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 Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa]

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MessageSujet: Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] Icon_minitimeJeu 1 Mai - 17:56

Doux chocolat

Spoiler:





Comme toujours à ses habitudes, le jeune homme qu'est Yukito Hasegawa s'est encore une fois abandonné à ses études au point de ne plus faire attention à l'heure. Chaque fois après les cours, c'est au milieu d'une montagne de livres qu'il vient s'échouer. Il n'y a pas un seul jour où il ne mettra de côté ses révisions quotidiennes, pas même pour l'être qui lui tient le plus à cœur : sa sœur. Encore moins quand on sait que tous ces efforts sont là pour elle. Atteindre le top du classement est sa manière de montrer qu'il est capable de la protéger. Chaque fois qu'il réussit un examen, il se sent comme obliger de lui en faire part pour ne serait-se avoir droit à son sourire. Faire sa fierté est devenu pour lui un besoin aux effets semblables à une drogue. Beaucoup dans son entourage se souviennent des jours où il n'a pas eu droit au regard fier de sa tendre et chère. Ils se souviennent tous de sa froideur et de sa mauvaise humeur. Pour lui, s'il n'a pas un minimum de son attention, il ne peut pas passer sa journée tranquillement, pas même son jogging matinal ne parvient à faire s'envoler cette boule de nerfs qui naît au plus profond de ses entrailles. Son souffle de vie, c'est ce qu'elle représente. Il ne vit que pour elle et rien ni personne ne pourra changer ça. Nombreux sont ceux qui lui disent de se détacher et de profiter plus pleinement du temps qui lui reste à passer au pensionnat. L'année prochaine, elle ne sera plus là. Comment fera-t-il pour s'en sortir s'il ne s'y prépare pas à l'avance ? Pour lui, la question devrait être toute autre : comment va-t-elle faire elle ? Elle est bien trop maladroite pour survivre dans le monde extérieur sans lui, elle ne sera jamais capable de tenir toute une année. Ici, dans cet établissement, elle était en sécurité, elle avait un minimum de soutiens. Mais dehors rien n'est pareil, c'est bien plus compliqué et dangereux. Il a une bien étrange façon de la considérer faut bien l'avouer. De son point de vue, il lui est indispensable. Tout du moins, c'est ce qu'il souhaite au plus profond de son cœur. Il ne veut pas la savoir capable de se débrouiller seule, il ne veut pas la voir partir et l'entendre dire qu'elle n'a plus besoin de lui.

Autour de lui, seul à sa table, il pouvait voir au loin de petits duos se former et s'échanger des cadeaux pour une raison qui lui échappe. Trop prit dans sa scolarité, l'imbécile en avait oublier la date d'aujourd'hui. C'est le 14 février. Un jour où a lieu une fête destinée à l'amour. Ça lui était complètement sorti de la tête que c'était aujourd'hui, lui qui pourtant avait dépensé quelques jours plus tôt une partie de son argent de poche pour pouvoir offrir à Kobato quelques chocolats. Il n'a malheureusement pas pu mettre la main à la pâte comme lors de leur plus jeune adolescence. La cuisine n'est pas un domaine dans lequel il excelle, mais il se défend toujours mieux que sa sœur là également. Supérieur à elle ? Il ne voit aucune compétition entre eux, il estime tout simplement qu'en tant que garçon, qu'en tant que frère, il est dans son devoir d'être plus fort qu'elle quelque soit le terrain afin d'en prendre soin. Un complexe de siscon, c'est bien là ce que beaucoup lui reproche. Il lui attache bien trop d'importance, bien trop d'attention. Il n'a que faire des discours qui veulent le voir réagir. Il n'y prête pas particulièrement d'importance. Il sait parfaitement ce qu'il en est de sa situation, il sait très bien que l'amour qu'il porte à sa sœur n'est pas aussi saint qu'il veut le penser. Mais, est-ce réellement important ? Il ne sait plus trop où il en est depuis la découverte de cette lettre lors de son déménagement. Kobato n'est au courant de rien et c'est là le plus grand secret qu'il se permet de garder le plus précieusement de crainte de la voir sombrer si jamais elle venait à apprendre la vérité.

