Nazel avait été particulièrement pénible en ce début de matinée. Comme dans ces jours ou il exige plus d'attention que d'habitude. Cependant j'avais cours et un autre programme pour ma pause déjeuné. Ainsi à la suite des cours je ne fis ni une ni deux et fila manger. Disons que le repas est agréable pour Nazel qui se goinfre et me laissera du répit le temps de sa sieste. Je marche lentement dans les couloir menant à ma chambre pour y récupérer mes cours de l'après midi et mes recherches personnelle en mythologie. Faire le lien entre plusieurs mythologie c'est pénible et quelque peu fatiguant. Trouver un sens au delà de la signification du symbole sur ma poitrine et de cette carte dans mon dos. Tout ce que je vois c'est que c'est irréel du moins en apparence. Père à de ces idées. Je n'ai aucune idée de pourquoi notre famille transporte tout cela. L'air de rien je dois tout de même le satisfaire et montrer que je suis capable de prendre un jour la succession de notre famille.

Sur le chemin de la bibliothèque je suis donc bien pensive. J'ai remarqué qu'il y a quelque livre sur les mythes grecs, je n'ai pas encore cerner tout leur mythes, ils ont tellement de dieu et demi-dieu, de légende. Un vrai casse tête ma foi passionnant. Nazel me sort doucement de mes pensées.

" Neriiiiiel s'il te plaît pas la bibliothèque! Je peux pas courir et il faut être silencieux c'est pénible. Je suis pas un chien d’intérieur!
-Non en effet tu es un loup, mais moi je dois régler certaines choses, je peux pas passer mon temps à te faire sortir. On restera un peu dehors après les cours mais là j'ai besoin d'aller à la bibliothèque."

Ce n'était pas discutable et il le savait. Ma démarche posée se continue donc jusqu'à la salle conservant mainte bouquin en tout genre. Je rentre doucement, sans bruit et me dirige à travers les rayons. Je devais trouver les livres qui concernent mes recherches. Je regarde en silence les étagères, cherchant studieusement lequel de ces livres serait le mieux à étudier. Finalement je tends le bras pour en saisir un qui semble parfait pour cela.

           
           
                     
               
                       


Les rondes faisaient partie intégrante de son travail. Elle n’avait que peu de temps libre si l’on additionnait les cours, les activités de club ainsi que  la maîtrise de son pouvoir, elle n’avait pas vraiment le temps de bailler aux corneilles. Oiseau fort charmant au demeurant. Et c’est très certainement pour cette raison précis qu’elle décida de prendre quelques heures sabbatiques. Prendre une journée était impensable. Et surtout impossible.  Alors elle glanait quelques heures au passage. Profitant d’un déplacement pour laisser son esprit s’évader par la fenêtre. En silence. Ce silence qui la suivait partout où elle allait. Sur son chemin, les élèves se taisaient. Parfois, elle craignait que ça finisse par lui peser. Mais elle était bien vite rappelée à l’ordre par la petite horreur colorée qui ajoutait une touche vive à la tenue traditionnelle de la jeune Héritière.
« Alors, qu’est-ce que ça sera aujourd’hui ? » « La bibliothèque. Je n’ai pas pu toucher un livre depuis tellement longtemps que je me demande si ça existe encore » « La lecture n’est qu’une perte de temps. » « Ah ? » « Oui. La majorité du contenu des livres est fait d’expériences inintéressantes. » « Sur ce point je ne peux pas te donner tort. » « Oh, je suis un pauvre Hybride Loup au milieu d’Hybrides renards, mais j’ai survécu, voici mon histoire ; ou alors.. Régime pour Mages gourmands en 5 leçons. C’est…Ridicule. » Eleanore rit de bon cœur. « Si tu me suis, me laisseras-tu te montrer quelque chose ? » Hécate haussa ce qui lui servait d’épaules. « Très bien. Allons-y. »

