Je suis lamentable ! On était samedi, et je suis restée endormie dans mon lit bien au chaud alors que j’avais rendez-vous ce matin avec  Aya pour faire les magasins. Je m’en souviens encore vaguement, elle m’avait envoyé un sms en me proposant d’aller faire les magasins… Je sais que j’avais eu la force de l’écrire et d’envoyer un ‘’Ok ! J’arrive poulette !’’ Et BOOM, je me suis endormie en tenant le téléphone dans la main. Si elle m’avait appelé, je n’avais rien entendu. Du coup j’ai quasiment une heure et demie de retard, espérons qu’elle ne soit pas en colère contre moi... J’étais dans ma chambre en train d’enfiler mes habits, pas besoin de prendre une douche, elle avait été faite hier soir. J’ai vite envoyé un message à Nayu : ‘’J’arriiiiiiiiiive je suis désolée, je t’expliquerai ! T3T’’. J’ai enfilé un pull chaud noir ainsi qu’un jeans avec des petites bottines. Mais cette chipie d’Hanami, mon familier ne m’aidait pas du tout, elle me faisait courir derrière elle dans toute la chambre car elle me piquait mes clefs pour pouvoir fermer la pièce. Elle était possessive, et elle ne voulait pas que je sorte. J’ai tout de même réussi à la rattraper. J’ai pris le temps de me laver le visage, me mettre un maquillage doux, et j’étais parée ! Hanami allait rester au chaud, je ne voulais surtout pas qu’elle tombe malade ou qu’elle salisse son beau pelage blanc comme l'autre jour quand nous sommes sorties au parc...

J’ai détalé les escaliers comme une folle, je n’avais pas de temps à perdre. J’étais enfin dehors et j’étais aussi sous la pluie. Je pouvais très bien prendre un parapluie, mais je n’en avais pas. Je n’aime pas spécialement me trimbaler avec un parapluie toute la journée, mon sac me suffisait. Et j’avais quand même un capuchon sur ma veste chaude. Je  ne me gênais pas la plupart du temps de partager le même parapluie qu’une amie, qu’est-ce que je suis vilaine ! Je courais entre les piétons, pas de temps de m’arrêter ! J’étais une fusée, et même avec des petits talons, je courais vite, à croire que j’avais l’habitude d’être en retard. Et j’avais même osé passer à un feu rouge, quelle rebelle je suis ! Sans vouloir, j’ai cogné contre un jeune homme, plutôt pas mal au passage, j’étais toute confuse.

« Oh non ! Excusez-moi… Je ! Je suis pressée ! »

Il n’avait pas vraiment compris ce qui venait de se passer, j’avais un petit sourire bête car il était craquant, mais pas de temps de penser à ça, et je suis aussi tôt partie en reprenant ma folle course. J’étais arrivée au point de rendez-vous, et… Je ne voyais personne. Est-ce que j’étais vraiment au bon endroit ? Elle devait m’en vouloir à mort… J’ai pris mon téléphone, j’ai composé son numéro afin de l’appeler directement. Normalement, j’allais souvent chez l’esthéticienne pour me faire poser du gel, mais cette fois-ci je n’étais pas allée. Alors par mauvaise habitude, je me rongeais les ongles sur le coup du stresse. J’ai murmuré…

« Allez Aya… Réponds-moi, please ! »

Je crois qu'à force de me ronger les ongles, j'allais réussir à me faire saigner. Je n'étais pas possible, je me comprenais pas aussi, moi et la ponctualité c'était une rivalité sans fin. Heureusement la plupart de mes amis comprenaient ce petit côté maladroit que je pouvais démontrer. Surtout Aya, je savais très bien la connaissant qu'elle n'allait pas m'engueuler, elle est bien trop gentille pour ça, même si ça me ferait pas de mal une petite crise sur la tête. J'étais vraiment une amie indigne de la faire attendre comme ça, et même dans ma situation je m'impatientais, ma carte bleu voulait chauffer avec celle d'Aya pou remplir nos armoires de magnifiques vêtements. Après quelques secondes de panique, elle avait enfin décroché à mon appel. Elle avait presque raison sur ses dires, je n'étais pas plus en retard que prévu, mais un peu bêbête comme je suis je n'arrivais pas à la trouver.

« Non tu vas rire c'est pire que ça... »

J'allais lui annoncer que je n'arrivais pas à trouver sa trace dans les parages et dans le lieu du rendez-vous. Mais en levant la tête, j'ai vu cette demoiselle coquette et adorable qui n'était d'autre que mon amie Aya. Elle était assise à l'ombre encore perchée au téléphone, pas étonnant vu que je n'avais pas raccroché à l'appel encore.

« HEEEEEY AYAAAAAA ! » M'écriais-je.

