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☼ Izaya Kanzoku → On raconte que le bureau du professeur d'anglais a été saccagé par une explosion et un effondrement de toutes les surfaces métalliques. Mauvais coup ou vengeance personnelle?
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 Je n'aime pas la voir comme ça [PV Sayuri Gôto]

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MessageSujet: Je n'aime pas la voir comme ça [PV Sayuri Gôto] Je n'aime pas la voir comme ça [PV Sayuri Gôto] Icon_minitimeVen 2 Mai - 18:32

Je n'aime pas la voir comme ça


   


Il n'existe pas plus beau jour que celui de Noël me direz-vous, mais ça, c'est une vision du monde que seuls ceux pouvant partager cette journée avec les êtres qui leur sont chers peuvent affirmer. Voilà donc trois jours que les vacances scolaires d'hiver au Pensionnat Tadakai ont débutées, donnant ainsi naissance à un calme de glace dans l'enceinte des murs de l'établissement. Pas de cours, pas d'activité de club, pas même de document à remplir. Le travail se fait rare et je n'ai plus rien à faire pour occuper mon temps, même Yulin ne se prête pas aux bêtises. L'arrivée de ces deux semaines de repos a fait se séparer le petit monde qui peuple en permanence le dortoir. Certains élèves sont rentrées chez eux pour profiter de ces rares jours en compagnie de leur famille, d'autres en revanche ont étaient forcés de le faire sous peine de voir leur argent de poche diminuer. Une menace simple qui pourtant obtient toujours un résultat. Il y en a par contre qui n'ont pas eut la chance de pouvoir rentrer et d'autres qui comme moi ne veulent pas le faire. Pourquoi ? J'avoue que les visages de mes sœurs me manquent et que sentir un peu de leur présence me ferait le plus grand bien. Mais, je ne sais pas trop pourquoi, je ne me sens pas de quitter l'école, comme si on fond de moi, j'ai besoin de garder mes distances et prendre d'avantage d'indépendance. Entre nous, je pense également que la principale raison est que je prends trop à cœur le poste que j'occupe au sein du pensionnat. À trop prendre mon rôle au sérieux, en mon for intérieur, je me dis que si au moins un membre du Comité de Discipline n'est pas là, qui sait dans quel état nous retrouverons l'école. Maintenant que tout le monde a du temps libre, beaucoup vont avoir la merveilleuse idée de jouer de leur don par manque de « gardien » du règlement. Je pense que c'est pour ça que je m'interdis de m'absenter trop longtemps, je pense très sincèrement que j'ai du mal à accorder ma confiance en mes semblables. J'ai vu de quoi certains sont capables, je sais qu'il en a qui prennent plaisir à s'amuser aux dépens des autres. C'est à croire que je vois le mal partout.

N'ayant pas pu rejoindre les miens, j'ai tout de même eut droit à une carte de leur part pour me souhaiter un bon noël ainsi qu'une petite menace bien amusante qui me dit avoir intérêt de venir à la prochaine occasion si je veux mettre la main sur mes cadeaux. Qu'elles sont adorables mes sœurs, je vous jure. Mon oncle n'est pas mieux cela-dit. Cette fois encore, il ne s'est pas fait prier pour me narguer une énième fois, non pas par téléphone, mais avec cette carte qui affiche clairement son dernier lieu de vacance : la montagne. C'est à croire qu'il cherche vraiment à me faire bouillir de rage de ne pas pouvoir profiter de tous ces divers endroits. Toujours, il prend plaisir de me taquiner sans même m'inviter. Est-ce sa manière de me dire vouloir avoir un peu plus de mes nouvelles et qu'en échange, je pourrais moi aussi avoir droit à ce genre de possibilité pour m'échapper de mon quotidien ? Toujours est-il que c'est encore une fois seul que je me retrouve pour passer mes vacances. Pourquoi ne pas en profiter pour passer un peu de mon temps avec des amis ? Tout simplement parce que pour ça, encore faut-il en avoir à disposition. Très peu de personnes sont parvenues à se faire une place dans mon cercle amical, beaucoup d'ailleurs ne parviennent pas à franchir ne serait-ce que l'immense portail de la forteresse que je dresse sans me rendre forcément compte autour de moi. Cependant, en dehors des membres de mon comité ainsi que ma louve, je dois bien admettre que dernièrement, il y a peut-être bien une âme qui a réussi à m'atteindre sans véritablement le vouloir. C'est bien la première fois depuis longtemps qu'on arrive à m'intriguer de cette manière. Impulsive et insouciante, c'est une jeune femme qui attire étrangement mon attention depuis notre première rencontre. Peut-être parce qu'elle a été la première à me sauter au cou avec l'envie de m'arracher les yeux. Un sourire naît sur le bord de mes lèvres rien que d'y repenser. Je me surprends même d'ailleurs en train de ricaner silencieusement en me repassant la scène.

Sans m'en rendre compte, perdu dans mes pensées, ce n'est plus entre les murs de ma chambre que je me localise, mais au beau milieu du paysage grisonnant de la ville en ce mois de décembre. L'après-midi venait de débuter et déjà, la place principale se trouve bonder par la population. Autour de moi se dessinent des centaines de couples, voir même des milliers qui sait. C'est vrai que ce jour si particulier est un moment à passer avec sa tendre moitié. Que fait ma louve d'ailleurs ? La pauvre doit très certainement bougonner dans un coin parce qu'elle n'a pas pu me suivre à l'extérieur. Pauvre créature, peut-être devrais-je lui acheter quelque chose pour me faire pardonner de ne pas avoir pu l'emmener avec moi. Une photo souvenir avec des filles de passages ? Non. Très mauvaise idée, je ne ferai qu'empirer son état. Je trouverai bien quelque chose à lui offrir, j'ai toute la journée devant moi pour ça. Vêtu de mon long et large manteau noir, en cette fin d'année, je passe plus facilement inaperçue que le reste du temps. Pourtant, malgré cette discrétion, bien que je me fonde dans la masse, il y a toujours autour de moi comme une barrière qui me protège des bousculades et mauvaises rencontres. Un périmètre de sécurité qui décidément ne me quitte jamais. Mes pas me menèrent jusqu'au centre de la ville, là où les rendez-vous en tout genre ont le plus lieux tant il est facile de trouver l'endroit. Des bancs de pierres blanches encerclent la zone et tout autour, la nature y est encore présente. Artificiel ou pas, elle est tout de même là. Voir un espace vert dans l'allée piétonne est toujours un ravissement, en particulier lorsqu'on a besoin d'air pour respirer dans cette ville bien trop habitée. En coin, je me mords la lèvre inférieure lorsque mon regard se pose sur un groupe d'adolescent riant aux éclats, ce qui ne fait que renforcer ce sentiment de solitude que j'ai moi-même créé. Peut-être n'aurais-je pas du être aussi froid et distant au court de ces dernières années. Je me suis trop fermé aux âmes avoisinantes. J'ai très certainement raté beaucoup d'occasion pour m'amuser. Sa perte ma véritablement atteint plus profondément que je ne l'aurai pensé.

