n’avait pas de salle capable de contenir tout ce matériel, c’est juste qu’au vu de leur vie certaine matières n’ont pas la priorité. Mais on n’empêchait pas les jeunes de sortir de la famille pour aller étudier ailleurs, c’est juste qu’être un gardien de la ville ne demandait pas des connaissances approfondie pour certaines matières. Et Kyoya, lui, avait choisit depuis le début d’être aux côtés des Hibari pour les aider à préserver la ville voir même le monde entier, étant donné que depuis une dizaine d’année la famille adoptive du jeune homme était sollicité dans des affaires extérieurs.
De plus, Kyoko et Hisoka, les chefs de la famille, ne voulaient pas qu’il s’approche trop prêt des écoles, ne voulant pas le blesser inutilement si il voyait des familles heureuses et ne souhaitant pas qu’il se sente inférieur ou que son traumatisme ne remonte. Ils l’avait donc gardé à l’écart des écoles normales jusqu’à ce qu’il arrive à avoir assez de recul et de prise sur soit pour affronter la dure réalité du monde. C’était peut-être cruel ou malhonnête mais pour eux c’était la seule solution viable pour que le jeune homme ne s’écroule pas sous le poids de ce monde. Le jeune homme l’avait bien compris, mais comme il avait juré fidélité à cette famille qui l’avait recueillit à bras ouvert il ne se plaignit jamais de leur décision puisque de sans tête il leur devait tout. C’est peut-être pour cela aussi que ses parents adoptifs avaient voulu l’envoyer dans cette école pour qu’il voit le monde de ses propres yeux, qu’il voit comment sont les jeunes de son âge. Ils avaient dû supposer qu’il était prêt à affronter ce monde qu’il n’avait jamais pu côtoyer d’aussi prêt. Le fait que cet établissement regroupe un nombre incalculable de mage de culture et de nation différente, qu’une bibliothèque immense et contenant de nombreux renseignements n’étaient qu’un prétexte pour envoyer leur fils adoptif dans cette école… Leur but était simplement de montrer à Kyoya qu’il existait un autre monde dans lequel il pouvait vivre, ils souhaitaient en leurs cœurs qu’il arrive à sourire en compagnie de gens attentionnés et qui saurait ne pas le juger sur ses réactions et sa manière d’être. Mais le jeune homme ne savait rien de ses intentions, il était là pour trouver des informations sur l’homme en noir et pour améliorer sa maitrise de la magie chose avec laquelle il avait du mal depuis tout petit. Il était devenu un combattant hors pair, s’entrainant tout les jours sans relâche pour s’améliorer avec le seul objectif le guidant : vaincre cet immonde mage noir.
La fiche était presque remplit, il ne lui restait que deux ou trois rubriques à remplir d’encre. Les informations diverse qu’il avait fournit semblaient inutile pour lui, il ne voyait pas ce que l’on pourrait bien faire de l’adresse de ses parents ou de leur numéros de téléphone en cas d’urgence. Tout ça le dépassait mais il se dit que cela devait être propre au système scolaire classique et comme il n’en était pas familier il décida de ne rien dire par rapport à cela. Il n’était pas assez connaisseur dans ce domaine pour pouvoir le juger ainsi. Lorsqu’il eut enfin finit de gratter le papier pour y inscrire le dernier caractère, il posa délicatement le stylo sur la table après l’avoir fermé correctement et il posa son regard sur le petit hérisson en boule qui dormait paisiblement sur la table. Respirant doucement et avec discrétion, signifiant qu’il semblait dormir paisiblement et son maitre ne voulu absolument pas déranger son innocence. Il patienta alors sur son siège, ne bougeant pas d’un pouce, restant adossé au siège qui était le siens temps qu’il serait devant cette table semblant présente uniquement dans le but de prendre le thé avec d’autres personne. Une sucrière posée en plein milieu, un service à thé avec deux tasses et les cuillères assorties et une boite de gâteaux secs semblant ouverte et bien entamée. Kyoya fit vagabonder son regard, détaillant ce qu’il pouvait voir dans la pièce de la directrice, il c’était toujours demandé si un tel bureau possédait des traits particuliers, des objets magique rare et puissant. Tout ce qu’il put observer c’est des étagère rempli de livre dont les titres ne pouvaient être lu à la distance où il se trouvait. Il n’eut pas le temps d’observer plus les alentour puisque Ami Tadakai vint s’installer à côté de lui dévoilant sa copie corrigée et colorié de beaucoup de rouge. Souligné voir barré, ses réponses n’avaient pas été des plus pertinente bien que certaine avaient pu éviter de se faire souiller du rouge de la honte et de l’erreur. Car c’est ainsi qu’il perçu cette couleur rouge, comme si elle voulait lui prouver qu’il n’était pas bon du tout. Il comprit très vite qu’il s’agissait plutôt de souligner ses points faibles afin de les expliquer et de les renforcer par des explications, n’étant pas habitué à ce genre de pratique il se sentit injuste de l’avoir jugé directement, il aurait pu au moins lui laisser une chance avant de directement se laisser guider par son instinct.