Dire qu’elle aimait Hécate aurait été beaucoup dire. Elle ne l’aimait pas plus que ça. Leurs avis divergeaient tant que ça se terminait souvent en dos tourné et en minuscule sifflements pleins de haine et de mépris. Mais elle était la seule personne qu’Eleanore n’avait jamais tutoyée. Et croyez-le ou non, ça crée des liens plus forts encore qu’un Syndrome de Stockholm mal assumé. Ravie, sans que cela puisse se constater, bien entendu, elle rejoignit alors la bibliothèque, espérant faire découvrir à cette chose ridiculement petite la grandeur de Goethe, le génie de Sade ou l’avant-gardisme d’Asimov. Elle était certaine de pouvoir faire partager son amour de la littérature. Pas seulement allemande. Si Hécate ne se montrait pas réceptive aux tragédies, elle avait toujours Molière sous la main, prêt à régaler son auditoire d’un bon mot. Ah si seulement elle avait pu parler avec les morts, combien de livres leur aurait-elle fait écrire.

Perdue dans ses pensée, certaine que personne n’oserait de toute façon venir l’en sortir, elle parcourut quelques rangées sans grande conviction. Elle savait ce qu’elle cherchait, et son intuition plus que son cerveau lui indiquait le chemin. Ce n’est qu’en croisant la peau relativement chaude d’une main dirigée vers le même livre qu’elle que la jeune Van Stratt sembla retrouver l’usage de ses sens, et de son esprit. Elle secoua légèrement la tête, troublée de s’être ainsi laissée surprendre. Hécate elle, n’en revenait pas vraiment. Eleanore était d’habitude si prévoyante que ce genre d’évènements ne pouvait pas avoir lieu à moins que les étoiles soient alignées parfaitement. « Oh..L’apocalypse est proche, repentez-vous. » Consciente de s’être troublée un instant, elle se reprit bien vite, et compensa sa gêne par une froideur qui lui était de toute façon bien connue. Elle ramena sa main vers son corps et lança sans égards particuliers :

« Ne devriez-vous pas être en cours, Frau Aulendil ? »

C’était stupide. La seule véritable bonne manière de se comporter dans cette situation aurait été de s’excuser poliment et de la laisser prendre le livre qu’elle visait. Elle s’en mordrait les doigts plus tard. Elle avait une image à conserver.

Comment cela se fait? J'étais si absorbé que je n'ai pas fait attention à la présence près de moi. Ce simple contact, léger me fait reculer ma main pour reconnaître la présidente du comité de discipline. Nazel semble surprise de mon inadvertance, ce n'est pas commun. La froideur qu'elle dégage est à la hauteur de sa réputation. Une froideur qui ne me surprend en rien c'est comme me retrouver dans mon environnement. Ni choquant, ni surprenant je la regarde avec mon air froid habituel que peu de gens tolère.

"C'est une remarque fort pertinente, mais si vous étiez quelque peu mieux renseigné vous sauriez que je n'ai pas cours à cette heure, Miss C.Van Stratt"

Je serais bien la dernière personne qui va se permettre de louper un cours, et aujourd'hui j'ai l'avantage d'avoir un peu plus de temps lors de ma pose déjeuné. Je reste parfaitement droite et observe le livre que nous semblions toute deux convoiter. Je frôle la couverture de celui-ci et le tire doucement pour sentir la peau en cuir léger glisser sous mes doigts.

"Il rare que la mythologie grec soit à l'envie des lectures, pourtant vous semblez vous intéresser. "

Nazel quelque peu surprit de cette conversation regarde Eleanore. Il est vrai que je suis toujours froide, mais je n'ai que peu parlé avec ceux de mon rang, même venant d'un autre pays. Ainsi mon loup semble perturbé n'étant pas sur que ce soit une bonne ou une mauvaise situation.  

"Bon dieu dans quoi je suis embarquer, je t'avais dis pas la bibliothèque!"

Je ne répond pas à sa remarque, ce n'est pas utile et ça ne le sera pas de toute façon. Je regarde la jeune fille à la chevelure rousse, elle dégage une certaine prestance agréable à voir. Je dois dire que il y a de nombreuse personne ici qui semble si banal, toute avec leur intérêt néanmoins. Je regarde la couverture du livre passe mes doigts sur le titre doucement ne sachant que faire. Lui donner le garder? Aucune idée. Cependant cette hésitation ne se voit guère en apparence.

