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 Through the skies [RP solo d'adieu]

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MessageSujet: Through the skies [RP solo d'adieu] Through the skies [RP solo d'adieu] Icon_minitimeMar 5 Mai - 13:15


Through the skies


Through the skies [RP solo d'adieu] 350169__sunset-over-new-york_p


Je ne pense qu’à cela depuis une semaine. Il me fallait le moment idéal et propice et surtout la force d’attendre encore. Et ce jour est enfin arrivé. Il doit être plus ou moins 19h30, je ne sais pas trop, ma montre étant restée posée sur ma table de nuit. La journée avait été particulièrement longue, et pluvieuse aussi. Depuis ma place, je regardais par la fenêtre, ne prêtant plus aucune attention aux paroles des professeurs qui, manifestement, n’y prêtaient guère attention non plus.
La journée fut donc longue, je la passais entre contemplation de l’extérieur et endormissement sur ma table.
Ce n’est qu’après les cours que je retrouvai une vigueur devenue rare depuis quelques semaines. Depuis le bal de Noël, pour tout dire.  A partir du moment où la sonnerie retentit, je me débrouillai pour éviter mes amis et Ryusaki à plus forte raison, et pour monter sur le toit en solitaire.

C’est donc sur le toit du dortoir que je me trouve actuellement alors que tout le monde doit être en train de dîner ou de travailler. Comme tout est calme et paisible. Tout est encore mouillé de l’averse de cette journée interminable. Le vent, en agitant les branches des arbres du parc, fait tomber des gouttelettes semblables à des centaines de perles. Le Soleil fait briller les fleurs et se reflète dans les flaques, illuminant d’un jour nouveau les alentours.
De là où je suis, mon regard s’étend sur la ville, j’aperçois les gens, petites fourmis pressées rentrant du boulot. Quelque part, je les envie. Avoir une vie normale, ç’aurait été tellement bien…

Un éclair de douleur traverse mon esprit, me faisant me raidir entièrement. Depuis ces dernières semaines, c’est de plus en plus violent. Je suis éreintée et je n’ai presque plus le courage de me mouvoir. Je la vois resserrer ses lianes empoisonnées sur mon esprit. Elle me nargue, elle se joue de moi. Pourquoi… ?
Pendant plus d’un mois j’ai vainement espéré que tout ceci s’estompe et qu’elle me laisse tranquille. Mais j’ai fini par comprendre qu’elle voulait prendre contrôle de mon être tout entier.
Sa corolle vénéneuse s’étend de plus en plus, prenant chaque atome d’espace laissé disponible. Si je cesse de lutter un seul instant, elle gagne du terrain.
Je ne dors plus depuis une semaine. Je parle de moins en moins et je ne souris plus.

Je m’assieds à même le sol détrempé. Shanku se pose à mes côtés et se colle contre moi. Je la regarde et m’excuse silencieusement de ne pas pouvoir partager plus de temps avec elle. Un petit cri aigu ressemblant plus à un gémissement sort de sa gorge alors qu’elle me regarde, les yeux baignés de larmes. Je la prends donc contre moi, la serrant très fort et lui chuchotant mentalement que tout ira bien.

Le Soleil commence à décliner à l’horizon, baignant l’air humide et frais d’une douce lumière orangée. J’aime ce moment de la journée. Je ferme les yeux, j’écoute le monde extérieur et les racines qui s’enfoncent plus profondément que jamais dans mon subconscient. C’est bientôt l’heure.
C’est alors que je me rends compte que ma main est crispée sur ce qui se trouve contre mon cœur. Une lettre.
Je la sors de ma chemise et la déplie. Evidemment, elle est un peu chiffonnée, maintenant. C’est embêtant. En la relisant, je me rends compte qu’elle ne traduit pas vraiment ce que je voulais dire et que des auréoles translucides s’y étirent. Il me faut donc la réécrire. Je sens un pincement au cœur. C’avait déjà été si difficile d’écrire la première version…
De ma sacoche posée à mes côtés je tire donc une feuille blanche et un sous-main, qui se révèle être une copie du Nécronomicon que j’avais dégoté la semaine dernière par hasard dans un magasin d’antiquités.
Le stylo tremble dans ma main comme j’en pose la mine en haut de ma page.


Mon très cher  Ryu’

Je ne sais pas si tu pourras comprendre tout ceci. Je ne sais pas si tu pourras au moins l’accepter. Quoi qu’il en soit, je veux que tu sache que je t’adore et que je continuerai à t’aimer pendant des siècles encore. J’ai passé avec toi les meilleurs instants de mon existence, même si tout ne s’est pas toujours passé exactement comme je l’aurais souhaité. Mais je ne regrette absolument rien. Tu as sans doute beaucoup dû t’inquiéter depuis le bal à cause de mon état qui allait en empirant même si je me suis efforcée de le cacher. Mais maintenant tout ira bien. Je crois.
Je te confie Shanku jusqu’à ce qu’elle se décide d’aller refaire sa vie dans les forêts d’Hybriland, ce qu’elle m’a promis.
Je t’aime Ryu’ et mon cœur se déchire quand je pense aux fantastiques instants que nous avons passés ensemble et que plus jamais je ne pourrais vivre.
Je regarde autour de moi et j’ai peur. J’ai peur de ce qu’il va se passer après. J’ai peur de ne pas être assez forte et de ne pas y arriver. J’ai peur de m’y prendre trop tard et qu’elle m’en empêche. Car je ne t’ai pas dit, n’est-ce pas ? Je suis atteinte d’un mal magique incurable et extrêmement rare. J’ai recherché pendant des heures si des moyens pour stopper son avancée ou pour la faire reculer existaient ; et malheureusement, il est apparu que j’étais condamnée. La seule façon de retarder l’issue finale est de combattre farouchement, ce que j’ai essayé de faire. Pour toi. Mais maintenant, je n’y arrive plus, j’ai trop mal, elle est de plus en plus pressante. Je commence à la voir partout. A cet instant, c’est comme si j’étais assise dans un champ d’ancolies avec une énorme de ces ancolies, les pétales d’un violet nauséabond, des lianes hérissées de piquants partant de sa tige et rampant vers moi.
Je t’assure, mon chéri, que j’ai vraiment essayé de résister, de combattre, de trancher ces lianes épaisses et douloureuses qui pénètrent de plus en plus dans mon cerveau, dans mon esprit, et me torturent. Je n’en peux plus.


