La journée de Logan s'était affreusement mal déroulée, une journée comme on rêve de s'en passer. Tout d'abord le britannique se fit réveiller par Nuts, premièrement par un petit ronronnement affectif à son oreille sans aucun résultat, ensuite un miaulement un peu plus prononcé, toujours rien. Alors la petite lionne passa aux choses sérieuses, elle sortit ses griffes de ses papattes et se mise à griffer Logan un peu partout, sauf sur son visage. Ça s’était un réveil, et Logan se redressa sur son lit rapidement, se tortillant sous la petite torture que lui infligea le friponne qu'il prit dans ses bras par la suite. Le gentleman de Tadakaï observa la pièce et tous les colocataires de sa chambre étaient partis sans le réveiller. Il se leva tout en gardant Nuts dans ses bras et vit sur la table une lettre a son intention.
L'enveloppe blanche avait le cachet du pensionnat donc c’était une lettre officielle de l'institution mais le métisse n'avait aucune idée du contenu de cette missive. Il prit la la dite enveloppe et la porta à Nuts, un léger sourie aux lèvres afin de se détendre, cette dernière aimait ouvrir le courrier de Logan. De sa papate gauche elle sorti une griffe et décacheta la missive avec dextérité, un sourire sur sa bouille, et miaula a l'oreille de son maître quand elle eut fini sa tache. Logan lu attentivement le contenu de la lettre adressée à son attention, il dut s’asseoir car à sa plus grande stupéfaction il était convoqué à l'administration pour «problèmes de cohabitation». Le rendez vous était fixé pour la fin d’après midi, et il comprenait maintenant pourquoi personne ne l'avait réveillé se matin.
Le britannique à la chevelure blonde se leva, alla se rincer le visage afin d'effectuer une petite toilette, ayant déjà pris sa douche la veille au soir. Il sorti ensuite avec Nuts et se dirigea à la serre du jardin pour passer le temps et surtout pour se changer les idées car il ne se doutait pas du pourquoi il était convoqué. Arrivé à la serre il déposa Nuts au sol qui s'était déjà trouvé une occupation: La chasse aux papillons. Elle se cachait dans les herbes, à l’affût telle la féline qu'elle était, prête à bondir sur l'insecte aux ailes colorées mais au moment de sauter elle se calcula mal, et le papillon se faufila entre les pattes de la lionne, qui fit un petit rugissement de mécontentement. Tandis que Nuts continuait à s’entraîner à son sport de prédilection, après faire des bêtises, Logan arrosait soigneusement ses plantes avec pour les plus grosses gourmandes un tuyau d'arrosage, et pour les plus petites un arrosoir Pour les plantes qui demandaient un traitement spéciale celui ci vaporisait de l eau sur les feuille à l'aide d'un pulvérisateur rempli d'eau fraîche. Une fois cette tache accompli, l'homme aux plantes mis en route le système de musique qu'il avait intégré dans la serre avec l'aide de sa protectrice Ashley pour l’acoustique et du professeur de musique Yuki sensei, pour qui il entretenait des sentiments amicaux très forts, pour la logistique. Elle lui prêta tout ce dont il avait besoin pour mettre de la musique douce aux plantes, un programmateur afin qu'il s’arrête automatiquement au bout de trois heures de marche. Il resta une toute la journée dans la serre avec les plantes qu'il choyait comme des bijoux, il humait les doux parfums que celles ci voulaient bien lui offrir et il était heureux.
Son sourire s'estompa quand il regarda l'heure, le rendez vous approchait à grands pas alors il appela Nuts d'un ton tendre et celle ci revint le voir toute contente, trottinant heureuse de sa journée, elle avait de la boue presque partout et même sur sa joue. Logan inspira profondément pour ne pas craquer sur son familier qui n'avait rien fait mis à part jouer. Il prit le jet d'eau et un chiffon et nettoya sa petite fripouille qu'il aimait par dessus tout avec beaucoup de délicatesse. Elle se laissa nettoyer et sécher sans broncher, elle adorait se faire ainsi dorloter par Logan, et une fois le travail fini elle monta sur son épaule, sa crinière scintillant de mille feux. L'élève de quatrième année sorti de la serre, éteignant la lumière et fermant la porte mais laissa la musique pour les plantes afin de les laisser s'épanouir en toute sérénité, il se dirigea vers le bureau administratif de Tadakaï.