           
           
                     
               
                       


Parfois, Eleanore s’en voulait d’être comme ça. Certains avaient pris la peine de lui dire que ce genre d’attitude est stupide. Mais ils s’étaient magistralement faits remettre en place et n’avaient plus jamais osé la regarder droit dans les yeux. Eleanore ne croisait plus beaucoup de regards, et la couleur qu’elle voyait le plus restait le rose. Le rose des joues empourprées par le malaise. Parfois, elle se prenait à se dire qu’elle aussi pourrait rire avec des amis choisis. Et puis elle se faisait une raison, deux, et finalement restait campée sur son piédestal. Seule. Certains objecteront qu’on ne saurait être seul à Tadakai puisque nous y sommes dotés d’un esprit lié qui ne nous quitte quasiment jamais. Alors oui, elle avait Hécate. Mais que voulez vous partager avec un esprit contenu dans un cerveau aussi étriqué ? Alors certes, si elle avait pour principale occupation le dénigrement de ses semblables ce serait la compagne idéale. Mais ce n’était malheureusement pas vraiment le cas.

Conformément à ce à quoi elle s’attendait, Neriel ne se laissa pas démonter. Hécate dansait presque sur ses quelques pattes tant elle sentait cette tension silencieuse qui naissait dans l’air. Eleanore se sentit troublée un instant. Cette électricité invisible faisait remonter quelques souvenirs. Elle avait toujours flotté entre les membres de sa famille et n’avait cessé qu’une fois que l’héritière fut envoyée à Tadakai. Entre chez elle et ici, c’était la seule fois où cette impression froide et dérangeante l’étreignait. Mais rien en son auguste personne ne le laissait transparaître. Elle n’avait pas laissé sa main bien longtemps, ne supportant que peu le contact. La réponse ne se fit pas attendre. Cinglante. Eleanore laissa un sourire très fin déformer les traits impassibles de son visage. Elle avait de la répartie. Ce qui en soi était particulièrement agréable. Elle laissa quelques secondes défiler, consciente de l’impression qu’elle laissait souvent. Neriel se saisit finalement du livre et laissa ses doigts danser sur la couverture. Ce n’est qu’après quelques secondes qu’Eleanore se décida à ouvrir de nouveau la bouche.

« N’est-ce pas cet intérêt même qui nous différencie..D’eux ? Cette capacité même d’honorer le passé tel qu’il doit l’être ? »

Les réponses étaient évidentes. Du moins pour ceux dont l’Histoire entretient la renommée. Elle se radoucit très légèrement. Presque imperceptiblement, et ajouta :

« Votre nouvelle fonction vous sied-t ’elle ? »

Je la regarde impassible. Je reconnais ce type de sourire léger presque invisible, j'en fais aussi beaucoup. D'ailleurs j'en fait un en réponse au siens. Elle avait d'une certaine façon raison. Je garde le livre dans mes mains

"En effet, peu de gens y prête une réel attention."

Je reste calme et droite pourtant légèrement moins agressive? Que d'habitude. Nazel agite sa queue inquiet. Ne sachant pas si c'était un bonne ou une mauvaise situation.

"Elle le peut en effet mais n'ayant pas encore eu d'entrevu officiel avec vous elle n'est pas complètement à l'ordre du jour."

Cependant être dans le comité ne me donne qu'un appuis de plus. Je faisais déjà respecter les règles, sans intervenir dans les affaires du comité. Après tout j'ai grandit dans un environnement tellement strict. Je prends un deuxième livre et fait un signe vers la table à côté.

"Si vous voulez bien vous en donnez la peine Mademoiselle"

Je la laisse passer avant de la suivre pour m'asseoir délicatement. Je pose les livres sur la table. Je sors un petit calepin. Oui je vais rentabiliser mon temps, je suis là pour des recherches quand même. J'ouvre le calepin et le premier livre.

"Alors dites moi, Est ce pour une simple lecture que vous êtes venue ou pour une raison toute autre?"

Eleanore est en troisième année. C'est sûrement pas pour son programme d'histoire qu'elle est ici enfin il me semble. Je tourne une page, et griffonne quelque note sur mon cahier. En dégageant de l'autre main mes cheveux qui me gène. Je faisais toute mes recherches en norvégien, histoire de pas être importuner par les curieux. Nazel lui regarde la petite menthe religieuse, familier de cette chère noble. Après un instant je la regarde dans les yeux calmement.