Embrumer par mes divagations intérieures, ma vision Obscurci par mes pensées solitaires- s'éclaircit lorsque le groupe se met en mouvement et libère mon champ, laissant alors apparaître derrière lui une ombre qui pour une raison que j'ignore, attire mon attention. Un automatisme que je ne parviens pas à contrôler et qui fait naître en moi une sensation à la fois bizarre et désagréable tant je n'y suis pas habitué. Mon cœur loupe un battement et l'espace de deux secondes mon souffle s'estompe quand je me rends compte de l'appartenance de cette silhouette. Là dans ma tête, une scène s'étant dérouler il y a une semaine plus tôt refait surface comme s'il s'agissait d'hier. C'était dans une salle de classe où il n'y avait plus personnes si ce n'est que moi et cette étudiante qui avait voulu m'étrangler lors de notre première altercation. Son souffle, je peux encore le ressentir sur le bord de mes lèvres, à la fois chaud et parfumé. Je me moquais d'elle quelques secondes plus tôt, mais, l'effleurement de nos lippes lors de notre chute m'avait pratiquement fait perdre toute envie de dire quoique se soit d'autre. Elle était gênée, je n'avais aucun mal à le distinguer. J'étais sur le point de me relever pour m'écarter d'elle, mais sans que je n'aie eu le temps de le faire, au lieu de m'éloigner, une force bien particulière m'a fait faire tout l'inverse. Son souffle s'est soudainement fait plus présent et sur ma bouche, j'ai pu ressentir la sienne dans un baiser totalement involontaire et imprévisible. Mon cœur bat au souvenir de ce que j'ai pu ressentir cette fois-là. J'avais chaud, terriblement chaud même. Mes joues s'étaient enflammées et mes lèvres me faisaient mal. Sur elles, un picotement interminable me menait la vie dure alors que la surprise laissait place à de la gêne. Pour la première fois depuis longtemps, je venais d'échanger un baiser avec une étudiante, qui, par ailleurs, a vite prit la fuite en me laissant tout le reste du travail qu'il y avait à faire. J'avoue avoir prit plus de temps que prévu à en venir à bout tant mon corps était submergé par des fourmillements indésirables.

Une brise légère me rappelle à la réalité et ce n'est seulement que maintenant que je m’aperçois de la présence du bout de mes doigts sur mes lèvres. Le simple fait d'avoir repenser à ce chaleureux contact m'a fait faire ce geste. J'ai devant moi, sous mes yeux, cette même personne qui m'a fait traverser tant d'émotions qui me sont encore difficiles à déchiffrer. Que fait-elle ici ? N'est-elle pas retournée chez elle pour revoir sa famille ? À vrai dire, je ne saurais vous dire qui sont ceux qui sont partis et qui sont restaient réellement. Tout ce que je peux affirmer cependant, c'est qu'il dégage d'elle une profonde tristesse. Elle qui pourtant possède une forte énergie bienveillante, pour une raison que j'ignore, émane d'elle un sentiment de peine. De là où je suis, j'arrive à distinguer l'éclat qui luit et glisse le long de sa joue. Une perle qui scintille aux rayons du soleil, mais qui, malgré sa beauté, ne me permet d'en contempler d'avantage. Son existence n'a strictement rien à faire là, sur son visage. Cette mine perdue et défaite de sa joie habituelle a sur moi, l'effet d'un coup de marteau contre ma poitrine. Elle m'intrigue réellement. Je ne sais pas comment elle y parvient à chaque fois, mais elle m'oblige toujours à réagir. Encore une fois, elle entaille ce mur dont j'ai eu tant de mal à reconstruire depuis notre dernière rencontre. Comme attiré par elle, je me rapproche sans trop savoir pourquoi, sans trop savoir quoi faire. Je suis très certainement la personne la plus mal placé pour ce genre de situation, mais également de loin la dernière qu'on aimerait voir. Pourtant, je suis bien là, à quelques mètres d'elle, debout face à elle et à la regarder en proie à la souffrance d'un cœur qui m'a tout l'air effrité. D'une main qui se veut chaleureuse, je viens recueillir de mon index, la rosée qui perle sur la fleur qu'est Sayuri Gotô.

-Qu'est-ce qui mérite l’effondrement d'un si beau visage en ce jour si particulier ? Mademoiselle Sayuri Gotô-san.



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Dernière édition par Tsukasa Hesediel le Mar 20 Mai - 16:44, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Je n'aime pas la voir comme ça [PV Sayuri Gôto] Je n'aime pas la voir comme ça [PV Sayuri Gôto] Icon_minitimeMar 20 Mai - 14:28


Impatience. Joie. Excitation. Bonheur....Il existe une flopée de mots et d'adjectifs pour décrire Noël. Semblable à un million de nénuphars sur l'eau, leurs douces fleurs donnent aux lacs sombre une beauté nouvelle qu'est celle de la plénitude. Au japon, pays riche et sans religion, la fête a pris des allures d'immense partie commerciale qui réjouit tant les enfants que les jeunes couples adolescents. En ces jours heureux où il n'y a que les sourires d'admis, les larmes sont à exclure même pour le plus triste des orphelins. Il n'aurait du y avoir aucun pleurs. C'est ce que je m'étais servie comme excuse il y a deux ans, après ma rupture. Un bon prétexte pour se forcer à panser une plaie saignante qui avait laissé sur ma langue le goût amer de la solitude et la saveur salée des larmes. Les mots «cassé », « autre » ou encore « désolée » tambourinaient alors, dans un coin de mon esprit, avec une vivacité qui m'avait donné la nausée et serrait la trachée. D'un geste mou, je remontais mon écharpe violette sur le bout de mon nez gelée. Je ne m'étais pas attendue à ressentir ça aujourd'hui aussi. Je crois que je n'ai jamais complètement oublié Takeshi. Est ce que c'est parce qu'il a été le premier ? Si je ne saurai l'affirmer, je sais encore la douceur de ses baisers, la chaleur de son regard et la rudesses de ses mains. Un tas de souvenirs dont la caresse me paraît plus fugace que celle d'une plume sur la peau. Les bribes de notre relation continuent de me hanter comme autant de fantômes indésirables. Qu'est ce qui n'allait pas chez moi ? Était-ce mon caractère difficile ou la taille de mes seins ? Il est vrai que je ne lui disais guère « je t'aime ». Sa nouvelle petite amie ne me ressemble d'ailleurs en rien. Petite et mignonne, avec un sourire à faire craquer les anges, je suis loin d'être aussi adorable. Je serrai mon portable. Sous la pression de mes doigts le plastique craqua légèrement, semblable au bruit de pneu crevé qu'avait du émettre mon cœur une minute plutôt.

From Takeshi.Honda@neomail.com
To Sayuri.Gôto@neomail.com
Sujet : Noël
«Désolé, je ne viendrais pas. Un empêchement.
»



Alors pourquoi m'avoir invité Takeshi ? C'est une forme de vengeance c'est ça ?

