Les plats que je préparais me laissais une drôle de saveur sur la langue. Pas le même contentement lorsque je sais qu'un repas est bon, plutôt un sentiment d'ennuis. De jour en jour, cela empire, et mon humeur devenais exécrable ! S'il n'y avait eût que moi, je me serais battus avec le prof que j'avais rencontrer dans les bureaux administrative pour me calmer. Mais comme toute les bonnes choses, elles n'arrivent jamais quand on a besoin d'elles. C'est ainsi qu'un jour, je laissais tomber mes casseroles et mes couteaux dans un fracas. Je me ruais vers l'arrières des cuisines, pris la petite porte, et sortais au grand air prendre une bouffé d'air frais.

En soupirant, je sortais une cigarette et mon briquet. J'eus du mal a l'allumée car un vent frais d'hiver n'arrêtais pas de faire disparaître la flamme du briquet. Je faillis a plusieurs reprise lançais l'objet de mes malheurs dans un buissons, cependant ma persévérance triompha. A la première bouffé de cigarette je me senti mieux.

Toujours habillais de mon tablier, je sentais s'engouffrer dans le moindre interstice de ma chemise noir et de mon pantalon bleu marine. Ce temps m'aidais a avoir les idées un peu plus clair. Si mes plats n'avais plus la même saveur qu'autre fois cela ne pouvais venir que de la nourriture ou de moi. Hors, je n'avais aucun problème. Quoique si peut être.... les évènements qui s'étais produis dans mon dortoirs prouvais que quelque chose en moi avais disjoncté. Prenant une grande inspiration tout en fermant les yeux, je secoué la tête. Cela ne pouvais être moi, j'étais solide! Alors j'en déduisis donc que cela venais des aliments. Pourtant j'avais toujours étais très pointilleux sur les produits que j'utilisais ! Exaspérer je ne voyais pas trop comment arranger les choses.

Une femme m'interpella. Elle parla, parla. Et plus elle parlais, plus mon soucis s'éloigné jusqu'a ce qu'elle me demande de lui préparais de quoi la faire tenir. Fronçant les sourcils, je me rendis compte que la jeune femme avais un teint très blanc et qu'elle était très frêle. Un réplique née dans ma tête que je me garde bien de répliquer a cette jeune femme " Mais que mangez vous pour avoir pareil santé ?! Du poison c'est ça ? Ou alors c'est le régime ? Toute les femmes veulent être maigres mais il faut manger !"

Une grimace s'épanouissais sur mes lèvres tout en murmurant. Il est vrai que je me disais que Tadakai avait de la chance que je sois là pour remettre un peu de plaisirs dans les plats! Un soupire m'échappa lorsque mon regard rencontra ces yeux bleus " Bon, je ne vais pas laisser une jeune femme mourir de faim ! Quel honte pour un cuisinier !". D'un hochement de tête, j'indiquais la porte de service par laquelle l'étais sortie. Tandis que je retrouvais la chaleur de la cuisine, la petite voix insidieuse de la raison me murmura " Dis plutôt que tu t'étais enfuis !". Nouveaux paquet d'injures proférés !

Sans me retourner, je sortis du four des petits pains tout chaud. J'en pris un que je déposais sur une table pour la dame, et le reste dans un petit panier d'osier décoratif. En prenant une casserole, je restais figé un instant. J'avais oublié que j'avais quelques soucis avec les repas. Nouveau soupire et froncement de sourcil. Je glissais a l'intention de la dame dont je sentais le regard:

- Cela risque de vous paraître un peu FADE .

J'avais intentionnellement accentué le terme "fade" jusqu'a presque le crier. J'allais donc préparais un menu repas lorsque je me souvint qu'il restais dans un des frigos des plat que j'avais préparer a l'avance. J'en sortit un lot et commençais a cuisiner. Cela ne pris pas longtemps. Au moment de la mise en plat je rajouter un peu de ma sauce spéciale/ piquante. Et voilà, je servais devant la table du riz a la crème et au cèpes assortit avec des morceau de dinde. Trouvant subitement autre chose a faire, je partit chercher de quoi peler des pommes de terre tout en lançant :

- Bonne appétit .

Tandis que j'enlevais la peau des pommes de terres, j'entendais la jeune professeur parler :

- Tu sais que j'ai vingt ans et que malgré mon statut de professeur, j'ai aussi était une élève tout comme toi. Tu peux me tutoyer, tu dois me tutoyer même, ça me ferait trop bizarre si ce n'était pas le cas.

les pelures tombaient a un rythme tout en frappant le bol juste en dessous. Boum. Boum. Puis je me risquais a la lui jeter de temps en temps des regards. Elle avait l'air d'apprécier ce qui se trouvais dans son assiette. Au moins c'étais une bonne chose de faite. Je hochais imperceptiblement la tête pour signifiait mon accord. J'avais appris a toujours respecter les femmes, aussi bien dans leurs exigences que dans leurs actes. Bien que certaines fois exceptionnel j'eus du renvoyer.

- En tout cas merci d'avoir préparer cela pour moi, en ce moment c'est la folie. Je suis entrée dans les cours pratiques de l'Astronomie des Mages, mais c'est vraiment dur d'essayer de trouver des manières ludique de faire comprendre aux élèves qu'il faut comprendre des principes plus qu'apprendre des leçons.

Je pouvais aisément la comprendre, les gosses étaient si prompt au divertissements quand ils n'étais pas encadrés ! Plus d'une fois j'ai du en venir au menaces lorsque, pendant mes missions, je devais me rapprochais d'eux pour leurs soutirer leur souvenirs. Aujourd'hui toutes ces boules de lumières reposer dans un endroit dont moi seul avait la connaissance.

Soudain je sentis le regard de la jeune femme se poser sur moi. Toutefois je ne fis aucun geste pour croiser ses yeux. Non que cela me dérangeais, c'étais juste ainsi, je n'en avais pas envie.

- Oh des pommes de terre. Ma famille possède un domaine et on a notre propre cuisinier qui a son propre jardin. Il m'a appris les bases, c'est plutôt marrant de se rendre contre que c'est énormément liée à l'Astronomie des Mages. Le fait d'utiliser les différentes phases de Lune pour savoir quand planter, il utilisait même sa magie pour nourrir la terre. Les légumes étaient tellement bon, c'est ce qui manque à Tadakai, des produits frais.

Je ne pus m'empêcher a faire une grimace. Oui nous avions besoins de produits frais ! Mais étais-ce cela la cause de ce goût insipide dans tout mes plats ?
J'en doutais, néanmoins il me fallait essayer. Mais où pourrais-je faire pousser des légumes et fruits ?

- Surtout que derrière la cuisine il y a un bon espace.

Cette fois j'avais relevais la tête, et croisais les yeux verts du professeur d'Astronomie. Elle paressais sincère, ce qui me détendis. Toutefois je ne voulu pas le montrer, je fronçais les sourcils tout en demandant d'une vois maîtrisée :

- Vous savez comment construire un jardin ?

Je ne m'étais jamais intéressé a la jardinerie, et elle avait proposée cette idée, je supposait qu'elle savait ce don elle parlait.