Je faisais de longs signes avec mes bras pour qu'elle me remarque au loin. Elle devait me prendre pour une folle à m'entendre crier au téléphone, mais elle avait certainement remarqué ma voix non loin d'elle aussi. J'étais presque à douter d'Aya, qu'elle aurait pu partir et me laisser en lapin, bien sûr, ce n'est pas ses habitudes à elle, en fin de copte, ni à moi, je suis juste un peu tête en l'air et maladroite. J'ai marché dans sa direction avec des pas rapides. Les gens me regardaient tous de travers, pas étonnant, voir une folle dingue crier avec une voix aiguë, c'est un peu intriguant. Enfin arrivée en face d'Aya, je ne lui ai pas laissé le temps de prononcer un mot et je l'ai prise dans mes bras pour lui fair eun groooooooos gros câlin !

« Je suis trop trop trop trop trop trop trop trop !!!! Trooooop désolée ! Tu me connais, moi et les réveils, c'est tout une histoire ! »

La laissant tout de même respirer et de prononcer au moins une phrase, je me suis détachée d'elle en la regardant. Je m’apitoyais un peu sur mon sort mais je ne voulais pas être mal vue par mes amis... Après quelques minutes d'excuses, j'ai rangé mon téléphone dans mon petit sac à main, maladroitement je n'avais pas encore raccroché, tant pis. Je me suis mise à sautiller sur place, je pouvais changer d'humeur à la seconde près, cela devait être drôle à voir.

« Yaouuh mais je suis trop heureuse d'être en ta compagnie, shopping shopping shopping ! »

Je l'aime tellement ma petite Aya ! Elle est si parfaite avec ses compliments et son allure de demoiselle douce et gentille, mais attention, cela ne veut pas dire qu'elle ne sait pas déconner, car quand on est ensemble, on s'amuse comme deux petites folles, deux enfants qui découvre un bac à sable. Et c'est la même sensation que j'ai renssenti quand Aya a aggripé mon bras pour entrer dans le tout premier magasin. Chaque fois la même sensation, les rayons d'habits, de robes et de jupes et j'en passe, il y avait le bonheur de pleins de femmes dans ce magasin.

« Olalala Aya, il y a rien à dire, tu sais bien choisir le plat d'entrée ! »

Oui c'est ainsi que je voyais, le plat d'entrée, ça entre bien dans le ventre, il y a de bonnes choses, et par la suite on attaque le repas et la touche final le petit dessert, le petit truc en plus qui peut faire plaisir comme par exemple des chaussures ou des bijoux. Avec Aya on se comprenait tout le temps quand on utiliser ce genre de terme un peu bête à l'écoute des autres, mais à quoi bon s'en préoccuper ? Nous sommes ainsi, et c'est très bien. Et comme disait Aya il n'y avait personne quasiment, alors on a rapidement commencé à fouiller dans les tas d'habits, les hauts, les bas, les sous-vêtements. Deux conseillères vestimentaires sont venues nous proposer leur aide, mais elles ont rapidement remarqué qu'on savait ce qu'on voulait. Une est restée pour tenir dans un bras les affaires que Aya voudrait essayer, et dans l'autre les miennes. C'était une situation bien drôle à voir. La deuxième conseillère est allée voir un autre client, voyant qu'elle n'aidait pas plus que ça. Après plus d'une dizaine d'habits choisis j'ai proposé à Aya qu'on se dirige directement dans les cabines d’essayages. La pauvre femme porte manteau nous suivait avec le sourire incrustée sur le visage, c'était un boulot pas tout les jours facile pour elle j'imagine. Il n'y avait même pas de queue à faire plusieurs cabines étaient libres.

« C'est vraiment adorable de votre part, vous pouvez laisser tout ici. »

J'ai laissé partir cette pauvre femme qui me faisait gentiment pitié, je ne voulais pas qu'on me traite de méchante qui prend les vendeuses pour des esclaves, et Aya était certainement du même avis que moi. J'ai pris mon tas d'habits et je suis entrée dans une cabine à côté d'Aya, et j'ai commencé à enfiler les habits un par un et en sortant é chaque fois pour montrer sous une démarche élégante le choix de mes habits. J'ai beaucoup choisis des habits d'été comme des robes. A chaque fois que je retirais un vêtement, je glissais ma tête entre les rideaux pour regarder discrètement dans la cabine d'Aya, curieuse comme je suis. Puis je suis sortie avec une belle robe noire avec un gros nœud au niveau du ventre.

« OHHHHH ! Aya tu vas adorer ! Je suis sûre que tu vas vouloir acheter la même ! »

On était magnifique et les habits qu'elle avait choisis Aya étaient autant beaux que les miens, au final nos goûts se rapprochaient beaucoup.

