Beau temps au RDV. Sors ton maillot o/ Il va faire très chaud ~ 35 ° à prévoir en après-midi.

stardustkinshigoldenBlindfolded
AlcyoneSweetTadakaiTadakai
{Clique pour déposer ta rumeur}

☼ Sayuri Hesediel & Izaya Kanzoku → "Miss Hesediel traine avec d'autres garçons dans le dos de son mari... Elle a été surprise dans les bras d'un homme blond, elle pleurait et semblait bien le connaitre. Serait-ce son amant ?"
Pure Evil ~

☼ Izaya Kanzoku → On raconte que le bureau du professeur d'anglais a été saccagé par une explosion et un effondrement de toutes les surfaces métalliques. Mauvais coup ou vengeance personnelle?
Magneto
rps
Pour référencer ton rp libre clique ici
WWW
Mémoires d'un Exilé. 1432315255-v2Mémoires d'un Exilé. 1432315260-o2Mémoires d'un Exilé. 1432315265-t2Mémoires d'un Exilé. 1432315269-e2



 
Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €

Partagez
 

 Mémoires d'un Exilé.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Invité
Anonymous

Invité

MessageSujet: Mémoires d'un Exilé. Mémoires d'un Exilé. Icon_minitimeDim 15 Déc - 17:49


Introduction


Il est important d'avoir une vision claire de son passé. Afin de ne jamais oublier qui je suis et d'où je viens, j'ai décidé d'écrire dans ce cahier, afin de pouvoir à jamais conserver une trace de ma mémoire. Il est vrai que je ne parle pas beaucoup de ma vie en dehors de Tadakai, je n'ai jamais trouvé d'occasions pertinentes d'en parler. Et il est vrai que je n'ai que peu de choses à dire à ce sujet; d'ailleurs, qui ça pourrait intéresser ? Qui-sait, l'écrire me permettra d'être plus à l'aise à ce sujet.




Chapitre 1 : Ma vie en Irlande


Brynn celli Du. C'était le nom du patelin dans lequel j'ai grandi. Un petit village tranquille, pas loin de la mer et tout. J'ai chamboulé la vie de mes parents le 13 septembre 1978, le jour où moi, Damian Finnegan, est né. Un prénom moche au possible s'il en est. Une idée à la noix de mon paternel... D'ailleurs, puisqu'on parle de père. Fils d'un archéologue de renom, que je n'ai pas assez vu pendant mon enfance, j'ai passé les premières années de ma vie paisiblement en jouant avec les autres enfants du village. L'un dans l'autre, une enfance commune, mais j'ai dit que je parlerais de mon père : le cliché parfait du baroudeur qui a engrossé sa femme et qui se casse pendant des mois sur le terrain. Le stéréotype parfait du type qui ne doit JAMAIS avoir d'enfant, mais qui a décidé de catapulter un gosse dans ce monde sans jamais le regarder grandir.
Non, je ne lui en veux plus maintenant, ça n'aurait aucun sens.

Moi ? J'étais turbulent, très curieux, et furieusement égoïste. J'étais fils unique, mes parents ne manquaient pas d'argent. Un sale gosse, un vrai, qui se permettait d'être hautain au possible. J'étais vraiment un gosse déplorable. Ma mère se demandait se qu'elle avait pu faire au ciel, mais c'était une personne attentive et douce, qui s'est battu pour moi à chaque instant. rien que pour ça, elle mériterais que je lui construise un temple.  Et pour ne rien arranger, je n'en ramais pas une en classe. Physiquement, je n'étais pas moche, bien qu'un peu trop mince pour ma taille. Jai toujours eu des traits fins, un sourire malicieux, un regard trahissant une intelligence certaine, mes yeux jaunes et mes cheveux noirs à l'époque, qui ont prit cette teinte bleu nuit un jour où, pétant les plombs, je me suis amusé à les teindre en bleu. La couleur n'a pas tenue plus de deux jours, mais j'ai gardé ces reflets particuliers.