Une fois arrivé au secrétariat, il montra la convocation à la secrétaire qui l'invita à s’asseoir le temps que la directrice, Ami Tadakaï soit disponible. Il resta assis, assez tendu et nerveux ne sachant pas pourquoi la directrice l'avait convoqué, mais Nuts qui sentait la tension de son maître s'installa sur ses genoux et lâcha un petit rugissement qui ressemblait à un couinement. Elle le regarda avec des petits yeux remplis de tendresse et se posa en boule sur ses cuisses. Après quelques caresses, sa tension avait un peu chuter et Nuts se mis à ronronner, ne voyant pas le temps passer jusqu'à ce que la directrice adjoint l'invita à entrer dans son bureau. Le british se leva en prenant Nuts dans ses bras et entra dans la salle de la sous dirlo ou il attendit debout, le temps qu'elle l'autorise à prendre place. Le jeune homme était à la fois anxieux et pressé de savoir ce que voulait lui dire la direction de l'établissement, et la personne en face de lui n'y alla pas par quatre chemins, tout en étant compréhensive
-Vous êtes convoqués ici car vos colocataires se sont plaints. Non pas de vous mais de votre magie, il nous a été rapporté que votre pouvoir se manifeste pendant votre sommeil! Je sais bien qu'elle sont inoffensive et on a tenté une médiation pour leurs expliquer mais ils ont peur. C'est pour cela que nous avons décidé de vous placer dans une autre chambre. Je vous donne les clés et vous pouvez y aller des à présent, au plaisir de vous revoir dans d'autre circonstances.
Logan ne dit pas un mot pendant le monologue, la sous directrice lui expliquait les faits avec beaucoup de gentillesse dans sa voix et une fois son discours terminé il prit les clés que la jeune femme lui tendit et lui serra la main par politesse. Le britannique soupira une fois à l’extérieur des bureaux administratifs, plus de peur que de mal, se dirigea à grandes foulées jusqu'à sa chambre. Il n'y avait personne dans la chambre, ses colocataires avaient profité du week-end pour rentrer chez eux. Il prit sa valise qui était sous son lit afin de la remplir de ses vêtements et toutes ses affaires.et une fois qu'il eu fini de tout rassembler, l'étudiant parti de cette chambre, son familier sur l'épaule. Quand le jeune homme de dix-sept ans sorti de la chambre, il regarda sa montre et constata qu'il était déjà 21h00 cependant il s'en moquait un peu car personne ne l'attendait dans sa nouvelle chambre et il était content de savoir qu'il ne dérangerai plus personne dans son antre privé. Il passa les couloirs des dortoirs en marchant normalement, Nuts sur une épaule et la valise dans l'autre main en direction de sa nouveau havre de paix.
Lorsqu'il arriva devant la porte de sa nouvelle pièce il inséra les clés dans la serrure, afin d'ouvrir la porte. Néanmoins pendant qu'il tournait la clé pour ouvrir la porte, il entendit du bruit venant de l’intérieur alors il marqua un temps pour être certains que le son venait de la chambre mais rien. Du coup il ouvrit la porte de sa nouvelle chambre sans prêter attention, mais qu'elle fut sa réaction quand il s'aperçut que la chambre était habitée par quelqu'un. De part sa silhouette, il s'agissait d'une femme et quand il regarda avec plus d'attention à la demoiselle il distingua Eden, de part sa chevelure argentée et le visage divin qui la caractérisait. Il resta bouche bée pendant quelques secondes, le temps pour Nuts, de sauter dans les bras de la camarade de classe de Logan, pour se mettre à ronronner fortement, faisant un petit couinement en observant son maître, un sourire heureux aux lèvres. Le familier de l'anglais servait à deux choses pendant ce moment de flottement, la première à servir de veilleuse étant donné qu'Eden avait éteint toutes les lumières et la deuxième encore plus utile que la première à briser la glace entre les deux individus tous deux aussi surpris l'un comme l'autre. Il insista du regard sur sa camarade qui ne le rendait pas indiférent et ses joues se rosirent en quelques secondes et d'un ton abasourdi et interrogateur il dit à sa camarade de classe.
-E...Eden! Que fais tu ici? |