Pyrokinésie
    Suzue possède le don de Pyrokinésie, qui consiste à pouvoir faire apparaître de la fumée et à la contrôlée. Elle peut aussi contrôler un feu déjà présent, ce qui est, soit dit-en passant, beaucoup plus facile et moins fatiguant. Lorsqu'elle doit le faire apparaître d'elle-même, elle à besoin d'un grande concentration et toute son énergie doit être concentré sur la chaleur de son corps pour ensuite le faire apparaître. Malheureusement, si Suzue est trop fatiguée, des effets secondaires peuvent apparaître, comme des saignants de nez, des douleurs musculaires, tomber dans les pommes (voir le coma pendant plusieurs jours dans des cas extrêmes). L'autre moyen pour le faire apparaître (qui est souvent dangereux) est à la suite de grandes émotions, de colère, tristesse, joie, ... Suzue doit donc souvent se contrôler pour ne pas créer de désastre (à voir dans son histoire). En revanche, si le feu est déjà créé, elle est en général plutôt doué pour le contrôlé. Elle peut alors lancé des boules de feu, faire déplacer, grandir ou diminuer (mais éteindre peut être aussi difficile que l'allumer, en fonction de la puissance) du feu, ...
Elle aimerait maîtriser entièrement son pouvoir pour ne pas faire de dégâts (ou en faire plus, cela dépend de la situation).

Spoiler:

Suzue possède de long cheveux blond platine qui retombent en boucles le long de son dos avec une franche pleine et des cheveux plus courts sur les côtés de son visage. Ses grands yeux bleu virent parfois en un étrange violet. Sa peau très pâle et sa bouche en forme de cœur font penser à une poupée de cire. Pour une japonaise, elle est plutôt grande, son 1m70 et ses longues jambes ciselées ont souvent fait des jalouses. Elle possède une fine silhouette et une poitrine correct. On peut parfois apercevoir une tache de naissance sur sa hanche droite, en forme de plume. Elle possède aussi une autre tache sur son avant bras gauche, une longue cicatrice de brûlure, chose qu'elle souhaite caché à tout prix. Elle préfère porter des couleurs clairs et pastels, son style vestimentaire peut faire penser à un mélange entre le chic et le bohème autrement appelé bobo (bourgeois-bohème).

Suzue est un personne plutôt complexe, à plusieurs facettes. A première vue, elle peut paraître un peu détachée, dans son monde, timide et peu sociable, pourtant c'est qu'elle n'a jamais vraiment eu beaucoup d'amis. En vérité, avec sa famille où son familier, c'est une jeune fille au grand cœur, joueuse, et toujours prête à aider. Maladroite, elle fait en sorte de ne pas être vue et évite toute situation embarrassante. Sans qu'elle n'y fasse rien, Suzue est très intelligente et comprend vite, le fait qu'elle puisse être très attentive et perfectionniste en sont peut être pour beaucoup. Elle aime découvrir de nouvelles choses, les animaux, la natures, les sports, le simple silence. Elle n'est pas de ceux qui sortent chaque soir et qui boivent jusqu'à en tomber malade. Même si le feu fait partit de son pouvoir, elle ne fume pas. Les grands espaces verts où en hauteur sont ces lieux de prédilections. Une vrai femme de la nature vous allez me dire ? Peut être, mais en revanche elle n'est pas végétarienne, elle apprécie l’électronique et adore la musique, de tout genre. Elle joue même de la guitare, du piano, du violon et un peu de flûte (quand je vous dit qu'elle apprend vite, ce n'est pas pour rien). Son principal défaut serait surement son émotivité, qu'elle s'oblige à contrôler constamment. Si ce n'est pas possible, elle ira s'isoler. Malgré tout, Suzue n'est pas spécialement de nature solitaire, elle voudrait être comme tout le monde, entourée de gens qui l'apprécie malgré ses défauts. Surtout, n'ayez pas peur d'elle, c'est surement elle qui à peur de vous. Et puis après tout, qu-es-que vous risquez ? Finir brûlé vif peut être ?

Un début janvier de l'année de ses 11 ans

Le neige tombait sans cesse depuis plus d'une semaine dans le petit village de Suzue. La température chutait un peu plus chaque jour et toutes les familles restaient cloîtrés chez eux, bien au chaud autour d'un bon feu de bois. C'était bientôt l'anniversaire de la petite Suzue, elle allait enfin avoir 11 ans, enfin rentrer dans sa période pré-adolescente. "Plus que deux jours" Pensais-t-elle en regardant la cheminé. Elle était assis devant à moins d'un mètre. Depuis sa tendre enfance, Suzue à toujours adoré regarder les flammes courir le long des murs qui entourait la cheminé, les étincelles qui sautaient, comme des oiseaux qui tourbillonnaient au même rythme que son cœur. C'était étrange mais pourtant vrai, à chaque battement de cœur une nouvelle étincelle apparaissait. Elle avait toujours cru que c'était un simple coïncidence, elle n'y prêtait plus attention, c'était ainsi depuis sa naissance. Depuis quel était bébé regardé les flammes dansées la rendait calme. Sa mère écoutait de la musique dans la pièce d'à côté et Suzue se dandinait de gauche à droite en rythme, toujours en observant le feu. Après quelques minutes elle remarqua que les flammes zigzaguaient elles aussi au même rythme. Choquée, elle s’arrêta net. Les flammes firent de même. Et bougea à droite, les flammes la suivirent, puis elle se pencha à gauche, de même pour le feu. Elle répéta ses mouvements toutes la journées, en faisant bougés en plus ces bras, qui firent s’espacer certaines flammes. Elle rigolait, émerveillée et inconsciente du puissant pouvoir qu'elle possédait.