Il la laissa donc lui expliquer en détail ses erreurs les notant dans sa tête, chaque erreurs furent gravées dans son crâne, il semblait qu’il avait une marge de progression assez large et il devrait travailler d’arrache pied pour réussir à passer son année. Mais cela il s’y attendait un peu, plus précisément il c’était fait à l’idée de devoir fournir beaucoup d’effort pour se remettre à niveau, mais cela n’était pas vraiment un problème puisqu’à part ses entrainements quotidiens de deux voir trois heures il n’avait rien d’autre à faire. Si les cours prenaient cinq ou six heures par jour il serait en mesure de rattraper son retard. Il planifiait déjà son année dans sa tête, pour lui rien d’autre ne viendrais le perturber cette année, après tout il arrivait en fin de cursus, les élèves devaient tous se connaître depuis pas mal de temps, il se ferait donc difficilement intégrer dans la classe et cela l’arrangeait. Il ne voulait pas que l’on s’attache à lui comme il ne voulait pas s’attacher à quelqu’un, on ne savait jamais si le mage noir décidait de l’attaquer il ne viserait personne à cause de lui. Il protégeait les autres en se privant de joie et de bonheur, c’était son choix…son fardeau. La jeune femme continuait de lui expliquer avec patience et un sourire tout aussi angélique les erreurs et fautes qu’il avait pu faire. Roll se réveilla alors avec un petit hoquet, il tourna un peu sur lui même pour finalement se remettre habillement sur ses pattes. L’animal se dirigea tranquillement vers le coude de la directrice pour le renifler affectueusement parce qu’il aimait sa gentillesse et parce qu’il était très affectueux envers les personnes naturellement joyeuse comme Ami. Kyoya le regarda dans les yeux pour lui signifier d’arrêter de l’embêter alors qu’elle l’aidait, ce n’était pas un regard méchant ou sévère, juste un coup d’œil qui fit comprendre au petit hérisson qu’il devait se retirer pour le moment. Kyoya retourna sur les explications que lui offrait si généreusement la directrice, il se montrait très concentré et absorbé par sa copie, posant parfois des questions lorsqu’il ne comprenait pas ou qu’il voulait en savoir plus sur certaine partie. Il passèrent une bonne demi-heure à débriefé sur les réponses de Kyoya, lorsqu’elle eut finit Roll commença à avancer de nouveau vers le bras d’Ami dans l’espoir de lui toucher la peau de sa truffe pour la remercier d’avoir aider son maitre. Celle-ci allait d’ailleurs annoncer en quelle classe était l’Hibari et il la regarda dans les yeux pour être sûr de bien comprendre ce qu’elle allait lui dire lorsque soudain on frappa à la porte et Kyoya décela un léger bruit de pas se précipitant, ce son s’estompa très vite et le jeune homme comprit qu’elle fut la nature du dérangement…
La directrice se plaignit des classes 5, il avait donc vu juste une ou un farceur avait joué un petit tour à la personne faisant office d’autorité. Kyoya ne comprit pas comment une telle chose pouvait-être possible étant donné que pour lui l’autorité se devait d’être respecté. Il se dit simplement qu’il devrait certainement s’habituer à ce genre de chose puisque tout le monde n’avait pas reçu la même éducation que lui. Roll lui était déçu, il aurait bien voulu montrer un signe d’affection envers cette fille si gentille. Le petit familier monta sur le bras de Kyoya pour aller sur son épaule, il incita Kyoya à se lever en mettant sa truffe humide dans le creux de son oreille pour l’agacer mais adorablement. Le jeune homme tiqua juste en soupirant mais il n’était pas réellement agacé, en réalité il voulait aussi remercier Ami pour le temps qu’elle lui avait accordé. Il se leva de la chaise la levant pour d’une part produire aucun bruit désagréable et d’autre part pour ne pas abimer le sol du bureau. Il remit en place la chaise convenablement et il vint se poser devant la jeune femme et il s’inclina respectueusement , les bras le long du corps. Roll en profita pour monter sur son crâne et s’incliner lui aussi dans le cuir chevelu épais de son maitre.