Pas de soucis à se faire, sa nature prévoyante fait qu'il a bien fait attention à ce qu'elle ne puisse jamais voir la lettre et son contenu. Jamais elle n'apprendra quoique se soit. Pour elle, il sera toujours Yukito, son petit frère adoré. Son regard se posa un instant sur un petit groupe au loin. Le jeune étudiant avait sur ses lèvres un radieux sourire ainsi qu'une teinte enflammée sur ses joues. À n'en pas douter, il venait de recevoir des chocolats de la miss qui lui fait face. Il ne put s'empêcher de songer aux nombres importants d'élèves qui ont bien pu reproduire le même geste envers sa tendre sœur. Il la sait très populaire, ce qui bien souvent a fait se révéler sa jalousie. Rien que l'idée qu'elle ait pu recevoir des chocolats venant d'autres garçons le dérange au plus haut point. Jamais il ne sera capable de concevoir la possibilité de la voir avec un homme. Il ne veut pas y penser d'ailleurs, l'avenir le terrifie presque. Égoïste ? Ça, par contre, on ne peut pas nier qu'il le soit. Par ailleurs, maintenant qu'il repense à toute cette histoire, il est vrai que lors des poses, il a bien ressentit se poser sur lui quelques regards, mais personne n'est directement venu jusqu'à lui pour lui offrir quoique se soit. Un bien ou un mal, il apprécie la compagnie de ses camarades, mais n'attache pas plus d'importance que ça à ce qu'on peut ressentir pour lui.

Claquant son livre dans un soupir, il vint ranger dans son étui, la fine paire de lunette qui trône depuis plusieurs heures déjà sur le bout de son nez. Les cours sont terminés depuis bien longtemps déjà, tout le petit monde ce prête aux activités de clubs ou bien à ses occupations habituelles. À cette heure-ci, la belle brune ne peut se trouver que dans deux endroits : la salle du club de cuisine ou dans la chambre. Prêt à d'abord faire un petit saut dans sa salle, son regard croisa à la sortie de la bibliothèque celui d'une de ses camarades. Sa présence suffit pour lui faire comprendre qu'elle n'a pas d'activité aujourd'hui et qu'elle doit donc alors très certainement l'attendre depuis un moment maintenant. Pas de temps à perdre dans ce cas. Rien que savoir qu'il la fait attendre donne naissance au creux de son ventre à une petite boule bien désagréable. Il n'existe qu'un seul remède pour s'en débarrasser, et il sait très bien lequel. Pas besoin de se rendre à l'infirmerie pour ça, il lui faut juste emprunter la direction de son refuge. Arrivé à destination, devant la porte de sa chambre, il pouvait sentir au travers d'elle une délicieuse odeur sucrée... En temps normal, il ne devrait pas y avoir d'inquiétude. Mais ça, c'est sans connaître la capacité bien particulière que possède son aînée.

Doucement, entre ses doigts il fait tourner la poignée de la porte afin de la déverrouiller et faire son entrée dans sa chambre. La première chose à laquelle il a eu le droit en voyant l'intérieur fut l'impression de rentrer dans une salle de fête. De grands rubans rouges parcourent les murs de la chambre et partout sur le sol trônent des centaines de confettis. L'espace d'un instant, un millier de questions lui traversèrent l'esprit dont le sujet principal est : mais qu'est-ce qu'elle a bien pu faire ?! Combien de temps est-ce que ça lui a pris de faire ça ? Elle n'a pas séché les cours au moins ? Le pire, c'est qu'elle en est capable dans ce genre de situation. Dans un pincement de l'arête de son nez, il secoua la tête avant de porter son regard sur le reste de la pièce. Bien vite, il trouva sa sœur, allongée sur son lit et endormit. Elle ne l'a pas entendu arriver, ce qui le fit sourire silencieusement. Doucement alors, dans la plus grande discrétion qui soit, il déposa sur le sol son sac avant de s'approcher du lit à pas de loup, ne voulant pas la brusquer ni rien. La voir ainsi plongée dans les bras de Morphée le ravi étrangement. Elle est belle. Vraiment. C'est un ange. À genoux au bord du lit, les bras croisés par-dessus le matelas, il ne parvient pas à faire quitter ce rictus qui déforme ses joues. Délicatement, il vint tendre la main pour remettre en place derrière son oreille, une mèche brune qui l'empêche de la contempler plus encore.

