Le jour fatidique pour la plupart des célibataires qui se morfondent dans les cavernes les plus profondes. Où les couples, souvent frais et bref, se pavanent dans les rues. Tadakai, Nara et Hybriland. Tous avaient leur façon de fêter cette occasion d'ouvrir son coeur à ce qui, on espères, est l'amour avec un grand A. Le conseiller en orientation en connaissait peu sur les coutumes des hybrides, mais il savait bien la coutume de son pays natale.

La Saint-Valentin, le jour où les filles cuisinent des chocolats maison, pour l'élu de leur coeur. Des honmei choco. Si la chance ne fait pas d'un garçon, l'un des heureux élus du jour, avec de la chance, il aurait peut-être le droit au chocolat de courtoisie ou d'affection et gratitude. Et les garçons, eux, que font-ils? Ils prennent un mois de congé. Donner, c'est un autre jour; le White day. Qui cette année, serait le 14 mars. C'est un peu moins connu à Tadakai dut à la variation des cultures, mais au Japon c'est une mode fleurissante.

Mais bref, c'était la Saint-Valentin. Kazumori, en bon célibataire, devait se divertir pour ne pas choper la maladie de la solitude. Eh non, l'alcool ne serait pas son associé pour oublier. Ni la cigarette, elle ne l'aiderait pas plus à s'achever les poumons pour recevoir un bouche à bouche. C'est un tout autre plan qu'il avait. C'est-à-dire sourire comme un imbécile pour servir des couples; s'exposer à la maladie. C'était la meilleure technique pour être immunisé. En plus, en étant en compagnie de plusieurs couples, on pouvait comprendre  tout le sens de la phrase suivant; "vaut mieux être seul que mal accompagné".

Comment?

Cette semaine, Kazu' eut un appel d'urgence de l'un de ses anciens employeur. Un gérant d'un café dans le centre ville. Il décida de prendre congé de Tadakai pour lui venir en aide. Après tout, ce gérant lui avait offert l'opportunité de travailler seulement pendant l'été lors de ces études universitaires. C'était donc une façon de le remercier. Sans oublier, qu'à Tadakai, personne ne voulait d'une consultation avec leur conseiller en orientation, le 14 février. Les corbeaux portent mal chance.

Le son d'une clochette, une bonne poignée de main et un grand sourire, voilà l'accueil qu'il reçut dès son arrivée au café. Suivit déjà d'un Kazu', s'il te plaît, peux-tu t'occuper des client à la table 3?. À ces paroles, le jeune serveur bénévole consulta le plan des tables, repéra la numéro trois, puis s'y dirigea immédiatement, habillé de l'uniforme du café. Celle-ci se résumait à une chemise blanche, une cravate noir et un pantalon noir avec bretelles. Un ajout spécial de Kazu' se trouvait dans ses poches; des épingles à cheveux. Car parfois, la chaleur étampait ses cheveux caramels dans son front.

Bienvenue, que puis-je faire pour vous ? Dit-il d'une façon poli, à la(les) personne(s) assise(s) à la table trois.