Je refoulai une vague de larmes à l'aide d'un reniflement piteux. Ce n'était pas comme si je m'étais levée tôt ce matin. Je n'étais pas allée au coiffeur. Je n'avais pas acheté d'habits neufs. Je n'étais pas arrivée à l'avance. Je ne l'avais pas attendu avec impatience. Autant de sentiments pitoyables que je chassais à coup de pouce répétés sur le bouton « erase »de mon mobile. J'avais été idiote, c'est tout. Pourquoi Takeshi aurait-il seulement voulu passer le réveillon à mes côtés ? Il avait du avoir une dispute avec sa petite amie et triste comme la pluie, il était venu à ma rencontre par dépit. Il avait pensé que c'était la fin et le besoin d'oublier l'amour qu'il entretenait à l'égard d'Alice s'était fait sentir, fort. Un mal semblable à ce genre de maladie incurable qui ronge tête et os. Takeshi -bien que gentil- a toujours eu une fâcheuse tendance à abandonner au premier obstacle. Pris au dépourvu par une difficulté qui l'effrayait, il avait dû renoncé à celle qui animait sa vie sans attendre. C'était impossible à surmonter, il en était persuadé. Mais tandis qu'il préparait sa valise, entassant pêle-mêle quelques vieux-tshirt dont il ne se séparait jamais, ainsi qu'une jolie chemise rouge pour l'occasion, elle était revenue. Elle avait frappé à sa porte d'une poigne douce. Il avait ouvert. Elle lui avait sauté au cou. Il l'avait serré contre lui. Ainsi, réfugiée dans le creux chaud de ses bras, la poupée de porcelaine qu'elle faisait l'avait supplié de rester. Les yeux brillants, elle avait sangloté un « je t'aime » d'une voix à laquelle aucun homme n'aurait su résister. Il l'avait encore choisi. C'était l'explication la plus plausible, la plus normale, la plus concrète et la plus évidente. Je faisais partie d'un passé que Takeshi avait dû imaginer mélancolique le temps d'une nuit. Ce n'était pas douloureux. Ce n'était pas comme si je l'aimais encore. J'avais aussi tiré un trait sur lui, définitif. La vérité, c'était que j'étais amère et seule. Une égoïste qui allait passer son réveillon dehors, au pied d'un immense sapin artificielle.

-Tu viens Chéri, il faut qu'on pose notre lampe !

Mes yeux dérivèrent sur le jeune couple qui s'avançait. Une brune et un brun, un couple typique et niais qui, le sourire jusqu'au bout des oreilles, posait sur l'une des grandes branches aux odeurs de résines une mini bougie à leur noms. La flamme de celle-ci dansait joyeusement, elle reflétait d'une lueur chaleureuse leurs expressions épanouies d'une allégresse que j'aurai souhaité éprouvé, juste une fois. Une larme coula. Elle s'étira longue et transparente sur la joue, puis fut recueillit par un doigt de pianiste aux allures arachnéennes. Le sursaut qui prit mon corps eut le don de me faire ravaler ma peine d'un unique bond.

-Qu'est-ce qui mérite l’effondrement d'un si beau visage en ce jour si particulier ? Mademoiselle Sayuri Gotô-san.

Tsukasa Hesediel, toujours là quand il ne faut pas. N'y aura-t-il jamais un jour où il me verra dans un état convenable ? Ma bouche s'ouvrit et je claquai sa main d'un revers. C'est un vilain réflexe que je regrette déjà, mais j'ai la gorge sèche et les joues en feu rien qu'à l'idée de le confronter, surtout d'aussi près. Le souvenir de notre baiser revient, mémoire lancinante qui agite mon ventre d'un petit millier de papillons. Je n'ai qu'une envie m'enfuir et ne pas avoir à entamer la discussion. J'ai trop honte, la simple idée qu'il ne soit venu à mon encontre dans l'unique but de me rappeler ce malencontreux incident me fait frémir de gêne. L'accident a fini de me mettre mal à l'aise en sa présence. Je ne sais pas comment l'aborder ou le côtoyer. Il paraît si sûr de lui, il est tellement beau et bien fait de sa personne. Une parole piquante à chaque mouvement de lèvres. Une bouche rouge que j'ai goûté et qui...STOP....Mon cerveau a besoin de faire un stand-by. Le président du conseil est un poison nocif qui obscurcit mes pensées.


-Qu'est...qu'est ce que...tu fais là ?! Je...je....ne vois pas de quoi tu veux parler.

Je lui offre une grimace souriante pour le convaincre, fausse et affreusement robotique.

-Je vais....-attaquai-je-

-Oh quel joli couple que voilà ? Vous ne prendriez pas une de mes lampes à mettre sur le sapin. Pour l'orphelinat.

Je me tus, coupé par un vieil homme au ton graveleux. Il avait une barbe épaisse et portait un costume rouge pétant qui jurait assez avec son teint basané. Le regard noir, il possédait un visage carré, mais doux, à faire pleurer de tendresse une pierre. Il se dégageait de lui une aura agréable. Sa présence semblait réchauffer l'atmosphère. Et, comme pour me confirmer qu'il était un magicien, il nous adressa un clin d’œil coquet. J'avais envie de dire qu'il faisait erreur, cependant son regard pleins d'espoir et de bonne humeur me prit les tripes. Je n'avais pas le courage de décevoir cet homme qui, heureux, présentait à bout de bras maigres et grelottants son gros caisson de bois mouillé.

-D'accord -fut ma seule réponse.

J'en ignorai mon brun de président. Il valait mieux que j'évite de penser à ce que je venais de sous entendre. Encore une perche qu'il saisirait au vol pour mieux me battre les mollets. Pourquoi fallait-il que Tsukasa soit à la fois intelligent et doué de sa langue ? Je fouillai dans ma poche de manteau à la recherche d'un ou deux sous, crispée. A tous les coups, j'allais me faire moquer.
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MessageSujet: Re: Je n'aime pas la voir comme ça [PV Sayuri Gôto] Je n'aime pas la voir comme ça [PV Sayuri Gôto] Icon_minitimeDim 25 Mai - 20:04



N'était-ce pas un peu trop excessif comme réaction ? Il ne me semble pourtant pas avoir fait un geste si surprenant que ça. Je n'ai pas particulièrement cherché à me faire discret ni rien, sinon, je ne me serais pas présenté devant elle. Serais-je devenu invisible l'espace d'un instant sans m'en rendre compte ? Pourtant, je n'ai pas le souvenir d'avoir ingérer quoique ce soit en rapport avec l'étrangeté du pensionnat ni même avoir était en contact avec une substance aux effets inconnus. Tout bonnement, elle était ailleurs. Je ne vois que ça comme explication. C'est tout de même un peu vexant. Même sous l'effet de la surprise, c'est blessant. Pour peu, j'en gonflerais presque les joues à la manière des personnages de manga. Je doute que cette image maille bien cela-dit. Mon derme humide de sa larme m'oblige à y jeter un second regard et dans ma tête, nombreuses sont les formules qui se bousculent. La craie crisse sur mon tableau intérieur et cède dans un battement de cils pour répondre en écho à la note sonore que vient de produire l’abattement de sa main contre la mienne. Était-ce vraiment nécessaire de faire preuve de violence ? Je pense faire passer cela pour un rejet plus qu'autre chose, bien que d'un côté, je n'omet pas l'idée qu'elle puisse tout simplement me détester. C'est assez compréhensible je pense, suffit de se repasser dans nos mémoire la scène de notre dernière rencontre. Tel un livre ouvert à la bonne page, je peux facilement lire son contenue d'un simple regard. La pauvre, je constate sans grand mal qu'elle n'a rien oublié de cette fois-là. Brusque fut son geste pour me repousser, j'admets avoir eu envers elle une familiarité que je n'aurais certainement pas dû avoir. Mais, le trouble en elle est distinctement perceptible. J'en frémit sans trop savoir pourquoi ni même comment. Les fourmis de tout à l'heure n'ont pas l'air de vouloir me laisser tranquille. C'est à croire qu'elles ont fini par décider de faire de moi leur nouveau nid.