-Tu as fait du très bon travail ma Kobato. Murmura-t-il de sa voix imprégné d'amour et de tendresse pour la nymphe qui s'est donné du mal pour lui.


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MessageSujet: Re: Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] Icon_minitimeSam 21 Juin - 9:04


Doux Chocolat
Yukito¤Kobato

Doux, c'est l'adjectif qui qualifiait au mieux la caresse des doigts de Yukito contre sa peau, tout comme son sourire et sa voix basse. Il n'y avait rien chez le jeune homme qui n'évoque pas à Kobato de la tendresse. Ses grands yeux bleus étaient un lac paisible, un lieu enchanteur qui avait su engourdir son cœur d'une agréable chaleur dés leur première rencontre. Elle se souvenait de son visage rond et de ses lèvres pales qui avaient formé un rond surpris lorsqu'il l'avait aperçu à l'entrée de l'aéroport. Frère et sœur inconnus, Kobato avait cru qu'il serait difficile pour eux de gagner la proximité que toute fratrie soudée possédait. Son père se tenait derrière, silhouette dégingandée et sévère qui l'avait fait frémir de la tête au pied. Si, une photo avait toujours trôné sur le petit meuble blanc dans le salon de sa mère, le visage émacié par la quarantaine de Monsieur Hasegawa avait bien changé. De même, Kobato ne possédait de Yukito qu'un vague souvenir, celui d'une petite tête d'à peine un mois rougit par les pleurs. Ils étaient une équation inconnue qui allait changer sa vie. Anxieuse, la petite fille qu'elle était, les avait fixés, haute comme trois pommes et emmitouflée dans un gros manteau de fourrure brune qui faisait trois fois sa taille. Les cheveux emmêlés et les yeux bouffis, son apparence rendait une image aussi timide que pitoyable. Mais, si la jeune Kobato de l'époque avait douté, Yukito n'en avait rien fait. Il avait suffi d'un regard et d'un petit signe de son père pour qu'il se précipite. Le bruit de ses pas crissants sur le carrelage marbre, ses iris bleus ou la sensation de ses bras autour de ses épaules, étaient autant de souvenirs insatiables que la magicienne se ressassait depuis au moins dix ans déjà. Il l'avait serré contre son cœur. Sa chaleur l'avait arraché aux froids doigts esseulés de la solitude. Il lui avait souri. Et, alors qu'il posait son front contre le sien, elle avait compris avoir affaire à son ange gardien.

-Yukito...


La voix de Kobato s'éleva, délicat murmure. La jeune fille battit des cils, couleur caramel, ils vinrent ombrer le haut de ses joues le temps d'une courte seconde. Aussi longs que fournis, leur mouvement donnait l'impression de se faire battements d'ailes de papillons, à la fois gracieux et fébriles, mais surtout éphémères. Les prunelles châtaines trouvèrent les iris océans. Kobato rencontra Yukito pour la première fois aujourd'hui. Un tendre instant qui dans la bouche de l'académicienne prit la délicieuse saveur du miel, accompagnée par le sucré parfum du chocolat. La gourmande odeur se mélangeait à merveille aux subtiles effluves qui se dégageait du corps de son frère, savant cocktail de cocotier et de vanille. C'était presque trop féminin comme eau de toilette pour convenir à un homme, mais le jeune homme la portait si bien qu'elle en eût des frissons. Quelques milliers de perles qui roulèrent depuis le haut de sa nuque jusque dans le creux de ses reins, où un chat imaginaire venait se lover, chaud et ronronnant. La main de Kobato se leva, fine et vint trouver en son creux la joue pale de son cadet, si soyeuse au toucher. Elle en rougit de bonheur.

-Yukito, tu es rentré ?