"Si je puis me permettre, vous ne semblez pas aussi terrible que ce que dise les élèves de cette académie"

Peut-être parce que pour moi ça façon d'être était normal. Une façon habituel. Une droiture rare. Une tension qui en vaut là peine. À la fois dérangeante et rassurante. Cependant je n'ai jamais chercher à établir le moindre contact avec qui que ce soit ici. Même en sachant que c'était des Nobles. Peut-être parce que ma solitude me convient bien. Cependant Nazel ne cesse de contester ce manque de rapport sociaux. Mais que m'apporter des rapport sociaux pousser ici? Je préfère de loin que l'on m'évite, je ne suis pas là pour être tendre. Je ne la quitte pas des yeux en attendant sa réponse. Après tout il n'est pas bon de fuir un regard cela prouve que l'on craint l'autre. Hors ici je ne crains personne. Et je préfère toujours restez la tête haute, même quand je dois assumer les conséquence de mes actes.

           
           
                     
               
                       


Bien que rien n’en soit visible, elle était ravie de pouvoir enfin correspondre avec quelqu’un de son rang, et surtout de son acabit. Les conversations futiles et superficielles la lassaient. Non qu’elle ait eu l’occasion de discuter avec beaucoup de personnes, mais elle avait pu en écouter bien plus que de raison. Et malheureusement, ça ne tournait pas autour de sujets de la première importance, bien au contraire. Vêtements, garçons, problèmes de peau et derniers groupes à la mode. Voilà de quoi étaient faites les conversations des jeunes gens de son âge, et de conditions inférieures. L’approbation de la demoiselle la conforta dans cette idée déjà bien présente dans son esprit : Neriel était tout comme elle, différente. Ne sachant pas exactement s’il lui était reproché ou non de ne pas avoir fait une réunion privée plus tôt, elle préféra rester prudente.

« Cela ne saurait tarder. Je comptais vous contacter dès la fin des festivités à Hybriland. »

Entre les activités du Club de Japonais, celles du Comité, et le Mariage auquel elle se devait d’assister, il est vrai qu’elle avait eu bien peu de temps pour échanger, fus-ce pour la bonne cause. La seconde raison, celle qu’elle ne lui avouerait pas tout de suite, était que sa réputation était à la hauteur de la tâche,et qu’Eleanore ne doutait pas un seul instant que Neriel était une de celles dont le comité avait besoin. Droite et respectable, voilà les deux qualités qu’elle avait rapidement su trouver chez la demoiselle en question. Demoiselle qui l’invita à s’asseoir. Eleanore ne se fit pas prier bien longtemps, elle lui signifia qu’elle la suivait d’un geste étudié de la tête.

Elle se posa sur un fauteuil en face de celui de Fraulein Aulendil et laissa son regard serpenter dans la salle. Rien ni personne ne semblait disposer à laisser pendre une oreille indiscrète. Elle allait lui répondre après s’être perdue, mais Neriel ajouta une petite phrase qui eut l’effet d’un pincement au cœur plutôt cruel. Loupé. Hécate se raidit légèrement. Comment sa maîtresse allait-elle réagir ? Le plus probable était très certainement une réplique cinglante. Elle haussa très légèrement un sourcil.

« Et votre accent trahit bien moins votre nationalité qu’on le raconte. »

Voila une habile manière de détourner la conversation. Après un bref silence, elle reprit, aussi calme que possible.

« Les bibliothèques sont des sources de savoir bien souvent négligées. Il va sans dire que je laisserais Tadakai sans hésiter pour une opportunité de profiter de celle d’Alexandrie. »

Elle soupira d’aise.

« Votre Heimat ne vous manque pas trop ? »

Je m'étais contentée de sa réponse pour le comité sans un mot de plus. Pourtant ma remarque sur sa réputation semblait l'avoir atteinte. Je ne dis rien attendant sa réponse. Je n'était pas de ces gens peureux qui cherchait à faire des éloges. Ce que les Hommes du peuple commun prennent pour un monstre, inquiétant et terrifiant au point de ne pas la regarder dans les yeux, est pour moi une simple fille normal. À la hauteur de notre rang. Sa remarque m'arrache un léger sourire, fin et subtile montrant mon amusement. Je relève les yeux vers elle et m'adosse contre le dos de ma chaise.

