Une Rencontre Spéciale.

Je marchais en silence aux milieux de la cour. Il y avait des cerisiers, un préau et, un chemin conduisant au bâtiment des dortoirs où je me rendais. Suivant le chemin de dalles qui était tracé parterre, en faisant roulé ma valise, je regardais le chiffre inscrit sur la clé de ma chambre. La chambre numéro cinq. Ce n'était pas vraiment mon chiffre préféré ni celui que je détestais le plus. Mon chat, Kazal, se trouvait sur mon épaule et ronronnait d'un petit air paisible. Je ne faisais pas très attention au détailles de la cour. Je marchais rapidement pour être le plus rapidement possible dans ma future chambre. J'étais un peu crispée. Je n'avais pas vraiment envie de croiser mes colocataires, rien qu'en rentrant. Je voulais seulement déposer mes affaires en toute tranquillité et ensuite trouver un coin où personne n'irait m'embêter. Il fallait donc croiser les doigts. Puis, je vis qu'il était déjà bientôt seize heure. J'accélérais alors rapidement le pas. Je ne voulais pas trop traîner avec ma valise comme une idiote de nouvelle qui a besoin d'aide. Je ne voulais pas d'aide. Je me débrouillais très bien toute seule. Kazal finit par bondir de mon épaule, pour atterrir gracieusement au sol. Il poussa un miaulement aigu en s'étirant et décida de se dégourdir les jambes en me suivant au pas de course pour tenir le rythme.

Une Rencontre Spéciale.

J'allais bientôt rentrer dans le bâtiment. Accélérant alors encore plus la marche. Je n'eus pas le temps de voir une personne surgir subitement de l'entrée et me rentrer dedans. Je tombais alors à la renverse sur mon postérieur avec ma valise. Et Kazal sursauta et se décala de justesse pour pas se faire écraser. Me redressant en me frottant le coin de la tête en grommelant je cherchais du regard qui était l'abrutit à mettre rentré dedans sans regarder où il allait. Je vis alors un garçon aux cheveux argent. Il semblait être un peu plus jeune que moi. Surement deux ans peut-être, voir plus. Moi qui cherchais à être tranquille se n'était pas gagner. Il me demanda si j'allais bien. Tendit que je me relevais je répondis avec froideur.

-Ouai... bon tchao....

Reprenant ma valise dans une de mes mains et Kazal, mon chat, sous mon bras de libre je m'apprêtais à reprendre la marche. Mais le félin en décida autrement et se dégagea pour aller sauter au sol aux pieds du jeune homme. Il ronronna à sa jambe et se frotta à lui semblant réclamer des caresses. J'en avais marre. Marre de perdre mon temps avec ces conneries. Je m'arrêta encore une fois à nouveaux, me retourna et regarda mon animal de compagnie et l'étranger de mon regard de feux. Semblant attendre que Kazal revienne à l'ordre. Visiblement j'avais parler un peu trop vite.