La magicienne se releva sans plus attendre. Les draps glissèrent le long de sa taille de guêpe, ses jolies boucles volèrent un instant et sa main descendit de la pommette à la nuque de son frère. Elle l'enlaça et tandis qu'elle le pressait contre son corps creux de graisse, une mimique souriante déforma son visage en un vrai rayon de soleil. Elle avait tellement eut envie de pouvoir lui parler et le toucher. Un vrai manque que de ne pas le croiser même une fois dans la matinée. Il était pire qu'une drogue. Il était sa raison d'être, de respirer, marcher, boire et manger. Le cœur battant, Kobato se recula d'un bond. Elle défroissa sa robe de quelques petits gestes appliqués et les joues brûlantes, s'exclama :

-Est-ce que tu me trouves jolie ? C'est une robe que m'a cousue une amie au club de couture.-

Elle se tût aussi vite qu'elle avait parlé, étrangement gênée, en ce jour si particulier. Ce n'était pas chaque semaine qu'on pouvait fêter la saint valentin. Les adorables prunelles de l'adolescente ne cessaient d'ailleurs de faire l'aller-retour entre Yukito et les petits chocolats maisons qu'elle avait préparé. Son attention s'en alla ensuite à sa robe. Blanche, les épaules étaient découvertes par un joli col bateau. Au milieu, juste au bout de la ligne en v que formaient ses clavicules, un gros noeud venait décorer son coeur. Pour l'occasion, Kobato avait également tenté de se coiffer. Le succès restait mitigé et son chignon lâche penchait beaucoup trop d'un côté. Cependant, cela donnait à sa bouille d'ange, une allure encore plus innocente, surtout quand elle s'empourprait sans arrêt devant Yukito. Il faut dire qu'il était d'un charisme rare. Il la fascinait. Pire qu'un pôle avec son aimant, Kobato était tout simplement subjugué par son frère, et ce depuis des années.
-J'ai fais des chocolats !

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MessageSujet: Re: Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] Icon_minitimeDim 10 Aoû - 22:37

Doux chocolat


Divine princesse qu'il a sous les yeux. Magnifique belle au bois dormant que nous avons là. Peut-être qu'à l'image de son histoire, un baiser l'aidera à se réveiller. C'est là une pensée bien folle qui lui traversa l'esprit l'espace d'un instant. Un égarement de son petit cervelet à cette vision bien trop enchanteresse pour lui et son cœur encore faible. Kobato a le don pour faire surgir en lui des émotions qu'il n'a jamais ressentit envers ses semblables. Elle seule est la détentrice de la clé capable de déverrouiller le mécanisme de sa matrice, ce muscle cardiaque qui ne parvient à battre pour une raison autre que le bon déroulement de ses fonctions vitales qu'en sa présence. Qui sait ce qu'elle représente réellement pour lui. Mais, de toute évidence, il n'y a qu'elle pour faire s'afficher sur son visage une telle mimique réjouissante. À la fois agréable et douloureuse, la flamme qui lui brûle les joues n'a de cesse de prendre en intensité à fur et à mesure que les secondes passent. Ses prunelles dont la coloration ressemble à un océan se montrent toutes aussi profondes, violentes et protectrices. Elles ne veulent en aucun cas se détacher de cette sirène si paisiblement endormit. Il pourrait décidément passer des heures dans cette position à la contempler, nonobstant les fourmis grouillantes dans ses jambes. Cependant, elle ne lui en laissa pas l'occasion. Sans son aide, sans un baiser, elle ouvrit d'elle-même ses yeux pour l'accueillir comme à son habitude de son sourire le plus adorable et innocent qui soit. Une bouffée de pure tendresse, une fleur immaculée de toute noirceur. Un cristal qui n'a connu et ne connaîtra jamais l'impureté, voilà ce qu'elle est. Sa main, chaude, a toujours sur lui ce même effet : Celui de clore ses paupières pour mieux profiter de ce qu'elle a à lui offrir. Là, dans la paume de sa main, il n'a aucun mal à se laisser aller. Dormir dans cette position ne le dérange aucunement. Aussi inconfortable peut-elle l'être, du moment qu'elle le berce de sa douce chaleur, tout lui va.

