Sujet: Premiers contacts [Takeo, Leonard, -libre-] Mer 10 Déc - 1:53
- Eh ! Que fais-tu ?
- Je mets à jour mon journal.
- Tu n'as pas froid aux doigts ?
- Bizarrement je n'ai pas froid, mais merci pour ta considération.
Le familier digital fixait son maître avec des yeux ronds, pétillants de curiosité. Ce dernier lui rendit un sourire chaleureux tout en continuant à taper sur le clavier de son ordinateur portable. Il était habillé d'un pull blanc cassé à grand col surmonté d'une veste d'hiver grise, le tout avec un pantalon noir et des chaussures simples en cuir. Il n'avait pas de bonnet mais portait ses écouteurs sur ses oreilles, la petite voix cristalline de Midori s'en échappait. Il était assis sur un banc de l'allée du pensionnat non loin de l'entrée du bâtiment principal, abrité de la neige qui tombait lentement du ciel déjà noir. Comme il le disait, le froid ne le touchait pas, l'excitation d'être arrivé dans une école dédiée aux mages ne s'était pas encore dissipée. Il pourrait enfin explorer son don en toute liberté et même s'il ne pouvait être certain de se sentir à sa place, il était rassuré d'être entouré de semblables.
Takeo venait d'être admis à Tadakai cette après-midi. Sa chambre et sa classe lui ont été assignées aussi-tot et son familier s'est manifesté à la seconde où il a allumé son ordinateur fixe après s'être installé. Au lieu de son habituel écran d'accueil, c'était une succession de sceaux magiques aux sigles incompréhensibles qui s'étaient affichés pendant une dizaine de secondes avant de s’agglomérer au centre de l'écran en une sphère lumineuse qui éclata pour laisser apparaître Midori, endormie dans une position phoetale. Le personnel qui l'avait accueilli l'avait prévenu de l'apparition de son familier, il était donc surprit mais pas effrayé par cet événement. Ne voulant pas la réveiller et constatant la beauté de la soirée qui s'annonçait à sa fenêtre, le jeune homme avait renfilé sa veste avant de sortir avec son laptop pour écrire son journal.
C'est ainsi qu'il s'est retrouvé dans la cour à tapoter son clavier malgré la nuit qui tombait. Midori n'avait pas tardé à se réveiller et le rejoindre. Elle était apparue sur l'écran de son portable peu après qu'il se soit installé sur son banc et posait une multitude de questions à son maître tandis qu'il écrivait. On pouvait voir Takeo rire dans son col de temps à autre, amusé par les réflexions de son familier.
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Léonard Belmont
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Feuille de personnage Année (pour les élèves): • 4ème année Autres infos ?: Niveau (maîtrise de la magie) : Little Wizard
Abracadabra! BOUUUM ~
Sujet: Re: Premiers contacts [Takeo, Leonard, -libre-] Jeu 11 Déc - 20:14
Léo n'est pas quelqu'un de frileux, loin de là, il est presque un radiateur ambulant. Ce qui poussait, surtout en saison d'hiver, Kuri, son familier, a se blottir contre lui notamment durant la nuit, ce qui peux s'avérer extrêmement dangereux étant donné ces pics mortels dont est surmonté le dos de l'animal. Ce soir-là, le petit hérisson n'avait pas froid, bien au contraire il faisais les yeux doux à son maître pour que celui-ci l'emmène dans la neige. Au début réticent, Léo' finit par céder, il enfila sa redingote blanche à brandebourgs, prit sa lunette astronomique sous le bras, mit ses écouteurs, posa Kuri dans sa main gauche et sortis.
Léo' aime bien la neige, parce qu'il aime bien la couleur blanche. Sans réelle raison particulière, il trouve simplement cette couleur "séduisante". En fait, c'était surtout parce que sa mère avait l'habitude d'être habillée d'une robe blanche, et cela le lui rappelait. Il plongea la main droite dans l'une des poches de son manteau, et caressa un instant sa chevalière, avant d'arriver dans la cour. Il ferma les yeux, absorbé par la musique qui émanait de ses écouteurs, du classique, bien entendu. Le Requiem de Mozart.
Cela faisait deux ans qu'il était à l'Académie, et il ne s'était pas fait d'amis jusque là. De toute manière, c'était volontaire. Il faisait en sorte que personne ne s'approche de lui, non pas qu'il juges les amis encombrants, mais il trouves cela... encombrant... Il penses ne pas en avoir besoin, et c'est probablement vrai, mais dans la mesure où à présent il se sentais un peu seul, ce n'est plus totalement vrai. Il n'a pas non plus de réelle attirance envers le sexe opposé, du moins sentimentalement, et pour le moment. Qui sait ? Peut-être que cela viendras. Léo' se demanda ce que les gens pensaient de lui, il dressa plusieurs hypothèses, réfléchissant.
"Et si les gens me voyaient comme arrogant ? Peut-être ai-je l'air arrogant. Ou bien me voient-ils comme un simple solitaire, ou quelqu'un d’asocial, ce qui n'est pas forcément faux. Peut-être pensent-ils aussi que je suis tourné vers l'occultisme ou alors me pensent-il même misanthrope ? Haa... Les relations sont plus compliquées que les échecs. J'aimerai dormir continuellement... dormir..." Ses pensées tournèrent alors vers la littérature, il récita à voix haute un passage de Hamlet.
-Et dire que par ce sommeil nous mettons fin aux maux du cœur et aux mille tortures naturelles qui sont le legs de la chair...
"Facile à dire. Je n'ai aucune envie de mourir. Mais comme le dirait Schopenhauer ; tu as toute ta vie pour te libérer de ta volonté de vivre."
Il fut tellement pris par la musique et ses pensées, les yeux à demi-fermés, que son pieds droit finit par cogner quelque chose, puis son pieds gauche, Léo' commença a basculer, il ouvrit les yeux et découvrit qu'il avais trébucher sur quelqu'un, et se ramassa sur Takeo, bafouillant au vol une excuse rapide en français et balançant négligemment Kuri dans la neige.
HRP:
( Excuse pour les changements intempestifs de temps verbaux. Je suis très mauvais en conjugaison. :S )