« Merci pour l’attention et le temps que vous m’avez accordé ! Roll émit un petit couinement lorsqu’un cheveux lui chatouilla sa truffe. Il se gratta avec ses petites pattes en éternua doucement, lorsque ça lui passa il retourna son regard vers Ami et il lui fit un sourire joyeux. Le jeune homme se redressa, le hérisson se retrouva donc au sommet du crâne de son maitre et comme il trouva cela amusant il sautilla doucement sur sa tête en émettant de petit son joyeux. Kyoya restait parfaitement impassible, c’était comme s’il tolérait cet acte uniquement parce que c’était son familier, il était certain qu’une autre entité se serait fait expulsé sans vergogne ! Après quelques secondes cependant Kyoya remonta sa main jusqu’à lui et celui-ci sauta dessus sans rouspéter. Il le remit à la place qu’il affectionnait le plus : su l’épaule de son maitre, il conservait toujours son petit sourire niais et empli d’innocence. Le jeune homme posa alors une dernière question :
-Pourriez vous me dire comment se déroule les cours et comment se passe le logement, s’il vous plaît ? Je ne souhaite pas abuser de votre temps mais je pense que cela me sera utile. Il conservait sa face neutre et caressa le dos de son familier dans un geste doux et tendre, la seule marque qui prouvait que ce petit animal avait déjà commencé à le changer. Il ne savait pourquoi il faisait ça mais il en ressentait presque le besoin de rendre ce petit être heureux. Et puis comme il devrait rester lié il serait forcément visé par le mage noir donc cela ne servait à rien de le repousser.
Feuille de personnage Année (pour les élèves): • 4ème année Autres infos ?: Niveau (maîtrise de la magie) : Genius Wizard
Fonda, croqueuse de pommes ♥
Sujet: Re: L'arrivée de l'alouette ! (flash back pv Ami Tadakai) Mer 29 Jan - 22:19
La jeune directrice traînait ses pieds sur le sol tout en faisant le tour de la pièce du temps que le jeune Hibari finisse de remplir sa fiche. C'était une fiche d'inscription très complète et cela nécessitait un certain temps afin de la remplir entièrement. Ami se posait quelques questions sur le passé du garçon, mais elle ne rentrait pas pour autant dans les détails, car après tout cela ne l'a concerné en rien.
L'heure commençait à tourner et les minutes filaient en courant d'air. Ami voyait au loin que le jeune homme arrivait à la fin de la fiche à remplir. Enfin, ce n'était pas trop tôt, elle finissait par s'endormir à ne plus rien faire. Hé bien oui, elle avait terminé de corriger le test, elle n'avait donc plus qu'à annoncer la classe qu'il intégrerait. Ce qu'elle d'ailleurs expliqua très bien avec pas mal de détails. Une fois fait, le garçon se leva et s'inclina pour remercier la jeune fille. Cependant pour Ami il était tout à fait normal d'accueillir un nouveau, donc elle répliqua à son tour:
- Je t'en prie, c'est tout à fait normal !
Elle souriait avec une lueur scintillante dans son regard. Le petit hérisson répondit d'ailleurs à son sourire, du moins c'était l'impression que cela donné. Suite à une petite scène amicale entre le maître et l'animal, le jeune homme reprit la parole pour demander quelques renseignements sur le fonctionnement des cours et des chambres. Ami eu un regard d'étonnement et se dirigea directement vers son bureau pour regarder l'écran de son ordinateur. C'est alors qu'elle reprit doucement d'une voix calme :
- Je suis vraiment désolé, j'ai complètement oublié le plus important. Alors d'après la liste des chambres disponibles, la chambre 10, couloir 2 a encore une place. Tu seras donc dans cette chambre avec tes colocataires : Andrew Hardi, Daisuke Yamazaki, Yoshino Asano .
Ami regardait toujours son écran et imprima ensuite une feuille. Elle retourna auprès de Kyoya et lui donna la feuille. C'était l'emploi du temps. Ami répliqua une nouvelle fois :
-Voici. Je pense qu'avec tout ça, tu es prêt à entamer ta nouvelle vie scolaire à Tadakai. D'après l'emploi du temps, ton prochain cours est dans 30 minutes. Je te laisse donc entamer ce cours en espérant que ça sera une réussite pour toi.
La jeune directrice s'inclina tout en finissant la conversation par un :
- Si tu as besoin de moi, je reste disponible. Je te souhaite bonne chance !
PS: Désolé du temps de réponse, mais je ne savais pas vraiment quand tu reviendrais, donc je n'osais pas répondre, mais Sayuri m'a dit que tu allais sûrement reprendre le rp bientôt =) Donc voilà je réponds, au cas où ^^
J'archive le sujet ~
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Sujet: Re: L'arrivée de l'alouette ! (flash back pv Ami Tadakai)
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L'arrivée de l'alouette ! (flash back pv Ami Tadakai)
Mer 9 Oct - 8:09