Se sourire qui est le siens, celui qu'elle vient tout juste de m'adresser. Je ne l'aime pas. Il n'est pas comme ceux qu'il m'est arrivé d'entrevoir par chance. Celui-là n'a rien de naturel, rien de sincère. Ce n'est rien de plus qu'un masque mit pour faire bonne figure. Une mine faussement réjouit mais qui montre là un manque de pratique évident, donnant alors forme à une grimace qui en rien n'arrivera à me faire croire en ses paroles. En moi, un rire résonne. Pour une raison qui m'échappe, je la trouve étrangement sympathique, pour ne pas dire autre chose. Je ne sais pas trop pourquoi elle me fait ressentir ça en fait. Peut-être est-ce parce qu'elle se donne l'effort de ne pas m'affliger la vue de son visage triste. Peut-être parce qu'elle tente de paraître forte en ce jour si important. J'en éprouverai presque de la compassion pour elle. Encore une fois, sans qu'elle ne soit au courant de ce qui me traverse, je me surprend à ressentir des brides d'émotions en sa présence. Cette fille m'est de plus en plus intrigante à chacune de nos rencontres. Je vais finir par croire qu'elle est en possession d'un don d'altération sur ceux qui l'approchent d'un peu trop prêt, comme ce fut le cas par deux fois. Ayant déjà eu son dossier entre les mains, je peux toutefois affirmer qu'il ne s'agit pas de ça. Alors quoi me demanderez-vous ? Je ne sais pas, bien malgré moi. Si seulement je pouvais le savoir, peut-être parviendrai-je à trouver un remède pour me défaire de ce maléfice qu'elle n'a de cesse à me lancer à chaque croisement de regards. Maintenant, par sa faute je ris silencieusement et imite sa grimace sans y faire attention. Elle qui pourtant faisait bien attention à marquer entre nous une forme de distance par l'emploi du vouvoiement, à cet instant précis, elle venait d'outrepasser cette frontière. J'ai faillit rougir tant c'est inhabituelle lorsque ça vient d'une personne ayant approximativement le même âge que moi. Vouvoyer les gens, c'est ainsi que j'ai toujours vécu pour instaurer entre eux et moi une barrière que je pensais infranchissable. Rare sont ceux à qui je m'adresse de manière plus familière. Elle, sans y avoir était conviée, ne s'est pas faite prier et pour une étrange raison, cela me ravi. Un enchantement que je ne saurais déchiffrer.

Néanmoins, par son mensonge je comprend bien vite que ma présence en ce jour n'est pas désirable. Mentir pour pouvoir partir, pour me fausser compagnie, je suis en effet de loin la dernière personne qu'on souhaite voir dans ce genre de moment. Qui voudrait réellement passer le jour du réveillon de noël avec moi ? Si ce n'est ma famille et ma louve qui très certainement bout d'impatience de recevoir son cadeau. Je peux le voir, elle veut s'en aller tandis que moi je ne parviens pas à tendre d'avantage la main pour la retenir...La retenir pour quoi d'ailleurs ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Une intervention extérieur vient, tel un ouragan, souffler au loin cette pensée bien étrange. C'est avec un sourire radieux perdu dans une barbe grisonnante qu'un vieil homme vint nous aborder en nous prenant pour un couple. Une remarque bien amusante qui fait s'étirer mes lèvres en coin, un rictus qui trahit bien là ce qui me traverse. Je n'ai pas pu m'empêcher de lancer un regard en direction de la belle brune qui visiblement est sous son charme. Sensible et bien trop gentille, de loin, pour le peu de ce que j'ai pu voir d'elle, j'en sais suffisamment pour affirmer qu'elle est une bonne fille. Impossible de refuser quoique ce soit lorsque c'est si gentiment demandé, encore moins un jour comme celui-là, même si pour lui apporter un minimum de plaisir il lui faut lui mentir. Je note cependant qu'elle n'affirme rien de son côté mais qu'elle ne dément pas pour autant les belles paroles de cet homme qui de toute évidence œuvre pour la bonne cause en vendant ses quelques bougies. Dire qu'elles sont de bon marché n'est pas faux, mais se serait une insulte envers ses sentiments. Dans une profonde aspiration, je ressemble tout ce que je peux bien ressentir pour les chasser d'un seul coup dans une grande inspiration. Passant alors une main dans une mèche sombre, je fini par m'avancer silencieusement de la belle étudiante qui me tourne le dos. Là derrière elle, la dominant de toute ma grandeur, je me penche par dessus son épaule gauche en même tant que ma main se pose sur celle de droite. Mon souffle courre sur sa joue et de mon bras libre, j’étends mes muscles pour que dans le creux de la main offerte, viennent s'échouer du bout de mes doigts quelques pièces.  Un geste qui ne montre aucune hésitation, à l'inverse de ma partenaire. Un comportement qui ne trahira pas la vision de ce bonhomme. Peut-être suis-je moi aussi plus gentil que je ne veux le croire.

-Prenez. En vous souhaitant un joyeux noël à vous et aux enfants.

Accompagné par un sourire qui pour ceux qui pensent me connaître semble faux, je lui adresse un petit clin d’œil complice avant de m'emparer adroitement de mon acquisition éphémère. La tradition veut qu'on y inscrive dessus nos noms. Du temps qu'il sera encore là, jusqu'à ce qu'il ne se décide à nous quitter des yeux, je jouerai le rôle du parfait petit ami. Un rôle, qui, par deux fois, m'a était donné de jouer. C'est à croire que je ne suis bon qu'à ça : Jouer un rôle. D'un mouvement de la tête, je m'écarte de l'étudiante pour venir me saisir d'une pointe à graver. Nul besoin de la permission de la belle pour venir inscrire dans la cire son prénom que je connais par cœur.

-Sa-yu-ri.

