Passer la journée à ne rien faire, je ne sais pas vous, mais moi ça me fatigue… Marcher, regarder le ciel, regarder les gens faire leurs petites courses, pendant que moi je ne fais rien, posée sur mon banc à regarder le ciel ou à jouer avec Kaaji en reflétant les rayons du soleil sur un bout de verre qui traine, grimper aux arbres, observer le monde sous le Soleil tapant toujours plus fort, le vent venant cacher, ou gâcher cette chaleur. Voilà la description de la plupart de mes journées, qu’elle vie palpitante, n’est-ce pas ? Si les cours avaient de l’intéressent, j’y serais peut-être, bien que je ne pense pas m’y plaire, malheureusement je ne peux pas rentrer chez moi avant d’avoir fait les 5 années… J’ai entendu parlée d’un des examens de dernière année, il faudrait se battre en duel contre quelqu’un, le problème n’est pas dans le combat en lui-même, j’aime bien m mesurer aux autres, c’est plutôt les autres le problème justement.

J’ai alors demandée à Kaaji s’il voulait aller voir l’endroit où on s’entraine, le fameux stade, l’arène, la zone de combat, je ne sais plus comment ils l’appellent, mais je me suis comprise, et visiblement Kaaji aussi, j’ai juste un mauvais pré-sentiment qui m’envahit quand j’y pense, j’espère ne pas avoir à me battre, ou alors, pas contre quelqu’un de trop fort. Une fille de préférence, les hommes sont des bruts qui ne savent que frapper, alors que les filles cherche et charge dans la finesse, frappant et cognant ! Mais en restant sur ses appuis, avec grâce. J’ai toujours vu le combat comme un art plus qu’une pratique sportive de bourrins. Je dirais même que c’est comme une danse, dans laquelle on n’accompagne son adversaire en lui faisant des sales coups pour voir lequel des deux est le premier à perdre le rythme, à détruire cet art et au final, à perdre le combat. On va arriver devant le grand bâtiment dans lequel se trouve le fameux endroit où les mages et les hybrides se battent.

En y repensant, j’aimerais bien que mon adversaire soit une hybride aussi, comme ça pas de préjugé sur notre combat, on fera ça dans l’art de chez nous ! Faut-il encore qu’elle est eue la même éducation que moi à ce propos. En ouvrant les portes, je vois qu’il n’y a personne, en fin d’après-midi, jute avant de magner, je devais m’en douter… Mais soit, je vais profiter du calme ambiant pour me reposer, je suis sûr de pouvoir dormir sr les gros tapis la bas, et si quelqu’un rentre, je ne l’entendrais pas, vu que c’est loin !  Enfin l’endroit parfait pour commencer une sieste en beauté ! Le silence est tel que j’entends les petites pattes de Kaaji marcher silencieusement sur le parquet de l’endroit, jouant avec ma queue et les rayons du Soleil qui passait par une fenêtre sur les murs.

Code by Kitsumy Yanagura

Un tel silence, c’est rare, c’est agréable, on entend à  peine le vent soufflé de toute sa douceur sur les fenêtres alors que le soleil perds toute sa chaleur en les traversant, il fait frai… Il fait bon, la température idéale pour faire une sieste. Kaaji continuait de jouer, gâchant un peu cette douce mélodie qu’est le silence. Vous avez déjà entendue la musique du monde ? Celle qui retentit, raisonne et apaise les mal-être. Je l’ai entendue moi, à cet instant précis où Kaaji a arrêté de jouer. Dans le silence le plus complet que ce monde peut fournir, on peut entendre sa mélodie. On dit qu’elle est unique, que chaque personne en entend une différente, mais qu’elle reste la plus belle chose qu’on puisse entendre dans ce monde.

Elle retentissait dans ma tête, me portant vers un sommeil profond et voulut, presque cherché volontairement. Elle était magnifique, d’une douceur et d’une onctuosité à couper le souffle. Mais elle ne dura pas, le petit chat reprenant son jeu bruyant avec une plumes qui vole, ses griffes grattant le sol toujours plus bruyamment alors qu’il saute et cours dans tous les sens. Je me redresse pour le regarder jouer, amusée mais un peu dessus de ne plus entendre la douce symphonie qui se jouait dans ma tête. Je viens m’étirer, décident de chercher quelque chose d’intéressant ici. Me dirigeant vers les gradins, je regarde un peu partout pour voir si rien ne traînait dans l’immense salle. Ne remarquant rien mais sentant qu’il manque quelque chose, je lève la tête et voit quelque chose de coincé dans une des poutres au plafond. Un jeu d’enfant d’y monter. ~

« Attend-moi la Kaaji »

Je me dirige vers le mur, attrapant une poutre en acier qui monte exactement là où je veux aller, me décident à grimper sans magie pour une fois, à la simple force de mes bras frêles. C’est dur et c’est long, éprouvant et fatiguant, mais la curiosité de savoir ce qu’il se trouve en haut. Après bien deux minutes d’effort, j’arrive finalement sur le plafond, pouvant marcher à 4 pattes sur le bord de a poutre, j’arrive à hauteur de l’objet inconnu, le prend en main et m’assoie, les pieds pendant dans le vide. Moi qui m’attendais à une arme ou quelque chose comme ça, tomber sur une simple barre de ferraille qui dépasse, je suis déçus, mais rien à faire, je dois maintenant descendre, je cherche du regard Kaaji pour lui faire une blague, je le vois caché dans les bancs, les poils irisés en train de se cacher. Je regarde alors dans la direction de ses yeux, et voit une jeune fille accompagnée d’un grand chien blanc, de la haut, on aurait dit une humaine, bien que sa démarche soit différente*

Je décide d’aller la voir, ne voulant pas l’importuner mais j’aimerais quand même avoir un aperçu de mon niveau pour le dernier examen. J’active alors mon pouvoir, sautant dans le vide et atterrissant en silence derrière elle, retirant mes marques et m’avançant vers elle, décidée à se battre, qu’elle soit humaine ou hybride. Kaaji toujours caché sous les planches des bancs, je viens me mettre devant elle, la fixant d’un regard décidé. Ne pouvant m’empêcher de sourire à sa phrase et à son sourire radieux, je lui réponds tendrement que je suis belle et bien venue ici pour combattre, et que je suis heureuse de sentir l’hybride qui se cache en elle.

« Dis-moi quand tu es prête, je commencerais si ça ne te dérange pas ~ »

Je me dirige vers un bout du cercle tracé au sol, que je n’avais pas remarqué avant de grimper vu comme il est grand, retirant mon gilet blanc et le posant sur une barre prêt d’un mur. Je la préviens en haussant un peu la voix pour qu’elle m’entende, lui disant que c’est mon premier combat, et que je vais y aller doucement, ne voulant ni avoir mal, ni faire mal. Je me mets en position, un peu penchée en avant, les mains et les griffes prête au combat, attendant qu’elle soit prête à son tour, ayant un fin sourire qui s’affiche sur son visage, de joie de pouvoir se mesurer à quelqu’un qui ne soit, ni un homme, ni un humain, et de stresse à ne pas connaître celle qui se trouve devant elle, voulant en savoir plus.

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