Cela faisait maintenant presque deux mois que j'avais commencé les cours à Tadakai. Mon anglais et mon japonais c'était nettement amélioré, en même temps je n'avais pas beaucoup de choix non plus. Bon cette amélioration ne c'était pas beaucoup faite ressentir au niveau de l'écriture mais je.... retournais en cours régulièrement.... Pas à tous mais j'y allais quand même. Aujourd'hui c'était plutôt calme après les cours et je n'avais pas très envie de rester au pensionnat. Je m'y plaisais... je suppose, mais j'avais envie de découvrir ce nouveau pays. J'avais un doute quand au fait de devoir garder mon uniforme pour sortir. Dans le doute je l'avais gardé et puis me changer, m'obligeais à retourner dans ma chambre. Je n'aime pas perdre mon temps inutilement. Il me fallut négocier avec Hermès pour lui faire comprendre que ce n'étais pas courant pour le commun des mortels d'être accompagné d'un familier, que malgré son apparence animale, les chouettes ne sont pas considéré comme des animaux domestique. Ce ne fut pas facile mais au finale il accepta sans rémission, de rentrer m'attendre dans la chambre en emportant avec lui mon sac de cours. Il était un peu comme mon père et ma mère à la fois c'était touchant. Je le regardait partir pour être sûre qu'il ne me suivrait pas puis pressais le pas pour gagner l'extérieur de l'académie.

J’avançais dans les rues qui m'éloignait de Tadakai, essayant de mémorisé mon passage mais ici tout était différent de l'Italie. J'arrivait à peine au centre ville que j'étais déjà perdu dans la masse et la cartographie. Je regardais frénétiquement autour de moi pour retrouver mon chemin mais je ne comprenais pas bien. Il  y avait trop de panneaux publicitaires, trop d'indications diverses et varié partout en ville si bien que trouver le nom de la rue ou je me trouvais était difficile. Je me frottais anxieusement les cheveux sachant pertinemment qu'il m'était pratiquement impossible de demander mon chemin. Je pouvais bien essayé mais ce que j'avais compris de grand-père, c'était que le pensionnat était invisible aux gens normaux. Je soupirais lourdement à cette idée. Moi aussi j'aimerai être normale. Ou du moins avoir un pouvoir moins invasif et contraignant. Je repris toutefois ma marche, regardant de droite à gauche, émerveillé et terrifié à la fois. C'était une tout autre organisation ici, c'était fascinant et en même temps ne pas retrouver mon chemin m'inquiétait grandement. J'en venais à regretter d'avoir dis à Hermès de ne pas m'accompagner.

Pour essayer de me rassurer, je me remémorais le début de mon parcours pour trouver un point remarquable.  Je me souvenais d'un parc mais c'est chose courant. En y réfléchissant je n'avais même pas fait attention à ça. L'angoisse me prenait à la gorge. Déjà que je souffrais de mes cordes vocales peut utilisé, maintenant j'avais cette boule horrible qui accentuait la douleur. Il faut dire que je n'étais jamais sortit nulle part avant. Je ne connais que mon chez moi et l'école religieuse. Mais c'était avant l'apparition que cet étrange don... Je n'en voulais pas à mon père d'être un sorcier mais pour le Seigneur m'a t-il confié un tel don... je ne me l'explique toujours pas. Enfin bon ça ne sert à rien de penser à ça maintenant. Voulant essayer de communiquer avec les passant, je m'arrêtais dans le rue pour fouiller mes poches et en sortir un carnet et un stylos.