Même ma voix se prête au jeu alors que je relève la tête en direction de la concernée avec sur le bord des lèvres un radieux sourire. Pour cet homme, pour son doux regard, je n'ai pas le droit de lui faire perdre espoir même si ça ne doit pas représenter grand chose. Habilement, minutieusement même, comme maniaque du détail, je termine mon œuvre en laissant la pointe tracer la dernière lettre de mon propre prénom. Ce n'est qu'une fois achever que je me redresse après avoir rendu à cet homme son instrument, montrant alors à la belle l'objet de notre « amour ». D'un mécanisme répondant en cœur avec notre union improvisé, je me saisis délicatement, amoureusement même, de ses doigts fins entre les miens pour l'attirer et l'obliger à me suivre. Je ne lui laisse pas vraiment le choix et la connaissant, je sais très bien qu'elle ne me fera pas opposition afin de ne pas voir sur le visage de cet homme un semblant de tristesse. Au pied du grand sapin, je me force à lever la tête pour observer avec une pointe d'admiration son immensité. Comme fasciné, je m'y perd un instant dans ses branches avant d'en revenir à l'une d'entre elles pour y accrocher la flamme dansante d'un amour inexistant. Une douce illusion qui cependant m'apporte de la joie. Sous mes yeux, je peux voir la cire fondre lentement mais toujours plus rapidement que les parois qui encerclent ce cœur qui est le miens. Une âme troublé et tourmenté qui se cache au fond d'un palais de glace, bien que je préfère de loin comparer ma propre cage à une caverne. Ce n'est qu'une fois son regard posé sur un véritable couple que je peux enfin me détendre et soupirer de soulagement. Bien qu'habitué, ce n'est pas aussi simple que ça de jouer l'amoureux transit vous savez.

De par sa faute ainsi que celle du majestueux sapin qui me fait de l’œil, j'ai bien faillit perdre d'attention la charmante personne qui se tient à mes côtés. Celle-là même qui est parvenue à attirer mon attention un peu plus tôt en exerçant sur moi un sortilège semblable à de l'attraction. Je n'ai pas oublié cette larme sur son visage, je n'ai pas oublié cette mine triste qu'elle affichait il y a à peine cinq minutes.

-Plus sérieusement, Gotô-san. Pourquoi ces larmes ?

Fini-je par lui demander après avoir relever la tête dans sa direction. Après avoir placer notre bougie, j'avais fini par m'abaisser pour prendre la température du sol froid, en appréciant grandement sa fraîcheur qui me glacerait presque. D'un mouvement de la tête, je peux voir que l'apprenti du père noël n'est plus là à nous observer et je me redresse alors pour mieux faire face à la brune en reculant d'un pas pour mieux la contempler.

-De toute évidence, vous attendiez de cette journée quelque chose de particulier. Être un fin observateur n'est pas un bien pour mon entourage, le pire étant que je le sais parfaitement mais que je n'arrive pas à m'ôter cette habitude qu'est celle de devoir toujours tout analyser. Expert est mon regard quand il se pose sur elle, la détaillant alors sous toutes les coutures. -Vos vêtements sans plies me font dire qu'ils sont neufs. Lui fais-je remarquer alors que je m'avance pour laisser mes doigts filer entre ses mèches sombres et parfaitement entretenue. -Votre coiffure semble avoir était soignée et...Encore une fois, je franchis la distance qui nous sépare pour laisser le loisir à mon nez de venir se perdre dans le creux de son cou afin de m'enivrer de ce subtile parfum que j'ai pu sentir plus tôt, lors que j'ai acheté la bougie. C'est dans un murmure perché à son oreille que je laisse se terminer ma phrase. -Vous portez un délicieux parfum auquel moi-même j'ai du mal à résister.M'amusais-je à lui avouer sans trop savoir pourquoi, peut-être parce qu'elle ne me croirait pas, qu'elle verrait ça comme une moquerie de ma part, une taquinerie parmi tant d'autres.

Virevoltant sur mes deux pieds, reculant et laissant s'effacer dans mes mouvements mon fin sourire malicieux, je danse et m'écarte d'elle de quelque mètre avant de m'échiner avec dans le fond de mes poches, mes mains bien au chaud. Courbé en arrière, le visage légèrement penché et mes deux améthyste posées sur elle, je l'invite à me suivre dans une demande muette. L’entraînant alors dans les rues de la ville.

-J'imagine que votre petit ami a dû avoir un empêchement... Lâchais-je alors que je me retourne un instant tout en poursuivant ma marche. Sur elle je pose un regard presque compatissant accompagné d'un faible sourire qui l'espace d'une seconde a voulu se faire réconfortant sans pouvoir y parvenir. -Tomber sur moi doit sûrement rendre votre journée encore plus désagréable n'est-ce pas ?. Une question qui n'attend pas particulièrement de réponse. Je pivote une nouvelle fois pour reprendre mon chemin, voguant alors entre les milliers de citoyens qui arpentent la ville. Je fini par laisser s’échapper de mon être intérieur ce simple mot qui à lui seul représente tellement de chose.

-Désolé...




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MessageSujet: Re: Je n'aime pas la voir comme ça [PV Sayuri Gôto] Je n'aime pas la voir comme ça [PV Sayuri Gôto] Icon_minitimeDim 10 Aoû - 1:42



Je l’avais senti s’approcher comme un fauve guette sa proie. Son odeur avait envahi mes narines toujours aussi vivace, toujours plus sauvage. Son timbre avait joué les tambour sur la membrane de mon cœur. Il en avait plié le tissu. Je me sentais vaporeuse et fébrile. Le bout de mes mains tremblaient au dessus de la paume rêche du vieux monsieur qui me dévisageait. J’avais la gorge encore plus sèche que tout à l’heure, le palais râpeux et je me sentais brûlante de honte et de fièvre. Une larme en vint même, à couler depuis ma tempe, jusqu’à mon menton. Le président Hésédiel avait vraiment un don, car à ses côtés, je vivais l’hiver comme la pire des canicules d’été. Le froid m’avait déserté et ne restait le long de mon échine que cette chaleur qui était la sienne. Elle parcourait mon dos et me donnait la chair de poule. Une sensation que je retrouvais à chacune de nos rencontres et que je commençais à graver dans le fond de ma mémoire. Les frissons n’étaient plus intriguant, ils devenaient familiers et signe de sa proximité. Pareille à une alarme, ils me prévenaient de sa présence et alors que Tsukasa se pressait derrière mes hanches, silhouette dégingandée au parfum exaltant, ils grouillaient férocement dans le bas de mon ventre et de mes reins. Son bras passa par dessus mon épaule, et le tissu de la manche de son manteau frotta à mon oreille. Cela provoqua une étrange sensation de brûlure. Vraiment, c’était à croire que mon corps était du charbon et lui un brasier vivant.

-Prenez. En vous souhaitant un joyeux noël à vous et aux enfants.