Un jour noir de l'année de ses 14 ans

Anxieuse. C'était ce que ressentait Suzue à ce moment, de l'anxiété. Et ne tenait pas en place et ne pouvais pas s'empêcher de penser à toute les gaffes qu'elle pouvait faire en passant pour son exposer. Etant de nature timide devant les foules (où en l’occurrence sa classe), elle était sur de ne pas réussir aussi bien qu'elle le faisait devant ses parents. Son exposé portait sur les mœurs et coutumes japonaises, elle le connaissait par cœur bien sûr, et à un contrôle écrit, elle aurait été sûr d'avoir 19 ou même 20. Mais pas pour un oral. C'était presque son tour, Kuzaki (un beau jeune homme de sa classe) avait bientôt fini son exposé sur les principales religions pratiquées au japon. Elle en tremblait mais avait étrangement chaud. Puis plus vite qu'elle ne l'aurait voulu, ce fut à elle. Le professeur l'appela et elle se leva, marcha jusqu'au devant de la classe, en se prenant un pied de table au passage (qui la fit presque tomber).

"Je ... Le sujet de mon exposé est Les coutumes et morts, euh non mœurs, pardon, rectifia t-elle suite au rire de ses camarades de classe, du Japon"

Elle se retourna pour écrire son titre au tableau, sa main tremblait, et elle avait chaud, beaucoup trop chaud. Sa tête lui tournait. Elle tenait la craie si fermement qu'elle aurait put casser. Mais ce n'est pas ce qui se passa, la craie ne cassa pas, non, mais elle s’enflamma. Comme si elle était recouverte de gaz, sa manche gauche s'enflamma elle aussi instantanément. Suzue hurla de douleur et frapa son bras contre le tableau, avec pour but d'éteindre les flammes. Les élèves se levèrent de leur chaises et s'éloignaient vers le fond, criant eux aussi, effrayés. Le professeur courra dans un couloir chercher un extincteur. Suzue retira finalement son pull et la jeta au sol, elle se retrouvait devant toute sa classe en soutient-gorge, mais sur le coup, ce n'était pas ce qui importait.  Son bras était rouge et part endroit sa peau avec brûlée. Elle avait mal, très mal. Le professeur arriva enfin et éteignit le pull. Elle pleurait, se tenant son bras ensanglanté, son nez avait aussi commencé à saigner. Tout le monde la fixait, le professeur, faisait en sorte de ne regarder que son bras, mais pas les autres. Elle entendit le bruit d'une ambulance qui arrivait, puis s’évanouit.

Le jour de son entrée à Tadakai

Elle regardait la longue cicatrice de brûlure qui courait le long de son bras gauche. Tatouage éternel qui lui rappellerait à jamais ce jour noir. Malgré elle, elle se remémorait, à chaque fois qu'elle là voyait, les événements de cette journée d'oraux, les mois douloureux passés à l’hôpital, le jour où elle était revenu en cours, tout ces moments qu'elles voudraient à jamais effacer de sa mémoire. Mais comment faire avec cette horrible cicatrice ! Elle enfila un pull gris qui tombait sur son épaule droite, un simple jeen slim noir, ses bottines favorites et courut en bas des l'escalier avec sa valise qui tapait à chaque marche. Elle savait qu'elle devrait à jamais porter un uniforme mais elle n'en faisait pas une grande histoire, au moins, ça empêche aux élèves de critiquer le style vestimentaire des gens. Elle enlaça son père une dernière fois et partit en voiture avec sa mère en direction du pensionnat. (Sa mère est comme Suzue, elle lui avait caché son pouvoir car jusqu'à ses 14 ans, elle ne croyait pas que sa fille le possédait aussi et ne voulait pas l’effrayer. Son père lui est un simple humain, ce qui n'est pas plus mal, il croit qu'elle part dans un simple pensionnat.) La route fut plus courte que prévu, ils étaient déjà arrivé devant le grand portail, invisible aux humains normaux. Sa mère l'enlaça à son tour et versa quelques larmes, habituée à ravalé ses émotions, Suzue ne pleura pas. Un dernier signe de main à sa mère et enfin elle passa le portail, prêt à affronter sa nouvelle vie, qu'elle soit meilleur, ou pire.