La nuit dernière fût courte.. Quand j'y pense, c'est normal puisque j'ai le traque car c'est la première fois que je vais intégrer un établissement scolaire magique.. Car oui, je ne vous l'ai pas dis, mais j'ai reçu et mon frère de même, une invitation pour visiter ce pensionnat pour magicien. Au départ nous pensions mon frère et moi qu'il s'agissait d'une simple blague, mais je me suis souvenue du fait que seuls nous deux pouvions voir les bâtiments de ce dit pensionnat, et c'est sûrement pour cela que je suis justement en train de me diriger vers cet endroit encore mystérieux à mes yeux. Je marche tranquillement dans les rues de la ville, tout en envoyant des messages à mon frère pour lui dire qu'il est idiot d'avoir fait semblant d'avoir des amis pour ne pas m'accompagner. Quand il s'agit de refaire le portrait à une personne qui m'embête il est toujours là, mais quand il s'agit d'aller dans un établissement scolaire c'est autre chose.. Vraiment, il est irrécupérable.. Je me demande des fois ce qu'il compte faire de sa vie sans diplômes.. M'enfin bon, c'est son problème après tout.

Il fait beau aujourd'hui, et donc comme par habitude j'ai décidée de me vêtir de mon ensemble adoré, il s'agit de mon ancien uniforme du lycée. Je l'adore ! Mon frère me demande toujours pourquoi je continue à porter cette « horreur » et je ne cesse de lui répondre que s'il traite une nouvelle fois mes uniformes d'« horreurs » il risquerait de le regretter, et pas qu'un peu. C'est juste que je suis à l'aise dedans. Je me sens légère et libre, sans oublier qu'il est toujours agréable d'avoir des vêtements léger lorsqu'il fait beau et chaud comme aujourd’hui. Le seul inconvénient et que tous les garçons me regarde de haut en bas avec leurs sourires de débiles pervers psycho', généralement je tabasse ceux qui me regardent ainsi, et pour le moment, depuis chez moi je n'ai vu aucuns garçons m'observer avec cet air dégueulasse et c'est tant mieux.. Je n'aime pas me salir avant des rendez-vous. Mais plus j'avance, et plus je me dis que ce n'est pas le bon chemin.. Je m'enfonce dans un « réseau » de ruelles peu commodes et où les rayons du Soleil n'osent même pas pénétrer. J'ai beau regarder autour de moi je ne vois aucunes indications de l'endroit où je suis, alors j'avance prudemment, on ne sait pas ce que je risque de croiser dans ces saletés de ruelles..  

Ce qui est drôle, c'est que j'ai le pré-sentiment que je vais devoir briser des crânes en passant dans ces ruelles. Chacun de mes pas est suivi d'une préparation à frapper la première chose ou personne qui passera devant moi, ainsi on peut aisément voir que je suis en position offensive. Ces ruelles sont bien trop sombre et je ne préfère pas frapper sans le vouloir une personne inoffensive.. Mais je me dis que cela doit faire bien cinq minutes que je marche dans ces ruelles sans qu'il ne se soit rien passé. Du moins, je pense que cela va vite changer.. Face à moi se trouve trois personnes plutôt louches. Ils sont mal vêtues et me regarde soudainement tous les trois. Je ralenti le pas instinctivement, et avec le peu de lumière qu'il y a, j'arrive à les voir plus en détails. Deux d'entre eux sont en train de fumer tandis que le dernier est en train de fouiller dans un genre de sac à main. Je pense qu'ils l'ont volés à une pauvre femme qui n'a rien pu faire face à eux, et j'ai horreur de ça. Je serre les poings et continue d'avancer vers eux tout en les regardant, bien sûr c'est réciproque puisqu'ils ne me lâches pas du regard non plus. Le plus petit des trois se permet même de me relooker avec son sourire qui dévoile ses dents pourries et pas brossées depuis sa naissance sûrement. Une fois à même pas cinq mètres d'eux, l'homme qui fouillait le sac se leva car il était assit par terre, et dit :

-Tiens, tiens.. Que fiche une aussi mignonne jeune fille dans une tel endroit ? Héhé, serais-tu venue pour nous dire bonjour et passer un peu de bon temps avec nous ?

Cet abruti pense sincèrement cela ? Je n'aime pas vraiment que l'on me parle ainsi..

-La mignonne jeune fille est surtout venue pour vous briser en deux.

Suite à mes dires, les trois hommes se sont mis à rire et les fumeurs ont tous deux jetés leurs cigarettes à terre. Le plus petit d'entre eux s'imposa et me pointa avec sa barre de fer :

-T'es une marrante toi ! Qu'est-ce que tu comptes faire pour nous « briser » en deux, hein ?! Tu penses vraiment qu'avec tes ailes de poulet pour bras tu vas pouvoir nous battre ?

Celui-ci commence vraiment à m'énerver. Mais sans lui répondre je sorti mes gants de mon sac puis le posa à terre, suite à cela je m'équipais de ces gants qui ne sont autres que des gants de boxe en acier avec des visages de chats dessus. J'ai même nommé ces gants, l'un étant noir et l'autre blanc, le choix des prénoms a été très simple ; Mon gant droit, le noir a été nommé Kuroneko tandis que le blanc, Shironeko. Je me sers de ces gants pour me battre car avec mon pouvoir je peux donner des coups si puissant que ceux-ci pourraient très bien me blesser en même temps. Vu que je compte les massacrer, je préfère m'équiper de mes gants.

-Ooooh.. C'est trognon ! Elle porte des gants avec des têtes de chats ! Je veux les mêmes !

Je préfère même pas lui répondre.. Du moins, oralement.. Je me jette sur lui pour lui asséner un violent crochet droit en pleine face, le coup est si puissant qu'il se fait projeter contre le mur. J'y vais peut-être un peu trop fort, mais c'est tout ce qu'il mérite. Suite à cela, les deux autres hommes, furieux mais surpris détalèrent très vite tels des mauviettes.
C'est exactement ça que je n'aime pas chez les hommes. Ils passent leurs temps à dire de nous, les femmes, que nous sommes faiblardes et pas capables de nous protéger ou de nous battre. Mais je viens de démontrer le contraire avec ces trois abrutis.

Je retourne donc chercher mon sac pour y ranger mes gants, sans oublier d'attraper au passage le sac à main pour aller le donner à la police. Bien sûr en passant près de l'homme je n'oublie pas de lui offrir un coup de pied gratuit dans le ventre. Puis je poursuivi mon chemin vers la lumière, la sortie n'était pas si loin finalement. Je me dépêche alors pour revoir le beau ciel bleu et le Soleil !
Qu'est-ce qu'il m'avait manqué celui-là.. J'inspire un bon coup le bon air de cette belle rue, lorsque soudainement j’entends une jeune dame demander à un couple s'ils n'ont pas vu une bande de voyous avec un sac à main rouge. C'est elle, la propriétaire de ce sac rouge. Je m'empresse donc d'aller lui rendre le sac :

-Bonjour madame, c'est ce sac que vous recherchez ?

Surprise et contente, la femme me remercia puis pris le sac dans ses bras comme s'il s'agissait de son chat. Mais ça me fait plaisir de la voir heureuse, j'ai fais une bonne action et j'en suis bien fière. Pour me remercier, la dame m'offrit une sucette que je m'empressais de mettre en bouche ! Saveur fraise.. Mes préférées.. J'adore les sucettes, mais lorsque je vis l'heure sur mon portable, je me remis en route pour le pensionnat.
Cette journée commence plutôt bien je trouve. En espérant que cela dure encore !