L’échange fut court. Il avait un ton banal, jouer la comédie ne l’incommodait pas et le vieux mage qui nous dévisageait pris pour vrai ce qui était faux. C’est à la limite du soulagement que je vis ses pépiantes prunelles rejoindre deux autres formes enlacées dans un mouvement langoureux, un baiser. Je déglutis tandis qu’Hesediel lui s’amusait à graver nos noms dans le cire fondante d’une grosse bougie blanche. La façon dont le bâton tranchait dans la matière semblable au couteau dans le beurre était l’exacte image de ce que faisait Tsukasa à mon coeur. Il le tranchait. Il....j’en avais marre d’être victime de ses charmes. Aucun garçon ne trouvait grâce à mes yeux depuis Takeshi, et je refusais de croire que Tsukasa Hesediel soit capable de me séduire. Sa façon de perturber mes sens au point de ne plus trouver mes jambes, à me laisser paralysée et tremblante, ce n’était pas naturel. Il suffisait que je repasse en boucle nos quelques rencontres et la manière dont il avait hanté mes pensées par la suite. Cela ne m’étais jamais arrivé auparavant. Idiote, c’est ce que j’étais. Je n’aurai pas du m’en vouloir de mal le juger. J’aurai du croire les mises en gardes et les ragots. Ce n’était pas le fruit du hasard si les filles s’agglutinaient par centaines autour de lui, en dépit de son air de tueur. Tsukasa Hesediel devait posséder un pouvoir de séduction mentale. Ou alors il descendait d’une famille de succubes, à moins que ce ne soit son parfum qui soit fait de phéromones magiques. En tout cas, l’attirance que j’éprouvais à son encontre était, tout, sauf normal. Cela, j’en étais convaincue.

-N’épelle pas mon prénom comme ça...-attaquai-je coupée vicieusement par son regard et sa main sur la mienne.

Je détestas directement la délicatesse de ses annexes le long de ma paume, comme son timbre qui avait léché chaque syllabe de mon prénom avec sa langue rouge, ou bien ses yeux qui dévoraient mon âme en bon démon qu’il était. Le spectacle de la bougie accrochée à une branche de sapin fut obscène. C’était mentir au ciel. C’était nous mentir. C’était me mentir. Car sur cette terre pour aimer Sayuri Gôto, il n’y avait personne et certainement pas ce président dragueur, doublé d’une personnalité perverse. Je refusais d’être le jouet d’un manipulateur.

-Plus sérieusement, Gotô-san. Pourquoi ces larmes ? De toute évidence, vous attendiez de cette journée quelque chose de particulier.

Tu n’es pas concerné. Tais-toi et arrête de me fixer.

-Vos vêtements sans plis me font dire qu'ils sont neufs.

Ne me touche pas. Arrête ça.

-Votre coiffure semble avoir était soignée et... -Vous portez un délicieux parfum auquel moi-même j'ai du mal à résister

Je t’en supplie, va-t-en, mais va-t-en !!!
Je n’avais qu’une seule envie : m’enfuir, claquer son visage d’albâtre, et griffer ses lèvres si parfaites, qu’il me laisse en paix, que je n’ai plus à entendre ses vérités cinglantes, ni affronter ses regards accusateurs. Son comportement m’insupportai. Il arrivait à me bouleverser et je crus bien que j’allais pleurer de rage tandis que son haleine faisait courir sur ma peau la chair de poule. Être incapable de résister à Tsukasa me faisait honte. Je me faisais l’effet d’une girouette, semblable à un petit bateau que porte la tempête. Tsukasa était le vent orageux qui me faisait tanguer, de ses bourrasques il arrivait à changer ma direction. Il avait entre ses mains la capacité de me faire échouer sur la plage ou de me couler en pleine mer. Cette influence qu’il exerçait était si forte. Je ne trouvais aucun moyen de la contrecarrer. Incapable de le détester, mais également incapable d’accepter sa capacité à me dompter, j’en restais rageuse et désespérée , les doigts serrés sur de l’air, vide similaire à la douleur qui me pressait à l’intérieur depuis plusieurs heures.

-Ca vous plait de vous moquer de moi ? –murmurai-je d’un souffle rauque.-

Les larmes aux yeux, je voyais flous. Le sol n’était plus qu’une forme indistincte. Je n’en trouvais plus ni les lignes, ni les couleurs. Mon monde avait cessé d’exister, finalement détruit et brisé par ses paroles. Il s’éloigna et m’invita à le suivre. Comment pouvait-il croire que j’allais l’accompagner après toutes ses remarques condescendantes ? Pourtant, à voir son dos s’éloignait de la place, l’impression d’être abandonnée me prit si fort la trachée que je le suivis. Le jour, où, logique et raison, redeviendraient mienne en compagnie d’Hesediel, serait jour béni.  

-J'imagine que votre petit ami a dû avoir un empêchement...

-Ex-petit-ami. –rectifiai-je la bouche en pâte de carton. Je ne trouvais plus la force de m’énerver. La rage de la minute précédente était entrain de s’évanouir. Etais-je dépressive ?

-Tomber sur moi doit sûrement rendre votre journée encore plus désagréable n'est-ce pas ?


J’ouvris la bouche, prête à répliquer vertement qu’il ne faisait en effet rien pour améliorer ma journée et...

-Désolé...

Me tus.

-C’est quoi votre problème président ?
–commençai-je la voix engourdie.- Je vous déteste vous savez. Vous passer d’un extrême à l’autre sans arrêt. Un coup vous me donnez l’envie de vous frapper...et après –je reniflai- après...vous êtes gentils...et vous...vous me donnez envie de pleurer.

Je ravalai un bruyant sanglot et replaçai une mèche derrière mon oreille, vilain tique signe de mon désarroi et de ma nervosité. Au final, étais-ce lui qui était détestable ? Ou bien était ce moi qui était incapable de porter un jugement serein et me montrer offensante ? Si, seulement, je n’étais pas aussi indécise, j’aurai déjà pu accomplir tellement de choses dans ma vie. Simplement, je ne me décidais pas assez vite et je loupais chaque tournant. Je n’avais pas fini de tomber de haut. Je n’avais pas fini de me tromper. J’avais toute une vie pour souffrir de mes erreurs, à tenter de réparer ce que je ne cessais de casser. J’aurai préféré qu’il ne s’excuse pas. S’il ne l’avait pas fait, j’aurai pu continuer sur ma lancée et le mépriser à mon bon vouloir. Mes tentatives de ne pas l’apprécier, il les brisait sans arrêt d’un petit mot inattendu. Il me faisait comprendre, -sans prévenir- que son attitude ne se voulait pas mesquine, mais réconfortante. Il était maladroit, autant que moi, plus peut être...et cela m’émouvait tellement.