Je crois que j'ai dû aller une fois dans les classes moyennes, mais sinon, j'étais un cancre de première. Et fier de l'avoir été ! Je crois que je n'ai jamais autant aimé l'école que par le souk que j'y mettais. A part l'histoire, rien ne m'intéressait, je le clamais haut et fort, ma mère avait honte de rencontrer mes profs, mais j'avais assez de fierté pour elle et moi, ça compensait, une logique imparable. Comme quoi la vie est surprenante parfois, quand on voit ce que je suis maintenant. Je n'ai en fait que peu de souvenirs de mon enfance, c'est peut être mieux comme ça remarque...

Quand j'ai eu le choix, j'ai laissé tomber le lycée, à mes 16 ans. Pour devenir apprenti chez le boulanger du village. Il ne m'a pas gardé parce que je piquais le chocolat au lieu de le vendre aux clients... La naissance de mon plus grand vice : la gourmandise.
Je restais donc à la maison, j'aidais ma mère, j'essayais de trouver du travail en ville, sans grand succès ; ma mère hurlait de voir que le budget alloué à la nourriture atteignait des proportions dramatiques, et moi, j'étais comme tous les gosses : un parasite. Je consommais, je ne rapportais rien, je passais mon temps à ponctionner les sous de mes parents, comme le brave fils que j'étais. Bref, la stagnation absolue et l'immobilisme le plus parfait.
Ca a duré pendant plus d'un an avant que la vie ne se décide à venir mettre le cirque dans mon quotidien...




Chapitre 2 : Crépuscule


"D'une façon brutale." Voilà comment il avait rendu l'âme. Net, précis, sans concession, une manière tout à fait fidèle de faire ce qu'il avait toujours fait : abandonner. C'est la classe.Il n'y a rien de pire que de regarder sa mère pleurer, et ce dire qu'on ne pourra pas la consoler. Parce que cette fois-ci, ce n'était la faute de personne.Mais ça, j'étais trop bête pour le comprendre. J'avais même pas 18 ans, et j'allais mourir pour la première fois.
Mon père était un abruti fini, c'est limite de notoriété publique, et je lui en ai voulu très longtemps... Mais c'était un génie. Je disais même à l'époque, un putain de génie. Quand j'étais chez moi, je lisais, énormément. Mais surtout les livres de recherches qu'il écrivait. Particulièrement ses livres occultes, qui parlaient d'une communauté Népalaise qui avait quasiment résolu le questionnement sur la nature de l'âme. Du coup, j'ai beaucoup appris. Oui, moi, le gosse qui avait laissé tomber l'école parce que ça lui prenait le chou, j'étudiais. Pas mal hein ? Ma mère, dépressive, n'avait pas assez de soucis. je devais en plus continuer de faire uniquement ce que j'aimais. Tout roulait en fait, c'était le plan parfait. Jusqu'au jour où ma mère ne se réveilla pas. Suicidée. Médicaments... Et bien, ça fait mal. Mal de voir que les gens sont capables de te lâcher dans la tourmente. Mal de voir que toi, tu vas tout récupérer. Mal de voir qu'au final, j'étais seul. Mal de réaliser que j'avais ma part de responsabilité dans cette histoire. J'ai pleuré. Beaucoup. Pas assez en fait. Mais bon dieu, ce que j'avais mal... Ce jour là, j'ai regardé le ciel, j'ai levé mon majeur bien haut et j'ai regardé le bon Dieu, le doigt levé, en signe de défi : "Allez, te dégonfle pas, viens me chercher !" Avais-je crié. Mais rien. Alors j'ai crié qu'un jour, je monterais au ciel, et j'irais lui botter les fesses en personne. J'ai rassemblé mes affaires : une vieille cape de voyage, des clopes, du matériel divers, et pas mal de fric en liquide. Et je suis parti, direction le Népal, le coeur lourd, plein de questions la mort dans l'âme, car ce jour là je commençais à vivre...
Revenir en haut Aller en bas
----✄---------------------------------
 

Mémoires d'un Exilé.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» J'aime écrire mes mémoires sur du blanc pour que le noir ressorte...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Pensionnat Tadakai-RPG :: • Divers-