Mélodieuse est sa voix qui l'oblige à reprendre contact avec ce qui l'entoure et remuer la tête dans un mouvement léger en réponse muette aux mots formulés par ses fins pétales. Oui, son regard s'est, en effet, embourbé sur un terrain dangereux pour lui au point de l'en faire bouger sa pomme d'Adam discrètement. Ça ne fait même pas dix minutes qu'ils sont ensembles dans la même pièce que déjà, il se sent tressaillir. Quelque chose ne va vraiment pas chez lui. Il s'en rend compte, mais, il ne sait pas comment remédier à cette équation. L'inconnu pourtant n'a jamais été pour lui un obstacle difficile à surmonter. Il a toujours su faire preuve d'un bon raisonnement pour défaire l'adversité. Mais là, en l'occurrence, il se sent presque comme désarmé. On ne peut pas dire aussi que la charmante étudiante lui soit d'une quelconque aide bien au contraire. Ce n'est pas en le cajolant de cette manière qu'elle parviendra à faire de lui le grand vainqueur. Source de son malaise, mais également de son bonheur, le pauvre cadet Hasegawa se retrouve bien dans une situation délicate. Comment ne pas perdre la raison quand on a sous son nez un délicieux parfum sucré qui émane d'une peau douce et laiteuse. Très sérieusement, jamais il ne s'en sortira à cette allure. Heureusement pour lui qu'il a su développer l'art de masquer ces émotions derrière une posture de neutralité. Grimaçantes sont ses lèvres lorsqu'elle s'éloigne de lui, mais très vite, elles reprennent une figure qui ne cache en rien la joie qu'il éprouve en ce moment. Un pur émerveillement. Un spectacle d'une valeur inestimable s'offre à lui et lui seul uniquement.

-Resplendissante.

Affirma-t-il dans un basculement de la tête sur le côté avant de se reprendre et de la contempler plus dans le détail. Il ne peut s'empêcher de remarquer que ce simple mot n'est pas suffisant pour retranscrire ce qu'il voit. Elle est bien plus que cela. Elle en est même parfaitement au-delà. Sa robe, légèrement plissée à divers endroit lui va merveilleusement bien. C'est la première fois d'ailleurs qu'il se surprend à la regarder et détailler de cette façon-là. De bas en haut, ses pupilles azur parcourent la silhouette de sa sœur. Dessinant alors sa fine taille qui lui donne l'envie d'y poser les mains pour en apprécier le balancement de ses hanches quand elle se meut. Sans pouvoir rien y faire, sentant même ses joues s'enflammer, ses yeux se sont arrêtés sur les rondeurs de sa poitrine dont la naissance est légèrement perceptible grâce à la coupe ouverte de son vêtement. Sa lippe inférieure devint victime d'un mordillement lorsqu'il entraperçut ses clavicules ainsi que la nudité de ses épaules. Combien de baisers pourrait-il laisser s'évanouir sur elles ? Il en déglutissait.

-Ton amie a fait du très bon travail. J'aime beaucoup en tout cas.

Répondit-il dans son timbre de voix habituel alors qu'elle lui indique l'existence des chocolats. C'est vrai que c'est la Saint-Valentin, il ne l'oublie pas. Le simple fait d'avoir précisé qu'elle les a faits l'oblige à se poser une multitude de questions sur la façon d'agir à partir de maintenant. La rejeté n'est bien évidement pas une option, pas en ce jour si particulier, pas quand elle a mis tant d'effort pour le surprendre et lui faire plaisir. Kobato est un petit bout de femme assez difficile, vous savez. Si elle n'a pas de charisme, elle compense avec ses grandes perles brunes et son sourire enfantin qui inspire toute l'innocence du monde. Il faudrait être un monstre pour désirer voir se dessiner sur son visage de la triste ou bien de la déception. Lui plus que quiconque ne souhaite la voir éprouver de tels sentiments en sa présence. Jamais il ne voudra lui causer de la peine et ce malgré les étrangetés de ses gourmandises. Toujours faut-il qui fasse le fier quand les premiers symptômes pointent le bout de leur nez. Le souvenir d'un jour passé où il a enduré une forte fièvre comme si de rien était lui revint soudain. Pourquoi a-t-il fallut qu'un don comme celui-ci tombe entre ses mains ? Elle qui aime tant faire la démonstration de son esprit créatif au travers de sa cuisine.

-Je me disais bien qu'il y avait une bonne odeur. Tu me fais....Goûter ?