"J'ai eu le temps de m'adapter, mais ne nous cachons pas la vérité que nos accent respectif revienne aussi vite de retour dans nos contrées."

Elle venait de soigneusement éviter le sujet. Est-ce qu'elle avait une crainte? Est-ce que la solitude imposer par sa réputation et son propre rôle de noble lui faisait mal? Je me le demande bien, moi qui n'est connu que la douceur du silence. Seule. C'est ainsi que j'ai grandis, isolé de tous. Ces souvenirs ne son pas désagréable mais pas pour autant toujours heureux. Je ne sais rien de l'amitié ni des relation qui peuvent lié deux personnes autre que cette hypocrisies pesante dont font par les autre famille envers la notre. Nazel me sors de mes pensées en venant poser son énorme tête sur mes genoux. Car si en apparence je semblais normal, lui savait. D'ailleurs à la dernière question de la demoiselle il étouffe un grognement. Je prends mon temps, chaque chose en son temps. Je caresse mon loup pour le calmer, il est toujours si impulsif.

"Il est vrai que la bibliothèque d'Alexandrie recèle bien des merveilles de connaissance. J'y ait été une fois, je ne peux que rester émerveiller de toute cette connaissance à ma porter et pourtant encore hors de porté vu l'âge que j'avais"

Sans compter que je n'y suis resté que peu de temps. Père était toujours très strict sur les sortie encore plus quand on quittait la maison. Juste à cause de ma maladie. Qui plus ait un pays comme l’Égypte n'est pas vraiment recommander pour ma peau fragile. Je tapote deux fois mon crayon sur mon calepin puis note rapidement de demander à Père non plutôt Mère s'il est possible d'avoir des information via cette grande bibliothèque. Puis alors que ma main reprend sa glisse entre les poils doux de Nazel, mon regarde retourne au siens.

"Je dirais que m'a présence ici est nécessaire alors inutile de s'encombrer de chose inutile tel que le manque. Qui plus ais il est simple de rentrer lors des vacances scolaire. Et vous très chère?"

En effet ma maison, mes parents tout ça.... à quoi bon ressentir un manque si la raison de ma présence ici est voulu de tous. Devenir meilleure dans la pratique de ma magie, tout en continuant mes études. Je me devais d'être digne de reprendre le flambeau de la famille. Je dois être comme mon père, non meilleure que lui! Je suis sa seule héritière, je n'est donc pas de temps pour ressentir des choses inutiles.

Je ne dis rien la laissant répondre comme bon lui semble, mais cet espace qui semblait calme il y a à peine une minutes est quelque peu plus bruyant en effet. Deux secondes années passe par l'allée près de notre table, venant face à moi en gloussant stupidement. Mon regard se détourne et ce pose sur elles. Il y a clairement une coupure d'atmosphère quand on se rapproche d'Eleanore et de moi. Mon regard écarlate les fixe. Elles se stoppent net n'osant plus avancer.

"Elles font peur les deux là bas..." Dis doucement la brune à son ami qui pâlit aussi vite que la remarque fut faite.

"Mais tu es folle! C'est.... la présidente du comité de discipline, tu veux nous faire tuer! Et la fille à côté n'est pas plus recommandable c'est Neriel...une fille un peu... étrange.Bref une combinaison mortel"Elle se rend compte qu'elle à parler un peu trop fort, car autant son amie on l'avait entendu juste à cause du silence autant dans un brouhaha on l'aurait entendu elle.

Je lève un sourcil, comment ça pas recommandable?E étrange? Je suis donc autant un monstre à leur yeux que notre chère Eleanore? Mais si elle tenait à leur vie pourquoi ne pas fuir? C'est à ni rien comprendre... je baisse légèrement le regard. Je vois, une sorte de peur qui nous empêche d'agir sûrement mélanger à un grain de folie. Je regarde Eleanore, bien que au fond assez amusé de cette situation, mais aussi agacé d'être déranger par les demoiselles. Bien qu'elles n'aient pas cours.