-Franchement... vous...êtes incompréhensible...et je voudrais tellement vous frapper, là, tout de suite...-j’inspirais et m’avancer jusqu’à lui, le temps de m’emparer de ses deux mains glacées par le froid.-.....Tsukasa Hesediel... J’ouvris sa paume et traçai une fine ligne à l’intérieur, du bout de l’ongle, sans me soucier de son avis ou des larmes qui salissaient mes joues. Ce geste ne cachait aucune raison particulière. C’était là, le meilleur moyen que j’avais trouvé de me prouver qu’il était resté au froid, à m’observer plusieurs minutes. Et, il était encore ici, à me parler, à m’embêter et me faire rager, nonobstant la basse température ambiante.- M’embêter, c’est pour me réconforter ? Vous avez une façon d’aider les gens très bizarre. Et vous êtes trop gentils avec moi...vraiment trop. –Je me mis à fouiller dans une poche de manteau et en ressortis une paire de gant noir en cuir, pour homme. Un cadeau que je n’aurai pas l’occasion d’offrir au final. Avec un sourire je levai le regard et forçai le président à les enfiler. Mes annexes courir le long de son épiderme tandis que j’y faisais passer le cuir.- Ils vous tiendront chauds. D’ailleurs...ils vous vont bien mieux qu’à Takeshi. –déclarai-je avec satisfaction avant de m’éloigner.- ....Merci.
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MessageSujet: Re: Je n'aime pas la voir comme ça [PV Sayuri Gôto] Je n'aime pas la voir comme ça [PV Sayuri Gôto] Icon_minitimeMar 12 Aoû - 23:04



Le plaisir, qu'est-ce que c'est réellement ? Selon moi, il s'agit d'une forme de satisfaction naît d'une sensation agréable pouvant se manifester sur divers plans, aussi bien psychologiquement que physiquement. Est-ce que je tire une certaine forme de joie en la taquinant comme je l'ai fait ? Dire non serait mentir, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut relier cela à du plaisir. Je n'en tire pas particulièrement de l'amusement, même si le fait de la voir réagir de cette manière m'attire étrangement. Ce n'est pas par envie que j'agis, mais par nécessité, comme d'un moyen défensif ou bien naturel de recueillir des éléments d'information quelle que soit la méthode. Un fragment plus important que les autres me vinrent soudainement en m'arrachant à ma grande surprise un sourire que je parviens à cacher discrètement. Sa remarque, ou plutôt devrais-je dire : sa reprise sur mon analyse fait que pour une raison qui m'est totalement inconnu, m'allège d'un douloureux poids. J'ai fait une erreur dans mon interprétation, ce qui ne me ressemble pas. Cependant, je n'en tire aucune déception, bien au contraire. Je ne saurais comment l'expliquer réellement, mais, le fait qu'elle ne soit plus lié à ce jeune homme dont j'ignore tout me laisse une sensation de soulagement. Pourquoi ? Peut-être à cause de ce qui s'est passé entre elle et moi lors de notre dernière rencontre. Je n'en suis pas sur sûr. Mais il est vrai que j'aurais pu me sentir comme coupable si elle avait été avec quelqu'un. Heureusement, ce n'est pas le cas. Triste ou bonne nouvelle. Tout dépend de comment elle vit la chose. Et, de ce que je peux constater, ce n'est pas un moment agréable pour elle.

Une courte paire de seconde, l'infaillibilité de mon visage s'est vue troquée par une grimace sous la surprise de ses paroles. Je ne m'attendais pas vraiment à une telle révélation de sa part, bien qu'il soit vrai et, je n'en doute pas un seul instant, qu'elle ne doit pas être la seule à vouloir imposé la marque de ses doigts sur mon registre. Suis-je si énervant que ça ? Suis-je tant détestable ? Si elle le dit, c'est que ça doit être vrai. Pourtant, il ne me semble pas avoir fait quoique se soit pour l'être devenu. Enfin, j'entends par-là que je ne me suis pas montré particulière méchant ou bien agressif avec elle si ce n'est peut-être lors de notre entretient dans mon bureau. En même temps, je n'allais tout de même pas la laisser vivre dans un mensonge, même s'il avait peut-être était préférable pour elle de continuer de croire en les dires de cet homme lui servant de frère. Il n'y a que cette fois là où, je veux bien l'admettre, me suis légèrement montré insultant. Après, peut-être s'agit-il aussi tout simplement de l'image que je projette sur mon entourage : cette forme d'autorité qui ne laisse rien passer et qui se montre sans pitié, comparable à une bête assoiffée de sang. Certains d'ailleurs s'amusent à dire que nous, membres du comité, ne sommes qu'un groupe d'adolescent ayant un complexe de supériorité. Est-ce qu'elle me voit de cette manière elle aussi ? J'espère bien que non...Tsss... Silencieux est le grognement de mon être face à cette question perturbante. Pourquoi est-ce que je me préoccupe de ce don elle peut bien penser de moi ? Depuis quand même ? C'est à ni rien comprendre.

Dans l'absence d'un mot qui ne veut pas venir, j'ai fini par redresser la tête pour tout simplement poser sur elle un regard presque compatissant. Ma lippe inférieure devint victime de mes dents dans un léger pincement alors que je l'entends renifler et poursuivre dans un timbre de voix qui ne cache en rien ce qui a bien pu la traverser jusqu'à maintenant. Me frapper, puis pleurer. Me voilà devenu un homme bien méprisable si j'en arrive jusqu'à en faire verser les larmes à une femme. Je ne savais pas quoi lui dire. Aurais-je dû lui tendre la joue lorsqu'elle exprima son envie de me corriger dans l'instant présent ? Cela lui aurait-il permit d'évacuer toute sa tristesse au travers de ce simple coup ? Au travers de la brûlure que j'aurais pu ressentir, aurais-je étais capable d'en percevoir un peu ? Ne serait-ce qu'une miette seulement. Partager son sort n'est pas ce qu'il y a de plus souhaitable, mais sincèrement, entre nous, dans le plus grand secret. La voir ainsi me met mal à l'aise. Cet état ne lui va pas. Ça ne colle pas avec cette personnalité que je connais d'elle. Mes mains prisent dans l'étau des siennes m'obligèrent à la regarder plus intensément, d'avantage même lorsqu'elle formula l'assemblement de mon nom et prénom. J'ose espérer qu'elle n'ait pas remarqué ce rictus bien déplaisant sur le bord de mes lèvres, celui-là même qui exprime de la joie ou tout du moins une bonne sensation.
-Humpf...

Viendrait-elle de taper dans le mille dans sa constatation ? Est-ce ainsi que je suis. Est-ce de cette manière que je procède pour réconforter les gens, en les taquinant ? Je ne veux pas lui donner raison, même si à mon grand regret, je ne peux pas nier qu'avec elle, c'est ainsi que je suis. Attend-elle de moi que je confirme ses paroles ? Loin de mon image, je ne peux pas annoncer le juste dans ses propos. Je ne peux pas lui avouer que c'est en effet ce que j'ai voulu faire. La voir comme ça me faisait vraiment du mal. Ne pas voir sur ses lèvres un sourire m'est tel un coup de marteau sur la poitrine. Son doigts traçant des arabesques dans la paume de ma main m'arracha un long frisson qui bizarrement ne m'est pas déplaisant. Au milieu de ce temps hivernal, sa peau doit être froide. Mais, pour moi, elle m'est délicieusement chaleureuse et ça, je ne parviens pas à me défaire de cette idée. Je peux la voir fouiller dans ses poches pour en sortir une paire de gants qu'elle me força à mettre sans me demander mon avis, sans même chercher à savoir si j'acceptais ou pas. Elle me les a enfilés comme ça, laissant ses doigts courir sur mon derme en m'extirpant toujours un peu plus de ces frémissements devenus bien trop présent à mon goût. Je n'en fait toutefois pas grand cas, pas quand ils naissent de cette façon-là. J'eus comme une expression de réjouissance lorsqu'elle eut fini en laissant filer une remarque qui m'interpella instantanément.