Mais elle était juste splendide ma petite Aya, belle comme un coeur, comme toujours. Tout lui va, et je trouvais que c'était une chance pour elle de n'avoir que très peu de poitrine. Des fois je peine un peu à trouver des habits mignons qui me rendent pas trop sexy ou provocante, mais pas facile quand la poitrine déborde. Heureusement, cette robe allait parfaitement bien, et il n'y avait rien de vulgaire. Quand Aya est sortie de sa cabine avec sa robe elle aussi, j'ai ouvert grands les yeux, c'était juste adorablement mignon !

« Oh non tu es trop trop mignonne là-dedans aussi ! Tout l'ensemble te va à ravis ! Je l'aurais bien prise mais je pense que je me sentirais un peu étouffée, mais prends là ! Je suis super que ton chéri va adorer !»

Je fus super heureuse d'entendre le même compliment de la part d'Aya, et c'était ok ! On allait prendre les mêmes robes. J'avais déjà hâte de l'enfiler un jour où je sortirais avec elle en ville ou ailleurs. Nous sommes retournées dans les cabines pour nous changer quand soudainement Aya m'envoya une discussion un peu tabou pour moi, par dessus la cabine. Un maillot de bain... ? Un petit copain ? Quelle idée, mais elle st tellement adorable, je suis restée quelques secondes silencieuse tout en me changeant. Je l'adorais cette fille, elle est si parfaite, toujours à l'écoute, et vouloir le bien de tout le monde. C'est vrai que des fois je lui parle de certains garçons que j'ai rencontré, ou encore ceux que je trouve mignon au pensionnat. J'ai beaucoup de chance de ne pas être timide, et donc de la facilité à discuter avec des inconnus ou un beau garçon face à moi, mais je n'ai jamais réellement eu de copain depuis que je suis venue vivre à Tadakai.

« Mouais... » Dis-je en décrochant.

Oui, cela me tentait, et j'étais heureuse qu'elle en parle. Franchement cette fille est top, elle sait me donner la motivation, et la confiance en moi. Franchement, son chéri en a de la chance, et je le répète souvent à Aya, le jour où Hayato lui fait du mal, qu'elle vienne me voir, je lui refais le visage au carré.

« HUM ! Mais oui tu as raison en fait, c'est une superbe idée, allons voir si on trouve de jolis maillots de bain ! »

Finalement, l'idée d'Aya me plaisait bien et surtout, ça m'amusait, je suis célibataire, alors autant s'amuser. De plus, avoir des conseils d'une super amie comme Aya et en plus en couple, y a de quoi lui faire confiance. Speed comme je suis, je suis vite allée au rayon des robes pour prendre la même que la mienne et de la même taille évidemment. Et je suis retournée aussi vite vers Aya en prenant toutes les affaires qu'elle allait acheté, à moi de devenir un porte manteau.

« Et c'est parti pour la mission : Rayon de maillots de bain à tout prix ! » Dis-je en lavant le poing haut.

J'ai pris le bras d'Aya jusqu'au rayon des bikinis, ce que j'aimais bien justement, c'était les deux pièces. Je me sentais vraiment mal à l'aise avec une pièce. Déposant le tas d'habits d'Aya et moi-même sur une chaise à côté, je me suis tournée vers Aya.

« Alors alors, c'est quoi comme style de bikini qui fait fondre les beaux garçons, dis moi tes secrets s'il te plaiiiiiiiiiiiiiiiiiis ma chérie ! »

Elle était juste adorable cette fille, de plus, elle voulait me l'offrir, ça lui arrivait très souvent d'être généreuse, mais cela me mettait très souvent mal à l'aise, n'aimant pas se faire acheter ses affaires par ses amies.

« Nyeuuuh nyeuuuh on verra ça... »

Je suivais très souvent les conseils d'Aya, elle savait dire les bonnes choses sans vexer les gens. Je suivais aussi ses instructions, ça pour être naturelle on l'est. Rien de superficielle chez nous à part notre côté coquette et mignonne avec nos cheveux, mais un peu d'originalité ne fait pas de nous de mauvaises personnes. Elle regardait les bikinis un par un sortant plusieurs, puis en les remettant à leur place. Soudain, elle prit un qui était juste magnifiquement mignon ! J'en avais les étoiles aux yeux, et je ne m'abuse pas. Pendant qu'elle regardait si celui-ci pouvait m'aller, j'étais déjà avec le fil de bave pour le prendre et prête à aller l'essayer. Et je n'ai pas tarder, car aussi tôt qu'elle m'a dit que c'était LE bikini à avoir, je l'ai tout de suite pris.

« C'est claire ! Mon Dieu que je t'aime Aya ! »

Il était rose, nous restons toujours sur des couleurs coquettes et mignonnes. Il y avait des froufrous blancs et jaunes pour montrer ce côté d'innocence. Et il y avait un petit cœur suspendu avec une chaîne au niveau de la poitrine qui retombait au milieu du ventre. Il était juste trop beau, et j'ai été super heureuse de voir qu'Aya l'avait aussi prise pour l'essayer. Nous nous sommes retournées pour nous rendre aux cabines. Elle m'attendait dehors le temps que j'essaie, puis, ça sera à mon tour d'y aller pour qu'elle puisse défiler devant moi et que je donne mon avis. Je me suis déshabillée et j'ai ajouté.