Demande-t-il par politesse, mais aussi pour voir son plus beau sourire. Pour lui, il n'y a rien de plus beau que de voir sa sœur pétillante de joie. Avec le temps, le fait d'avoir était son goûteur attitré durant de nombreuses années, il est parvenu à récolter de légers fragments d'information sur le pouvoir de sa sœur. Tout d'abord, il ne maîtrise pas les effets. Ça, déjà. C'est clair. On ne peut pas revenir dessus. Second point important : positif comme négatif, ses sentiments ont une certaine influence sur le degré de puissance. Quelle sera alors sa destinée une fois qu'il aura assimilé l'un de ses chocolats ? Il ne peut hélas compter sur la faculté de ses yeux pour obtenir une réponse. Néanmoins, il peut affirmer une chose en la regardant : c'est qu'elle n'était pas malheureuse quand elle les a faits. Tout l'inverse même. D'elle irradiait une gaieté sans pareil.

Légèrement, dans sa démarche comparable à un douce brise emportant avec elle l'air marin, il réduit la distance qui le sépare d'elle pour que vienne en contact avec les extrémités de ses phalanges, les cheveux caramel de sa tendre princesse. Perfectionniste comme à chaque fois, il n'a pas pu passer à côté de la maladresse de sa sœur concernant ses cheveux. Elle a trop pris l'habitude de le laisser s'en occuper qu'à chaque fois qu'elle s'en charge elle-même, le résultat en est la plupart du temps original. Elle n'en loupe pas une pour le faire rire une paire de secondes.

-Kobato. Interpelle-t-il doucement. Posant sur elle son regard protecteur. -Me laisserais-tu te coiffer ?



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Dernière édition par Yukito Hasegawa le Mar 2 Sep - 5:16, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] Icon_minitimeLun 1 Sep - 19:16


Doux Chocolat
Yukito¤Kobato

-Tu as vu ? C'est la petite nouvelle.

-Elle est mignonne. On dirait qu'elle a oublié son parapluie.

-Tu n'as qu'à lui prêter le tien.

-Arrête, je n'oserai jamais ! Rentrons.


Kobato aimait la pluie et son ciel gris. A Hokkaido, la pluie était synonyme de neige et la neige synonyme de repos. Avec les chutes de parfois plus de 25 m, il n'était pas rare que l'école soit annulée. C'était alors, pour Kobato, l'occasion de se reposer au côté de sa mère. Il n'y avait rien de plus doux à l'époque que ces matins passés à boire du chocolat chaud pendant qu'un tendre feu de bois lui réchauffait les pieds. Elle adorait admirer le feu désagréger les vieux journaux et faire craquer les brindilles, mélodie délicate que berçait la lueur orangée des flammes du brûlant âtre de pierre. Mais ces jours heureux s'étaient écoulés, puis, enfuis...pour ne plus jamais revenir. Dans le Kyushu, sud tropical, pas un flocon n'entamait sa belle et lente descente, même en Décembre. Le manteau blanc et scintillant des montagnes du nord, était remplacé par le vacarme des vagues de la mer. L'hiver n'existait pas. L'hiver manquait à Kobato. Avec un frêle soupire, la petite fille allait pour réajuster son sac à dos quand une main fraîche vint se poser sur la sienne. Les doigts longs et pales coururent le long de son poignet et vinrent s'échouer sur la lanière de son cartable alors que depuis le haut, la pointe d'un parapluie transparent effleura son crâne.


-Rentrons ensemble. J'ai acheté de la neige artificielle.

Le visage de l'enfant s'éclaira et à son sourire immensément joyeux répondit celui prévenant de Yukito. Le bonheur n'était pas si loin.


-Resplendissante. Ton amie a fait du très bon travail. J'aime beaucoup en tout cas.

Une réplique et un battement de cils, c'est ce qu'il faut à Kobato pour quitter la courte torpeur qui venait d'assaillir son cœur au rappel de ce vieux souvenir. Comme ce vendredi de novembre, en ce jeudi de février, d'une phrase Yukito vient d'éclairer sa nuit. Son doux sourire fait courir plusieurs divins frissons dans sa poitrine. Elle a envie de chanter et papillonne autour de lui, gloussante et extatique de savoir que oui, elle lui plaît. Y-a-t-il plus beau cadeau pour Kobato que de plaire à Yukito ? Bien évidemment aucun. L'allégresse que procurent les yeux bleus à son être est exquise, joie inégalable que personne d'autre ne parviendrait à lui soutirer. Seul le mage sait tirer aux lèvres de l'adolescente un sourire à faire rougir de timidité la lune et pâlir de jalousie l'astre solaire. Il est unique dans sa vie. Irremplaçable, Indispensable, elle a tant d'adjectifs pour le décrire qu'elle ne peut choisir.
-Je me disais bien qu'il y avait une bonne odeur. Tu me fais....Goûter ?