-Takeshi....Voilà donc comment se nomme l'individu qui vous à mise dans un tel état.Dis-je dans une tonalité qui montre une certaine forme de méprise envers ce jeune homme accompagné dans un faible soupir qui se fait percevoir à cause du nuage brumeux causé par la température. -Je ne pense pas me tromper en affirmant qu'il ne sait pas ce qu'il rate.

Serait-ce là un compliment ? Et bien, c'est-à-dire que comme je l'ai dit plus tôt à son attention, elle ne me laisse pas totalement indifférent. Et même si elle affiche une petite moue triste et rouge à cause de ses larmes, elle n'en reste pas moins un petit bout de femme au charme évident. Je ne sais plus quoi faire maintenant. Je ne sais pas si je devais être reconnaissant envers ce garçon. Par sa faute, elle s'est retrouvée seule dans le froid à l'attendre dans l'espoir de pouvoir le revoir et peut-être même le retrouver, mais en même temps, grâce à lui, j'ai l'occasion de la voir sous un nouveau jour. C'est très sincèrement une sensation bien désagréable qui me prend là. C'est même assez malsain de penser ainsi. C'est comme profiter de son mal-être. Je ne ris pas d'elle, je ne m'en moque pas. Mais, je ne peux m'empêcher d'être reconnaissant envers lui pour m'avoir offert cette possibilité. Non pas que j'espérai quelque chose en particulier avec elle, je ne m'attendais pas même à la voir un jour en dehors de l'établissement. Je ne peux néanmoins pas dire que la rencontrer ici fut pour moi un malheureux hasard.

Je n'ai fait aucune remarque sur ce dernier mot qui s'est glissé en dehors de ses lèvres légèrement rosées. Je ne dirais rien là-dessus même si au plus profond de moi, j'en tire un plaisir certain. Là oui, je ressens bien quelque chose. Là, j'en tire de la satisfaction, de la joie, du contentement. Même si pourtant, je ne pense pas avoir fait grand chose qui mérite pareil remerciement, je n'ai pas cherché à l'obtenir à vrai dire. Je ne pouvais tout simplement pas la laisser comme ça. Ce cadeau qui ne m'était pas destiné me laisse une lourde impression qui très vite s'envole lorsque j'entraperçois son faciès si délicat qui m'ôte toute envie de le lui rendre. Même si ce n'était pas pour moi, le simple fait de me l'avoir donné malgré son envie de me frapper doit pour elle être quelque chose d'assez important, ce que je ne peux pas me permettre de détruire. Levant alors les mains entre nous et les remuant à la manière de ces comptines pour enfant, je lui adresse au travers de mes pupilles rougeoyantes un regard complice.

-Merci pour les gants. Mes mains se portent déjà nettement mieux.

Une remarque qui n'avait pas lieu d'être, mais que je fais couler tout de même, comme pour masquer la première partie. D'un mouvement de la tête, je l'invitai à poursuivre notre marche, ou promenade, appelez ça comme vous le souhaitez. Je me surprends à me demander de quoi nous avions l'air elle est moi, maintenant que je revois la méprise du vieil homme il y a de cela une vingtaine de minutes. À nous voir comme ça, ressemblons-nous à un couple ? Je ne saurais dire si les quelques regards qui se posent sur nous sont pesant ou non, mais de toute évidence, nous nous fondons dans la masse sans grande difficulté. C'est à croire qu'en ce jour de Noël, si vous n'êtes pas accompagné, c'est que ce n'est pas normal.

-Qu'aviez vous prévu de faire aujourd'hui ?Demandais-je en rompant le silence qui s'était installé entre nous. -Enfin...ça ne me regarde pas...Et peut-être n'avez vous pas envie d'en parler.

Ce n'est qu'en effet que quelque secondes plus tard que je me suis rendu compte de ma bêtise. Ce n'est pas une bonne idée que de ramener sur le tapis le programme de la journée qu'elle aurait dû passer un plus plaisante et désirable compagnie. Ce qui est fait est fait, je ne peux revenir sur ce que je dis et la grimace que je peux bien afficher n'y arrangera rien. J'en souffle de miséricorde devant cette maladresse qui est la mienne, déjà désolé pour lui avoir posé cette question bien qu'en moi sommeil de la curiosité à son égard. Cette fille m'intéresse de bien des manières sans que je ne puisse dire pourquoi précisément. Décollant les yeux de la teinte pâle que donne l'atmosphère à la ville, mon attention se voit affriandée par une pancarte joliment colorée. Dessus, on peut y distinguer l'illustration de diverse pâtisserie proposée spécialement pour la période de fête, mais aussi et c'est là que c'est le plus amusant et important, pour les couples. Aujourd'hui, pour l'occasion, pour le plus grand bonheur de ses clients et surtout des petits couples, ce café restaurant offre un accessoire pour téléphone assorti. Une attention vraiment appréciable qui ne manque pas de me faire sourire, mais aussi de me faire tressaillir d'une nostalgie soudaine avec pour accompagnement une profonde solitude. Il y a déjà quelques semaines de cela, l'événement faisait déjà parler de lui au travers d'une publicité diffusée sur le net. Pour ma part, je ne m'y suis pas particulièrement intéressé, ce qui n'était pas le cas de Saori, l'une des rares étudiantes avec qui je m'entends. Elle est devenue pour moi une sorte de meilleure amie, de confidente même. Nous nous connaissons depuis notre première année à Tadakai et ne nous sommes jamais séparés. La châtaine aux iris couleur argenté avait cru bon de m'en parler et de m'inviter à nous y rendre en nous faisant bien évidement passer pour un faux couple. Malheureusement, un petit imprévu s'est vu venir : sa famille ne lui a pas laissé d'autre choix que de revenir auprès d'eux pour y passer ses vacances, me laissant alors en plan.

-Je sais que ce que je vais vous demander va vous paraître étrange.... Très étrange même. Laisse-je filer dans la brise alors que mes yeux scrutent encore un moment la pancarte avant de dériver sur la façade de l'établissement. -Mais.... Hum. Comment dire.... C'est assez difficile à demander.

Surtout comme ça à l'improviste, sur un coup de tête et après tout ce qui vient de se passer. Je me décide enfin à me tourner vers elle pour la laisser entrevoir une faible lueur d'hésitation et de gêne sur mon visage, comme embêté de la déranger, contrairement à mes habitudes.

-Est-ce que vous accepteriez de devenir ma petite amie pour la journée le temps de profiter de cette offre ?

J'étais parvenu à le lui demander tout montrant d'un signe de la tête par-dessus mon épaule l'affichette présentant l'événement.

-Je devais y aller avec quelqu'un.... Mais comme vous pouvez vous en douter... Mes plans sont eux aussi tombés à l'eau. . Dernière remarque que je laisse s'exprimer avec un timbre trahissant mon désarroi.



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