Je relève la tête. Des larmes coulent le long de mes joues, de mon menton, jusqu’à la feuille. Le Soleil continue de décliner. Devant moi, le grillage du bord du toit forme une barrière avec le jardin, en bas.
Glissant la lettre inachevée sous la couverture de mon bouquin, je tire de ma sacoche une petite pince coupante achetée en même temps que le livre. Je me lève. Je sens l’eau de pluie mêlée à des petits morceaux de béton sur la paume de ma main. Je sens ma jupe trempée et rigidifiée par l’eau coller contre mes cuisses alors que je m’approche du grillage.
Là. Il me suffit de couper quelques intersections, juste de quoi désolidariser l’ensemble. Ce n’est pas si difficile. Un coup de pince. Deux coups de pince, trois… Ce travail répétitif a quelque chose d’apaisant. Il semble insuffler le courage dans tout mon être. Je ne ressens même plus la douleur des épines entamant mon esprit. Enfin, je parviens à couper suffisamment de jonctions pour pouvoir replier le grillage en biais sur le côté.
Je passe la tête par l’ouverture ainsi pratiquée et je regarde vers le sol. Personne en vue, c’est une chance. Mais c’est haut, aussi…
Afin d’éviter que quiconque ne voit cette trouée, je replace le grillage. J’imagine que ça ne se voit pas, du sol. Je retourne m’asseoir à côté de ma sacoche et je me remets à l’écriture de ma lettre.

Voilà. Tout est prêt. Tout est calme. Tout est silencieux. C’est curieux. Maintenant, je me sens si… sereine… Je sais que c’est cruel de te détailler tout cela, mon amour, mais j’ai besoin d’être avec toi, de sentir ta présence, même si c’est juste une illusion. J’aurais aimé, tellement aimé, pouvoir t’embrasser une dernière fois… Mais c’est impossible. Il faut que je me lance, sinon je ne pourrai pas.
S’il te plait, embrasse pour moi tout le monde, Alysse, Nao, Ombrage, Roka, Hinata et tous les autres.
Je t’aime. Je t’aimerai toujours, mon ange blond. Adieu.

Ton Anko qui jamais ne t’oublieras.



Cette fois, je ne peux m’en empêcher. Je dois écarter précipitamment le papier pour éviter que tout le bas ne soit une éponge imbibée d’encre et d’eau salée.
Je plaque mes mains sur mon visage tandis que je sens Shanku se serrer encore plus fort. Je n’arrive plus à endiguer cette rivière tourmentée qui dévale les pentes de mon visage. Mais il me reste encore une chose à faire.

Je tire une nouvelle page. Mon stylo tremble tellement… J’y inscris la date et note :
« Voici mes dernières volontés : après ma mort, je souhaite être inhumée avec ma lance dans le cimetière de Tadakai. Je veux que tout soit fait dans la plus grande sobriété, sans cérémonie, sans fête mortuaire. N’ayant plus aucun parent proche à qui léguer mes biens, j’en fais don au lycée qui saura, j’en suis certaine, en faire profiter les démunis. »
Pas besoin de plus. Simplicité et clarté sont de mise dans un document tel que celui-ci. Il ne me manque plus qu’à signer.

J’essuie mes larmes d’un revers de main, je plie la lettre adressée à mon bien aimé et je la place dans une enveloppe à son nom. Je fais de même avec l’autre papier que je glisse dans une enveloppe à l’intention de l’administration du lycée.
Je repousse légèrement Shanku qui se met à gémir et sangloter de plus belle. Je dépose alors un baiser sur sa tête et la gratte derrière les oreilles. Je m’avance vers l’ouverture du grillage, que je repousse sur le côté.
Je me tiens debout, face au parc et au Soleil qui dépasse maintenant à peine de l’horizon. Le sol est si loin en dessous… mais je ne regarde pas à mes pieds, je maintien mon regard planté dans le lointain.
Mes pieds sont tout au bord du vide. Il me suffit d’un pas. D’un pas minuscule. Je frémis. Un flash m’éblouit. L’ancolie dans ma tête enfonce ses lianes, ses racines, ses épines, le plus loin possible. Je souffre mais je m’efforce de ne pas bouger. L‘ancolie hurle silencieusement. Elle doit à tout prix prendre contrôle de mon être avant que je bascule.
Un sourire éclaire mon visage.
Des images défilent devant mes yeux. Tous les moments heureux de mon existence, les joies partagées avec mes amis, le jour où Ryu’ m’a demandé de sortir avec lui, les escapades à hybriland, les câlins et les jours de pluie. Je revois tout ça et… mon pied s’avance.

Ca y’est je vole. L’ancolie hurle. Mes pupilles se dilatent, ma bouche s’ouvre pour hurler le cri de la fleur vénéneuse mais c’est trop tard. Je suis libre, le ciel est à moi.
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Through the skies [RP solo d'adieu]

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