Ça faisait plus de deux semaines que l'incident à l'infirmerie était passé et les élèves s'en souciaient de moins en moins, préférant s'occuper de nouveau ragots, drame et autre. La femme qui avait provoqué ça n'était donc plus le centre d'attention et elle en était bien contente. Marchant dans les couloirs, habillée pour une fois d'une robe légère qui flottait à chacun de ses mouvements, épousant ses formes avec justesses. Son pendentif pendait à son cou, un autre collier l'ayant rejoint au cou de la belle aux cheveux verts. C'était une chaîne où se balançait un glaçon brillant à la lumière. Il semblait banal, pourtant aux yeux de la femme il avait tout autant de valeur et d'importance que son pendentif. Les mains croisées dans le dos, on apercevait à l'une d'elle une magnifique pierre couleur de feu enchâssée dans un anneau en argent. Une bague qui comptait énormément pour sa porteuse.

L'esprit vagabondant, la demoiselle caressa le renard blanc qui marchait fièrement à ses côté, ses trois queues fouettant lentement l'air, les ballerines blanches, assorties au dégradé de vert au blanc de sa robe, tapotaient délicatement le sol. Elle marchait sans but alors que dans sa tête elle se demandait comment réagir vis-à-vis de son petit ami. Il allait lui en vouloir qu'elle ne soit pas partie se confier à cause de son problème par rapport aux élèves, pensant sûrement qu'elle ne lui fait pas confiance alors qu'elle ne voulait tout simplement pas l'inquiéter. Prenant un air triste, elle finit par lever les yeux et remarqua qu'elle était montée au quatrième étage et que ses pas l'avait mené devant le passage spatio-temporel. Haussant les sourcils, la femme se dit que changer d'endroit lui ferait du bien.

Elle ouvrit la porte et y entra avec son familier, son esprit se fixant sur l'image de son petit ami avant que la porte ne se referme. La femme regarda autour d'elle et remarqua qu'elle était dans une chambre. Mais que faisait-elle là? Et le comble, c'est qu'elle semblait occupé, chose confirmé par la porte de la salle de bain qui s'ouvrit... sur un Garion vêtu d'une simple serviette. Elle resta figée à le fixer, se rappelant qu'il était partis en france pour retrouver sa famille. ALors, elle était en france, dans la chambre d'hôtel de son petit ami quasiment nu et les joues aussi rouges que des cerises, le trouvant quand même fichtrement bien fait.