-Je suis si heureuse. Tu verras les chocolats sont délicieux.

Pareille à une luciole, elle se retient de se jeter sur son cadet, pourtant elle n'a qu'une envie c'est de le serrer, l'enlacer et le presser contre son corps. Une étreinte pour la rassurer et l'entendre lui promettre qu'il ne s'étiolera jamais. Un contact bref, voilà qui serait parfait. L'esprit embrumé d'un milliers de délices interdits, Kobato tente de se résonner. Elle essaie de ne penser ni au parfum entêtant que dégage la peau de son frère, ni à sa bouche pâle, qui, à n'en pas douter, serait chaude et humide le long de son cou. Elle tente également d'oublier le désir qui creuse entre ses reins, maladif, maladroit et, tellement moins innocent que la grimace de naïveté factice qu'offre ses prunelles chocolat. Comment pourrait-elle lui avouer si ; honteuse vérité ? Le fait est qu'elle a peur de le voir s'éloigner, dégoûté par ses fantasmes. Elle ne supporterait pas de s'entendre rejeter par  son timbre d'habitude aimant. Elle se sent mourir rien qu'à l'imaginer écœuré par son toucher. Et, comme à chaque fois que cette triste constatation envahit son esprit, elle se rassure en se disant qu'elle n'a qu'à enterrer ce secret tout au fond de son âme.
-Kobato,me laisserais-tu te coiffer ?

Un peu distraite, l'apprentie chocolatière est rappelée à l'ordre par la soudaine présence de la main de Yukito sur la sienne. C'est un contact électrisant. Kobato déglutit en silence, brusquement essoufflée. Il lui paraîtrait soudainement avoir traversé le Nil à la nage. Il n'y a pas plus indolente caresse que celle de ces phalanges neigeuses le long de ses annexes, si agréable. En plus, comme pour en rajouter le murmure de Yukito vient s'échouer à son oreille. Son ton est susurrant et légèrement voilé, l'écouter est une drogue, de l'hydromel bu au goulot de la bouteille. Sa volonté cède. Comment peut-elle résister à cet intense besoin qu'elle a de sa personne quand il l'embrase d'un simple geste ?La mèche qu'il tâte et attrape n'est pas pour l'aider à réfléchir, encore moins sa proposition. C'est pétri d'amour que sans même prendre la peine d’acquiescer Kobato va chercher une jolie brosse crème à inscription nacrée. L'objet est décoré de plusieurs dizaines de perles et d'un miroir incrusté.  Un souvenir de sa défunte créatrice dont la magicienne prend grand soin, à tel point qu'aucune égratignure n'en a abîmé le vernis en dix ans. Il n'y a qu'à Yukito qu'elle la prête.
-Tiens ! -lâche-t-elle d'une voix guillerette et excitée- Tu sais que tu n'as même pas besoin de de...-ses yeux croisent les iris bleus et son ton s'assagit telle la rivière lorsqu'elle se mêle aux eaux profondes, mais paisibles d'un lac.-...mander.

Déjà un millier de fourmis circulent sous son épiderme. Elles grouillent un instant, puis se métamorphosent en un tas de microbulles qui s’éparpillent et éclatent par centaines dans le bas de son ventre, tout près de son endroit intime. Avec l'impression qu'une rivière de perle s'écoule le long de sa colonne, Kobato se rassoit sur le lit, Yukito accroupi dans son dos. C'est grisant de le sentir soulever ses cheveux et effleurer sa nuque. Il suffit d'un frôlement pour que cette délicieuse chair de poule fasse trembler ses os et courir en elle un bien-être immense. Elle en devient sereine. Elle s'en sent détendue.
-Merci Yukito...-répète une adolescente enivrée par le jeu des doigts du jeune homme dans ses mèches ondulées. Elle rejette la tête en arrière, croise son regard et se statufie encore.-

Dans cette position, les pétales de leurs lèvres sont proches, il suffirait d'un millimètre pour s'embrasser. Sa bouche tremble, Kobato est pivoine.
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