« Ah, ne fais pas attention, je ne suis pas épilée aux jambes, je n'ai pas eu le temps, tu t'en doute.  Et.... AAAAAAH JE L'ADORE AYA !»

Et au même moment j'ouvre le rideau et je sors avec ce maillot deux pièces juste trop mignon. Je regarde Aya avec des yeux envieuses, comme pour dire ''dis que tu l'aimes aussi s'il te plaît, sinon je le prends pas !''

« Raaaah, par contre regarde pas mon bidon, je trouve que j'ai pris du poids... »

Soudain, j'ai levé les yeux remarquant deux garçons avec leur téléphone portable, en train de les diriger dans notre discussion. J'ai ouvert grand les yeux et je me suis cachée derrière le rideau en bougeant dans tous les sens.

« AYAAAAA REGARDE LA-BAS ! » Dis-je en pointant des doigts.

Quelle bande de crétins !

J'étais vraiment heureuse qu'Aya partage le même avis que moi. En fait cela ne me surprenait pas réellement. Nous avions énormément les mêmes goûts. Et j'étais même un poil jalouse de voir Aya dans le même bikini que moi, et qu'au final, elle le portait bien mieux que moi. Mais ça je n'allais pas lui dire, c'est vilain d'être jalouse de ses amies. Mais elle est tellement mignonne, et son petit corps tout mince à l'air si innocent et fragile. C'était bien amusant de jouer les mannequin, mais évidemment, il fallait toujours des idiots pour ruiner notre petit moment de bonheur entre copine. Au même moment que je montrais ce magnifique maillot de bain deux pièces que ma Aya d'amour avait soigneusement choisi pour moi, des pervers ont pris un malin plaisir à filer, ou peut-être photographier la scène. C'était bien plus pire que des vieux insectes pas beaux, mais de gros cafards moches qui ne pouvaient s'empêcher de regarder des jeunes filles comme nous. Mais ma super Aya prit rapidement les choses en main en m'annonçant qu'elle allait s'en occuper. Un petit sourire s'est affichée sur mon visage. Il ne savait pas sur qui ils étaient tombés. Aya est une fille adorable et mignonne sous ses allures de jeune fille timide, mais quand on l'a connaît bien, elle a un bon caractère, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds.

« Oh oui ma Aya ! »

Pendant qu'Aya tenta de convaincre à ces vieux pervers d'effacer tout contenus qui pouvaient nous êtres destinés, je donnais des poings dans le vide en me disant ''Allez Aya, fous lui une belle droite !''. Oui enfin, si je n'étais pas en petite tenue, je n'aurais pas hésité à le faire. Aya est une fille avec du courage, mais ce côté là je l'a battait facilement. Ce qui n'est pas spécialement une chose dont je pourrais m'en vanter. Mais je n'aime pas non me faire marcher sur les pieds ou qu'on embête mes amis. Elle revint vers moi satisfaite en m'annonçant que c'était tout bon, et qu'on pouvait s'en aller.

« Tu es superbe Aya tu le sais ça ?! »

Dis-je en refermant le rideau pour remettre mes habits et aller payer les artices que nous avons choisis. En sortant de la cabine j'ai fait un gros câlin à Aya.

« Tu es superbe merci ! Mais tu sais quoi ? Moi j'aurais arraché son portable des mains et je l'aurais violemment balancé à terre, ça aurait été plus drôle ! » Dis-je en rigolant doucement.

Je suis tout de même sadique, mais bon, il ne faut pas croire que je suis toujours ainsi, il faut me pousser bien à bout que je fasse une telle chose. J'ai pris toutes mes affaires ainsi que les habits d'Aya sans lui demander son autorisation. Et je me suis dirigée vers la caisse pour payer le tout, obligeant indirectement Aya à me suivre. J'ai fouillé dans mon sac en déposant ce gros tas d'habits sur le comptoire de la caisse et j'ai sorti une carte.

« Et.... C'est moi qui offre ! Mon père m'a versé de l'argent dernièrement sur mon compte, autant en profiter les deux ? »

Sans pour attendre, j'ai inséré ma carte dans la machine avant qu'Aya ne me stoppe. J'étais très dépensière et ce n'était pas souvent que mon papounet me donnait autant d'argent. Cela arrive qu'il me verse quelques sous pour mes loisirs ou plaisir, mais là, je voulais réellement le partager avec Aya, et je voudrais tout bientôt partager ce plaisir à la place avec nos deux nouveaux maillots de bain !